Témoins de Jéhovah
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Témoins de Jéhovah
Histoire et Histoires
1e partie : des origines à 1942
Le fondateur
Les T. de Jéhovah connaissent bien peu leur propre histoire. Ils ne possèdent, pour la plupart, que des brides dispersées ci-et-là par la Watch Tower dans de trop rares publications. Chercheraient-ils d’ailleurs à approfondir la question ? Ainsi en est-il du fondateur, Charles Taze Russell : quelques citations, quelques actions rappelées, mais surtout une volonté délibérée de gommer ce qui dérange.
Fort heureusement, la vie de Russell n’est pas restée secrète et se confondant à quelques déboires judiciaires, elle s’autorisa quelque peu à se dévoiler. La Tour de Garde du 15/01/2001, récente donc, page 8, présente le “Russell” en précurseur génial, lui le fondateur de la Watch Tower, l’élu de Dieu. Certes, il n’eut pas son pareil pour se servir des moyens techniques de l’époque pour répandre son message mais de là à y voir l’intervention divine… L’enthousiasme jéhoviste quant à son fondateur mérite t-il d’être partagé ? Qui était Russell et quelles furent ses actions ? Était-il si pur et droit que l’image lissée le laisse supposer ? Ces questions sont légitimes pour quiconque ressent le besoin d’une foi solide.
Russell et l’Adventisme.
Le livre jéhoviste Le Royaume Millénaire de Dieu s’est approché, paru en 1975, explique qu’un groupe d’hommes qui n’étaient pas adventistes se réunissait pour étudier la Bible, parmi eux C.T. Russell. Cette conception est due essentiellement à une autobiographie de Russel qui, pour s’identifier davantage à l’élu de Dieu, prétendit n’appartenir à aucune confession et ne subir aucune influence. Qu’en est-il réellement ?
Nous sommes en 1869. Russell a 17 ans, il est le disciple d’un certain J. Wendell, un chrétien adventiste. L’Adventisme se remet péniblement d’un séisme profond suite à des calculs erronés sur l’année 1844 qui aurait dû voir le début du millénium biblique. En réalité, plusieurs courants dissidents se sont formés. Lorsque Russell rejoint Wendell, il a déjà quelques années d' “errance spirituelle”, insatisfait d’une éducation pourtant religieuse.
L’Amérique est riche alors de mystiques qui se livrent à des calculs prophétiques, c’est le courant millénariste. Russell est vite attiré par les nouvelles idées qui courent, notamment sur le retour du Christ. Dans son livre Les Témoins de Jéhovah Massimo Introvigne précise : “Au début de 1876, Russell prend contact avec l'Herald of the Morning, une revue chrétienne-adventiste connue auparavant sous le ‘Cri de minuit’ publiée par N. H. Barbour et J. H. Paton.(...) Russell et Barbour publièrent un livre intitulé Three Worlds, livre important car il intègre dans une synthèse nouvelle les dates cruciales du courant prophétique.” Russell croit et annonce “l'enlèvement des saints” au ciel pour 1878. Rapidement, il se démarque de certains de ses compagnons enclins à la contradiction. En 1879, il s'est entouré de quelques fidèles et publie l’ancêtre de la Tour de Garde, la Zion’s Watch Tower and Herald of Christ’s Presence.
Russel, un actif mystique
Comme beaucoup d’autres,
Photo-drame
de la création
Russell s’estime le seul capable de décrypter le message biblique. Cette même année, 1879, il épouse Maria F. Ackley ; les époux se sépareront en 1906 (- Nous reviendrons un peu plus loin sur cette séparation -) après trois années de querelle. Lorsqu’il réfléchit au nom à donner à ses groupes de fidèles, plusieurs lui viennent à l’idée mais beaucoup sont déjà utilisés. Alors, il les appelle simplement Les Étudiants de la Bible. Deux années importantes montrent le développement spectaculaire de son action : à partir de 1881, la création de la Watch Tower Bible and Tract of Pensylvanie et en 1909, le même type de société à New York. Dénomination qui traduite en français donne : Société (d’édition)
Une diapo du photo-drame de la création
de la Tour de Garde et imprimés de Pensylvanie. Russell est encore bien influencé par l’Adventisme mais déjà ses propres conceptions démarquent son groupe des courants plus traditionnels.
Il ne compte pas ses efforts et dès 1881 son activité exemplaire le pousse vers d’autres territoires. Il donne également la véritable nature de ses sociétés, l’édition, en publiant cette année-là un ouvrage Réflexions pour les chrétiens tiré à un million et demi d’exemplaires. Il met au point le Photo-Drame de la création, un mélange de diapositives peintes et de discours enregistrés sur un fond musical. Il sera projeté dans toute l’Amérique, l’Europe et l’Australie, au total près de dix millions de personnes le verront. C’est l’essor qu’il attendait, le début d’une œuvre gigantesque : la prédication sur la terre entière selon Matthieu 24, 14.
Russel, le devin
Russell ne tient pas compte du conseil biblique selon lequel nul ne doit chercher à connaître le jour et l’heure (du dessein de Dieu). Il sait pourtant que de nombreuses dates ont été avancées, que rien ne s’est passé et qu’elles ont provoqué des schismes importants. Mais il est convaincu de sa mission. Lui seul peut interpréter les écritures grâce (déjà) à la lumière divine.
Certaines théories de l’époque circulent encore dans les livres jéhovistes même si elles sont parfois remises au goût du jour. Par exemple, celle des 1260 jours-années . L’Antéchrist était identifié à la Papauté dont la domination avait commencé en 539 par un décret de Justinien et avait cessé en 1798 lorsque le pape Pie VI fut arrêté soit sur 1260 ans. La fin de l'Antéchrist ne fut pas pour cette fois et les calculs bons pour le rebut. Actuellement, les 1260 jours sont pris à la lettre (année de 360 jours), de déc. 1914 à juin 1918 précédant une période durant laquelle les chrétiens ‘oints’ furent harcelés (sic!).
Citons les propos de Russell consignés dans la série d'articles L'Aurore du Millénium parue en 1903 : “Si nous démontrons le fait que les nations cesseront de dominer sur terre en 1914, nous prouvons également (…) que le dernier membre de l'Eglise de Christ (les Oints) sera glorifié avec le chef. Que le grand temps de détresse atteindra son apogée et sa fin à cette date (…). Qu'avant cette date, le royaume de Dieu sera sur la terre ; qu'il aura frappé et écrasé la statue des nations.”
Revenons sur les déboires conjugaux du couple. Madame Russel se décide à divorcer, en 1906. Elle met en avant l'infidélité supposée de son mari. Sa déposition fait l'objet d'une large diffusion sur Internet - Paper Book n° 202, april term 1098, Supérior Cour of Pensylvania. Il semble que Russell ne démente pas ; on lui prête un aveu de forte attirance vers la gent féminine. Plus tard, il refusera de payer sa pension alimentaire sans rencontrer pourtant de problèmes financiers. S'il est difficile de donner crédit à tout ce qui se dit de la vie intime de Russell, on peut toutefois se référer à quelques grandes lignes. Maria F., son épouse, a certainement sa responsabilité dans l'échec du couple. Elle apparaît parfois en féministe avant l'heure et ses positions sur l'égalité des femmes à exercer des fonctions dans l'organigramme de la société a certainement soulevé la fureur chez Russell. Il semble également que les époux, par choix, n'aient jamais consommé leur union. Ainsi, lorsque Russell s'intéressera (de trop près ?) à une de ses collaboratrice, Rose Ball, toute l'amertume de Madame Russell balayera les années d'un travail commun.
Lire aussi l'article "Russelliste ?"
Rutherford, le successeur
Russell n'a pas le temps de préparer sa succession. Il décède en 1916 lors d'un de ses nombreux voyages. Il semble aujourd'hui que son choix se serait porté sur une direction collégiale de ses sociétés.
Rutherford
l'ambitieux
Mais J. F. Rutherford, avocat de formation, veut diriger seul. Il se heurte à ce qu'il faut bien appeler une lutte pour le pouvoir. En 1917, il devient le président de la Watch Tower. C'est sous sa présidence que des positions sectaires façonneront le mouvement pour toujours. Comme Russell, le nouveau président se lance dans de savants calculs et des interprétations qui apparaîtront plus tard des plus fantaisistes. Par exemple, il fait construire un domaine, Beth Sarim, pour accueillir dès 1925 le retour à la vie de Jacob, d'Abraham, d'Isaac et d'autres prophètes. Voir. Notons que selon Rutherford, le retour de ces ‘Princes’ confondrait tous les moqueurs…(Des millions actuellement vivants ne mourront jamais, 1920)
Les T. de J. actuels ne savent rien ou si peu de ces péripéties, Rutherford lui-même s'est employé à ne pas endosser la paternité de ces prédictions. Il reste cependant les écrits. Citons La voie du Paradis parue en 1924 : “…les princes pourront transmettre par radio leurs instructions sur toute la terre. Quand quelqu'un voudra parler aux princes (…) les aéroplanes seront si perfectionnés qu'il sera possible de se rendre depuis Jérusalem n'importe où sur la terre en quelques heures.” Quand Rutherford et ses proches publient de telles informations, ils savent pourtant qu'ils ont déjà raconté des inepties. En 1921, parut le bulletin La Harpe de Dieu ; à la page 208, on peut lire : “Cette grande augmentation de la connaissance (l'invention de la radio) est, sans contredit, un accomplissement de la prophétie qui témoigne du temps de la fin. Depuis 1874, nous sommes entrés dans la dernière partie de la période du temps de la fin.” Pour preuves tangibles, le bulletin poursuit : “Ce fut en 1874, année de la présence du Seigneur, que fut fondé le premier syndicat ouvrier.” Ce n'est pas tout ; “à partir de cette année 1874, il y eut une augmentation de lumière : les inventions, les découvertes, si nombreuses qu'on ne peut les détailler.” Parmi ces inventions sensées attester de 1874, Rutherford en précise certaines : “le téléphone sans fil, la bicyclette, les gratte-ciel, les machines à écrire, les auto-cuiseurs, etc.” C'est sous la présidence de Rutherford que les Étudiants de la Bible adoptent l'appellation Les Témoins de Jéhovah. Après 25 années de présidence sans partage, Rutherford meurt en 1942.
1e partie : des origines à 1942
Le fondateur
Les T. de Jéhovah connaissent bien peu leur propre histoire. Ils ne possèdent, pour la plupart, que des brides dispersées ci-et-là par la Watch Tower dans de trop rares publications. Chercheraient-ils d’ailleurs à approfondir la question ? Ainsi en est-il du fondateur, Charles Taze Russell : quelques citations, quelques actions rappelées, mais surtout une volonté délibérée de gommer ce qui dérange.
Fort heureusement, la vie de Russell n’est pas restée secrète et se confondant à quelques déboires judiciaires, elle s’autorisa quelque peu à se dévoiler. La Tour de Garde du 15/01/2001, récente donc, page 8, présente le “Russell” en précurseur génial, lui le fondateur de la Watch Tower, l’élu de Dieu. Certes, il n’eut pas son pareil pour se servir des moyens techniques de l’époque pour répandre son message mais de là à y voir l’intervention divine… L’enthousiasme jéhoviste quant à son fondateur mérite t-il d’être partagé ? Qui était Russell et quelles furent ses actions ? Était-il si pur et droit que l’image lissée le laisse supposer ? Ces questions sont légitimes pour quiconque ressent le besoin d’une foi solide.
Russell et l’Adventisme.
Le livre jéhoviste Le Royaume Millénaire de Dieu s’est approché, paru en 1975, explique qu’un groupe d’hommes qui n’étaient pas adventistes se réunissait pour étudier la Bible, parmi eux C.T. Russell. Cette conception est due essentiellement à une autobiographie de Russel qui, pour s’identifier davantage à l’élu de Dieu, prétendit n’appartenir à aucune confession et ne subir aucune influence. Qu’en est-il réellement ?
Nous sommes en 1869. Russell a 17 ans, il est le disciple d’un certain J. Wendell, un chrétien adventiste. L’Adventisme se remet péniblement d’un séisme profond suite à des calculs erronés sur l’année 1844 qui aurait dû voir le début du millénium biblique. En réalité, plusieurs courants dissidents se sont formés. Lorsque Russell rejoint Wendell, il a déjà quelques années d' “errance spirituelle”, insatisfait d’une éducation pourtant religieuse.
L’Amérique est riche alors de mystiques qui se livrent à des calculs prophétiques, c’est le courant millénariste. Russell est vite attiré par les nouvelles idées qui courent, notamment sur le retour du Christ. Dans son livre Les Témoins de Jéhovah Massimo Introvigne précise : “Au début de 1876, Russell prend contact avec l'Herald of the Morning, une revue chrétienne-adventiste connue auparavant sous le ‘Cri de minuit’ publiée par N. H. Barbour et J. H. Paton.(...) Russell et Barbour publièrent un livre intitulé Three Worlds, livre important car il intègre dans une synthèse nouvelle les dates cruciales du courant prophétique.” Russell croit et annonce “l'enlèvement des saints” au ciel pour 1878. Rapidement, il se démarque de certains de ses compagnons enclins à la contradiction. En 1879, il s'est entouré de quelques fidèles et publie l’ancêtre de la Tour de Garde, la Zion’s Watch Tower and Herald of Christ’s Presence.
Russel, un actif mystique
Comme beaucoup d’autres,
Photo-drame
de la création
Russell s’estime le seul capable de décrypter le message biblique. Cette même année, 1879, il épouse Maria F. Ackley ; les époux se sépareront en 1906 (- Nous reviendrons un peu plus loin sur cette séparation -) après trois années de querelle. Lorsqu’il réfléchit au nom à donner à ses groupes de fidèles, plusieurs lui viennent à l’idée mais beaucoup sont déjà utilisés. Alors, il les appelle simplement Les Étudiants de la Bible. Deux années importantes montrent le développement spectaculaire de son action : à partir de 1881, la création de la Watch Tower Bible and Tract of Pensylvanie et en 1909, le même type de société à New York. Dénomination qui traduite en français donne : Société (d’édition)
Une diapo du photo-drame de la création
de la Tour de Garde et imprimés de Pensylvanie. Russell est encore bien influencé par l’Adventisme mais déjà ses propres conceptions démarquent son groupe des courants plus traditionnels.
Il ne compte pas ses efforts et dès 1881 son activité exemplaire le pousse vers d’autres territoires. Il donne également la véritable nature de ses sociétés, l’édition, en publiant cette année-là un ouvrage Réflexions pour les chrétiens tiré à un million et demi d’exemplaires. Il met au point le Photo-Drame de la création, un mélange de diapositives peintes et de discours enregistrés sur un fond musical. Il sera projeté dans toute l’Amérique, l’Europe et l’Australie, au total près de dix millions de personnes le verront. C’est l’essor qu’il attendait, le début d’une œuvre gigantesque : la prédication sur la terre entière selon Matthieu 24, 14.
Russel, le devin
Russell ne tient pas compte du conseil biblique selon lequel nul ne doit chercher à connaître le jour et l’heure (du dessein de Dieu). Il sait pourtant que de nombreuses dates ont été avancées, que rien ne s’est passé et qu’elles ont provoqué des schismes importants. Mais il est convaincu de sa mission. Lui seul peut interpréter les écritures grâce (déjà) à la lumière divine.
Certaines théories de l’époque circulent encore dans les livres jéhovistes même si elles sont parfois remises au goût du jour. Par exemple, celle des 1260 jours-années . L’Antéchrist était identifié à la Papauté dont la domination avait commencé en 539 par un décret de Justinien et avait cessé en 1798 lorsque le pape Pie VI fut arrêté soit sur 1260 ans. La fin de l'Antéchrist ne fut pas pour cette fois et les calculs bons pour le rebut. Actuellement, les 1260 jours sont pris à la lettre (année de 360 jours), de déc. 1914 à juin 1918 précédant une période durant laquelle les chrétiens ‘oints’ furent harcelés (sic!).
Citons les propos de Russell consignés dans la série d'articles L'Aurore du Millénium parue en 1903 : “Si nous démontrons le fait que les nations cesseront de dominer sur terre en 1914, nous prouvons également (…) que le dernier membre de l'Eglise de Christ (les Oints) sera glorifié avec le chef. Que le grand temps de détresse atteindra son apogée et sa fin à cette date (…). Qu'avant cette date, le royaume de Dieu sera sur la terre ; qu'il aura frappé et écrasé la statue des nations.”
Revenons sur les déboires conjugaux du couple. Madame Russel se décide à divorcer, en 1906. Elle met en avant l'infidélité supposée de son mari. Sa déposition fait l'objet d'une large diffusion sur Internet - Paper Book n° 202, april term 1098, Supérior Cour of Pensylvania. Il semble que Russell ne démente pas ; on lui prête un aveu de forte attirance vers la gent féminine. Plus tard, il refusera de payer sa pension alimentaire sans rencontrer pourtant de problèmes financiers. S'il est difficile de donner crédit à tout ce qui se dit de la vie intime de Russell, on peut toutefois se référer à quelques grandes lignes. Maria F., son épouse, a certainement sa responsabilité dans l'échec du couple. Elle apparaît parfois en féministe avant l'heure et ses positions sur l'égalité des femmes à exercer des fonctions dans l'organigramme de la société a certainement soulevé la fureur chez Russell. Il semble également que les époux, par choix, n'aient jamais consommé leur union. Ainsi, lorsque Russell s'intéressera (de trop près ?) à une de ses collaboratrice, Rose Ball, toute l'amertume de Madame Russell balayera les années d'un travail commun.
Lire aussi l'article "Russelliste ?"
Rutherford, le successeur
Russell n'a pas le temps de préparer sa succession. Il décède en 1916 lors d'un de ses nombreux voyages. Il semble aujourd'hui que son choix se serait porté sur une direction collégiale de ses sociétés.
Rutherford
l'ambitieux
Mais J. F. Rutherford, avocat de formation, veut diriger seul. Il se heurte à ce qu'il faut bien appeler une lutte pour le pouvoir. En 1917, il devient le président de la Watch Tower. C'est sous sa présidence que des positions sectaires façonneront le mouvement pour toujours. Comme Russell, le nouveau président se lance dans de savants calculs et des interprétations qui apparaîtront plus tard des plus fantaisistes. Par exemple, il fait construire un domaine, Beth Sarim, pour accueillir dès 1925 le retour à la vie de Jacob, d'Abraham, d'Isaac et d'autres prophètes. Voir. Notons que selon Rutherford, le retour de ces ‘Princes’ confondrait tous les moqueurs…(Des millions actuellement vivants ne mourront jamais, 1920)
Les T. de J. actuels ne savent rien ou si peu de ces péripéties, Rutherford lui-même s'est employé à ne pas endosser la paternité de ces prédictions. Il reste cependant les écrits. Citons La voie du Paradis parue en 1924 : “…les princes pourront transmettre par radio leurs instructions sur toute la terre. Quand quelqu'un voudra parler aux princes (…) les aéroplanes seront si perfectionnés qu'il sera possible de se rendre depuis Jérusalem n'importe où sur la terre en quelques heures.” Quand Rutherford et ses proches publient de telles informations, ils savent pourtant qu'ils ont déjà raconté des inepties. En 1921, parut le bulletin La Harpe de Dieu ; à la page 208, on peut lire : “Cette grande augmentation de la connaissance (l'invention de la radio) est, sans contredit, un accomplissement de la prophétie qui témoigne du temps de la fin. Depuis 1874, nous sommes entrés dans la dernière partie de la période du temps de la fin.” Pour preuves tangibles, le bulletin poursuit : “Ce fut en 1874, année de la présence du Seigneur, que fut fondé le premier syndicat ouvrier.” Ce n'est pas tout ; “à partir de cette année 1874, il y eut une augmentation de lumière : les inventions, les découvertes, si nombreuses qu'on ne peut les détailler.” Parmi ces inventions sensées attester de 1874, Rutherford en précise certaines : “le téléphone sans fil, la bicyclette, les gratte-ciel, les machines à écrire, les auto-cuiseurs, etc.” C'est sous la présidence de Rutherford que les Étudiants de la Bible adoptent l'appellation Les Témoins de Jéhovah. Après 25 années de présidence sans partage, Rutherford meurt en 1942.
Déchet- Serviteur
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