Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
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http://www.20minutes.fr/article/240946/Monde-Francois-Fillon-accuse-de-grave-entorse-au-protocole-diplomatique.php
Après la visite officielle de François Fillon outre Atlantique pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec, son allusion au «Vive le Québec libre» du général de Gaulle a été qualifiée samedi de «grave entorse au protocole diplomatique». C’est écrit dans l’édito du quotidien «The Globe and Mail».
En rappelant le souvenir «déplaisant» de la visite du Général Charles de Gaulle, il y a 41 ans «M. Fillon s'est mêlé inutilement et imprudemment de questions d'unité nationale qui ne le concernant en rien», a fulminé le journal. Cerise sur le gâteau, le Premier ministre français a également qualifié de «pays» la province francophone du Québec, maladresse impardonnable selon «The Globe and Mail».
http://www.20minutes.fr/article/240946/Monde-Francois-Fillon-accuse-de-grave-entorse-au-protocole-diplomatique.php
Après la visite officielle de François Fillon outre Atlantique pour le 400e anniversaire de la fondation de Québec, son allusion au «Vive le Québec libre» du général de Gaulle a été qualifiée samedi de «grave entorse au protocole diplomatique». C’est écrit dans l’édito du quotidien «The Globe and Mail».
En rappelant le souvenir «déplaisant» de la visite du Général Charles de Gaulle, il y a 41 ans «M. Fillon s'est mêlé inutilement et imprudemment de questions d'unité nationale qui ne le concernant en rien», a fulminé le journal. Cerise sur le gâteau, le Premier ministre français a également qualifié de «pays» la province francophone du Québec, maladresse impardonnable selon «The Globe and Mail».
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
François Fillon aurait du rester chez lui
valou- Ecologistes
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
le protocole c'est fermer sa gueule et ramasser le pognon
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
Quant à moi, ils auraient pu tous rester chez eux.
C`est la fête d`une simple ville.LOL
Une ville francaise fêter par des Anglais, Avec des invités britanique comme pti paul.
Et notre céline, beau party lol. J`aime pas céline et j`écoute que la musique francaise.
alors, j`ai sortie de chez moi un soire et c`étais pour mes aiieux.
tout le reste de la fête ne m`intéresse pas (TROP POLITIQUE).
Histoire menssongère!? Le Québec est une province 50% francais, et 50% autres langue, compris l`anglais, qui est majoritaire mais là! Le 400e, ce n`ait qu`une ville francaise.
Le Canada ont décider de fêter le 400e la naissance du Canada, Alors que le Canada fêterons bientôt leur 141 ans.
Le Canada n`ont pas de culture, alors ils prènent la notre lol
Autre chose si on devrais fêter une ville où il y a u le premier francais sa serais ST-jean de terre neuve.
La plus vielle ville francaise au Québec. Mais ca ils ne le disent pas.
La ville de Québec n`est pas la première ville du Québec (province)
C`est la fête d`une simple ville.LOL
Une ville francaise fêter par des Anglais, Avec des invités britanique comme pti paul.
Et notre céline, beau party lol. J`aime pas céline et j`écoute que la musique francaise.
alors, j`ai sortie de chez moi un soire et c`étais pour mes aiieux.
tout le reste de la fête ne m`intéresse pas (TROP POLITIQUE).
Histoire menssongère!? Le Québec est une province 50% francais, et 50% autres langue, compris l`anglais, qui est majoritaire mais là! Le 400e, ce n`ait qu`une ville francaise.
Le Canada ont décider de fêter le 400e la naissance du Canada, Alors que le Canada fêterons bientôt leur 141 ans.
Le Canada n`ont pas de culture, alors ils prènent la notre lol
Autre chose si on devrais fêter une ville où il y a u le premier francais sa serais ST-jean de terre neuve.
La plus vielle ville francaise au Québec. Mais ca ils ne le disent pas.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
j'aimais bien les chansons de celine mais elle se chauffe trop le beignet!!!(trop vaniteuse)
et que penses tu de rock voisine?
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valou- Ecologistes
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
valou a écrit:j'aimais bien les chansons de celine mais elle se chauffe trop le beignet!!!(trop vaniteuse)
et que penses tu de rock voisine?
Ma femme aime céline et rock voisine pour moi je n`aime pas.
Je suis plus chanssonier comme linda lemai.
Rock voisine vien de trois village à coté de chez moi. sont père est le maire.
j`ai jouer au hokey contre lui. Il y a longtemps 30 ans lol.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
moi aussi j'aime bien linda lemai
ST-jean de terre neuve je ne savais pas que c'est la ou les premier francais sont arriver
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avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
http://actu.voila.fr/Article/mmd--francais--journal_internet--mon/Quebec-celebre-ses-400-ans-sous-la-pluie.html
Québec célèbre ses 400 ans sous la pluie
2008-07-03 21:54:14
QUEBEC (AFP)
© AFP
François Fillon (2eD) lors des cérémonies du 400e anniversaire du Quebec La ville de Québec a célébré jeudi son 400e anniversaire qui témoigne aussi de quatre siècles de présence francophone en Amérique du Nord, sous une pluie battante qui a perturbé la fête mais a aussi contribué à son exactitude historique.
Des milliers de personnes armées de parapluies et d'imperméables ont assisté sous une averse persistante à l'hommage rendu au fondateur de la ville, l'explorateur français Samuel de Champlain, par plusieurs personnalités dont les Premiers ministre du Québec, du Canada et de France.
Le maire de Québec Régis Labeaume a rappelé qu'il pleuvait le matin du jour où Champlain a mis le pied sur le site de Québec. Le moment de son arrivée, le 3 juillet 1608 en fin de matinée, a été salué par des sonneries de cloche au Québec et dans tout le Canada mais aussi dans plusieurs milliers de communes en France.
"Ce n'est pas seulement le 400e anniversaire de la fondation de Québec que nous célébrons ensemble aujourd'hui. Ce sont quatre siècles de courage, d'entêtement et d'audace qui font que l'Amérique française a existé, existe et existera", a déclaré la gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean.
"Il y a 400 ans, un découvreur est venu, et aujourd'hui, c'est une nation qui le salue", a lancé le Premier ministre québécois Jean Charest.
"Les graines semées ici il y a 400 ans aujourd'hui ont fleuri pour créer cette ville magnifique, une nation québécoise confiante et fière et un grand pays canadien fort et libre", a fait valoir de son côté le Premier ministre canadien Stephen Harper, en soulignant que 1608 est une date "historique" pour le Québec, mais aussi pour le Canada.
Son homologue François Fillon a pour sa part salué la relation "unique" entre la France et le Québec et il a évoqué sans le citer directement le "Vive le Québec libre" lancé par le général Charles de Gaulle, en 1967, qui avait irrité Ottawa et donné une impulsion au mouvement indépendantiste québécois.
"Le fait français ne s'est jamais éteint en Amérique. Voilà quarante ans qu'une grande voix, une voix historique l'a tiré - pour reprendre un mot qui vous appartient- de son hivernement dans l'esprit de nos compatriotes", a dit M. Fillon, estimant que la célèbre formule du général de Gaulle avait ravivé l'intérêt des Français pour le Québec.
La France est représentée à Québec par de nombreuses personnalités, dont les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, ainsi que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal.
La pluie a retardé la tenue d'un grand spectacle commémoratif et fait en sorte que les personnalités présentes a Québec ont dû y renoncer pour respecter le reste du programme.
La journée devait s'achever sur un concert avec les chanteurs Robert Charlebois et Diane Dufresne, ainsi qu'un spectacle pyrotechnique et musical lancé à partir de barges sur le fleuve Saint-Laurent, dont les organisateurs affirment qu'il sera le plus gros feu d'artifice jamais vu au Canada.
Les célébrations n'ont toutefois pas fait l'unanimité. Un collectif d'artistes et de militants indépendantistes a prévu un rassemblement alternatif. Ils reprochent aux organisateurs d'avoir évacué le contenu historique de cet anniversaire en privilégiant uniquement le côté festif de la cérémonie.
Certains reprochent en outre au gouvernement fédéral qui a payé une bonne partie de la facture des festivités de "récupérer" l'événement en affirmant que la fondation de Québec est aussi celle de l'Etat canadien, une thèse qui irrite au plus haut point les indépendantistes.
Les festivités se poursuivront tout l'été avec comme points forts un concert de Charles Aznavour ce week-end, de l'ex-Beatle Paul McCartney en juillet et de Céline Dion en août.
© AFP.
Québec célèbre ses 400 ans sous la pluie
2008-07-03 21:54:14
QUEBEC (AFP)
© AFP
François Fillon (2eD) lors des cérémonies du 400e anniversaire du Quebec La ville de Québec a célébré jeudi son 400e anniversaire qui témoigne aussi de quatre siècles de présence francophone en Amérique du Nord, sous une pluie battante qui a perturbé la fête mais a aussi contribué à son exactitude historique.
Des milliers de personnes armées de parapluies et d'imperméables ont assisté sous une averse persistante à l'hommage rendu au fondateur de la ville, l'explorateur français Samuel de Champlain, par plusieurs personnalités dont les Premiers ministre du Québec, du Canada et de France.
Le maire de Québec Régis Labeaume a rappelé qu'il pleuvait le matin du jour où Champlain a mis le pied sur le site de Québec. Le moment de son arrivée, le 3 juillet 1608 en fin de matinée, a été salué par des sonneries de cloche au Québec et dans tout le Canada mais aussi dans plusieurs milliers de communes en France.
"Ce n'est pas seulement le 400e anniversaire de la fondation de Québec que nous célébrons ensemble aujourd'hui. Ce sont quatre siècles de courage, d'entêtement et d'audace qui font que l'Amérique française a existé, existe et existera", a déclaré la gouverneure générale du Canada Michaëlle Jean.
"Il y a 400 ans, un découvreur est venu, et aujourd'hui, c'est une nation qui le salue", a lancé le Premier ministre québécois Jean Charest.
"Les graines semées ici il y a 400 ans aujourd'hui ont fleuri pour créer cette ville magnifique, une nation québécoise confiante et fière et un grand pays canadien fort et libre", a fait valoir de son côté le Premier ministre canadien Stephen Harper, en soulignant que 1608 est une date "historique" pour le Québec, mais aussi pour le Canada.
Son homologue François Fillon a pour sa part salué la relation "unique" entre la France et le Québec et il a évoqué sans le citer directement le "Vive le Québec libre" lancé par le général Charles de Gaulle, en 1967, qui avait irrité Ottawa et donné une impulsion au mouvement indépendantiste québécois.
"Le fait français ne s'est jamais éteint en Amérique. Voilà quarante ans qu'une grande voix, une voix historique l'a tiré - pour reprendre un mot qui vous appartient- de son hivernement dans l'esprit de nos compatriotes", a dit M. Fillon, estimant que la célèbre formule du général de Gaulle avait ravivé l'intérêt des Français pour le Québec.
La France est représentée à Québec par de nombreuses personnalités, dont les anciens Premiers ministres Alain Juppé et Jean-Pierre Raffarin, ainsi que l'ex-candidate socialiste à la présidentielle Ségolène Royal.
La pluie a retardé la tenue d'un grand spectacle commémoratif et fait en sorte que les personnalités présentes a Québec ont dû y renoncer pour respecter le reste du programme.
La journée devait s'achever sur un concert avec les chanteurs Robert Charlebois et Diane Dufresne, ainsi qu'un spectacle pyrotechnique et musical lancé à partir de barges sur le fleuve Saint-Laurent, dont les organisateurs affirment qu'il sera le plus gros feu d'artifice jamais vu au Canada.
Les célébrations n'ont toutefois pas fait l'unanimité. Un collectif d'artistes et de militants indépendantistes a prévu un rassemblement alternatif. Ils reprochent aux organisateurs d'avoir évacué le contenu historique de cet anniversaire en privilégiant uniquement le côté festif de la cérémonie.
Certains reprochent en outre au gouvernement fédéral qui a payé une bonne partie de la facture des festivités de "récupérer" l'événement en affirmant que la fondation de Québec est aussi celle de l'Etat canadien, une thèse qui irrite au plus haut point les indépendantistes.
Les festivités se poursuivront tout l'été avec comme points forts un concert de Charles Aznavour ce week-end, de l'ex-Beatle Paul McCartney en juillet et de Céline Dion en août.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
ST jean de terre neuve a été découvert 3 ans avant la ville de Québec.
Et Champlain a demeuré 1 an à St jean de terre neuve, avant de repartire pour la france, et il est revenu ensuite, pour longer le fleuve, et là, il a découvert la ville de Québec. Et il en n`a fait son point de traites. Les peaux d`annimaux à l`échange d`épices ext. ext.
Lien historique: http://www.on-luebeck.de/~swessin/canada/terre8.htm
Champlain n`a pas découvert le Québec lol, Il n`a pas été le premier francais lol.
Il est un grand géographe point........ Je lui donne une seule chose la première carte géographique du Québec et c`est tout ce qui a fait lol.
Et Champlain a demeuré 1 an à St jean de terre neuve, avant de repartire pour la france, et il est revenu ensuite, pour longer le fleuve, et là, il a découvert la ville de Québec. Et il en n`a fait son point de traites. Les peaux d`annimaux à l`échange d`épices ext. ext.
Lien historique: http://www.on-luebeck.de/~swessin/canada/terre8.htm
Champlain n`a pas découvert le Québec lol, Il n`a pas été le premier francais lol.
Il est un grand géographe point........ Je lui donne une seule chose la première carte géographique du Québec et c`est tout ce qui a fait lol.
Dernière édition par Déchet le Jeu 10 Juil - 21:21, édité 1 fois
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
http://www.quebecurbain.qc.ca/2008/01/19/labeaume-replique-au-maire-de-st-jean/
Une dispute entre maire lol
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
merci pour l'info
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
Le Canada : l’histoire d’une confusion.
Au royaume de la confusion, les historiens amateurs sont rois. Après bien d’autres, monsieur Patrice Garant vient d’ajouter encore un peu plus de confusion dans la notion de Canada comme si cela était possible. Champlain fondateur du Canada ? Sans doute que oui. Mais de quel Canada s’agit-il ? En nous submergeant de citations et de références, il crie à l’évidence : le fils de Brouage est bel et bien à l’origine de notre Canada actuel. Quelle torsion de l’histoire ! Quelle manipulation des faits !
Tout d’abord, monsieur Garant confond Nouvelle-France et Canada en disant que c’est la même chose. Or ce n’est pas du tout le cas. La Nouvelle-France désigne l’ensemble de l’empire français d’Amérique. Le Canada d’alors n’est qu’une partie de cet empire, la partie la plus importante certes, mais une partie seulement. À témoin cette citation tirée d’un manuel en usage à l’Université Laval à la fin des années 1960 : « Le Canada du régime français n’est, en Nouvelle-France, qu’une région de peu d’étendue ; mais c’est là que la population s’est groupée de la façon la plus dense : il y aura en 1760 quelque 76,000 habitants. Le Canada, c’est tout ce pays habité depuis Vaudreuil, en amont de Montréal, jusqu’aux Éboulements (sur la rive nord) et de Châteauguay à Rimouski sur la rive sud. Correspondant à l’aire seigneuriale, il est divisé en trois gouvernements. » (Tiré de « Canada Unité et Diversité » de Paul G. Cornell, Jean Hamelin, Fernand Ouellet et Marcel Trudel.) La Nouvelle-France, toujours selon les mêmes auteurs, comprend en plus l’Acadie, la Louisiane, les Pays d’en Haut (région des Grands Lacs) et la Mer de l’Ouest (le chapelet de postes de traite établis par La Vérendrye et ses fils).
Pour revenir à ce Canada qui correspond grosso modo à la vallée du Saint-Laurent, il devient « Province of Quebec » à partir de 1763. La seule trace qui subsiste de cet ancien Canada, c’est que ses habitants continuent de se désigner comme Canadiens. Ils y sont largement majoritaires mais le pouvoir politique et la maîtrise de leur économie leur échappent. Normal, ce sont des conquis.
Et ce n’est pas la politique plus libérale de l’Angleterre à partir de 1774 qui va changer quelque chose. Cette politique, motivée par l’agitation des Treize Colonies, va amener un agrandissement de la « Province of Quebec » jusqu’à y inclure tout le sud de l’Ontario actuel. Mais il n’y a pas de Canadiens à l’ouest de la rivière Outaouais. Il n’y a que des Amérindiens et quelques postes de traite contrôlés par les marchands anglais. Les Canadiens demeurent toujours concentrés dans la vallée du Saint-Laurent dans les seigneuries où ils commencent à être à l’étroit.
En 1791, le terme Canada réapparaît mais dupliqué. L’Angleterre a divisé la « Province of Quebec » pour créer le Haut-Canada et le Bas-Canada séparés par la rivière des Outaouais. Le Bas-Canada, c’est essentiellement le Canada du régime français mais le Haut-Canada a été créé pour récompenser et accueillir les Loyalistes qui fuient les États-Unis pour demeurer fidèles à l’Angleterre. Ceux-là, il est plutôt difficiles de les associer à Champlain. Progressivement, ils vont se dire Canadians.
En 1840, après l’écrasement des Patriotes, l’Angleterre décide de réunifier ce qu’elle avait divisé en 1791 pour placer les Canadiens d’expression française en minorité pour faciliter leur assimilation telle que souhaitée par Lord Durham. Cette union est imposée. C’est le Canada-Uni formé du Canada-Ouest (Haut-Canada) et du Canada-Est (Bas-Canada), celui de Champlain. Les Canadiens francophones sont minoritaires à l’assemblée, l’anglais est la seule langue officielle. Difficile d’y voir un acte fondateur de notre part. Il faut se demander comment Champlain aurait réussi à s’y reconnaître.
En 1867, le Canada actuel apparaît quand l’Ontario, le Québec, le Nouveau Brunswick et la Nouvelle Écosse forment le Dominion du Canada. On pourrait arguer que puisque le Québec est un membre fondateur et que ce Québec est en fait, à peu de choses près, le Canada de Champlain, le fondateur de Québec peut donc être considéré comme le fondateur du Canada. Difficile d’être plus tordu. Le Canada de 1867 est une création de l’Ontario et de la bourgeoisie d’affaires surtout anglophone de Montréal. Cela n’a rien à voir avec le grand explorateur de la Charente Maritime.
Et pour ceux qui pourraient encore penser que Champlain est à l’origine du Canada actuel, revoyez ce qui s’est passé en 1982. Le Canada est reparti sur d’autre bases en envoyant paître le Québec. Dans la trajectoire canadienne, Champlain était déjà plus que moribond. Cette année-là, il est mort pour de bon.
Le sujet est déjà suffisamment compliqué, on a nul besoin d’amateurs pour venir embrouiller le tout davantage. Des marchands d’ambiguïté, on en a amplement. Quand on s’intéresse à un sujet historique, on commence par consulter un bon manuel et si l’on veut compléter, on peut s’attaquer à des documents de première main tout en gardant en mémoire que ces documents par lesquels on jure peuvent renfermer eux-aussi une bonne part d’imprécision.
Gilles Ouimet
diplômé de l’Université Laval et enseignant d’histoire pendant 35 ans.
— Envoi via le site Vigile.net (http://www.vigile.net/) —
Au royaume de la confusion, les historiens amateurs sont rois. Après bien d’autres, monsieur Patrice Garant vient d’ajouter encore un peu plus de confusion dans la notion de Canada comme si cela était possible. Champlain fondateur du Canada ? Sans doute que oui. Mais de quel Canada s’agit-il ? En nous submergeant de citations et de références, il crie à l’évidence : le fils de Brouage est bel et bien à l’origine de notre Canada actuel. Quelle torsion de l’histoire ! Quelle manipulation des faits !
Tout d’abord, monsieur Garant confond Nouvelle-France et Canada en disant que c’est la même chose. Or ce n’est pas du tout le cas. La Nouvelle-France désigne l’ensemble de l’empire français d’Amérique. Le Canada d’alors n’est qu’une partie de cet empire, la partie la plus importante certes, mais une partie seulement. À témoin cette citation tirée d’un manuel en usage à l’Université Laval à la fin des années 1960 : « Le Canada du régime français n’est, en Nouvelle-France, qu’une région de peu d’étendue ; mais c’est là que la population s’est groupée de la façon la plus dense : il y aura en 1760 quelque 76,000 habitants. Le Canada, c’est tout ce pays habité depuis Vaudreuil, en amont de Montréal, jusqu’aux Éboulements (sur la rive nord) et de Châteauguay à Rimouski sur la rive sud. Correspondant à l’aire seigneuriale, il est divisé en trois gouvernements. » (Tiré de « Canada Unité et Diversité » de Paul G. Cornell, Jean Hamelin, Fernand Ouellet et Marcel Trudel.) La Nouvelle-France, toujours selon les mêmes auteurs, comprend en plus l’Acadie, la Louisiane, les Pays d’en Haut (région des Grands Lacs) et la Mer de l’Ouest (le chapelet de postes de traite établis par La Vérendrye et ses fils).
Pour revenir à ce Canada qui correspond grosso modo à la vallée du Saint-Laurent, il devient « Province of Quebec » à partir de 1763. La seule trace qui subsiste de cet ancien Canada, c’est que ses habitants continuent de se désigner comme Canadiens. Ils y sont largement majoritaires mais le pouvoir politique et la maîtrise de leur économie leur échappent. Normal, ce sont des conquis.
Et ce n’est pas la politique plus libérale de l’Angleterre à partir de 1774 qui va changer quelque chose. Cette politique, motivée par l’agitation des Treize Colonies, va amener un agrandissement de la « Province of Quebec » jusqu’à y inclure tout le sud de l’Ontario actuel. Mais il n’y a pas de Canadiens à l’ouest de la rivière Outaouais. Il n’y a que des Amérindiens et quelques postes de traite contrôlés par les marchands anglais. Les Canadiens demeurent toujours concentrés dans la vallée du Saint-Laurent dans les seigneuries où ils commencent à être à l’étroit.
En 1791, le terme Canada réapparaît mais dupliqué. L’Angleterre a divisé la « Province of Quebec » pour créer le Haut-Canada et le Bas-Canada séparés par la rivière des Outaouais. Le Bas-Canada, c’est essentiellement le Canada du régime français mais le Haut-Canada a été créé pour récompenser et accueillir les Loyalistes qui fuient les États-Unis pour demeurer fidèles à l’Angleterre. Ceux-là, il est plutôt difficiles de les associer à Champlain. Progressivement, ils vont se dire Canadians.
En 1840, après l’écrasement des Patriotes, l’Angleterre décide de réunifier ce qu’elle avait divisé en 1791 pour placer les Canadiens d’expression française en minorité pour faciliter leur assimilation telle que souhaitée par Lord Durham. Cette union est imposée. C’est le Canada-Uni formé du Canada-Ouest (Haut-Canada) et du Canada-Est (Bas-Canada), celui de Champlain. Les Canadiens francophones sont minoritaires à l’assemblée, l’anglais est la seule langue officielle. Difficile d’y voir un acte fondateur de notre part. Il faut se demander comment Champlain aurait réussi à s’y reconnaître.
En 1867, le Canada actuel apparaît quand l’Ontario, le Québec, le Nouveau Brunswick et la Nouvelle Écosse forment le Dominion du Canada. On pourrait arguer que puisque le Québec est un membre fondateur et que ce Québec est en fait, à peu de choses près, le Canada de Champlain, le fondateur de Québec peut donc être considéré comme le fondateur du Canada. Difficile d’être plus tordu. Le Canada de 1867 est une création de l’Ontario et de la bourgeoisie d’affaires surtout anglophone de Montréal. Cela n’a rien à voir avec le grand explorateur de la Charente Maritime.
Et pour ceux qui pourraient encore penser que Champlain est à l’origine du Canada actuel, revoyez ce qui s’est passé en 1982. Le Canada est reparti sur d’autre bases en envoyant paître le Québec. Dans la trajectoire canadienne, Champlain était déjà plus que moribond. Cette année-là, il est mort pour de bon.
Le sujet est déjà suffisamment compliqué, on a nul besoin d’amateurs pour venir embrouiller le tout davantage. Des marchands d’ambiguïté, on en a amplement. Quand on s’intéresse à un sujet historique, on commence par consulter un bon manuel et si l’on veut compléter, on peut s’attaquer à des documents de première main tout en gardant en mémoire que ces documents par lesquels on jure peuvent renfermer eux-aussi une bonne part d’imprécision.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
Michel De Waele, Professeur au département d'histoire et vice-doyen à la faculté des lettres de l'université Laval
Édition du jeudi 10 juillet 2008
Mots clés : François Fillon, Samuel de Champlain, Histoire, Festival et fête, France (pays), Québec (ville)
La poussière commence tranquillement à tomber sur le 3 juillet 2008, date anniversaire de l'arrivée de Samuel de Champlain sur les lieux qui allaient devenir Québec. Le succès populaire du spectacle Rencontres a fait oublier la pluie qui s'est abattue sur les dignitaires réunis afin de participer à la commémoration et a presque réussi à balayer les messages politiques que les représentants des gouvernements français, québécois et canadien ont voulu transmettre -- ou ont oublié de présenter -- dans le cadre de cette journée.
Passons outre à l'«imprudence» de François Fillon qui a osé rappeler le passage québécois de Charles de Gaulle et évoquer un pays québécois. Il s'est prudemment replié sur un terrain plus neutre dès le lendemain. Les silences du premier ministre Jean Charest, qui s'est contenté d'aborder le personnage de Champlain, ne resteront sûrement pas dans les mémoires collectives. Par contre, il faut revenir sur la réécriture subtile de l'histoire suggérée par le gouvernement fédéral, une réécriture qui peut avoir des incidences majeures sur la vie politique canadienne future.
Débuts du Canada
Disons tout d'abord qu'il n'y a rien de surprenant à voir le gouvernement fédéral s'investir dans les célébrations entourant le 400e anniversaire de Québec. Ici et ailleurs, toute action commémorative comme celle que nous vivons cette année, mais aussi les différentes fêtes nationales, l'érection de monuments, la production d'oeuvres artistiques comme des tableaux, des poèmes ou autres sculptures, sert à une communauté donnée à se définir dans le monde contemporain en se servant de symboles passés.
À ce titre, 2008 offre à la communauté canadienne une occasion rêvée de présenter l'arrivée de Champlain à Québec comme les débuts du Canada. Par ailleurs, les personnes s'identifiant davantage à la communauté québécoise sont tout aussi en droit de se servir de la présente commémoration pour défendre ce qu'ils considèrent être leur identité.
Étant historien, cette utilisation de l'histoire, même si je la comprends rationnellement, m'interpelle, car elle amène à analyser les événements passés à partir d'un point de vue uniquement contemporain. Les voyages de Champlain sont ainsi considérés à partir de l'identité que nous nous donnons aujourd'hui, une identité, qu'elle soit canadienne ou québécoise, à laquelle Champlain et son commanditaire, Henri IV, étaient bien loin de penser. Tous deux étaient davantage intéressés par la recherche d'une voie de communication vers la Chine que par la création du Canada contemporain ou la survie du fait français en Amérique.
Histoire simplifiée
Plus important encore, l'on assiste actuellement à une simplification de l'histoire à des fins politiques qui amène à dénaturer complètement notre passé collectif. Mon propos n'est pas de m'engager dans une discussion sur le sens à donner aux événements s'étant déroulés lors de la guerre de Sept Ans. Il s'agit d'un conflit complexe, un des premiers conflits que l'on puisse qualifier de mondial, puisque, entre 1756 et 1763, des batailles ont eu lieu sur différents continents et qu'elles ont mis en cause différentes populations vivant aux quatre coins de la planète -- pensons ici aux Amérindiens, ou aux différents peuples vivant dans le sous-continent indien.
La France n'a pas perdu sa colonie d'Amérique du Nord aux lendemains de la bataille des plaines d'Abraham, mais bien lors de la signature du traité de Paris en 1763. Mais le fait demeure: la colonie a changé de mains, et cet événement est absolument fondateur pour les communautés canadienne et québécoise, bien plus d'ailleurs que l'arrivée de Champlain dans le Saint-Laurent.
Détournement d'histoire
Affirmer, dès lors, comme l'ont fait à maintes reprises le premier ministre Stephen Harper et la gouverneure générale Michaëlle Jean, que Champlain a été le premier d'une longue série de gouverneurs du Canada -- et que Mme Jean ainsi lui succède -- constitue un détournement majeur de l'histoire, qu'elle soit canadienne ou québécoise. Ce raccourci historique tend à oblitérer les changements fondamentaux survenus dans la colonie entre 1756 et 1763, changements qui avaient commencé à se dessiner lors de la guerre de succession d'Espagne de 1701-1713, qui s'était terminée par le traité d'Utrecht par lequel la France cède à l'Angleterre certaines parties importantes de ses possessions nord-américaines.
Cette nouvelle version de l'histoire empêche de comprendre la dynamique même des relations entre nationalistes canadiens et québécois, qui constitue une des caractéristiques majeures de la vie canadienne contemporaine.
Nier cette rupture, ou la passer sous silence, empêche toute démarche interprétative des divisions qui existent aujourd'hui au Canada et ne permet pas d'asseoir une entente future entre ce que l'on appelait jadis les deux peuples fondateurs, puisque que l'on passe par-dessus le fait diviseur originel. Alors que nous nous approchons tranquillement du 250e anniversaire de la bataille des plaines d'Abraham, la conception que se fait de l'histoire le gouvernement fédéral mérite que l'on s'y attarde et mérite d'être dénoncée.
Édition du jeudi 10 juillet 2008
Mots clés : François Fillon, Samuel de Champlain, Histoire, Festival et fête, France (pays), Québec (ville)
La poussière commence tranquillement à tomber sur le 3 juillet 2008, date anniversaire de l'arrivée de Samuel de Champlain sur les lieux qui allaient devenir Québec. Le succès populaire du spectacle Rencontres a fait oublier la pluie qui s'est abattue sur les dignitaires réunis afin de participer à la commémoration et a presque réussi à balayer les messages politiques que les représentants des gouvernements français, québécois et canadien ont voulu transmettre -- ou ont oublié de présenter -- dans le cadre de cette journée.
Passons outre à l'«imprudence» de François Fillon qui a osé rappeler le passage québécois de Charles de Gaulle et évoquer un pays québécois. Il s'est prudemment replié sur un terrain plus neutre dès le lendemain. Les silences du premier ministre Jean Charest, qui s'est contenté d'aborder le personnage de Champlain, ne resteront sûrement pas dans les mémoires collectives. Par contre, il faut revenir sur la réécriture subtile de l'histoire suggérée par le gouvernement fédéral, une réécriture qui peut avoir des incidences majeures sur la vie politique canadienne future.
Débuts du Canada
Disons tout d'abord qu'il n'y a rien de surprenant à voir le gouvernement fédéral s'investir dans les célébrations entourant le 400e anniversaire de Québec. Ici et ailleurs, toute action commémorative comme celle que nous vivons cette année, mais aussi les différentes fêtes nationales, l'érection de monuments, la production d'oeuvres artistiques comme des tableaux, des poèmes ou autres sculptures, sert à une communauté donnée à se définir dans le monde contemporain en se servant de symboles passés.
À ce titre, 2008 offre à la communauté canadienne une occasion rêvée de présenter l'arrivée de Champlain à Québec comme les débuts du Canada. Par ailleurs, les personnes s'identifiant davantage à la communauté québécoise sont tout aussi en droit de se servir de la présente commémoration pour défendre ce qu'ils considèrent être leur identité.
Étant historien, cette utilisation de l'histoire, même si je la comprends rationnellement, m'interpelle, car elle amène à analyser les événements passés à partir d'un point de vue uniquement contemporain. Les voyages de Champlain sont ainsi considérés à partir de l'identité que nous nous donnons aujourd'hui, une identité, qu'elle soit canadienne ou québécoise, à laquelle Champlain et son commanditaire, Henri IV, étaient bien loin de penser. Tous deux étaient davantage intéressés par la recherche d'une voie de communication vers la Chine que par la création du Canada contemporain ou la survie du fait français en Amérique.
Histoire simplifiée
Plus important encore, l'on assiste actuellement à une simplification de l'histoire à des fins politiques qui amène à dénaturer complètement notre passé collectif. Mon propos n'est pas de m'engager dans une discussion sur le sens à donner aux événements s'étant déroulés lors de la guerre de Sept Ans. Il s'agit d'un conflit complexe, un des premiers conflits que l'on puisse qualifier de mondial, puisque, entre 1756 et 1763, des batailles ont eu lieu sur différents continents et qu'elles ont mis en cause différentes populations vivant aux quatre coins de la planète -- pensons ici aux Amérindiens, ou aux différents peuples vivant dans le sous-continent indien.
La France n'a pas perdu sa colonie d'Amérique du Nord aux lendemains de la bataille des plaines d'Abraham, mais bien lors de la signature du traité de Paris en 1763. Mais le fait demeure: la colonie a changé de mains, et cet événement est absolument fondateur pour les communautés canadienne et québécoise, bien plus d'ailleurs que l'arrivée de Champlain dans le Saint-Laurent.
Détournement d'histoire
Affirmer, dès lors, comme l'ont fait à maintes reprises le premier ministre Stephen Harper et la gouverneure générale Michaëlle Jean, que Champlain a été le premier d'une longue série de gouverneurs du Canada -- et que Mme Jean ainsi lui succède -- constitue un détournement majeur de l'histoire, qu'elle soit canadienne ou québécoise. Ce raccourci historique tend à oblitérer les changements fondamentaux survenus dans la colonie entre 1756 et 1763, changements qui avaient commencé à se dessiner lors de la guerre de succession d'Espagne de 1701-1713, qui s'était terminée par le traité d'Utrecht par lequel la France cède à l'Angleterre certaines parties importantes de ses possessions nord-américaines.
Cette nouvelle version de l'histoire empêche de comprendre la dynamique même des relations entre nationalistes canadiens et québécois, qui constitue une des caractéristiques majeures de la vie canadienne contemporaine.
Nier cette rupture, ou la passer sous silence, empêche toute démarche interprétative des divisions qui existent aujourd'hui au Canada et ne permet pas d'asseoir une entente future entre ce que l'on appelait jadis les deux peuples fondateurs, puisque que l'on passe par-dessus le fait diviseur originel. Alors que nous nous approchons tranquillement du 250e anniversaire de la bataille des plaines d'Abraham, la conception que se fait de l'histoire le gouvernement fédéral mérite que l'on s'y attarde et mérite d'être dénoncée.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
Alors moi leurs histoire de cult, je m`en !"/%%$/"!! et moi mon histoire, je la connais, et ce n`est pas la leurs!!!!!!!
Que ca soi les colonis francais ou Anglais, je suis un ostiiiiii de colonisé!! plus de culture, plus de racine, plus de langue, ext ext ext........
Alors!!!!!! Oui j`aime le francais mieu que l`anglais,mais qu`ils me fassent pas chier avec leurs histoire.
Ils me font tous chier autant les Francais que les Anglais. Ils veulent manipulés les informations à leurs aventage.
La Guerre des langues!?!? Et la mienne ma langue!! Mes ancêtres son ici bien avant eux!?
Alors tous l`amérique droit respect aux indiens, amérindien, autocthone, je m`en fout de comment vous les nommés, mais l`amrérique droit un respect aux première nation MICMAK pour moi!!!
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Ils me font tous chier autant les Francais que les Anglais. Ils veulent manipulés les informations à leurs aventage.
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
tu a raison on oublie vite que toute colonisation et un vole de culture et de leurs terre
le génocide d'une civilisation
fêter ça reste malsains
les anglais on fait comme pour les Aborigènes d’Australie ,ils les ont parquer et humilier
les Mikmaq on reçus un bout de leur terre ,pour vivre (pour survivre)
le gouvernement colonial britannique na pas de leçon a donne
et les Canadien a ne pas oublier,
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
Déchet a écrit:ST jean de terre neuve a été découvert 3 ans avant la ville de Québec.
Et Champlain a demeuré 1 an à St jean de terre neuve, avant de repartire pour la france, et il est revenu ensuite, pour longer le fleuve, et là, il a découvert la ville de Québec. Et il en n`a fait son point de traites. Les peaux d`annimaux à l`échange d`épices ext. ext.
Lien historique: http://www.on-luebeck.de/~swessin/canada/terre8.htm
Champlain n`a pas découvert le Québec lol, Il n`a pas été le premier francais lol.
Il est un grand géographe point........ Je lui donne une seule chose la première carte géographique du Québec et c`est tout ce qui a fait lol.
En 1541, on demande à Cartier d’établir, sous les ordres de Roberval, la première colonie française en Amérique. Il construit un fort à la pointe ouest du cap aux Diamants (Cap-Rouge) où il passe l’hiver. Convaincu d’avoir découvert or et diamants, il quitte en 1543
C`est quoi le 400e!? La ville ou la province, que l`on fête? Ci c`est le Québec (Le Pays) que l`on fête bien il y en n`a d`autres, qui on renconttrés, les indiens. LOL
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Re: Le "pPays" de "la Polynésie française" (sic) déteindrait-il sur le président du conseil d'Etat hors de ses murs...
bien dit lol
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