DOSSIER:DARFOUR
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DOSSIER:DARFOUR
Pas d'avancée sur une trêve ou des pourparlers au Darfour
Par Andrew Heavens
KHARTOUM (Reuters) - Les protagonistes du conflit au Darfour sont d'accord pour discuter des moyens d'améliorer la sécurité dans la région, mais n'ont promis ni cessez-le-feu ni pourparlers de paix, ont annoncé samedi des émissaires de l'Onu et de l'Union africaine.
Des violences ont été signalées dans cette région de l'ouest du Soudan, où l'on désespère de voir finir un conflit qui fait rage depuis cinq ans.
L'émissaire de l'UA au Darfour, Salim Ahmed Salim, et son homologue de l'Onu, Jan Eliasson, ont déclaré à la presse qu'ils venaient de clore une série de réunions "intenses" avec les principaux acteurs du conflit.
"Tout ce que les parties, y compris le gouvernement du Soudan, ont dit est qu'elles étaient prêtes à discuter des questions de sécurité", a déclaré Salim.
"Mais chacune d'entre elles avait sa propre idée de la façon dont cela pourrait être fait (...). Quant à savoir si l'on peut parvenir à une cessation des hostilités ou à un cessez-le-feu, c'est ce qu'on essaie de déterminer à présent."
Eliasson a dit qu'il espérait au moins convaincre les parties de réduire le niveau des violences afin d'ouvrir la voie à une reprise, avant la fin de l'année, des négociations de paix.
Les efforts de paix actuellement menés se sont heurtés, a-t-il ajouté, à un accroissement des actes de banditisme et des combats, qui viennent s'ajouter à la détérioration des relations entre le Soudan et le Tchad, frontalier du Darfour.
DES INITIATIVES DIVERSEMENT ACCUEILLIES
Ces mois derniers, des affrontements ont opposé les forces gouvernementales et des rebelles dans l'ouest du Darfour et, la semaine dernière, des pillages imputés à des milices pro-gouvernementales ont été signalés à El Facher, capitale du Nord-Darfour.
Jeudi, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a annoncé qu'il devait réduire les rations alimentaires distribuées à trois millions d'habitants du Darfour en raison des attaques perpétrées contre ses convois par des bandits armés.
Les efforts diplomatiques déployés depuis 18 mois par l'UA et l'Onu n'ont pas permis d'obtenir la promesse de négociations de paix ni même des rencontres directes entre le gouvernement soudanais et les principaux groupes rebelles du Darfour.
Des pourparlers de paix engagés en octobre en Libye avaient buté sur l'absence de plusieurs groupes rebelles du Darfour.
Le processus de paix a en outre été compliqué par une série d'offres de médiation impromptues.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a ainsi proposé la semaine dernière d'organiser dans son pays une conférence de paix. Salim et Eliasson ont salué cette offre même si Londres ne les a pas consultés au préalable.
"Ils ont compris que cet effort se ferait sous l'égide des Nations unies et de l'Union africaine", a dit Eliasson.
Des sources internationales à Khartoum ont déclaré que la proposition de Brown, faite la veille de la "Journée mondiale pour le Darfour", avait surpris au sein de la communauté diplomatique britannique, qui l'a apprise après l'annonce officielle, comme l'a confirmé un porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne.
Version française Natacha Crnjanski
Par Andrew Heavens
KHARTOUM (Reuters) - Les protagonistes du conflit au Darfour sont d'accord pour discuter des moyens d'améliorer la sécurité dans la région, mais n'ont promis ni cessez-le-feu ni pourparlers de paix, ont annoncé samedi des émissaires de l'Onu et de l'Union africaine.
Des violences ont été signalées dans cette région de l'ouest du Soudan, où l'on désespère de voir finir un conflit qui fait rage depuis cinq ans.
L'émissaire de l'UA au Darfour, Salim Ahmed Salim, et son homologue de l'Onu, Jan Eliasson, ont déclaré à la presse qu'ils venaient de clore une série de réunions "intenses" avec les principaux acteurs du conflit.
"Tout ce que les parties, y compris le gouvernement du Soudan, ont dit est qu'elles étaient prêtes à discuter des questions de sécurité", a déclaré Salim.
"Mais chacune d'entre elles avait sa propre idée de la façon dont cela pourrait être fait (...). Quant à savoir si l'on peut parvenir à une cessation des hostilités ou à un cessez-le-feu, c'est ce qu'on essaie de déterminer à présent."
Eliasson a dit qu'il espérait au moins convaincre les parties de réduire le niveau des violences afin d'ouvrir la voie à une reprise, avant la fin de l'année, des négociations de paix.
Les efforts de paix actuellement menés se sont heurtés, a-t-il ajouté, à un accroissement des actes de banditisme et des combats, qui viennent s'ajouter à la détérioration des relations entre le Soudan et le Tchad, frontalier du Darfour.
DES INITIATIVES DIVERSEMENT ACCUEILLIES
Ces mois derniers, des affrontements ont opposé les forces gouvernementales et des rebelles dans l'ouest du Darfour et, la semaine dernière, des pillages imputés à des milices pro-gouvernementales ont été signalés à El Facher, capitale du Nord-Darfour.
Jeudi, le Programme alimentaire mondial des Nations unies a annoncé qu'il devait réduire les rations alimentaires distribuées à trois millions d'habitants du Darfour en raison des attaques perpétrées contre ses convois par des bandits armés.
Les efforts diplomatiques déployés depuis 18 mois par l'UA et l'Onu n'ont pas permis d'obtenir la promesse de négociations de paix ni même des rencontres directes entre le gouvernement soudanais et les principaux groupes rebelles du Darfour.
Des pourparlers de paix engagés en octobre en Libye avaient buté sur l'absence de plusieurs groupes rebelles du Darfour.
Le processus de paix a en outre été compliqué par une série d'offres de médiation impromptues.
Le Premier ministre britannique Gordon Brown a ainsi proposé la semaine dernière d'organiser dans son pays une conférence de paix. Salim et Eliasson ont salué cette offre même si Londres ne les a pas consultés au préalable.
"Ils ont compris que cet effort se ferait sous l'égide des Nations unies et de l'Union africaine", a dit Eliasson.
Des sources internationales à Khartoum ont déclaré que la proposition de Brown, faite la veille de la "Journée mondiale pour le Darfour", avait surpris au sein de la communauté diplomatique britannique, qui l'a apprise après l'annonce officielle, comme l'a confirmé un porte-parole de l'ambassade de Grande-Bretagne.
Version française Natacha Crnjanski
avec-amour-et-paix- Journalistes
-
Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Re: DOSSIER:DARFOUR
lundi, la Cour Pénale Internationale a émise un mandat d’arrêt pour génocide contre le président soudanais Omar Al Bashir. Il est accusé d’avoir tué des centaines de milliers de personnes au Soudan et dans la région du Darfour, et de rassembler les femmes et enfants encore en vie dans des camps de concentration terrifiants où on les viole de manière quasi systématique.
En réponse à la Cour, Al Bashir menace de perpétrer encore plus d’actes de terreur à l’encontre des habitants du Darfour et des représentants des Nations Unies. Il fait appel à la protection de ses amis les plus puissants à qui il vend du pétrole et achète des armes. Al Bashir sait qu’il sera attrapé seulement si d’autres gouvernements, notamment Arabes et Africains, décident d’aider la Cour Pénale Internationale (par exemple en l’arrêtant lorsqu’il voyage à l’étranger).
Le fait de viser directement Al Bashir est notre meilleur espoir de mettre fin à la terreur des camps du Darfour, et de faire un pas majeur vers la justice internationale. De nombreux pays voisins au Soudan sont musulmans. Dans ces pays, le viol est un crime scandaleux – et les hommes d’Al Bachir ont tué et violé des milliers de femmes musulmanes. Pour faire prendre conscience de cela, Avaaz est en train de lancer une vaste campagne publicitaire régionale, qui vise à inciter les leaders locaux à aider la CPI. Nos publicités seront publiées dans quelques jours, et une publicité d’une page dans un journal égyptien ne coûte que 3000 Euros ($5000), et il ne nous faut que 50,000 Euros ($75,000) pour que notre message soit bien diffusé. Cliquez ci-dessous pour nous aider :
https://secure.avaaz.org/fr/save_darfur
De nombreuses personnes dans la communauté internationale ont peur que ce mandat d’arrêt remette en cause les tentatives de paix avec Al Bashir, et se permettent même de critiquer la CPI pour son action. Certaines de ces critiques ne sont en fait qu’une excuse et une couverture pour les partenaires économiques – armes et pétrole – du Soudan. D’autres, qui ont une plus forte légitimité à exprimer leurs craintes et qui soutiennent la notion de justice internationale, sont confrontés quotidiennement aux victimes de la situation au Darfour. Ils disent qu’ils ont vu Al Bashir transgresser chaque accord depuis 20 ans, et qu’aucune paix durable ne peut être signée si elle continue à offrir les plein pouvoirs à un génocidaires pour éventuellement continuer à les commettre.
La Cour Pénale Internationale (CPI) représente un grand progrès pour l’humanité. Elle dispose d’un procureur indépendant, l’argentin Luis Moreno Ocampo, ainsi que des juges venant du Brésil, de la Lettonie, et du Ghana. C’est la première fois que la CPI émet un mandat d’arrêt contre un chef d’état en cours d’exercice. Il est fort à parier que tous les criminels de la planète regardent attentivement. Envoyons-leurs un message clair : la justice, ainsi que l’autorité de la loi avancent. Faisons en sorte que tous les gouvernements aident la CPI pour qu’elle réussisse et qu’elle mette fin au régime de la terreur que subissent actuellement les habitants du Darfour.
Avec espoir,
En réponse à la Cour, Al Bashir menace de perpétrer encore plus d’actes de terreur à l’encontre des habitants du Darfour et des représentants des Nations Unies. Il fait appel à la protection de ses amis les plus puissants à qui il vend du pétrole et achète des armes. Al Bashir sait qu’il sera attrapé seulement si d’autres gouvernements, notamment Arabes et Africains, décident d’aider la Cour Pénale Internationale (par exemple en l’arrêtant lorsqu’il voyage à l’étranger).
Le fait de viser directement Al Bashir est notre meilleur espoir de mettre fin à la terreur des camps du Darfour, et de faire un pas majeur vers la justice internationale. De nombreux pays voisins au Soudan sont musulmans. Dans ces pays, le viol est un crime scandaleux – et les hommes d’Al Bachir ont tué et violé des milliers de femmes musulmanes. Pour faire prendre conscience de cela, Avaaz est en train de lancer une vaste campagne publicitaire régionale, qui vise à inciter les leaders locaux à aider la CPI. Nos publicités seront publiées dans quelques jours, et une publicité d’une page dans un journal égyptien ne coûte que 3000 Euros ($5000), et il ne nous faut que 50,000 Euros ($75,000) pour que notre message soit bien diffusé. Cliquez ci-dessous pour nous aider :
https://secure.avaaz.org/fr/save_darfur
De nombreuses personnes dans la communauté internationale ont peur que ce mandat d’arrêt remette en cause les tentatives de paix avec Al Bashir, et se permettent même de critiquer la CPI pour son action. Certaines de ces critiques ne sont en fait qu’une excuse et une couverture pour les partenaires économiques – armes et pétrole – du Soudan. D’autres, qui ont une plus forte légitimité à exprimer leurs craintes et qui soutiennent la notion de justice internationale, sont confrontés quotidiennement aux victimes de la situation au Darfour. Ils disent qu’ils ont vu Al Bashir transgresser chaque accord depuis 20 ans, et qu’aucune paix durable ne peut être signée si elle continue à offrir les plein pouvoirs à un génocidaires pour éventuellement continuer à les commettre.
La Cour Pénale Internationale (CPI) représente un grand progrès pour l’humanité. Elle dispose d’un procureur indépendant, l’argentin Luis Moreno Ocampo, ainsi que des juges venant du Brésil, de la Lettonie, et du Ghana. C’est la première fois que la CPI émet un mandat d’arrêt contre un chef d’état en cours d’exercice. Il est fort à parier que tous les criminels de la planète regardent attentivement. Envoyons-leurs un message clair : la justice, ainsi que l’autorité de la loi avancent. Faisons en sorte que tous les gouvernements aident la CPI pour qu’elle réussisse et qu’elle mette fin au régime de la terreur que subissent actuellement les habitants du Darfour.
Avec espoir,
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Re: DOSSIER:DARFOUR
oui ,fin au régime de la terreur que subissent actuellement les habitants du Darfour.
incroyable d'entendre ces horreurs de nos jours!!!!
incroyable d'entendre ces horreurs de nos jours!!!!
valou- Ecologistes
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Re: DOSSIER:DARFOUR
Oui je suis dacord aussi , que c 'est alucinant en effet de savoir que des horeur pareil se fond dans le monde , mais à la fois faut pas trop s 'en 'étonné , parceque je pense que derrière y 'as de la coruption .
Zototo- Résident je suis nouveau merci
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