Jean de Brébeuf et les missionnaires
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Jean de Brébeuf et les missionnaires
Des années plus tard, vers 1633 et 1638, les missionnaires jésuites, tels Jean de Brébeuf ou Pierre Chastelain entreprennent à leur tour de semblables voyages.
L'excellent et volubile mémorialiste de L'histoire des Outaouais, le capucin Alexis de Barbezieux, raconte (en 1898) :
"C'est des bords de la Petite-Nation que le père Chastellain écrivait sur des feuilles d'écorce, faute de appier, les curieuses lignes suivantes : "Les porteurs vous diront comment s'appelle le lieu où ils nous ont rencontrés, nous volons à ce paradis tant désiré, nous allons tous courants dans nos gondoles d'écorce".
"Nous sommes demeurés trente jours par les chemins, écrit Jean de Brébeuf (en 1634)...nous avons porté trente-cinq fois et traîné à la cordelle pour le moins cinquante, souvent il faut jeûner si l'on vient à perdre les caches faites en descendant...On a abandonné le père Davost parmi les Algonquins à l'île aux Allumettes..."
* 1654
On peut trouver dans un livre de l'écrivain Jacques Lamarche (Au coeur de la Petite-Nation, le château Montebello, paru en 1985, aux pages 20-21), le récit du massacre des chasseurs de la Petite-Nation, en juin 1654, lorsque les Algonquins tentent de rentrer chez eux par la source de la Petite-Nation près du lac Nominingue.
* 1674
A Paris, par devant notaire, le 16 mai 1674, la compagnie des Indes occidentales, concède au premeir évêque de Québec (et premier seigneur de la Petite-nation), Mgr François de Laval, l'immense territoire (près de 185,000 arpents) de la Seigneurie de la Petite-Nation. Il n'en fera rien, n'y est jamais venu. Ses héritiers, pas davanatge. A la mort de l'évêque (le 6 mai 1708), le Chapitre de Québec et le Séminaire de Québec se partagent ce territoire...oublié jusqu'au dix-neuvième siècle.
"Cinq lieues de terre de front sur cinq lieues de profondeur, sur le fleuve Saint-laurent dans la Nouvelle-France, environ quarante deux lieues au-dessus de la Chaudière vulgairement appelé la Petite-Nation en descendant le fleuve sur le chemin des Outaouais
Telle est, fort curieusement, la DESCRIPTION CADASTRALE DE LA SEIGNEURIE. A cette époque, une lieue valait environ quatre kilomètres, équivalent linéaire de trois milles, il s'agissait donc d'un territoire de quinze milles de front et autant de profondeur. Mais nullement "sur le fleuve Saint-laurent" ! On évaluait la superficie à 185,840 arpents.
Vers 1685
Le Seigneur de la Petite-Nation, Mgr de Laval, songe alors à y créer une mission, à l'embouchure de la rivière de la Petite-Nation. Elle desservirait les Indiens. Comme l'endroit sert de relais aux Algonquins qui viennent y "échanger leurs fourrures contre des produits", les missionnaires pourraient s'y rendre; seulement les conseillers de Mgr de Laval craignent que les trafiquants d'eau de vie y affluent. Le seigneur renonce à tout projet de mission.
Vers 1760
Les Britanniques devenus propriétaires de la vaste colonie française sont moins craintifs. Un traiteur de fourrures (Alexandre Henry) décrit ainsi l'embouchure de la Petite-Nation : "Nous avons atteint un fort ou ancien poste français entouré d'une pallissade. Y attenant, se trouvait un petit jardin dont nous avons obtenu quelques légumes."
L'excellent et volubile mémorialiste de L'histoire des Outaouais, le capucin Alexis de Barbezieux, raconte (en 1898) :
"C'est des bords de la Petite-Nation que le père Chastellain écrivait sur des feuilles d'écorce, faute de appier, les curieuses lignes suivantes : "Les porteurs vous diront comment s'appelle le lieu où ils nous ont rencontrés, nous volons à ce paradis tant désiré, nous allons tous courants dans nos gondoles d'écorce".
"Nous sommes demeurés trente jours par les chemins, écrit Jean de Brébeuf (en 1634)...nous avons porté trente-cinq fois et traîné à la cordelle pour le moins cinquante, souvent il faut jeûner si l'on vient à perdre les caches faites en descendant...On a abandonné le père Davost parmi les Algonquins à l'île aux Allumettes..."
* 1654
On peut trouver dans un livre de l'écrivain Jacques Lamarche (Au coeur de la Petite-Nation, le château Montebello, paru en 1985, aux pages 20-21), le récit du massacre des chasseurs de la Petite-Nation, en juin 1654, lorsque les Algonquins tentent de rentrer chez eux par la source de la Petite-Nation près du lac Nominingue.
* 1674
A Paris, par devant notaire, le 16 mai 1674, la compagnie des Indes occidentales, concède au premeir évêque de Québec (et premier seigneur de la Petite-nation), Mgr François de Laval, l'immense territoire (près de 185,000 arpents) de la Seigneurie de la Petite-Nation. Il n'en fera rien, n'y est jamais venu. Ses héritiers, pas davanatge. A la mort de l'évêque (le 6 mai 1708), le Chapitre de Québec et le Séminaire de Québec se partagent ce territoire...oublié jusqu'au dix-neuvième siècle.
"Cinq lieues de terre de front sur cinq lieues de profondeur, sur le fleuve Saint-laurent dans la Nouvelle-France, environ quarante deux lieues au-dessus de la Chaudière vulgairement appelé la Petite-Nation en descendant le fleuve sur le chemin des Outaouais
Telle est, fort curieusement, la DESCRIPTION CADASTRALE DE LA SEIGNEURIE. A cette époque, une lieue valait environ quatre kilomètres, équivalent linéaire de trois milles, il s'agissait donc d'un territoire de quinze milles de front et autant de profondeur. Mais nullement "sur le fleuve Saint-laurent" ! On évaluait la superficie à 185,840 arpents.
Vers 1685
Le Seigneur de la Petite-Nation, Mgr de Laval, songe alors à y créer une mission, à l'embouchure de la rivière de la Petite-Nation. Elle desservirait les Indiens. Comme l'endroit sert de relais aux Algonquins qui viennent y "échanger leurs fourrures contre des produits", les missionnaires pourraient s'y rendre; seulement les conseillers de Mgr de Laval craignent que les trafiquants d'eau de vie y affluent. Le seigneur renonce à tout projet de mission.
Vers 1760
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