Affaire Madoff :ce qu'il faut savoir sur votre épargne
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Affaire Madoff :ce qu'il faut savoir sur votre épargne
Affaire Madoff :
ce qu'il faut savoir
sur votre épargne
Danièle Guinot et Carole Papazian
19/12/2008 |
.
Les Français sont en quête
d'informations concrètes
sur leurs comptes.
• Qui sont les victimes en France ?
La majorité des épargnants peuvent dormir tranquilles. La plupart des fonds (sicav ou FCP) grand public, commercialisés par les banques, ne détiennent pas d'investissement Madoff en portefeuille. Seuls «8% des quelque 500 millions d'euros de pertes potentielles des fonds (OPCVM) français exposés à la fraude Madoff concernent le grand public» , selon l'AMF. C'est donc un risque de l'ordre de 40 millions d'euros qui pèserait sur les épargnants. Les investisseurs les plus fortunés sont les principales victimes de la fraude Madoff.
Toujours selon l'AMF, 66% des 500 millions d'euros des pertes potentielles «pèsent sur des fonds destinés à une clientèle fortunée» . Le solde (26%) concerne des «fonds
distribués à des investisseurs institutionnels ou à un nombre limité de particuliers».
• Quels fonds ou quelles sicav sont affectés ?
Des fonds de l'UBP, d'Aforge, de Rothschild et des AGF (groupe Allianz) sont notamment touchés. Globalement, les fonds de fonds, ces fonds qui investissent dans d'autres fonds, sont les plus affectés. Dans l'affaire Madoff, ce sont leurs investissements dans des produits de droit luxembourgeois ou irlandais qui posent problème. Actuellement, les fonds de fonds de gestion alternative sont souvent cités. «Ces fonds étrangers étaient essentiellement des fonds conformes à une directive européenne et pouvant de ce fait être achetés par n'importe quel fonds français. Les fonds français sont donc touchés par ricochet par les difficultés des fonds étrangers», explique l'AMF.
Certains contrats d'assurance-vie en unités de compte pourraient également détenir ce type de fonds. Mais l'AMF ne donne pas la liste de la centaine de fonds concernés. «À ma connaissance, les OPCVM qui seraient touchés sont des OPCVM spécialisés (…) pas du tout gérés par des banques» , a pour sa part indiqué, hier, la ministre de l'Économie Christine Lagarde. Ces fonds proviennent d'une trentaine de sociétés de gestion qui sont touchées à des degrés divers.
• Combien vont représenter les pertes ?
Pour l'instant, l'AMF évalue à 500 millions d'euros, voire un peu plus les pertes. Le calcul se base sur des pertes sèches sur les fonds qui étaient chez Madoff. Les spécialistes estiment qu'il est peu probable de récupérer des capitaux auprès de Madoff. Selon les autorités américaines, il faudra au moins six mois pour y voir clair dans les comptes des sociétés liées à Bernard Madoff.
• Comment être informé sur son compte ?
«Si vous détenez dans un compte titres des fonds français indirectement touchés par l'affaire Madoff, vousallez en être informé personnellement soit par votre teneur de compte, c'est-à-dire la société qui vous envoie habituellement vos relevés de compte, soit par la société de gestion qui gère le fonds»,explique l'AMF.
Celle-ci a demandé aux sociétés de gestion de mettre ces informations sur leur site Internet.Les épargnants peuvent interroger leur établissement s'ils n'ont pas d'informations.
• Les investisseurs qui ont perdu de l'argentont-ils un recours ?
Tout dépendra de la manière dont ils ont été «contaminés». Les particuliers qui ont acheté des fonds de fonds ayant investi dans Madoff via des fonds luxembourgeois vont essayer de se retourner contre les dépositaires et les gestionnaires au Luxembourg, qui eux sont solvables. UBS, gestionnaire et dépositaire du fonds Luxalpha, est dans leur ligne de mire. L'enjeu de la bataille juridique qui s'annonce sera de déterminer s'il y a eu ou non faute. Non de Madoff (cela est avéré), mais de celui qui a choisi le fonds luxembourgeois ou encore du dépositaire et/ou gestionnaire affiché.
Une bataille juridique s'annonce. «Il sera cependant très difficile de prouver la faute du gestionnaire» , estiment Jean-Guillaume de Tocqueville d'Hérouville et Bruno Quentin, tous deux avocats associés chez Gide. Les personnes lésées ont aussi la possibilité d'intenter une procédure pénale contre Bernard Madoff, dont l'activité a été reconnue frauduleuse, et demander réparation. Mais la procédure pour se porter partie civile est longue. «Comme les fonds Madoff ont été vendus dans le monde entier, nous allons être confrontés à une avalanche de procédures. Pour cette raison, nous considérons que les épargnants ont pour l'heure peu de chances d'obtenir réparation», regrettent pour l'heure les avocats.
» DOSSIER SPECIAL - L'affaire Madoff
ce qu'il faut savoir
sur votre épargne
Danièle Guinot et Carole Papazian
19/12/2008 |
.
Les Français sont en quête
d'informations concrètes
sur leurs comptes.
• Qui sont les victimes en France ?
La majorité des épargnants peuvent dormir tranquilles. La plupart des fonds (sicav ou FCP) grand public, commercialisés par les banques, ne détiennent pas d'investissement Madoff en portefeuille. Seuls «8% des quelque 500 millions d'euros de pertes potentielles des fonds (OPCVM) français exposés à la fraude Madoff concernent le grand public» , selon l'AMF. C'est donc un risque de l'ordre de 40 millions d'euros qui pèserait sur les épargnants. Les investisseurs les plus fortunés sont les principales victimes de la fraude Madoff.
Toujours selon l'AMF, 66% des 500 millions d'euros des pertes potentielles «pèsent sur des fonds destinés à une clientèle fortunée» . Le solde (26%) concerne des «fonds
distribués à des investisseurs institutionnels ou à un nombre limité de particuliers».
• Quels fonds ou quelles sicav sont affectés ?
Des fonds de l'UBP, d'Aforge, de Rothschild et des AGF (groupe Allianz) sont notamment touchés. Globalement, les fonds de fonds, ces fonds qui investissent dans d'autres fonds, sont les plus affectés. Dans l'affaire Madoff, ce sont leurs investissements dans des produits de droit luxembourgeois ou irlandais qui posent problème. Actuellement, les fonds de fonds de gestion alternative sont souvent cités. «Ces fonds étrangers étaient essentiellement des fonds conformes à une directive européenne et pouvant de ce fait être achetés par n'importe quel fonds français. Les fonds français sont donc touchés par ricochet par les difficultés des fonds étrangers», explique l'AMF.
Certains contrats d'assurance-vie en unités de compte pourraient également détenir ce type de fonds. Mais l'AMF ne donne pas la liste de la centaine de fonds concernés. «À ma connaissance, les OPCVM qui seraient touchés sont des OPCVM spécialisés (…) pas du tout gérés par des banques» , a pour sa part indiqué, hier, la ministre de l'Économie Christine Lagarde. Ces fonds proviennent d'une trentaine de sociétés de gestion qui sont touchées à des degrés divers.
• Combien vont représenter les pertes ?
Pour l'instant, l'AMF évalue à 500 millions d'euros, voire un peu plus les pertes. Le calcul se base sur des pertes sèches sur les fonds qui étaient chez Madoff. Les spécialistes estiment qu'il est peu probable de récupérer des capitaux auprès de Madoff. Selon les autorités américaines, il faudra au moins six mois pour y voir clair dans les comptes des sociétés liées à Bernard Madoff.
• Comment être informé sur son compte ?
«Si vous détenez dans un compte titres des fonds français indirectement touchés par l'affaire Madoff, vousallez en être informé personnellement soit par votre teneur de compte, c'est-à-dire la société qui vous envoie habituellement vos relevés de compte, soit par la société de gestion qui gère le fonds»,explique l'AMF.
Celle-ci a demandé aux sociétés de gestion de mettre ces informations sur leur site Internet.Les épargnants peuvent interroger leur établissement s'ils n'ont pas d'informations.
• Les investisseurs qui ont perdu de l'argentont-ils un recours ?
Tout dépendra de la manière dont ils ont été «contaminés». Les particuliers qui ont acheté des fonds de fonds ayant investi dans Madoff via des fonds luxembourgeois vont essayer de se retourner contre les dépositaires et les gestionnaires au Luxembourg, qui eux sont solvables. UBS, gestionnaire et dépositaire du fonds Luxalpha, est dans leur ligne de mire. L'enjeu de la bataille juridique qui s'annonce sera de déterminer s'il y a eu ou non faute. Non de Madoff (cela est avéré), mais de celui qui a choisi le fonds luxembourgeois ou encore du dépositaire et/ou gestionnaire affiché.
Une bataille juridique s'annonce. «Il sera cependant très difficile de prouver la faute du gestionnaire» , estiment Jean-Guillaume de Tocqueville d'Hérouville et Bruno Quentin, tous deux avocats associés chez Gide. Les personnes lésées ont aussi la possibilité d'intenter une procédure pénale contre Bernard Madoff, dont l'activité a été reconnue frauduleuse, et demander réparation. Mais la procédure pour se porter partie civile est longue. «Comme les fonds Madoff ont été vendus dans le monde entier, nous allons être confrontés à une avalanche de procédures. Pour cette raison, nous considérons que les épargnants ont pour l'heure peu de chances d'obtenir réparation», regrettent pour l'heure les avocats.
» DOSSIER SPECIAL - L'affaire Madoff
alpha- Journalistes
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(14/14)
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(0/100)
Re: Affaire Madoff :ce qu'il faut savoir sur votre épargne
Exemple, ce commentaire reçu
est utile à tous :
Une petite chose que personne n'a encore bien intégrée et qui bien sur ne vous sera pas communiquée :
Les épargnes salariales sont à 90 % basées sur des OPCVM, la société qui détient le plus de contrats de ce type avec les sociétés Françaises est NATIXIS.
Je vous laisse imaginer
le mensonge par omission
sur l'état des finances
des petits épargnants.
Ce ne sont pas que des SICAV mais aussi des placements fait sans votre accord sur une somme qui est légalement bloquée ( que vous avez pourtant gagnée ) et qui est de plus en plus dépréciée.
Renseignez vous auprès de vos CE
sur l'état de vos épargnes salariales,
vous aurez des surprises en 2009.
Bien à vous,
Stéphane
est utile à tous :
Une petite chose que personne n'a encore bien intégrée et qui bien sur ne vous sera pas communiquée :
Les épargnes salariales sont à 90 % basées sur des OPCVM, la société qui détient le plus de contrats de ce type avec les sociétés Françaises est NATIXIS.
Je vous laisse imaginer
le mensonge par omission
sur l'état des finances
des petits épargnants.
Ce ne sont pas que des SICAV mais aussi des placements fait sans votre accord sur une somme qui est légalement bloquée ( que vous avez pourtant gagnée ) et qui est de plus en plus dépréciée.
Renseignez vous auprès de vos CE
sur l'état de vos épargnes salariales,
vous aurez des surprises en 2009.
Bien à vous,
Stéphane
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Date d'inscription : 18/02/2008
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(14/14)
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(0/100)
Reçu ce commentaire d'un militant de Nouvelle Gauche,
Reçu ce commentaire d'un militant de Nouvelle Gauche,
je vais voir son site,
je recueille à votre intention l'information
sur la part des salaires dans le PIB.
Eva
Le commentaire, d'abord :
Préparer l'après crise, c'est d'abord ne pas se cantonner à dénoncer les bulles spéculatives immobilière et financière, mais en analyser l'origine de manière réaliste.
Pour maintenir un taux de croissance élevé malgré l'explosion de la précarité dans tous les pays occidentaux, l'endettement massif des ménages a été favorisé à outrance, afin de maintenir artificiellement un pouvoir d'achat correct malgré la baisse régulère des revenus d'une population toujours plus importante.
Et l'origine de cette précarité s'explique elle-même par l'explosion de la productivité depuis 45 ans (informatique, robotique, formation) et d'une mauvaise gestion des paramètres sociaux connexes.
Nous nous retrouvons donc depuis 30 ans dans une situation anarchique, d'une part de surexploitation de la population active de l'industrie et des services (cadres à 60 heures/semaine - pression et stress insupportables), et d'autre part de chômage et de précarité de masse (temps partiel et petits boulôts contraints...), induisant un renoncement aux revendications salariales par peur de basculer "du mauvais côté".
Tant que ce paramètre - explosion des gains de productivité - sera ignoré par la classe dirigeante, notre modèle de société continuera de sombrer.
L'information, ensuite :
En 25 ans, la part des salaires dans le PIB a baissé de 11 %. Alors que les salaires et les cotisations représentaient 78 % de la richesse nationale au début des années 1980, ils ont baissé jusqu’à n’atteindre plus que 67%.
11 points de chute sur un PIB de 1.800 milliards, ce sont, cette année, quelque 200 milliards d’euros qui vont aller au capital alors qu’ils iraient aux salariés si le marché du travail retrouvait l’équilibre de 1982.
200 milliards d’euros de perte pour les salaires sur une seule année ! Il ne faut pas s’étonner que les bénéfices explosent. 200 milliards d’euros, voilà qui pourrait améliorer nettement la situation d’un grand nombre de familles...
Pour nous contacter : nouvellegauche2008@gmail.com
je vais voir son site,
je recueille à votre intention l'information
sur la part des salaires dans le PIB.
Eva
Le commentaire, d'abord :
Préparer l'après crise, c'est d'abord ne pas se cantonner à dénoncer les bulles spéculatives immobilière et financière, mais en analyser l'origine de manière réaliste.
Pour maintenir un taux de croissance élevé malgré l'explosion de la précarité dans tous les pays occidentaux, l'endettement massif des ménages a été favorisé à outrance, afin de maintenir artificiellement un pouvoir d'achat correct malgré la baisse régulère des revenus d'une population toujours plus importante.
Et l'origine de cette précarité s'explique elle-même par l'explosion de la productivité depuis 45 ans (informatique, robotique, formation) et d'une mauvaise gestion des paramètres sociaux connexes.
Nous nous retrouvons donc depuis 30 ans dans une situation anarchique, d'une part de surexploitation de la population active de l'industrie et des services (cadres à 60 heures/semaine - pression et stress insupportables), et d'autre part de chômage et de précarité de masse (temps partiel et petits boulôts contraints...), induisant un renoncement aux revendications salariales par peur de basculer "du mauvais côté".
Tant que ce paramètre - explosion des gains de productivité - sera ignoré par la classe dirigeante, notre modèle de société continuera de sombrer.
L'information, ensuite :
En 25 ans, la part des salaires dans le PIB a baissé de 11 %. Alors que les salaires et les cotisations représentaient 78 % de la richesse nationale au début des années 1980, ils ont baissé jusqu’à n’atteindre plus que 67%.
11 points de chute sur un PIB de 1.800 milliards, ce sont, cette année, quelque 200 milliards d’euros qui vont aller au capital alors qu’ils iraient aux salariés si le marché du travail retrouvait l’équilibre de 1982.
200 milliards d’euros de perte pour les salaires sur une seule année ! Il ne faut pas s’étonner que les bénéfices explosent. 200 milliards d’euros, voilà qui pourrait améliorer nettement la situation d’un grand nombre de familles...
Pour nous contacter : nouvellegauche2008@gmail.com
eva- Invité
Re: Affaire Madoff :ce qu'il faut savoir sur votre épargne
L ARGENT IL EN FAUT DE PLUS EN PLUS LA VIE ACTUELLE EST BIEN DURE POUR LES GENS MODESTES
valou- Ecologistes
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Date d'inscription : 28/02/2008
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Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(5/100)
Re: Affaire Madoff :ce qu'il faut savoir sur votre épargne
LES BANQSTERS : Sur les 10,5 Md Euros injecté par l’Etat Français ( courriel )
Chers amis,
De retour de Chine, j’ai eu le plaisir de voyager avec un groupe de banquiers français aguerris, je m’oserai à dire, sûrs d’eux mêmes ! Comme je leur posai bien naïvement la question de savoir : « Quel a été le sort des 10,5 milliards d’euros que l’Etat Français a injecté dans les banques ? » « Essentiellement pour solder des comptes !... » « Ah, bon, je croyais que l’objectif était de rendre davantage fluide l’octroi de crédits aux entreprises, aux ménages ! » L’un d’entre eux me regarde d’un air amusé, légèrement méprisant : « Je vois que vous n’y connaissez rien ! Nous devons d’abord répondre de nos engagements auprès de nos partenaires financiers ! » « Ah ! Oui lesquels ? » Demandai-je. « Vous êtes un homme d’entreprise ou quoi ? Vous savez bien que nous sommes tenus par des obligations au sein de notre Board (conseil d’administration) ! » Un autre banquier s’exclame alors : « Lorsqu’ils (nos partenaires) ont investi dans notre banque, ils ne l’ont pas fait pour rien ! Vous comprenez maintenant ! » Le précédent ajoute : « Je vous l’avais dit : les français n’y comprennent rien à rien ! » « D’accord, dis-je alors d’un air penaud, la tête légèrement inclinée, quel pourcentage ira effectivement aux entreprises ? » « Plutôt lent, ce Monsieur (dixit) ! Poursuit l’un d’eux. Pour le premier tirage (10,5 milliards d’euros), des chouias, presque rien ! Nous devons remettre d’abord de l’huile dans la machine, abonder. Au second tirage, on s’y essayera ! »
Chers amis, nous allons donc devoir repasser à la caisse ! Je laisse à vos soins de faire le calcul correspondant à la part des fonds de pensions, notamment US, dans la capitalisation de nos banques.
Et les français sont toujours aussi amorphes, comme nous autres aussi !....
Bien cordialement,
François
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve21
Chers amis,
De retour de Chine, j’ai eu le plaisir de voyager avec un groupe de banquiers français aguerris, je m’oserai à dire, sûrs d’eux mêmes ! Comme je leur posai bien naïvement la question de savoir : « Quel a été le sort des 10,5 milliards d’euros que l’Etat Français a injecté dans les banques ? » « Essentiellement pour solder des comptes !... » « Ah, bon, je croyais que l’objectif était de rendre davantage fluide l’octroi de crédits aux entreprises, aux ménages ! » L’un d’entre eux me regarde d’un air amusé, légèrement méprisant : « Je vois que vous n’y connaissez rien ! Nous devons d’abord répondre de nos engagements auprès de nos partenaires financiers ! » « Ah ! Oui lesquels ? » Demandai-je. « Vous êtes un homme d’entreprise ou quoi ? Vous savez bien que nous sommes tenus par des obligations au sein de notre Board (conseil d’administration) ! » Un autre banquier s’exclame alors : « Lorsqu’ils (nos partenaires) ont investi dans notre banque, ils ne l’ont pas fait pour rien ! Vous comprenez maintenant ! » Le précédent ajoute : « Je vous l’avais dit : les français n’y comprennent rien à rien ! » « D’accord, dis-je alors d’un air penaud, la tête légèrement inclinée, quel pourcentage ira effectivement aux entreprises ? » « Plutôt lent, ce Monsieur (dixit) ! Poursuit l’un d’eux. Pour le premier tirage (10,5 milliards d’euros), des chouias, presque rien ! Nous devons remettre d’abord de l’huile dans la machine, abonder. Au second tirage, on s’y essayera ! »
Chers amis, nous allons donc devoir repasser à la caisse ! Je laisse à vos soins de faire le calcul correspondant à la part des fonds de pensions, notamment US, dans la capitalisation de nos banques.
Et les français sont toujours aussi amorphes, comme nous autres aussi !....
Bien cordialement,
François
http://www.comite-valmy.org/spip.php?breve21
avec-amour-et-paix- Journalistes
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