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Un nouveau coup de semonce pour l'économie américaine
vendredi 1 février 2008 18h01
L'économie américaine a perdu des emplois en janvier, 17.000 postes en moins. C'est la première fois en quatre ans et demi, de quoi redoubler les inquiétudes des analystes sur les risques d'une entrée en récession de la première économie mondiale.
Ecouter :
Plus que jamais, les risques de récession planent sur les Etats-Unis. La correspondance de François Clemenceau.
'est un nouveau signe de la mauvaise santé de l'économie américaine. Pour la première fois depuis l'été 2003, elle a supprimé des emplois : 17.000 en janvier, alors qu'en décembre, plus de 80.000 personnes avaient été embauchées. Les analystes tablaient sur 70.000 créations nette d'emplois. L'économie a de nouveau souffert en janvier des répercussions de la crise de l'immobilier, avec 27.000 suppressions d'emplois dans le secteur de la construction et 28.000 dans l'industrie. Les services aux entreprises ont supprimé 11.000 emplois et la fonction publique 18.000. En revanche l'éducation/santé a créé 47.000 emplois et le secteur des loisirs 19.000.
Ces chiffres risquent d'inquiéter fortement les économistes qui redoutent que les Etats-Unis tombent en récession si le marché du travail vient à flancher. En effet une détérioration de l'emploi se traduit par une baisse des revenus, alors que la consommation est le premier moteur de la croissance. Pour faire face à ce risque, la banque centrale (Fed) a abaissé son taux directeur de 1,25 point en l'espace de huit jours pour le ramener à 3%, et elle a laissé la porte ouverte à de futures baisses, si besoin.
George W. Bush a réagi à la perte d'emplois en janvier. "Il y a certainement des signes inquiétants, des signes sérieux que l'économie s'affaiblit et il faut faire quelque chose contre ça", a dit le président américain à Kansas City. "Et aujourd'hui, nous avons reçu un tel signe".
En seul point positif, le chômage a reculé à 4,9% de la population active contre 5% le mois précédent, ce qui est un peu mieux que les prévisions des analystes qui tablaient sur 5%. Le salaire horaire a progressé de 0,2% en janvier, ce qui est inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,3%. Sur un an, la hausse atteint 3,7%, comme en décembre.
vendredi 1 février 2008 18h01
L'économie américaine a perdu des emplois en janvier, 17.000 postes en moins. C'est la première fois en quatre ans et demi, de quoi redoubler les inquiétudes des analystes sur les risques d'une entrée en récession de la première économie mondiale.
Ecouter :
Plus que jamais, les risques de récession planent sur les Etats-Unis. La correspondance de François Clemenceau.
'est un nouveau signe de la mauvaise santé de l'économie américaine. Pour la première fois depuis l'été 2003, elle a supprimé des emplois : 17.000 en janvier, alors qu'en décembre, plus de 80.000 personnes avaient été embauchées. Les analystes tablaient sur 70.000 créations nette d'emplois. L'économie a de nouveau souffert en janvier des répercussions de la crise de l'immobilier, avec 27.000 suppressions d'emplois dans le secteur de la construction et 28.000 dans l'industrie. Les services aux entreprises ont supprimé 11.000 emplois et la fonction publique 18.000. En revanche l'éducation/santé a créé 47.000 emplois et le secteur des loisirs 19.000.
Ces chiffres risquent d'inquiéter fortement les économistes qui redoutent que les Etats-Unis tombent en récession si le marché du travail vient à flancher. En effet une détérioration de l'emploi se traduit par une baisse des revenus, alors que la consommation est le premier moteur de la croissance. Pour faire face à ce risque, la banque centrale (Fed) a abaissé son taux directeur de 1,25 point en l'espace de huit jours pour le ramener à 3%, et elle a laissé la porte ouverte à de futures baisses, si besoin.
George W. Bush a réagi à la perte d'emplois en janvier. "Il y a certainement des signes inquiétants, des signes sérieux que l'économie s'affaiblit et il faut faire quelque chose contre ça", a dit le président américain à Kansas City. "Et aujourd'hui, nous avons reçu un tel signe".
En seul point positif, le chômage a reculé à 4,9% de la population active contre 5% le mois précédent, ce qui est un peu mieux que les prévisions des analystes qui tablaient sur 5%. Le salaire horaire a progressé de 0,2% en janvier, ce qui est inférieur aux attentes des analystes qui tablaient sur une hausse de 0,3%. Sur un an, la hausse atteint 3,7%, comme en décembre.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
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Re: surprim
La valise diplomatique
dimanche 30 septembre 2007
Le FMI, médecin malade
L’élection, le 28 septembre, de M. Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI) témoigne de la rencontre inattendue entre deux éclopés : une gauche européenne en faillite et une organisation financière internationale disqualifiée.
Il faut que le Parti socialiste (PS) soit dans un bien piteux état pour que l’accession d’un de ses dirigeants à la tête d’une institution qui sert d’instrument au capitalisme le plus doctrinaire puisse être présentée par M. François Hollande, premier secrétaire du PS, comme un motif de fierté particulier. D’autant que l’« élection » de M. Strauss-Kahn n’a rien de démocratique, les pays riches disposant de beaucoup plus de voix que les autres au sein du FMI (1). L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est déjà dirigée par M. Pascal Lamy. Ce sont donc désormais deux socialistes qui vont devoir promouvoir le libre-échange et le monétarisme... (2)
Mais le FMI est un médecin malade. La brutalité stupide des « traitements de choc » qu’il a infligés à nombre d’Etats en difficulté — dont l’Argentine, la Russie, les pays d’Asie du Sud-Est — ont fait de lui une organisation honnie dans le monde entier. Pour ne plus avoir à faire appel à ses « secours », les gouvernements préfèrent remédier par eux-mêmes à leurs douleurs financières ou solliciter l’aide de pays gorgés de devises comme la Chine, la Corée du Sud, le Venezuela. Mais dès lors que plus personne ne veut être un jour débiteur du FMI, les recettes que l’institution tirait des intérêts de ses prêts se sont écroulées. Au point qu’elle est devenue... déficitaire.
Un des camarades de parti de M. Strauss-Kahn, M. Henri Emmanuelli, a récemment admis sa perplexité : « Je m’interroge pour la possibilité pour un socialiste, compte tenu de ce qu’est le FMI, de s’épanouir à la tête de cette institution. »
(1) Les Etats-Unis contrôlent 16,79 % des droits de vote, l’Inde 1,89 %.
(2) Certains d’entre eux sont déjà présents au gouvernement nommé par M. Sarkozy, mais aussi dans les cabinets ministériels. Lire « Les conseillers de gauche passent à droite », Le Parisien, 23 septembre 2007.)
Banque mondiale, Capitalisme, Économie, Finance, Fonds monétaire international (FMI), Libéralisme, Mondialisation, Parti politique, Personnalités
dimanche 30 septembre 2007
Le FMI, médecin malade
L’élection, le 28 septembre, de M. Dominique Strauss-Kahn à la tête du Fonds monétaire international (FMI) témoigne de la rencontre inattendue entre deux éclopés : une gauche européenne en faillite et une organisation financière internationale disqualifiée.
Il faut que le Parti socialiste (PS) soit dans un bien piteux état pour que l’accession d’un de ses dirigeants à la tête d’une institution qui sert d’instrument au capitalisme le plus doctrinaire puisse être présentée par M. François Hollande, premier secrétaire du PS, comme un motif de fierté particulier. D’autant que l’« élection » de M. Strauss-Kahn n’a rien de démocratique, les pays riches disposant de beaucoup plus de voix que les autres au sein du FMI (1). L’Organisation mondiale du commerce (OMC) est déjà dirigée par M. Pascal Lamy. Ce sont donc désormais deux socialistes qui vont devoir promouvoir le libre-échange et le monétarisme... (2)
Mais le FMI est un médecin malade. La brutalité stupide des « traitements de choc » qu’il a infligés à nombre d’Etats en difficulté — dont l’Argentine, la Russie, les pays d’Asie du Sud-Est — ont fait de lui une organisation honnie dans le monde entier. Pour ne plus avoir à faire appel à ses « secours », les gouvernements préfèrent remédier par eux-mêmes à leurs douleurs financières ou solliciter l’aide de pays gorgés de devises comme la Chine, la Corée du Sud, le Venezuela. Mais dès lors que plus personne ne veut être un jour débiteur du FMI, les recettes que l’institution tirait des intérêts de ses prêts se sont écroulées. Au point qu’elle est devenue... déficitaire.
Un des camarades de parti de M. Strauss-Kahn, M. Henri Emmanuelli, a récemment admis sa perplexité : « Je m’interroge pour la possibilité pour un socialiste, compte tenu de ce qu’est le FMI, de s’épanouir à la tête de cette institution. »
(1) Les Etats-Unis contrôlent 16,79 % des droits de vote, l’Inde 1,89 %.
(2) Certains d’entre eux sont déjà présents au gouvernement nommé par M. Sarkozy, mais aussi dans les cabinets ministériels. Lire « Les conseillers de gauche passent à droite », Le Parisien, 23 septembre 2007.)
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Re: surprim
jeudi 13 mars 2008
Les bourses trinquent, le dollar flanche
Hier la Société générale, demain qui ? Avec le fonds Carlyle Capital Corporation (CCC), une nouvelle institution financière essuie les conséquences de la crise des prêts immobiliers américains consentis à des ménages trop lourdement endettés pour rembourser leurs créanciers. Comme prévu (lire l’article détaillé de Frédéric Lordon dans le numéro de mars du Monde diplomatique), l’effet domino se poursuit : le défaut de paiement du CCC, qui vient de provoquer sa mise en liquidation, porte sur 16,6 milliards de dollars ; or cette institution est liée à Carlyle Group, un autre fonds d’investissement particulièrement connu aux Etats-Unis dans la mesure où l’ancien premier ministre britannique John Major, l’ancien secrétaire d’Etat américain James Baker et le père de l’actuel président des Etats-Unis, George Herbert Walker Bush, en sont ou en ont été conseillers.
La mise en liquidation du CCC intervient alors que les marchés financiers sont particulièrement agités, évoluant brutalement d’un jour à l’autre. Mardi 11 mars, l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’un plan de secours destiné aux institutions financières en difficulté avait, dans un premier temps, provoqué une augmentation du Dow Jones de 417 points (+3,55%), la plus forte depuis cinq ans. Elle intervenait après trois jours consécutifs de repli des cours (-1,29% le 10 mars, -1,22% le 7 mars, -1,75% le 6 mars). Assez vite, le plan n’a pas convaincu, suggérant davantage l’affolement que la thérapie financière. Le recul des places financières n’a pas tardé. Le retour au calme ne sera pas favorisé par la chute du dollar (qui vient de tomber sous les 100 yens pour la première fois depuis douze ans), ni par la hausse du pétrole (qui dépasse désormais 110 dollars le baril) et celle de l’or. Sans oublier la plus que probable entrée en récession de l’économie américaine.
Les bourses trinquent, le dollar flanche
Hier la Société générale, demain qui ? Avec le fonds Carlyle Capital Corporation (CCC), une nouvelle institution financière essuie les conséquences de la crise des prêts immobiliers américains consentis à des ménages trop lourdement endettés pour rembourser leurs créanciers. Comme prévu (lire l’article détaillé de Frédéric Lordon dans le numéro de mars du Monde diplomatique), l’effet domino se poursuit : le défaut de paiement du CCC, qui vient de provoquer sa mise en liquidation, porte sur 16,6 milliards de dollars ; or cette institution est liée à Carlyle Group, un autre fonds d’investissement particulièrement connu aux Etats-Unis dans la mesure où l’ancien premier ministre britannique John Major, l’ancien secrétaire d’Etat américain James Baker et le père de l’actuel président des Etats-Unis, George Herbert Walker Bush, en sont ou en ont été conseillers.
La mise en liquidation du CCC intervient alors que les marchés financiers sont particulièrement agités, évoluant brutalement d’un jour à l’autre. Mardi 11 mars, l’annonce par la Réserve fédérale américaine d’un plan de secours destiné aux institutions financières en difficulté avait, dans un premier temps, provoqué une augmentation du Dow Jones de 417 points (+3,55%), la plus forte depuis cinq ans. Elle intervenait après trois jours consécutifs de repli des cours (-1,29% le 10 mars, -1,22% le 7 mars, -1,75% le 6 mars). Assez vite, le plan n’a pas convaincu, suggérant davantage l’affolement que la thérapie financière. Le recul des places financières n’a pas tardé. Le retour au calme ne sera pas favorisé par la chute du dollar (qui vient de tomber sous les 100 yens pour la première fois depuis douze ans), ni par la hausse du pétrole (qui dépasse désormais 110 dollars le baril) et celle de l’or. Sans oublier la plus que probable entrée en récession de l’économie américaine.
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