Pour le climat, l'après-Kyoto en discussion à Bangkok
Forum Politique Francophone international :: DISCUSSIONS INTERNATIONALES (ouvert aux Invités) :: Actualité internationale (section ouverte aux invités)
Page 1 sur 1
Pour le climat, l'après-Kyoto en discussion à Bangkok
Pour le climat, l'après-Kyoto en discussion à Bangkok
Reuters
Les premières négociations formelles sur l'après-Kyoto ont débuté lundi en Thaïlande où le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à s'allier pour lutter contre le réchauffement climatique.
Reuters
Les premières négociations formelles sur l'après-Kyoto ont débuté lundi en Thaïlande où le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a appelé la communauté internationale à s'allier pour lutter contre le réchauffement climatique.
avec-amour-et-paix- Journalistes
-
Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Re: Pour le climat, l'après-Kyoto en discussion à Bangkok
"Le monde attend une solution à long terme, qui soit économiquement viable", a-t-il dit dans une allocution diffusée par vidéo aux 1.100 délégués venus de 163 pays différents réunis à Bangkok.
La conférence de Bangkok, qui s'achève vendredi, constitue le premier cadre formel de négociations après l'accord obtenu à la fin de l'année dernière à Bali sur l'après-Kyoto.
Le protocole de Kyoto, qui expire en 2012, ne concerne que les 37 nations industrialisées, les contraignant à réduire en moyenne de 5% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2008-2012 par rapport aux niveaux de 1990.
Les experts climatiques de l'Onu souhaitent que le futur pacte international s'applique à l'ensemble des pays, et toute la difficulté réside dans le partage du fardeau entre les pays riches et les pays en développement.
L'autre enjeu sera d'intégrer les industries fortement consommatrices d'énergie, comme le transport aérien ou la sidérurgie.
S'appuyant sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la convention-cadre de l'Onu sur le climat, souligne que les effets les plus néfastes du réchauffement ne seront évités que si les émissions mondiales culminent dans les 10 à 15 prochaines années et sont réduites de moitié pour 2050.
Aucune décision majeure n'est attendue à Bangkok, qui vise à définir en détail le programme des réunions suivantes en se concentrant sur la réduction des émissions, les nouvelles technologies écologiques, l'aide aux pays pauvres frappés par le réchauffement et les nouveaux programmes de financement.
"TEST DE BONNE VOLONTÉ"
Les ONG de défense de l'environnement suivent néanmoins avec attention la réunion de Bangkok, où ils espèrent voir l'ensemble des pays montrer une volonté de réduction de leurs émissions.
"Il s'agit du premier test de la bonne volonté et des bonnes intentions manifestées à Bali dans un contexte de négociations difficiles", a prévenu Angela Anderson, du Pew Environment Group de Washington.
Le processus de négociations doit aboutir à Copenhague fin 2009.
De Boer concède que l'élaboration du successeur de Kyoto constituera "l'accord international le plus complexe de l'histoire". Pour lui, les pourparlers seront âpres et tortueux, mais leur succès reste possible si la tâche est fragmentée en "petites bouchées".
Le peu de volonté des grands pays émergents, comme la Chine ou l'Inde, qui craignent de compromettre leur rapide croissance industrielle, reste l'un des principaux obstacles à surmonter.
Les négociateurs devront également déterminer l'implication dans le processus des Etats-Unis - qui n'ont pas ratifié Kyoto - après l'élection en novembre du successeur du président George W. Bush.
"Les Etats-Unis doivent ratifier Kyoto. S'ils ne le font pas, ils ne doivent pas avoir leur mot à dire lors des négociations sur les engagements futurs du protocole de Kyoto", a souhaité Greenpeace dans un communiqué.
Bush avait retiré les Etats-Unis de Kyoto en 2001, au motif que les exigences du traité auraient trop lourdement pénalisé l'économie américaine vis-à-vis des pays émergents.
La Maison blanche a depuis effectué des concessions et assuré être prête à accepter des objectifs chiffrés de réduction des émissions, si les grands pays en développement consentaient à en faire autant en fonction de leurs capacités. Ed Cropley, version française Henri-Pierre André et Grégory Schwartz
La conférence de Bangkok, qui s'achève vendredi, constitue le premier cadre formel de négociations après l'accord obtenu à la fin de l'année dernière à Bali sur l'après-Kyoto.
Le protocole de Kyoto, qui expire en 2012, ne concerne que les 37 nations industrialisées, les contraignant à réduire en moyenne de 5% leurs émissions de gaz à effet de serre d'ici 2008-2012 par rapport aux niveaux de 1990.
Les experts climatiques de l'Onu souhaitent que le futur pacte international s'applique à l'ensemble des pays, et toute la difficulté réside dans le partage du fardeau entre les pays riches et les pays en développement.
L'autre enjeu sera d'intégrer les industries fortement consommatrices d'énergie, comme le transport aérien ou la sidérurgie.
S'appuyant sur les travaux du Groupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (Giec), Yvo de Boer, secrétaire exécutif de la convention-cadre de l'Onu sur le climat, souligne que les effets les plus néfastes du réchauffement ne seront évités que si les émissions mondiales culminent dans les 10 à 15 prochaines années et sont réduites de moitié pour 2050.
Aucune décision majeure n'est attendue à Bangkok, qui vise à définir en détail le programme des réunions suivantes en se concentrant sur la réduction des émissions, les nouvelles technologies écologiques, l'aide aux pays pauvres frappés par le réchauffement et les nouveaux programmes de financement.
"TEST DE BONNE VOLONTÉ"
Les ONG de défense de l'environnement suivent néanmoins avec attention la réunion de Bangkok, où ils espèrent voir l'ensemble des pays montrer une volonté de réduction de leurs émissions.
"Il s'agit du premier test de la bonne volonté et des bonnes intentions manifestées à Bali dans un contexte de négociations difficiles", a prévenu Angela Anderson, du Pew Environment Group de Washington.
Le processus de négociations doit aboutir à Copenhague fin 2009.
De Boer concède que l'élaboration du successeur de Kyoto constituera "l'accord international le plus complexe de l'histoire". Pour lui, les pourparlers seront âpres et tortueux, mais leur succès reste possible si la tâche est fragmentée en "petites bouchées".
Le peu de volonté des grands pays émergents, comme la Chine ou l'Inde, qui craignent de compromettre leur rapide croissance industrielle, reste l'un des principaux obstacles à surmonter.
Les négociateurs devront également déterminer l'implication dans le processus des Etats-Unis - qui n'ont pas ratifié Kyoto - après l'élection en novembre du successeur du président George W. Bush.
"Les Etats-Unis doivent ratifier Kyoto. S'ils ne le font pas, ils ne doivent pas avoir leur mot à dire lors des négociations sur les engagements futurs du protocole de Kyoto", a souhaité Greenpeace dans un communiqué.
Bush avait retiré les Etats-Unis de Kyoto en 2001, au motif que les exigences du traité auraient trop lourdement pénalisé l'économie américaine vis-à-vis des pays émergents.
La Maison blanche a depuis effectué des concessions et assuré être prête à accepter des objectifs chiffrés de réduction des émissions, si les grands pays en développement consentaient à en faire autant en fonction de leurs capacités. Ed Cropley, version française Henri-Pierre André et Grégory Schwartz
avec-amour-et-paix- Journalistes
-
Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Sujets similaires
» Banderole insultante pour les Ch'tis : enquête pour "provocation à la haine"
» Les grands pollueurs mondiaux se retrouvent à Paris pour discuter du climat
» Kyoto Les enjeux
» fermeture temporaire du forum de discussion du 97320.com
» droit de vote pour les étrangers pour ou contre
» Les grands pollueurs mondiaux se retrouvent à Paris pour discuter du climat
» Kyoto Les enjeux
» fermeture temporaire du forum de discussion du 97320.com
» droit de vote pour les étrangers pour ou contre
Forum Politique Francophone international :: DISCUSSIONS INTERNATIONALES (ouvert aux Invités) :: Actualité internationale (section ouverte aux invités)
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum