La riposte du 29 janvier se prépare dès maintenant
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La riposte du 29 janvier se prépare dès maintenant
La riposte du 29 janvier se prépare dès maintenant
Sarkozy et les gens du MEDEF crient victoire « Nous avons gagné la bataille idéologique, la preuve désormais quand il y a une grève plus personne ne s'en aperçoit »Avec la récession qui s'installe partout ils enfoncent le clou. Sarkozy utilise la crise pour serrer la vis et les ceintures. Il annonce la couleur « C'est parce qu'il y a la crise qu'il faut avancer encore plus sur nos réformes de structures » C'est en train : travail du dimanche, retraite à 70 ans, privatisation de la poste toujours dans les cartons, démantèlement de l'école, des hopitaux, du CNRS de L'INSERM, de L'INSEE, de l'office des forêts, de météo France. Les contre réformes sarkoziennes rajoutent de la crise à la crise. Elles ont pour objectifs de servir le capital en faisant sauter l'un après l'autre les verrous qui limitent encore la loi du marché et l'exercice de la libre concurrence sans entrave. Le MEDEF utilise la crise pour licencier, supprimer des dizaines de milliers d' emplois, accroître la précarité, l'intensité du travail, peser plus encore sur les salaires. Le pouvoir sarkozien et le MEDEF comptent sur l'inquiétude, la désespérance du peuple travailleur pour que ça passe. Cette offensive s'accompagne d'une dérive autoritaire et manipulatrice. Tout contestation de la politique sarkozienne est assimilée à la violence, menaçant l'ordre public. Il y a volonté de discréditer la grève et les syndicats.
Ce qui se passe tous les jours dans les entreprises de l'automobile, et d'autres industries. Parmi les chômeurs et les sans papiers, à la campagne, dans les écoles , lycées, laboratoires et centres de recherches. A la Poste, chez les cheminots, à L'ANPE dans les services publics et les administrations, chez les magistrats, sont autant de témoignages que la France du travail, de la création, et de la jeunesse commence à dire basta. Pour l'immédiat les actions multiples et variés restent morcelées. Confrontés à la même politique une forte volonté s'exprime à la base, celle d'agir « Tous ensemble et maintenant. On ne paiera pas votre crise ». La convergence des luttes est posée. C'est sans doute pourquoi les centrales syndicales ont décidé d'une action commune le 29 janvier 2009 dont les mots d'ordre, et les modalités restent à fixer. Les dirigeants syndicaux écouteront ils le message délivré par le résultat des élections prud'homales ? Le record absolu d'abstentions, 74,5%, les trois quarts des électeurs du secteur privé ne se sont pas rendus aux urnes, ce résultat exprime un divorce certain avec le monde du travail. Les gains enregistrés par la CGT et SUD montrent par contre que le syndicalisme de terrain, de contestation et de luttes marque des points. N'en déplaise au secrétaire général de la CFDT il convient donc d'aller dans cette direction et non pas dans ce « partenariat » dirigeants syndicaux, patrons, président de la République,et ministres, dans lequel s'est englué le mouvement syndical. Tout le monde parle du pouvoir d'achat, Sarkozy s'en veut le défenseur, mais c'est tromper le monde si l'on ne pose pas clairement le moyen le plus sûr de l'augmenter c'est-à-dire la hausse significative des salaires, des retraites, des pensions. L'argent existe, il n'a pas disparu avec la crise. 40 entreprises du CAC 40 auront en 2008 des résultats en hausse de 12,09% sur 2007, soit 90 milliards d'euros. Chez Renault la vie est plus dure pour les salariés pas pour les actionnaires qui empocheront cette année 4,5 euros par action, Carlos Goshn touchera 900 000 euros , disposant de 200 000 actions. Arcelor Mittal qui supprime des milliers d'emplois, réduit ses productions augmente ses profits de 39,4%, avec un total de 10,55 milliards. C'est la crise mais les patrons restent grassement payés. Martin Bouygues percevra en 2008 5 millions, Gérard Mestrallet de Suez 12,2 millions, Michel Rollier de Michelin 4,8 millions, Thierry Desmaret de Total 3,8 millions .
La dictature des actionnaires, les gros salaires et autres avantages dorés doivent cesser. Aujourd'hui la reine des batailles consiste à faire rebasculer du coté des salaires, et de la protection sociale les 180 milliards pris chaque année depuis 20 ans sur les richesses créées par le monde du travail au profit des actionnaires (1). Aujourd'hui pour ne pas être trompé le monde du travail et de la création doit se rassembler sur le terrain de l'affrontement, capital travail, afin de reconquérir des parts de richesses. L'ampleur de la journée d'action de janvier sera ce que les travailleurs, à la base décideront de faire. Sans attendre , partout les cahiers de revendications devraient s'élaborer, le montant de la « Rallonge » chiffrée. Sur les lieux de travail les formes d'action, dans et hors entreprises , devraient se discuter afin de rester maître de l'action de bout en bout et de déjouer les provocations que le pouvoir et le patronat organisent. Une préparation active ne manquera pas d'inquiéter le pouvoir et le patronat. "Nous allons vers une série d'affrontements sociaux voire un affrontement social " a reconnu Sarkozy (2) .Cette inquiétude apporte un élément de confiance pour organiser concrètement, sur le terrain, la riposte de janvier. Les seules batailles perdues sont celles qu'on ne mène pas, et l'histoire des sociétés n'est que l'histoire de la lutte des classes
(1) D'après le FMI dans les pays du G7 la part des salaires dans le PIB a baissé de 5,8% entre 1983 2006. D'après la commission Européenne la part des salaires au sein de l'Europe a chuté de 8,6%, et de 9,3% en France ( La guerre des classes de François Ruffin )
(2) Canard Enchaîné du 3 12 08
source : « combat communiste »
Sarkozy et les gens du MEDEF crient victoire « Nous avons gagné la bataille idéologique, la preuve désormais quand il y a une grève plus personne ne s'en aperçoit »Avec la récession qui s'installe partout ils enfoncent le clou. Sarkozy utilise la crise pour serrer la vis et les ceintures. Il annonce la couleur « C'est parce qu'il y a la crise qu'il faut avancer encore plus sur nos réformes de structures » C'est en train : travail du dimanche, retraite à 70 ans, privatisation de la poste toujours dans les cartons, démantèlement de l'école, des hopitaux, du CNRS de L'INSERM, de L'INSEE, de l'office des forêts, de météo France. Les contre réformes sarkoziennes rajoutent de la crise à la crise. Elles ont pour objectifs de servir le capital en faisant sauter l'un après l'autre les verrous qui limitent encore la loi du marché et l'exercice de la libre concurrence sans entrave. Le MEDEF utilise la crise pour licencier, supprimer des dizaines de milliers d' emplois, accroître la précarité, l'intensité du travail, peser plus encore sur les salaires. Le pouvoir sarkozien et le MEDEF comptent sur l'inquiétude, la désespérance du peuple travailleur pour que ça passe. Cette offensive s'accompagne d'une dérive autoritaire et manipulatrice. Tout contestation de la politique sarkozienne est assimilée à la violence, menaçant l'ordre public. Il y a volonté de discréditer la grève et les syndicats.
Ce qui se passe tous les jours dans les entreprises de l'automobile, et d'autres industries. Parmi les chômeurs et les sans papiers, à la campagne, dans les écoles , lycées, laboratoires et centres de recherches. A la Poste, chez les cheminots, à L'ANPE dans les services publics et les administrations, chez les magistrats, sont autant de témoignages que la France du travail, de la création, et de la jeunesse commence à dire basta. Pour l'immédiat les actions multiples et variés restent morcelées. Confrontés à la même politique une forte volonté s'exprime à la base, celle d'agir « Tous ensemble et maintenant. On ne paiera pas votre crise ». La convergence des luttes est posée. C'est sans doute pourquoi les centrales syndicales ont décidé d'une action commune le 29 janvier 2009 dont les mots d'ordre, et les modalités restent à fixer. Les dirigeants syndicaux écouteront ils le message délivré par le résultat des élections prud'homales ? Le record absolu d'abstentions, 74,5%, les trois quarts des électeurs du secteur privé ne se sont pas rendus aux urnes, ce résultat exprime un divorce certain avec le monde du travail. Les gains enregistrés par la CGT et SUD montrent par contre que le syndicalisme de terrain, de contestation et de luttes marque des points. N'en déplaise au secrétaire général de la CFDT il convient donc d'aller dans cette direction et non pas dans ce « partenariat » dirigeants syndicaux, patrons, président de la République,et ministres, dans lequel s'est englué le mouvement syndical. Tout le monde parle du pouvoir d'achat, Sarkozy s'en veut le défenseur, mais c'est tromper le monde si l'on ne pose pas clairement le moyen le plus sûr de l'augmenter c'est-à-dire la hausse significative des salaires, des retraites, des pensions. L'argent existe, il n'a pas disparu avec la crise. 40 entreprises du CAC 40 auront en 2008 des résultats en hausse de 12,09% sur 2007, soit 90 milliards d'euros. Chez Renault la vie est plus dure pour les salariés pas pour les actionnaires qui empocheront cette année 4,5 euros par action, Carlos Goshn touchera 900 000 euros , disposant de 200 000 actions. Arcelor Mittal qui supprime des milliers d'emplois, réduit ses productions augmente ses profits de 39,4%, avec un total de 10,55 milliards. C'est la crise mais les patrons restent grassement payés. Martin Bouygues percevra en 2008 5 millions, Gérard Mestrallet de Suez 12,2 millions, Michel Rollier de Michelin 4,8 millions, Thierry Desmaret de Total 3,8 millions .
La dictature des actionnaires, les gros salaires et autres avantages dorés doivent cesser. Aujourd'hui la reine des batailles consiste à faire rebasculer du coté des salaires, et de la protection sociale les 180 milliards pris chaque année depuis 20 ans sur les richesses créées par le monde du travail au profit des actionnaires (1). Aujourd'hui pour ne pas être trompé le monde du travail et de la création doit se rassembler sur le terrain de l'affrontement, capital travail, afin de reconquérir des parts de richesses. L'ampleur de la journée d'action de janvier sera ce que les travailleurs, à la base décideront de faire. Sans attendre , partout les cahiers de revendications devraient s'élaborer, le montant de la « Rallonge » chiffrée. Sur les lieux de travail les formes d'action, dans et hors entreprises , devraient se discuter afin de rester maître de l'action de bout en bout et de déjouer les provocations que le pouvoir et le patronat organisent. Une préparation active ne manquera pas d'inquiéter le pouvoir et le patronat. "Nous allons vers une série d'affrontements sociaux voire un affrontement social " a reconnu Sarkozy (2) .Cette inquiétude apporte un élément de confiance pour organiser concrètement, sur le terrain, la riposte de janvier. Les seules batailles perdues sont celles qu'on ne mène pas, et l'histoire des sociétés n'est que l'histoire de la lutte des classes
(1) D'après le FMI dans les pays du G7 la part des salaires dans le PIB a baissé de 5,8% entre 1983 2006. D'après la commission Européenne la part des salaires au sein de l'Europe a chuté de 8,6%, et de 9,3% en France ( La guerre des classes de François Ruffin )
(2) Canard Enchaîné du 3 12 08
source : « combat communiste »
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