Prophétes & filous:L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
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Prophétes & filous:L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Prophétes & filous:L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Bernard Madoff, ex-patron du Nasdaq. (Crédit Photo: AP)
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, fondateur d'une société d'investissement nommée Madoff Investment Securities, aurait créé une «pyramide» financière à travers une autre société parallèle. Le conseiller en investissement exerçait aussi son métier dans cette société secrète qui gérait en janvier un encours de 17 milliards de dollars. Il pourrait s'agir du plus gros «montage Ponzi» jamais réalisé aux Etats-Unis. Ce type d'arnaque à grande échelle, consiste à verser des rendements mirobolants sur des placements avec l'argent de nouveaux souscripteurs. L'escroc fait en général valoir une technique ultra sophistiquée qu'il tient secrète. Cette arnaque porte le nom du premier homme, un émigré italien du début du siècle, à avoir mis en place ce système. Personnage en vue à Wall Street, Madoff utilisait ses contacts au sein du Nasdaq, le plus grand marché électronique d'actions du monde, pour alpaguer les gros poissons. Il aurait ainsi arnaqué entre 11 et 25 (gros) clients.
Pour Pierre-Yves Duga, correspondant du Figaro à Washington, Bernard Madoff est un personnage affable, qui a joué de son aura pour mener à bien son escroquerie.Ecoutez les explications de Pierre-Yves Duga :
Madoff a admis mercredi soir devant ses employés avoir monté cette escroquerie, tout en ajoutant qu'il s'en remettrait aux mains des autorités. Il aurait souhaité avant tout rembourser ses dettes en se servant de la dernière enveloppe de 200-300 millions de dollars qui lui reste.
Une escroquerie «épique»
Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
S'il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, cette ancienne légende de Wall Street risque une peine maximale de 20 ans de prison, ainsi qu'une amende de 5 millions de dollars. Pour l'heure, il a été remis en liberté, contre une caution de 10 millions de dollars.
» Sale temps pour les Hedge funds (avec jdf.com)
L'incroyable escroqueried'un ex-dirigeant du Nasdaq
*********************************
Le parquet de New York et le FBI ont annoncé jeudi l'arrestation de Bernard Madoff, conseiller en investissement à Wall Street et ancien PDG de la Bourse Nasdaq, accusé d'avoir monté une gigantesque fraude portant sur quelque 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, 70 ans, risque jusqu'à 20 ans de prison et une amende de 5 millions de dollars s'il est reconnu coupable d'avoir mis en place une "pyramide", précise un communiqué conjoint du procureur Lev Dassin et de la police fédérale américaine (FBI). Selon le document, Madoff a révélé mercredi à ses employés de la société "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC" qu'il avait fondé une société parallèle frauduleuse.
S'adressant à son personnel, l'homme d'affaires a déclaré qu'il "était fini, n'avait plus rien et avait perdu environ 50 milliards de dollars", poursuit le communiqué. Il a reconnu avoir monté une énorme pyramide financière frauduleuse, mais a ajouté qu'il se rendrait aux autorités après avoir utilisé les 200-300 millions de dollars qui lui restaient - dans une société distincte - pour solder ses dettes envers "certains salariés, sa famille et ses amis", ajoute le document.
Le communiqué précise que 7 janvier dernier, le financier avait déclaré à la SEC, le gendarme de la Bourse de New York, que sa société de conseil en investissements - celle qui s'est avérée frauduleuse - servait entre 11 et 25 clients pour un montant total de 17 milliards de dollars qui lui avaient été confiés en gestion.
Le "National Association of Securities Dealers Automated Quotations" (Nasdaq) est la deuxième Bourse de New York après le New York Stock Exchange. Axé plus particulièrement sur les valeurs technologiques, il se présente comme le plus grand marché électronique d'actions du monde. (belga/mb)
12/12/08 07h09
L'ex-patron du Nasdaq arrêté pour fraude gigantesque
Bernard Madoff, ex-patron du Nasdaq. (Crédit Photo: AP)
50 miliards de dollars : c'est le montant atteint par la fraude avouée par ce septuagénaire via une société pyramidale. Il pourrait s'agir du plus gros montage de ce genre jamais réalisé aux Etats-Unis.
«Ce n'est qu'un grand mensonge, je suis fini, j'ai perdu environ 50 milliards...» ce sont, en substance, les derniers mots que Bernard Madoff a adressés à ses employés.
L'ancien dirigeant de la Bourse du Nasdaq a été placé en liberté sous caution. C'est ce qu'ont indiqué hier le parquet de New York et le FBI, suite à la découverte d'une vaste escroquerie portant sur un montant de 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, fondateur d'une société d'investissement nommée Madoff Investment Securities, aurait créé une «pyramide» financière à travers une autre société parallèle. Le conseiller en investissement exerçait aussi son métier dans cette société secrète qui gérait en janvier un encours de 17 milliards de dollars. Il pourrait s'agir du plus gros «montage Ponzi» jamais réalisé aux Etats-Unis. Ce type d'arnaque à grande échelle, consiste à verser des rendements mirobolants sur des placements avec l'argent de nouveaux souscripteurs. L'escroc fait en général valoir une technique ultra sophistiquée qu'il tient secrète. Cette arnaque porte le nom du premier homme, un émigré italien du début du siècle, à avoir mis en place ce système. Personnage en vue à Wall Street, Madoff utilisait ses contacts au sein du Nasdaq, le plus grand marché électronique d'actions du monde, pour alpaguer les gros poissons. Il aurait ainsi arnaqué entre 11 et 25 (gros) clients.
Pour Pierre-Yves Duga, correspondant du Figaro à Washington, Bernard Madoff est un personnage affable, qui a joué de son aura pour mener à bien son escroquerie.Ecoutez les explications de Pierre-Yves Duga :
Madoff a admis mercredi soir devant ses employés avoir monté cette escroquerie, tout en ajoutant qu'il s'en remettrait aux mains des autorités. Il aurait souhaité avant tout rembourser ses dettes en se servant de la dernière enveloppe de 200-300 millions de dollars qui lui reste.
Une escroquerie «épique»
Cette affaire fait tâche en ces périodes difficiles, et éclate alors que les autorités essaient de changer le mode de fixation des rémunérations des dirigeants d'entreprises, considérées par certains comme exorbitantes. La SEC-Securities & Exchange Commission-, le gendarme boursier américain, a qualifié cette escroquerie d' «épique». Les experts de la SEC tentent de chiffrer le montant total de ses pertes. Lors de son arrestation à son domicile de Manhattan par le FBI, il n'aurait eu aucune hésitation à avouer son forfait.
S'il est reconnu coupable des faits qui lui sont reprochés, cette ancienne légende de Wall Street risque une peine maximale de 20 ans de prison, ainsi qu'une amende de 5 millions de dollars. Pour l'heure, il a été remis en liberté, contre une caution de 10 millions de dollars.
» Sale temps pour les Hedge funds (avec jdf.com)
L'incroyable escroqueried'un ex-dirigeant du Nasdaq
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Le parquet de New York et le FBI ont annoncé jeudi l'arrestation de Bernard Madoff, conseiller en investissement à Wall Street et ancien PDG de la Bourse Nasdaq, accusé d'avoir monté une gigantesque fraude portant sur quelque 50 milliards de dollars.
Bernard Madoff, 70 ans, risque jusqu'à 20 ans de prison et une amende de 5 millions de dollars s'il est reconnu coupable d'avoir mis en place une "pyramide", précise un communiqué conjoint du procureur Lev Dassin et de la police fédérale américaine (FBI). Selon le document, Madoff a révélé mercredi à ses employés de la société "Bernard L. Madoff Investment Securities LLC" qu'il avait fondé une société parallèle frauduleuse.
S'adressant à son personnel, l'homme d'affaires a déclaré qu'il "était fini, n'avait plus rien et avait perdu environ 50 milliards de dollars", poursuit le communiqué. Il a reconnu avoir monté une énorme pyramide financière frauduleuse, mais a ajouté qu'il se rendrait aux autorités après avoir utilisé les 200-300 millions de dollars qui lui restaient - dans une société distincte - pour solder ses dettes envers "certains salariés, sa famille et ses amis", ajoute le document.
Le communiqué précise que 7 janvier dernier, le financier avait déclaré à la SEC, le gendarme de la Bourse de New York, que sa société de conseil en investissements - celle qui s'est avérée frauduleuse - servait entre 11 et 25 clients pour un montant total de 17 milliards de dollars qui lui avaient été confiés en gestion.
Le "National Association of Securities Dealers Automated Quotations" (Nasdaq) est la deuxième Bourse de New York après le New York Stock Exchange. Axé plus particulièrement sur les valeurs technologiques, il se présente comme le plus grand marché électronique d'actions du monde. (belga/mb)
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L'ex-patron du Nasdaq arrêté pour fraude gigantesque
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L'affaire Madoff : Plutôt 500 milliards (au moins) que 50 milliards
L'affaire Madoff : Plutôt 500 milliards (au moins) que 50 milliards
L’AFFAIRE MADOFF :
plutôt 500 milliards (ou 1000) que 50 milliards
Bernard Madoff cache bien son jeu, il ne dit pas tout bien évidemment ! Personne n’est dupe mais tout le monde voudrait connaître la note. Cet exercice est très périlleux, sauf si on connaît le dessous des cartes, c’est-à-dire la position des expositions de Madoff sur les marchés des Hedge Funds et des produits dérivés. Les vrais chiffres parlent d’eux-mêmes, même s’il est facile de les manipuler, de les dissimuler. Un bon audit senior américain indépendant (s’il en existe !) - je pense à un audit senior de Walt Disney International avec qui j'ai travaillé - dirait qu’il faut recouper les chiffres, les statistiques, les données pour trouver éventuellement l’erreur, le bug qui permettra de recadrer les comptes et de savoir la vérité comptable.
Prenons l’ensemble du marché des produits dérivés et des Hedge Funds qui doit représenter environ entre 200 et 500.000 milliards (les principales banques américaines en détenant pour plus de 100.000 milliards). Considérons que Bernard Madoff détiennent « seulement » un petit pour cent de cette somme – rappelons que l’ancien patron du Nasdaq connaît tous les investisseurs de la planète et qu’il les a quasiment tous arrosés –, soit 3.500 milliards de dollars (actualisé à il y a 5 ans, sur une base de – 20 % on a 4.375 milliards de dollars). En effet, sur les 5 dernières années, le Dow Jones a perdu 18 % et le Nasdaq 22 %. On constate que Madoff – s’il n’avait investit que sur des certificats sur indices (DJ, Nasdaq ou autres) qui reproduisent parfaitement l’évolution des indices –, aurait perdu 875 milliards de dollars auxquels s’ajouteraient les + 10 ou 12 % qu’il avait promis à ses clients soit 480 milliards d’où un total de « manque à gagner virtuel » servi aux acquéreurs de Fonds Madoff (ces dernières années) de 1.355 milliards de dollars. Or, d’après une enquête réalisée aux Etats-Unis sur 500 fonds d’investissement, seuls 2 % d’entre eux ont fait mieux que l’indice phare de la Bourse américaine ; ce qui nous donnerait une perte encore supérieure pour les Fonds Madoff… et d’autres fonds !!!
Par ailleurs, ce raisonnement ne tient pas compte de l’effet de levier sur les options et contrats à terme sur indices, qui fait que le mouvement des indices est amplifié à la hausse comme à la baisse ; le nombre de fonds qui font faillite chaque mois aux USA est là pour le démontrer.
On peut aussi estimer le montant des fortunes mondiales (voir le Magazine Forbes) et estimer la part qu’ils ont investie dans les Fonds Madoff pour retrouver les mêmes chiffres. En effet, en 2007, il y avait 946 milliardaires en dollars dans le monde représentant 3.500 milliards (+ 35 % par rapport à 2006 !) auxquels il faut ajouter les dix millions de millionnaires qui possèdent 40.000 milliards de dollars et les différents fonds ou fonds de fonds. Il suffirait que ces milliardaires et millionnaires n’aient investi que seulement 5 % de leur fortune (ce qui est peu vu l’attrait du placement et les relations de Madoff) dans les fonds Madoff, nous aurions un montant de 2200 milliards auxquels s’ajouteraient les investissements des fonds qui sont au moins égaux à ce montant, si on se réfère à ce pauvre courtier français qui s’est suicidé et qui représentait à lui tout seul plus de un milliard…
L’addition finale devrait donc être très salée, beaucoup plus lourde que ces 50 petits milliards (!) qu’on nous annonce et s’approcher des 500 ou 1000 milliards de dollars, l’équivalent d’un ou deux plans Paulson ou européen, passé par perte et profits
Certains diraient, sans avoir tort, que tant que ce sont des riches qui « dépouillent » des riches, il n’a pas de quoi s’alarmer… Le problème est que tous ces milliards qui se sont envolés proviennent des profits engrangés sur le dos de l’entreprise, des salariés, des chômeurs et des pauvres qui sont de plus en plus délaissés et qui éprouvent les plus grosses difficultés à subsister faute de ressources dilapidées par ces requins de la finance… c’est INTOLERABLE !!!
Les répercussions de tous ces avatars financiaro-judiciaires qui s’accumulent sur les bourses et les monnaies risquent de se faire sentir dès le premier trimestre, et on peut s’attendre à une forte chute des indices de 20 à 30 % dans les semaines à venir, avec un dollar complètement déprimé, à 2, 2.5 euros ou plus, compte tenu de l’état de délabrement de l’économie américaine et des « affaires » qui risquent de se multiplier. La confiance en l’économie américaine s’étiolant, les marchés et le dollar plongeront. Rappelons-nous le krach des technologiques en 2000 (avec un Nasdaq à 5133 pts au plus haut le 10 mars) qui n’a jamais permis à l’indice vedette de la Nouvelle économie de retrouver ne serait-ce que la moitié de son niveau d’il y a presque 9 ans ; et qui a perdu depuis jusqu’à 75 % de sa valeur (71% au 24 décembre). En raison de la corrélation implicite forte qui existe entre le Nasdaq et le CAC40, on peut s’attendre à ce que l’indice de la Bourse de Paris poursuive sa chute (en enfer) en dessous des 2500 pts, jusqu’à 2080 pts (et même 1750 pts) si aucune mesure efficace, de très grande envergure n’est prise.
ET QUI PAYE ENCORE UNE FOIS LES POTS CASSES : LES TRAVAILLEURS ET LEURS FAMILLES, LES ARTISANS ET LES PETITS COMMERÇANTS ET… LA SANTE !
par Eva R-sistons publié dans : Finances communauté : BLOGS, en parler ...
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L’AFFAIRE MADOFF :
plutôt 500 milliards (ou 1000) que 50 milliards
Bernard Madoff cache bien son jeu, il ne dit pas tout bien évidemment ! Personne n’est dupe mais tout le monde voudrait connaître la note. Cet exercice est très périlleux, sauf si on connaît le dessous des cartes, c’est-à-dire la position des expositions de Madoff sur les marchés des Hedge Funds et des produits dérivés. Les vrais chiffres parlent d’eux-mêmes, même s’il est facile de les manipuler, de les dissimuler. Un bon audit senior américain indépendant (s’il en existe !) - je pense à un audit senior de Walt Disney International avec qui j'ai travaillé - dirait qu’il faut recouper les chiffres, les statistiques, les données pour trouver éventuellement l’erreur, le bug qui permettra de recadrer les comptes et de savoir la vérité comptable.
Prenons l’ensemble du marché des produits dérivés et des Hedge Funds qui doit représenter environ entre 200 et 500.000 milliards (les principales banques américaines en détenant pour plus de 100.000 milliards). Considérons que Bernard Madoff détiennent « seulement » un petit pour cent de cette somme – rappelons que l’ancien patron du Nasdaq connaît tous les investisseurs de la planète et qu’il les a quasiment tous arrosés –, soit 3.500 milliards de dollars (actualisé à il y a 5 ans, sur une base de – 20 % on a 4.375 milliards de dollars). En effet, sur les 5 dernières années, le Dow Jones a perdu 18 % et le Nasdaq 22 %. On constate que Madoff – s’il n’avait investit que sur des certificats sur indices (DJ, Nasdaq ou autres) qui reproduisent parfaitement l’évolution des indices –, aurait perdu 875 milliards de dollars auxquels s’ajouteraient les + 10 ou 12 % qu’il avait promis à ses clients soit 480 milliards d’où un total de « manque à gagner virtuel » servi aux acquéreurs de Fonds Madoff (ces dernières années) de 1.355 milliards de dollars. Or, d’après une enquête réalisée aux Etats-Unis sur 500 fonds d’investissement, seuls 2 % d’entre eux ont fait mieux que l’indice phare de la Bourse américaine ; ce qui nous donnerait une perte encore supérieure pour les Fonds Madoff… et d’autres fonds !!!
Par ailleurs, ce raisonnement ne tient pas compte de l’effet de levier sur les options et contrats à terme sur indices, qui fait que le mouvement des indices est amplifié à la hausse comme à la baisse ; le nombre de fonds qui font faillite chaque mois aux USA est là pour le démontrer.
On peut aussi estimer le montant des fortunes mondiales (voir le Magazine Forbes) et estimer la part qu’ils ont investie dans les Fonds Madoff pour retrouver les mêmes chiffres. En effet, en 2007, il y avait 946 milliardaires en dollars dans le monde représentant 3.500 milliards (+ 35 % par rapport à 2006 !) auxquels il faut ajouter les dix millions de millionnaires qui possèdent 40.000 milliards de dollars et les différents fonds ou fonds de fonds. Il suffirait que ces milliardaires et millionnaires n’aient investi que seulement 5 % de leur fortune (ce qui est peu vu l’attrait du placement et les relations de Madoff) dans les fonds Madoff, nous aurions un montant de 2200 milliards auxquels s’ajouteraient les investissements des fonds qui sont au moins égaux à ce montant, si on se réfère à ce pauvre courtier français qui s’est suicidé et qui représentait à lui tout seul plus de un milliard…
L’addition finale devrait donc être très salée, beaucoup plus lourde que ces 50 petits milliards (!) qu’on nous annonce et s’approcher des 500 ou 1000 milliards de dollars, l’équivalent d’un ou deux plans Paulson ou européen, passé par perte et profits
Certains diraient, sans avoir tort, que tant que ce sont des riches qui « dépouillent » des riches, il n’a pas de quoi s’alarmer… Le problème est que tous ces milliards qui se sont envolés proviennent des profits engrangés sur le dos de l’entreprise, des salariés, des chômeurs et des pauvres qui sont de plus en plus délaissés et qui éprouvent les plus grosses difficultés à subsister faute de ressources dilapidées par ces requins de la finance… c’est INTOLERABLE !!!
Les répercussions de tous ces avatars financiaro-judiciaires qui s’accumulent sur les bourses et les monnaies risquent de se faire sentir dès le premier trimestre, et on peut s’attendre à une forte chute des indices de 20 à 30 % dans les semaines à venir, avec un dollar complètement déprimé, à 2, 2.5 euros ou plus, compte tenu de l’état de délabrement de l’économie américaine et des « affaires » qui risquent de se multiplier. La confiance en l’économie américaine s’étiolant, les marchés et le dollar plongeront. Rappelons-nous le krach des technologiques en 2000 (avec un Nasdaq à 5133 pts au plus haut le 10 mars) qui n’a jamais permis à l’indice vedette de la Nouvelle économie de retrouver ne serait-ce que la moitié de son niveau d’il y a presque 9 ans ; et qui a perdu depuis jusqu’à 75 % de sa valeur (71% au 24 décembre). En raison de la corrélation implicite forte qui existe entre le Nasdaq et le CAC40, on peut s’attendre à ce que l’indice de la Bourse de Paris poursuive sa chute (en enfer) en dessous des 2500 pts, jusqu’à 2080 pts (et même 1750 pts) si aucune mesure efficace, de très grande envergure n’est prise.
ET QUI PAYE ENCORE UNE FOIS LES POTS CASSES : LES TRAVAILLEURS ET LEURS FAMILLES, LES ARTISANS ET LES PETITS COMMERÇANTS ET… LA SANTE !
par Eva R-sistons publié dans : Finances communauté : BLOGS, en parler ...
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eva- Invité
Re: Prophétes & filous:L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
MADOFF: après l'AMF, SOS PETITS PORTEURS INTERROGE CHRISTINE LAGARDE. Mais la ministre est en vacances
MADOFF: après l'AMF, SOS PETITS PORTEURS INTERROGE CHRISTINE LAGARDE. Mais la ministre est en vacances
Par SOS Petits Porteurs, jeudi 25 décembre 2008 à 14:09 :: Point de vue de Jean-Claude Delarue:
Il y a des épargnants qui sont plongés dans l'angoisse. Christine Lagarde, elle, fait de la plongée en Egypte. A la différence du 15 août 2007 où elle avait abrégé ses vacances pour revenir s'occuper de la crise boursière. Résultat: Bercy fait de drôles de réponses à propos de la fameuse liste, introuvable, des placements contaminés par le "virus Madoff".
Le philosophe Diogène cherchait "un homme", avec une lanterne en plein jour.
Les épargnants, eux, cherchent un homme ou une femme, une "Autorité" (des marchés financiers) ou un ministère qui leur dirait si, oui ou non, leurs économies se sont évaporées.
Apparemment, la liste des placements Madoff existe. Mais personne ne veut la communiquer. Interrogée par SOS PETITS PORTEURS, l'AMF dit que ce n'est pas à elle de la donner, mais aux banques. Le font-elles? Pas sûr, selon les correspondants de l'association.
Etape suivante: Bercy. le ministère de l'économie, protecteur des épargnants, est interpellé par SOS PETITS PORTEURS. D'après un journaliste de France Culture qui a contacté l'association, les fonctionnaires de permanence qui assurent l'intérim, publier la liste serait enfreindre le "secret professionnel"!
Il nous reste à questionner Matignon et l'Elysée. Et à nous demander si, au moment où on déverse les milliards sur les banques comme s'il en pleuvait, le sort des victimes des banques en question intéresse quelqu'un au sommet de l'Etat.
Jean-Claude Delarue
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/25/83-madoff-apres-l-amf-sos-petits-porteurs-interroge-christine-lagarde-mais-la-ministre-est-en-vacances
SOS Petits Porteurs demande à BERCY de communiquer la liste des fonds exposés à l'affaire Madoff
Par SOS Petits Porteurs, mercredi 24 décembre 2008 à 15:03
Après une démarche infructueuse auprès de l'AMF, SOS Petits Porteurs demande à Bercy de communiquer la liste des fonds français contaminés par le "virus Madoff".
Lundi dernier, SOS Petits Porteurs avait demandé à l'Autorité des marchés financiers (AMF) de communiquer la liste des fonds exposés à l'affaire Madoff. L'AMF a rejeté cette demande sous prétexte que cela n'était pas de sa compétence.
Devant ce refus, SOS Petits Porteurs en appelle au Ministère des Finances. Si une telle liste existe, le grand public est en droit de la connaître. Un trop grand nombre d'épargnants ignore encore aujourd'hui si leur placement est contaminé par le "virus Madoff" et des personnes se plaignent de ne pas obtenir de communication de la part des dépositaires et des sociétés de gestion des OPCVM.
Beaucoup d'épargnants passeront ainsi les fêtes sans savoir si les Sicav, fonds communs de placement ou assurance-vie en unités de compte qu'ils détiennent sont touchés par cette affaire.
Une bonne fois pour toutes, le plus simple ne serait-il pas que Bercy communique la liste des fonds touchés?
C'est ce que SOS Petits Porteurs demande. Nous attendons la réponse du gouvernement à ce sujet.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/24/80-sos-petits-porteurs-demande-a-bercy-de-communiquer-la-liste-des-fonds
Affaire Madoff: qui croire?
Par SOS Petits Porteurs, jeudi 18 décembre 2008 à 16:26 ::
Rebondissement dans l'affaire Madoff: après Christine Lagarde, c'est le nouveau président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui affirme que "l'exposition se concentre sur des OPCVM qui n'ont pas été distribués au grand public". Etrange retournement de situation. Rappelons que dans un communiqué diffusé hier, l'AMF déclarait que les Français qui avaient investi dans des OPCVM (Sicav, FCP) pourraient perdre au total pour 500 millions d'euros. L'AMF affirme toutefois aujourd'hui que "8% du risque concerne des OPCVM distribués au grand public".
Au sein de l'association SOS Petits Porteurs, nous avons déjà été informés que la cotation de la valeur AGF TRESODYN avait été suspendue car ce fonds avait investi dans deux organismes de placements collectifs (le luxembourgeois Luxalpha Sicav et l'irlandais Thema International Fund Pic) exposés au fonds Madoff.
Le gérant d'AGF TRESODYN n'est autre que la société de gestion ALLIANZ AAM qui, selon la Securities and Exchange Commission (SEC), aurait, comme d'autres gérants d'actifs, investi dans le fonds Madoff au travers de plusieurs fonds, dont AGF TRESODYN.
Ce dernier serait exposé à 28,4% sur la base des données arrêtées au 11 décembre 2008 selon ALLIANZ AAM.
SOS Petits Porteurs constate donc qu'il existe bien des fonds grands publics concernés par cette affaire. Ils s'agit de ce que l'on appelle des fonds de fonds, c'est-à-dire des OPCVM qui investissent sur d'autres OPCVM. Un emboîtement dont le fonctionnement s'assimile à des poupées russes. Donc, il n'est pas possible de connaître exactement l'exposition des fonds tant que l'on n'a pas ouvert toutes les "poupées"!
La question aujourd'hui est combien de fonds français sont concernés indirectement, selon le système de ces poupées russes, par le scandale Madoff? Nous n'avons toujours pas la réponse.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/18/64-affaire-madoff-qui-croire
Affaire Madoff: pourquoi certaines banques et OPCVM ne se sont-ils pas méfiés?
Par SOS Petits Porteurs, mercredi 17 décembre 2008 à 20:29 :: Dans un communiqué du 17 décembre, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a déclaré que des OPCVM de droit français "détiendraient dans des proportions variables des actifs" qui subiraient les conséquences de l'affaire Madoff.
En d'autres termes, les épargnants qui ont investi leur capital en Bourse via des Sicav ou des fonds communs de placement, pourraient perdre de l'argent.
Une affaire dont se seraient bien passés ces épargnants qui ont déjà perdu une grande partie de leur capital sur les marchés boursiers avec la crise.
Certains concurrents et banques s'étaient méfiés ces derniers temps des bénéfices dégagés par la société d'investissement de Bernard Madoff. C'est le cas, par exemple de la Société Générale qui affirmait avoir réalisé en 2003 un audit sur cette société mise aussitôt sur sa liste noire tant les rendements étaient trop beaux pour être vrais.
Dans son communiqué du 15 décembre, Natixis expliquait en revanche n'avoir pas investi pour son compte propre, mais pour celui de ses clients!
Nous recevons déjà depuis ce matin des témoignages d'épargnants français qui ont reçu un courrier de leur prestataire de service d'investissement (PSI) leur indiquant que leur placement a été investi sur des organismes de placements collectifs (OPC) exposés aux activités de la société de Bernard Madoff. C'est le cas notamment de la valeur AGF TRESODYN exposée à des fonds (luxembourgeois et irlandais) liés à l'affaire Madoff. Les PSI communiquent très peu sur les conséquences de cette exposition. Motif: "cette affaire fait l'objet d'une action judiciaire"...
Comment expliquer que des OPCVM et certaines banques aient pu investir l'argent de leurs clients sur ce fonds?
SOS Petits Porteurs demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui pourrait concerner des milliers d'épargnants selon l'AMF.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/17/62-affaire-madoff-pourquoi-certaines-banques-et-opcvm-ne-se-sont-ils-pas-mefies
MADOFF: NATIXIS essaye de se défiler. Mais pourquoi donc a-t-elle envoyé ses clients au casse-pipe?
Par SOS Petits Porteurs, mardi 16 décembre 2008 à 10:59
Avec des pertes estimées à 450 millions, NATIXIS est la banque la plus durement touchée en France par la "fraude pyramidale" imaginée par Madoff. Sauf que NATIXIS déclare dans un communiqué du 15 décembre qu'elle "n'a fait aucun investissement pour compte propre" (si l'on ose dire) "dans les hedge funds gérés par Madoff". SEULS DONC SES CLIENTS ONT PERDU DE L'ARGENT!
1) A la différence de nombre de ses concurrents, NATIXIS N'A PAS MIS UN SOU DANS CETTE AFFAIRE POURRIE. On la comprend. Un financier-miracle qui gagne beaucoup plus que les autres, année après année, que la Bourse monte ou dégringole, ça inspire la méfiance.
Mais alors, POURQUOI AVOIR ENVOYE SES CLIENTS AU "CASSE-PIPE MADOFF"?
2) Dans son communiqué du 15 décembre, la direction de NATIXIS essaye de s'expliquer.
"La banque a investi dans le cadre d'OPERATIONS POUR COMPTE DE SA CLIENTELE." Mais pas n'importe où, Messieurs-Dames. "Dans plusieurs fonds de REPUTATION INTERNATIONALE (les capitales sont de nous) dont les titres ont été confiés à des DEPOSITAIRES DE PREMIER PLAN, filiales pour la plupart d'entre eux de GRANDES BANQUES INTERNATIONALES". Rassurant.
Sauf que "ces dépositaires ont-eux mêmes "délégué" (les guillemets sont de nous) la conservation de ces titres" à...MADOFF! Madoff, qualifié de "courtier enregistré et réglementé par la Securities and Exchange Commission", l'équivalent US de notre AMF. Toujours aucune crainte à avoir: "tous les états en possession de NATIXIS depuis 2003 jusqu'en novembre 2008 indiquent que les fonds étaient presque exclusivement investis en bons du trésor américain". Pas de souci, répétons-le.
Une question, au passage: pourquoi a-t-il fallu passer par NATIXIS, puis par des fonds de REPUTATION INTERNATIONALE, puis par des DEPOSITAIRES DE PREMIER PLAN, puis encore par Madoff, pour placer l'argent des clients sur des "BONS DU TRESOR"? Est-ce qu'une technicienne de surface qui passe la serpillière dans le vestiaire de Patrick Artus, "économiste en chef" de NATIXIS n'aurait pas pu donner le même conseil?
Et en plus, les clients auraient gardé leurs "BONS DU TRESOR". Tandis que là, grâce aux merveilleux conseils que NATIXIS a donnés à ses clients, mais qu'elle s'est bien gardée de suivre pour elle-même, l'argent est parti en fumée. Recopions la phrase suivante du communiqué: "NATIXIS N'A PAS D'EXPOSITION DIRECTE".
Autrement dit, tapons sur le clou: LA BANQUE N'A RIEN PERDU. Seuls ses clients sont ruinés.
Cliquez ici pour lire le communiqué de Natixis.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/16/61-madoff-natixis-essaye-de-se-defiler-mais-pourquoi-donc-a-t-elle-envoye-ses-clients-au-casse-pipe
MADOFF: après l'AMF, SOS PETITS PORTEURS INTERROGE CHRISTINE LAGARDE. Mais la ministre est en vacances
Par SOS Petits Porteurs, jeudi 25 décembre 2008 à 14:09 :: Point de vue de Jean-Claude Delarue:
Il y a des épargnants qui sont plongés dans l'angoisse. Christine Lagarde, elle, fait de la plongée en Egypte. A la différence du 15 août 2007 où elle avait abrégé ses vacances pour revenir s'occuper de la crise boursière. Résultat: Bercy fait de drôles de réponses à propos de la fameuse liste, introuvable, des placements contaminés par le "virus Madoff".
Le philosophe Diogène cherchait "un homme", avec une lanterne en plein jour.
Les épargnants, eux, cherchent un homme ou une femme, une "Autorité" (des marchés financiers) ou un ministère qui leur dirait si, oui ou non, leurs économies se sont évaporées.
Apparemment, la liste des placements Madoff existe. Mais personne ne veut la communiquer. Interrogée par SOS PETITS PORTEURS, l'AMF dit que ce n'est pas à elle de la donner, mais aux banques. Le font-elles? Pas sûr, selon les correspondants de l'association.
Etape suivante: Bercy. le ministère de l'économie, protecteur des épargnants, est interpellé par SOS PETITS PORTEURS. D'après un journaliste de France Culture qui a contacté l'association, les fonctionnaires de permanence qui assurent l'intérim, publier la liste serait enfreindre le "secret professionnel"!
Il nous reste à questionner Matignon et l'Elysée. Et à nous demander si, au moment où on déverse les milliards sur les banques comme s'il en pleuvait, le sort des victimes des banques en question intéresse quelqu'un au sommet de l'Etat.
Jean-Claude Delarue
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/25/83-madoff-apres-l-amf-sos-petits-porteurs-interroge-christine-lagarde-mais-la-ministre-est-en-vacances
SOS Petits Porteurs demande à BERCY de communiquer la liste des fonds exposés à l'affaire Madoff
Par SOS Petits Porteurs, mercredi 24 décembre 2008 à 15:03
Après une démarche infructueuse auprès de l'AMF, SOS Petits Porteurs demande à Bercy de communiquer la liste des fonds français contaminés par le "virus Madoff".
Lundi dernier, SOS Petits Porteurs avait demandé à l'Autorité des marchés financiers (AMF) de communiquer la liste des fonds exposés à l'affaire Madoff. L'AMF a rejeté cette demande sous prétexte que cela n'était pas de sa compétence.
Devant ce refus, SOS Petits Porteurs en appelle au Ministère des Finances. Si une telle liste existe, le grand public est en droit de la connaître. Un trop grand nombre d'épargnants ignore encore aujourd'hui si leur placement est contaminé par le "virus Madoff" et des personnes se plaignent de ne pas obtenir de communication de la part des dépositaires et des sociétés de gestion des OPCVM.
Beaucoup d'épargnants passeront ainsi les fêtes sans savoir si les Sicav, fonds communs de placement ou assurance-vie en unités de compte qu'ils détiennent sont touchés par cette affaire.
Une bonne fois pour toutes, le plus simple ne serait-il pas que Bercy communique la liste des fonds touchés?
C'est ce que SOS Petits Porteurs demande. Nous attendons la réponse du gouvernement à ce sujet.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/24/80-sos-petits-porteurs-demande-a-bercy-de-communiquer-la-liste-des-fonds
Affaire Madoff: qui croire?
Par SOS Petits Porteurs, jeudi 18 décembre 2008 à 16:26 ::
Rebondissement dans l'affaire Madoff: après Christine Lagarde, c'est le nouveau président de l'Autorité des marchés financiers (AMF) qui affirme que "l'exposition se concentre sur des OPCVM qui n'ont pas été distribués au grand public". Etrange retournement de situation. Rappelons que dans un communiqué diffusé hier, l'AMF déclarait que les Français qui avaient investi dans des OPCVM (Sicav, FCP) pourraient perdre au total pour 500 millions d'euros. L'AMF affirme toutefois aujourd'hui que "8% du risque concerne des OPCVM distribués au grand public".
Au sein de l'association SOS Petits Porteurs, nous avons déjà été informés que la cotation de la valeur AGF TRESODYN avait été suspendue car ce fonds avait investi dans deux organismes de placements collectifs (le luxembourgeois Luxalpha Sicav et l'irlandais Thema International Fund Pic) exposés au fonds Madoff.
Le gérant d'AGF TRESODYN n'est autre que la société de gestion ALLIANZ AAM qui, selon la Securities and Exchange Commission (SEC), aurait, comme d'autres gérants d'actifs, investi dans le fonds Madoff au travers de plusieurs fonds, dont AGF TRESODYN.
Ce dernier serait exposé à 28,4% sur la base des données arrêtées au 11 décembre 2008 selon ALLIANZ AAM.
SOS Petits Porteurs constate donc qu'il existe bien des fonds grands publics concernés par cette affaire. Ils s'agit de ce que l'on appelle des fonds de fonds, c'est-à-dire des OPCVM qui investissent sur d'autres OPCVM. Un emboîtement dont le fonctionnement s'assimile à des poupées russes. Donc, il n'est pas possible de connaître exactement l'exposition des fonds tant que l'on n'a pas ouvert toutes les "poupées"!
La question aujourd'hui est combien de fonds français sont concernés indirectement, selon le système de ces poupées russes, par le scandale Madoff? Nous n'avons toujours pas la réponse.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/18/64-affaire-madoff-qui-croire
Affaire Madoff: pourquoi certaines banques et OPCVM ne se sont-ils pas méfiés?
Par SOS Petits Porteurs, mercredi 17 décembre 2008 à 20:29 :: Dans un communiqué du 17 décembre, l'Autorité des marchés financiers (AMF) a déclaré que des OPCVM de droit français "détiendraient dans des proportions variables des actifs" qui subiraient les conséquences de l'affaire Madoff.
En d'autres termes, les épargnants qui ont investi leur capital en Bourse via des Sicav ou des fonds communs de placement, pourraient perdre de l'argent.
Une affaire dont se seraient bien passés ces épargnants qui ont déjà perdu une grande partie de leur capital sur les marchés boursiers avec la crise.
Certains concurrents et banques s'étaient méfiés ces derniers temps des bénéfices dégagés par la société d'investissement de Bernard Madoff. C'est le cas, par exemple de la Société Générale qui affirmait avoir réalisé en 2003 un audit sur cette société mise aussitôt sur sa liste noire tant les rendements étaient trop beaux pour être vrais.
Dans son communiqué du 15 décembre, Natixis expliquait en revanche n'avoir pas investi pour son compte propre, mais pour celui de ses clients!
Nous recevons déjà depuis ce matin des témoignages d'épargnants français qui ont reçu un courrier de leur prestataire de service d'investissement (PSI) leur indiquant que leur placement a été investi sur des organismes de placements collectifs (OPC) exposés aux activités de la société de Bernard Madoff. C'est le cas notamment de la valeur AGF TRESODYN exposée à des fonds (luxembourgeois et irlandais) liés à l'affaire Madoff. Les PSI communiquent très peu sur les conséquences de cette exposition. Motif: "cette affaire fait l'objet d'une action judiciaire"...
Comment expliquer que des OPCVM et certaines banques aient pu investir l'argent de leurs clients sur ce fonds?
SOS Petits Porteurs demande que toute la lumière soit faite sur cette affaire qui pourrait concerner des milliers d'épargnants selon l'AMF.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/17/62-affaire-madoff-pourquoi-certaines-banques-et-opcvm-ne-se-sont-ils-pas-mefies
MADOFF: NATIXIS essaye de se défiler. Mais pourquoi donc a-t-elle envoyé ses clients au casse-pipe?
Par SOS Petits Porteurs, mardi 16 décembre 2008 à 10:59
Avec des pertes estimées à 450 millions, NATIXIS est la banque la plus durement touchée en France par la "fraude pyramidale" imaginée par Madoff. Sauf que NATIXIS déclare dans un communiqué du 15 décembre qu'elle "n'a fait aucun investissement pour compte propre" (si l'on ose dire) "dans les hedge funds gérés par Madoff". SEULS DONC SES CLIENTS ONT PERDU DE L'ARGENT!
1) A la différence de nombre de ses concurrents, NATIXIS N'A PAS MIS UN SOU DANS CETTE AFFAIRE POURRIE. On la comprend. Un financier-miracle qui gagne beaucoup plus que les autres, année après année, que la Bourse monte ou dégringole, ça inspire la méfiance.
Mais alors, POURQUOI AVOIR ENVOYE SES CLIENTS AU "CASSE-PIPE MADOFF"?
2) Dans son communiqué du 15 décembre, la direction de NATIXIS essaye de s'expliquer.
"La banque a investi dans le cadre d'OPERATIONS POUR COMPTE DE SA CLIENTELE." Mais pas n'importe où, Messieurs-Dames. "Dans plusieurs fonds de REPUTATION INTERNATIONALE (les capitales sont de nous) dont les titres ont été confiés à des DEPOSITAIRES DE PREMIER PLAN, filiales pour la plupart d'entre eux de GRANDES BANQUES INTERNATIONALES". Rassurant.
Sauf que "ces dépositaires ont-eux mêmes "délégué" (les guillemets sont de nous) la conservation de ces titres" à...MADOFF! Madoff, qualifié de "courtier enregistré et réglementé par la Securities and Exchange Commission", l'équivalent US de notre AMF. Toujours aucune crainte à avoir: "tous les états en possession de NATIXIS depuis 2003 jusqu'en novembre 2008 indiquent que les fonds étaient presque exclusivement investis en bons du trésor américain". Pas de souci, répétons-le.
Une question, au passage: pourquoi a-t-il fallu passer par NATIXIS, puis par des fonds de REPUTATION INTERNATIONALE, puis par des DEPOSITAIRES DE PREMIER PLAN, puis encore par Madoff, pour placer l'argent des clients sur des "BONS DU TRESOR"? Est-ce qu'une technicienne de surface qui passe la serpillière dans le vestiaire de Patrick Artus, "économiste en chef" de NATIXIS n'aurait pas pu donner le même conseil?
Et en plus, les clients auraient gardé leurs "BONS DU TRESOR". Tandis que là, grâce aux merveilleux conseils que NATIXIS a donnés à ses clients, mais qu'elle s'est bien gardée de suivre pour elle-même, l'argent est parti en fumée. Recopions la phrase suivante du communiqué: "NATIXIS N'A PAS D'EXPOSITION DIRECTE".
Autrement dit, tapons sur le clou: LA BANQUE N'A RIEN PERDU. Seuls ses clients sont ruinés.
Cliquez ici pour lire le communiqué de Natixis.
http://www.sos-petits-porteurs.com/commu/index.php/2008/12/16/61-madoff-natixis-essaye-de-se-defiler-mais-pourquoi-donc-a-t-elle-envoye-ses-clients-au-casse-pipe
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Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
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plutôt 500 milliards (ou 1000) que 50 milliards
L’AFFAIRE MADOFF : plutôt 500 milliards (ou 1000) que 50 milliards
Bernard Madoff cache bien son jeu, il ne dit pas tout bien évidemment ! Personne n’est dupe mais tout le monde voudrait connaître la note. Cet exercice est très périlleux, sauf si on connaît le dessous des cartes, c’est-à-dire la position des expositions de Madoff sur les marchés des Hedge Funds et des produits dérivés. Les vrais chiffres parlent d’eux-mêmes, même s’il est facile de les manipuler, de les dissimuler. Un bon audit senior américain indépendant (s’il en existe !) - je pense à un audit senior de Walt Disney International avec qui j'ai travaillé - dirait qu’il faut recouper les chiffres, les statistiques, les données pour trouver éventuellement l’erreur, le bug qui permettra de recadrer les comptes et de savoir la vérité comptable.
Prenons l’ensemble du marché des produits dérivés et des Hedge Funds qui doit représenter environ entre 200 et 500.000 milliards (les principales banques américaines en détenant pour plus de 100.000 milliards). Considérons que Bernard Madoff détiennent « seulement » un petit pour cent de cette somme – rappelons que l’ancien patron du Nasdaq connaît tous les investisseurs de la planète et qu’il les a quasiment tous arrosés –, soit 3.500 milliards de dollars (actualisé à il y a 5 ans, sur une base de – 20 % on a 4.375 milliards de dollars). En effet, sur les 5 dernières années, le Dow Jones a perdu 18 % et le Nasdaq 22 %. On constate que Madoff – s’il n’avait investit que sur des certificats sur indices (DJ, Nasdaq ou autres) qui reproduisent parfaitement l’évolution des indices –, aurait perdu 875 milliards de dollars auxquels s’ajouteraient les + 10 ou 12 % qu’il avait promis à ses clients soit 480 milliards d’où un total de « manque à gagner virtuel » servi aux acquéreurs de Fonds Madoff (ces dernières années) de 1.355 milliards de dollars. Or, d’après une enquête réalisée aux Etats-Unis sur 500 fonds d’investissement, seuls 2 % d’entre eux ont fait mieux que l’indice phare de la Bourse américaine ; ce qui nous donnerait une perte encore supérieure pour les Fonds Madoff… et d’autres fonds !!!
Par ailleurs, ce raisonnement ne tient pas compte de l’effet de levier sur les options et contrats à terme sur indices, qui fait que le mouvement des indices est amplifié à la hausse comme à la baisse ; le nombre de fonds qui font faillite chaque mois aux USA est là pour le démontrer.
On peut aussi estimer le montant des fortunes mondiales (voir le Magazine Forbes) et estimer la part qu’ils ont investie dans les Fonds Madoff pour retrouver les mêmes chiffres. En effet, en 2007, il y avait 946 milliardaires en dollars dans le monde représentant 3.500 milliards (+ 35 % par rapport à 2006 !) auxquels il faut ajouter les dix millions de millionnaires qui possèdent 40.000 milliards de dollars et les différents fonds ou fonds de fonds. Il suffirait que ces milliardaires et millionnaires n’aient investi que seulement 5 % de leur fortune (ce qui est peu vu l’attrait du placement et les relations de Madoff) dans les fonds Madoff, nous aurions un montant de 2200 milliards auxquels s’ajouteraient les investissements des fonds qui sont au moins égaux à ce montant, si on se réfère à ce pauvre courtier français qui s’est suicidé et qui représentait à lui tout seul plus de un milliard…
L’addition finale devrait donc être très salée, beaucoup plus lourde que ces 50 petits milliards (!) qu’on nous annonce et s’approcher des 500 ou 1000 milliards de dollars, l’équivalent d’un ou deux plans Paulson ou européen, passé par perte et profits
Certains diraient, sans avoir tort, que tant que ce sont des riches qui « dépouillent » des riches, il n’a pas de quoi s’alarmer… Le problème est que tous ces milliards qui se sont envolés proviennent des profits engrangés sur le dos de l’entreprise, des salariés, des chômeurs et des pauvres qui sont de plus en plus délaissés et qui éprouvent les plus grosses difficultés à subsister faute de ressources dilapidées par ces requins de la finance… c’est INTOLERABLE !!!
Les répercussions de tous ces avatars financiaro-judiciaires qui s’accumulent sur les bourses et les monnaies risquent de se faire sentir dès le premier trimestre, et on peut s’attendre à une forte chute des indices de 20 à 30 % dans les semaines à venir, avec un dollar complètement déprimé, à 2, 2.5 euros ou plus, compte tenu de l’état de délabrement de l’économie américaine et des « affaires » qui risquent de se multiplier. La confiance en l’économie américaine s’étiolant, les marchés et le dollar plongeront. Rappelons-nous le krach des technologiques en 2000 (avec un Nasdaq à 5133 pts au plus haut le 10 mars) qui n’a jamais permis à l’indice vedette de la Nouvelle économie de retrouver ne serait-ce que la moitié de son niveau d’il y a presque 9 ans ; et qui a perdu depuis jusqu’à 75 % de sa valeur (71% au 24 décembre). En raison de la corrélation implicite forte qui existe entre le Nasdaq et le CAC40, on peut s’attendre à ce que l’indice de la Bourse de Paris poursuive sa chute (en enfer) en dessous des 2500 pts, jusqu’à 2080 pts (et même 1750 pts) si aucune mesure efficace, de très grande envergure n’est prise.
ET QUI PAYE ENCORE UNE FOIS LES POTS CASSES : LES TRAVAILLEURS ET LEURS FAMILLES, LES ARTISANS ET LES PETITS COMMERÇANTS ET… LA SANTE !
Bernard Madoff cache bien son jeu, il ne dit pas tout bien évidemment ! Personne n’est dupe mais tout le monde voudrait connaître la note. Cet exercice est très périlleux, sauf si on connaît le dessous des cartes, c’est-à-dire la position des expositions de Madoff sur les marchés des Hedge Funds et des produits dérivés. Les vrais chiffres parlent d’eux-mêmes, même s’il est facile de les manipuler, de les dissimuler. Un bon audit senior américain indépendant (s’il en existe !) - je pense à un audit senior de Walt Disney International avec qui j'ai travaillé - dirait qu’il faut recouper les chiffres, les statistiques, les données pour trouver éventuellement l’erreur, le bug qui permettra de recadrer les comptes et de savoir la vérité comptable.
Prenons l’ensemble du marché des produits dérivés et des Hedge Funds qui doit représenter environ entre 200 et 500.000 milliards (les principales banques américaines en détenant pour plus de 100.000 milliards). Considérons que Bernard Madoff détiennent « seulement » un petit pour cent de cette somme – rappelons que l’ancien patron du Nasdaq connaît tous les investisseurs de la planète et qu’il les a quasiment tous arrosés –, soit 3.500 milliards de dollars (actualisé à il y a 5 ans, sur une base de – 20 % on a 4.375 milliards de dollars). En effet, sur les 5 dernières années, le Dow Jones a perdu 18 % et le Nasdaq 22 %. On constate que Madoff – s’il n’avait investit que sur des certificats sur indices (DJ, Nasdaq ou autres) qui reproduisent parfaitement l’évolution des indices –, aurait perdu 875 milliards de dollars auxquels s’ajouteraient les + 10 ou 12 % qu’il avait promis à ses clients soit 480 milliards d’où un total de « manque à gagner virtuel » servi aux acquéreurs de Fonds Madoff (ces dernières années) de 1.355 milliards de dollars. Or, d’après une enquête réalisée aux Etats-Unis sur 500 fonds d’investissement, seuls 2 % d’entre eux ont fait mieux que l’indice phare de la Bourse américaine ; ce qui nous donnerait une perte encore supérieure pour les Fonds Madoff… et d’autres fonds !!!
Par ailleurs, ce raisonnement ne tient pas compte de l’effet de levier sur les options et contrats à terme sur indices, qui fait que le mouvement des indices est amplifié à la hausse comme à la baisse ; le nombre de fonds qui font faillite chaque mois aux USA est là pour le démontrer.
On peut aussi estimer le montant des fortunes mondiales (voir le Magazine Forbes) et estimer la part qu’ils ont investie dans les Fonds Madoff pour retrouver les mêmes chiffres. En effet, en 2007, il y avait 946 milliardaires en dollars dans le monde représentant 3.500 milliards (+ 35 % par rapport à 2006 !) auxquels il faut ajouter les dix millions de millionnaires qui possèdent 40.000 milliards de dollars et les différents fonds ou fonds de fonds. Il suffirait que ces milliardaires et millionnaires n’aient investi que seulement 5 % de leur fortune (ce qui est peu vu l’attrait du placement et les relations de Madoff) dans les fonds Madoff, nous aurions un montant de 2200 milliards auxquels s’ajouteraient les investissements des fonds qui sont au moins égaux à ce montant, si on se réfère à ce pauvre courtier français qui s’est suicidé et qui représentait à lui tout seul plus de un milliard…
L’addition finale devrait donc être très salée, beaucoup plus lourde que ces 50 petits milliards (!) qu’on nous annonce et s’approcher des 500 ou 1000 milliards de dollars, l’équivalent d’un ou deux plans Paulson ou européen, passé par perte et profits
Certains diraient, sans avoir tort, que tant que ce sont des riches qui « dépouillent » des riches, il n’a pas de quoi s’alarmer… Le problème est que tous ces milliards qui se sont envolés proviennent des profits engrangés sur le dos de l’entreprise, des salariés, des chômeurs et des pauvres qui sont de plus en plus délaissés et qui éprouvent les plus grosses difficultés à subsister faute de ressources dilapidées par ces requins de la finance… c’est INTOLERABLE !!!
Les répercussions de tous ces avatars financiaro-judiciaires qui s’accumulent sur les bourses et les monnaies risquent de se faire sentir dès le premier trimestre, et on peut s’attendre à une forte chute des indices de 20 à 30 % dans les semaines à venir, avec un dollar complètement déprimé, à 2, 2.5 euros ou plus, compte tenu de l’état de délabrement de l’économie américaine et des « affaires » qui risquent de se multiplier. La confiance en l’économie américaine s’étiolant, les marchés et le dollar plongeront. Rappelons-nous le krach des technologiques en 2000 (avec un Nasdaq à 5133 pts au plus haut le 10 mars) qui n’a jamais permis à l’indice vedette de la Nouvelle économie de retrouver ne serait-ce que la moitié de son niveau d’il y a presque 9 ans ; et qui a perdu depuis jusqu’à 75 % de sa valeur (71% au 24 décembre). En raison de la corrélation implicite forte qui existe entre le Nasdaq et le CAC40, on peut s’attendre à ce que l’indice de la Bourse de Paris poursuive sa chute (en enfer) en dessous des 2500 pts, jusqu’à 2080 pts (et même 1750 pts) si aucune mesure efficace, de très grande envergure n’est prise.
ET QUI PAYE ENCORE UNE FOIS LES POTS CASSES : LES TRAVAILLEURS ET LEURS FAMILLES, LES ARTISANS ET LES PETITS COMMERÇANTS ET… LA SANTE !
kikou- Invité
Re: Prophétes & filous:L'incroyable escroquerie d'un ex-dirigeant du Nasdaq
Affaire Madoff : Les pigeons de l'escroc pourront-ils récupérer leurs plumes?
Les bernés de Bernie attaquent
Patrick Vallélian - le 12 janvier 2009, 23h11
Le Matin
Après le choc, la contre-attaque. Sonnée dans un premier temps par l'escroquerie de Bernard Madoff, la planète finance passe à l'offensive. De Zurich à Genève, en passant par Londres, New York ou Paris, des centaines d'avocats conseillent les clients bernés par Bernie, l'ex-star de Wall Street qui a détourné plus de 50 milliards de francs. Mais ses 8000 pigeons, dont de nombreux Suisses, pourront-ils récupérer leurs plumes? Pas si sûr...
Long et coûteux combat
«L'affaire Madoff en justice sera un long combat, prévient l'avocat genevois Christian Lüscher, spécialiste en droit bancaire. Et la procédure promet d'être très coûteuse.» La raison en est simple: il faudra d'abord définir les responsabilités de chacun. Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, a-t-il failli à son devoir? Si c'est le cas, l'Etat américain passera à la caisse. Et que dire des banques qui ont vendu des fonds Madoff sans en avertir leurs clients? Elles devront aussi rendre des comptes à la justice.
Les Américains à moitié couverts
Mais, avant, il faudra retrouver l'argent de Madoff. Jusqu'à aujourd'hui, les enquêteurs ont confisqué 1 milliard de francs au financier véreux. Ils espèrent trouver un trésor caché à l'étranger. Mais cela ne suffira pas pour rembourser tout le monde. Petit avantage néanmoins pour les bernés américains: leur organisme d'aide aux victimes des faillites leur versera jusqu'à 560'000 francs. C'est peu, mais c'est déjà ça...
Et les Suisses?
S'ils veulent récupérer leurs billes, les victimes suisses de Madoff devront rejoindre les class actions US, ces plaintes collectives. «Il faudra de gros moyens pour s'offrir une telle procédure, mais c'est vraisemblablement l'une des seules voies possibles», reconnaît Christian Lüscher. Des actions judiciaires se préparent également en Europe contre les dépositaires des produits Madoff: UBS pour Luxalpha ou HSBC pour Thema. Autre option: attaquer en Suisse sa banque pour faute et complicité. «Pour avoir des chances d'obtenir réparation d'une banque, il faut impérativement que deux conditions soient réunies. Un: l'existence d'un mandat de gestion. Deux: une proportion déraisonnable de titres Madoff placés par la banque dans le portefeuille du client», indique l'avocat et conseiller national libéral-radical.
Certaines banques suisses auraient remboursé
Certaines banques suisses auraient déjà lâché quelques millions pour rembourser leurs riches clients lésés. Seul hic: la justice américaine qui détient les listings de Madoff traque les actifs de l'escroc partout dans le monde et rien ne dit qu'elle ne réclamera pas une part des fonds perçus avant le scandale à ses anciens clients. Le dernier cadeau empoisonné de Bernie...
http://www.lematin.ch/actu/economie/bernes-bernie-attaquent-68487
Les bernés de Bernie attaquent
Patrick Vallélian - le 12 janvier 2009, 23h11
Le Matin
Après le choc, la contre-attaque. Sonnée dans un premier temps par l'escroquerie de Bernard Madoff, la planète finance passe à l'offensive. De Zurich à Genève, en passant par Londres, New York ou Paris, des centaines d'avocats conseillent les clients bernés par Bernie, l'ex-star de Wall Street qui a détourné plus de 50 milliards de francs. Mais ses 8000 pigeons, dont de nombreux Suisses, pourront-ils récupérer leurs plumes? Pas si sûr...
Long et coûteux combat
«L'affaire Madoff en justice sera un long combat, prévient l'avocat genevois Christian Lüscher, spécialiste en droit bancaire. Et la procédure promet d'être très coûteuse.» La raison en est simple: il faudra d'abord définir les responsabilités de chacun. Le gendarme de la Bourse américaine, la SEC, a-t-il failli à son devoir? Si c'est le cas, l'Etat américain passera à la caisse. Et que dire des banques qui ont vendu des fonds Madoff sans en avertir leurs clients? Elles devront aussi rendre des comptes à la justice.
Les Américains à moitié couverts
Mais, avant, il faudra retrouver l'argent de Madoff. Jusqu'à aujourd'hui, les enquêteurs ont confisqué 1 milliard de francs au financier véreux. Ils espèrent trouver un trésor caché à l'étranger. Mais cela ne suffira pas pour rembourser tout le monde. Petit avantage néanmoins pour les bernés américains: leur organisme d'aide aux victimes des faillites leur versera jusqu'à 560'000 francs. C'est peu, mais c'est déjà ça...
Et les Suisses?
S'ils veulent récupérer leurs billes, les victimes suisses de Madoff devront rejoindre les class actions US, ces plaintes collectives. «Il faudra de gros moyens pour s'offrir une telle procédure, mais c'est vraisemblablement l'une des seules voies possibles», reconnaît Christian Lüscher. Des actions judiciaires se préparent également en Europe contre les dépositaires des produits Madoff: UBS pour Luxalpha ou HSBC pour Thema. Autre option: attaquer en Suisse sa banque pour faute et complicité. «Pour avoir des chances d'obtenir réparation d'une banque, il faut impérativement que deux conditions soient réunies. Un: l'existence d'un mandat de gestion. Deux: une proportion déraisonnable de titres Madoff placés par la banque dans le portefeuille du client», indique l'avocat et conseiller national libéral-radical.
Certaines banques suisses auraient remboursé
Certaines banques suisses auraient déjà lâché quelques millions pour rembourser leurs riches clients lésés. Seul hic: la justice américaine qui détient les listings de Madoff traque les actifs de l'escroc partout dans le monde et rien ne dit qu'elle ne réclamera pas une part des fonds perçus avant le scandale à ses anciens clients. Le dernier cadeau empoisonné de Bernie...
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