Municipales: le PS rêve d'un succès face à un exécutif affaibli mais déterminé à réformer
Page 1 sur 1
Municipales: le PS rêve d'un succès face à un exécutif affaibli mais déterminé à réformer
07 mars 10:37 - PARIS (AFP)
- Neuf mois après la victoire de Nicolas Sarkozy, le PS rêve d'un succès au goût de revanche aux municipales et cantonales, lui permettant de se remettre en selle face à un exécutif affaibli mais qui entend poursuivre les réformes jusqu'à l'échéance de 2012.
Alors que la popularité de Nicolas Sarkozy continue de chuter, les élections locales de dimanche pourraient se traduire, selon les sondages, par le basculement à gauche de plusieurs dizaines de villes, grandes et moyennes.
Le PS pourrait ainsi gagner Strasbourg et Toulouse, en confirmant ses conquêtes de 2001, Paris et Lyon, et en conservant des bastions plus anciens comme Montpellier, Nantes, Rennes ou Lille.
Redoutée jusque dans les rangs de l'UMP, la vague rose pourrait se transformer en "tsunami" si la majorité perdait Marseille, 2e ville de France, qui sera dimanche au centre de toutes les attentions.
Seules deux grandes métropoles semblent assurées de rester à droite: Bordeaux, où l'ancien Premier ministre Alain Juppé est donné gagnant dès le 1er tour, et Nice.
Ayant perdu en 2001 plus de 40 villes de plus de 20.000 habitants, la gauche espère en regagner plusieurs, notamment dans le grand ouest: Rouen, Caen, voire Le Havre.
La bataille s'annonce aussi indécise à Saint-Etienne, Tarbes, Périgueux, Reims ou encore Pau où le président et candidat du MoDem François Bayrou joue une bonne part de sa crédibilité politique pour l'avenir.
Dans la foulée des municipales, l'opposition vise également une victoire aux cantonales, espérant accroître la majorité qu'elle détient en termes de présidences de départements depuis le précédent renouvellement de 2004.
Mettant en garde contre "le piège" des sondages, le PS a appelé à la mobilisation de son électorat dès le premier tour où "tout va se jouer", selon François Hollande.
Comme celle du premier secrétaire, plusieurs voix au PS avertissent toutefois qu'il ne s'agit pas d'entrer dans "un partage des rôles qui serait assez fatal" à la gauche, en l'installant dans une "gestion du local" pour donner à la droite "celle des affaires nationales".
M. Hollande voit dans ces scrutins une "occasion formidable de fixer un bulletin de notes à l'occasion d'un bulletin de vote" pour le reste du quinquennat, et de faire de l'ancrage local de la gauche une base de résistance à la politique nationale, pour imposer l'alternance en 2012.
Emblématique de cette stratégie, Bertrand Delanoë mène la bataille dans la capitale sans exclure un destin national, s'étonnant que l'on puisse penser que la mairie de Paris soit "vraiment le maximum qu'il puisse faire".
Conscient du risque de défaite, l'exécutif se fixe, par la voix de Nicolas Sarkozy, l'horizon 2012 pour réaliser jusqu'au bout la "modernisation de la France" sans se "laisser distraire" par les "péripéties" des sondages et des scrutins intermédiaires.
Affaibli par une forte détérioration de son image, le chef de l'Etat s'est tenu en marge de cette campagne laissant à son premier ministre et aux ténors de la majorité le soin de faire la promotion des réformes réalisées et à venir.
François Fillon a tapé dur sur la gauche, l'accusant d'entretenir "un climat de quasi-guerre civile" et de se livrer à des "attaques ad hominem" contre Nicolas Sarkozy.
"Mon rendez-vous, c'est la fin du quinquennat", assure le président pour se prémunir de l'impact d'un échec municipal de l'UMP dont nombre de candidats ont pris soin d'occulter le sigle dans leurs documents électoraux.
- Neuf mois après la victoire de Nicolas Sarkozy, le PS rêve d'un succès au goût de revanche aux municipales et cantonales, lui permettant de se remettre en selle face à un exécutif affaibli mais qui entend poursuivre les réformes jusqu'à l'échéance de 2012.
Alors que la popularité de Nicolas Sarkozy continue de chuter, les élections locales de dimanche pourraient se traduire, selon les sondages, par le basculement à gauche de plusieurs dizaines de villes, grandes et moyennes.
Le PS pourrait ainsi gagner Strasbourg et Toulouse, en confirmant ses conquêtes de 2001, Paris et Lyon, et en conservant des bastions plus anciens comme Montpellier, Nantes, Rennes ou Lille.
Redoutée jusque dans les rangs de l'UMP, la vague rose pourrait se transformer en "tsunami" si la majorité perdait Marseille, 2e ville de France, qui sera dimanche au centre de toutes les attentions.
Seules deux grandes métropoles semblent assurées de rester à droite: Bordeaux, où l'ancien Premier ministre Alain Juppé est donné gagnant dès le 1er tour, et Nice.
Ayant perdu en 2001 plus de 40 villes de plus de 20.000 habitants, la gauche espère en regagner plusieurs, notamment dans le grand ouest: Rouen, Caen, voire Le Havre.
La bataille s'annonce aussi indécise à Saint-Etienne, Tarbes, Périgueux, Reims ou encore Pau où le président et candidat du MoDem François Bayrou joue une bonne part de sa crédibilité politique pour l'avenir.
Dans la foulée des municipales, l'opposition vise également une victoire aux cantonales, espérant accroître la majorité qu'elle détient en termes de présidences de départements depuis le précédent renouvellement de 2004.
Mettant en garde contre "le piège" des sondages, le PS a appelé à la mobilisation de son électorat dès le premier tour où "tout va se jouer", selon François Hollande.
Comme celle du premier secrétaire, plusieurs voix au PS avertissent toutefois qu'il ne s'agit pas d'entrer dans "un partage des rôles qui serait assez fatal" à la gauche, en l'installant dans une "gestion du local" pour donner à la droite "celle des affaires nationales".
M. Hollande voit dans ces scrutins une "occasion formidable de fixer un bulletin de notes à l'occasion d'un bulletin de vote" pour le reste du quinquennat, et de faire de l'ancrage local de la gauche une base de résistance à la politique nationale, pour imposer l'alternance en 2012.
Emblématique de cette stratégie, Bertrand Delanoë mène la bataille dans la capitale sans exclure un destin national, s'étonnant que l'on puisse penser que la mairie de Paris soit "vraiment le maximum qu'il puisse faire".
Conscient du risque de défaite, l'exécutif se fixe, par la voix de Nicolas Sarkozy, l'horizon 2012 pour réaliser jusqu'au bout la "modernisation de la France" sans se "laisser distraire" par les "péripéties" des sondages et des scrutins intermédiaires.
Affaibli par une forte détérioration de son image, le chef de l'Etat s'est tenu en marge de cette campagne laissant à son premier ministre et aux ténors de la majorité le soin de faire la promotion des réformes réalisées et à venir.
François Fillon a tapé dur sur la gauche, l'accusant d'entretenir "un climat de quasi-guerre civile" et de se livrer à des "attaques ad hominem" contre Nicolas Sarkozy.
"Mon rendez-vous, c'est la fin du quinquennat", assure le président pour se prémunir de l'impact d'un échec municipal de l'UMP dont nombre de candidats ont pris soin d'occulter le sigle dans leurs documents électoraux.
Le_simple- Socialistes
-
Nombre de messages : 1265
Age : 52
Localisation : le simples
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Sujets similaires
» "la vie politique se résume à un face-à-face entre l'Elysée et l'opinion"
» Les Municipales, c'est aujourd'hui
» Municipales : listes validées.
» Communiqué concernant les élections municipales
» actualite-resultats-direct-municipales 2008
» Les Municipales, c'est aujourd'hui
» Municipales : listes validées.
» Communiqué concernant les élections municipales
» actualite-resultats-direct-municipales 2008
Page 1 sur 1
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum