Mondialisation capitaliste et concentration du pouvoir de l’économie
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Mondialisation capitaliste et concentration du pouvoir de l’économie
Multinationales, l’horreur économique
Mondialisation capitaliste et concentration du pouvoir de l’économie
Les multinationales sont le sommet de l’iceberg de la dictature capitaliste. A l’aide des Etats et du renoncement des travailleurs, elles verrouillent une économie totalitaire au service des riches. Les multinationales veulent des esclaves dociles pour asseoir domination, idéologie et profits.
/ Le Mouvement / Articles / Multinationales, l’horreur économique
Les multinationales sont l’aboutissement et le fer de lance de l’économie libérale. Leur seul objectif est le profit maximum à tout prix et par tous les moyens. Pour l’atteindre, elles asservissent et pervertissent à leur cause les travailleurs, les consommateurs, la culture et les structures politiques.
Peu leur importe le lieu où elles exercent (dictature sanglante, nord, sud, pseudo démocratie...), la nature de leurs activités (armements, biologie, pétrole, nucléaire...) ou les dégâts consécutifs à leurs actions. Ce qui compte, c’est l’AUGMENTATION : de leur croissance, des gains de parts de marché et des revenus des actionnaires et dirigeants.
Pour ces conglomérats d’entreprises et de capitaux, la Terre est un champ de bataille perpétuel où il faut être le plus gros et le plus fort pour avoir les meilleurs morceaux. Ca ne vous rappelle pas les luttes de territoires de la cour de récré de la maternelle ?
Exploiter les pauvres miséreux, assassiner, espionner, détruire une forêt, polluer une rivière, fomenter des coups d’Etats pour installer un complice au pouvoir, aider des dictatures à se maintenir, corrompre des fonctionnaires et chefs d’Etat... Rien de leur fait peur et rien ne leur est inaccessible.
Elles ont tous les pouvoirs, elles SONT le pouvoir. Bas peuples et Etats n’ont qu’à bien se tenir, à trembler, et à remercier les multinationales pour les emplois qu’elles créent... ou suppriment, suivant les cours de leurs bourses.
Chacun se traîne par terre et sacrifie les dernières “libertés” sociales et politiques ( déjà qu’il en restait peu) pour attirer les INVESTISSEURS : ces messies des temps nouveaux, censés apporter le bonheur et la prospérité aux masses qui attendent la bouche ouverte leur pain sec imbibé de sang. Alors qu’il n’y a jamais eu autant (proportionnellement) de pauvres sur Terre, malgré une richesse globale énorme, on continue d’agiter le vieux mythe troué d’une croissance économique qui apporterait le progrès et le confort à toute l’humanité. Les multinationales sont là pour satisfaire les demandes de tous ceux qui ont de quoi, de quoi vous plaignez-vous ?
Le problème n’est évidemment pas le manque de richesses, de nourriture ou de matières premières, mais le manque d’Amour et de Partage dû à l’absence d’Humanité.
- Les Etats, pourtant si jaloux de leurs indépendance (pour pouvoir asservir leurs citoyens à leur propre compte) “passent la griffe” et livrent tout aux lois implacables du marché, en se contentant de corriger quelques excès et de faire passer la pilule au cyanure avec un peu de poudre magique à base de guimauve pourrie !
- La mondialisation libérale actuelle ne fait qu’accélérer un phénomène déjà ancien et les multinationales de l’économie (soi-disant) nouvelle ne font que prolonger ce qui se fait depuis des siècles.
- Les multinationales sont associées à toutes les structures mondiales, genre F.M.I., banque mondiale, O.M.C.,etc. Elles dictent les règlements qui les arrangent (avec ou sans l’A.M.I., cet accord qui veut officialiser l’emprise totale des marchés). Et quand une loi ou des individus téméraires les dérangent, elles trouvent toujours un moyen de retomber sur leurs pattes. Elles ont des armées de juristes ou d’hommes de main (selon les circonstances) pour imposer leur volonté.
Elles ont aussi en leur pouvoir les moyens de communication de masse pour distiller leur idéologie et endormir la population avec des grappes de jeux débiles.
« La démocratie libérale avec un zeste de Droits de l’Homme est le meilleur des mondes possibles, laissez nous faire, dormez, bossez, crevez, laissez vos vies entre les mains des purs marchés qui naturellement concourent à votre bonheur final. Tout le monde ne peut pas être riche et célèbre, vous êtes quand même mieux lotis que vos voisins. Contentez-vous donc de regardez les palaces à la télé et de vous branler sur les stars du moment... » C’est la mondialisation de la consommation larvaire et régressive, les esclaves gavés de sirops et de feux d’artifice resteront bien tranquilles.
Que de progrès depuis la traite des noirs, à présent l’esclavage est beaucoup plus avantageux pour les patrons et les marchés : ce sont les esclaves qui subviennent à leurs besoins. Dans l’ancien temps, les négriers devaient nourrir et loger les travailleurs forcés. Maintenant ce sont les miséreux qui paient eux-même leur logement et qui s’entretiennent, et en plus ils consomment ! Il suffit de leur faire croire par quelques subterfuges qu’ils sont libres et citoyens, et ce sont eux qui réclament leurs chaînes en cherchant n’importe quel travail !
Les masses hébétées se laissent entuber et réclament des emplois à tout prix. Quelques-uns trouvent quand même que les multinationales vont trop loin, mais ils refusent de voir qu’elles sont la conséquence logique des mentalités de tous. Le capitalisme à visage humain n’est pas possible, on ne peut pas récupérer une telle face de monstre, même avec des liftings à répétition.
En fait, les multinationales (tout comme les mafias transnationales, l’autre face du même fruit pourri) ne sont que le reflet grossi et caricatural de la volonté d’appropriation et de domination présente partout. Et l’opposition entre criminalité et honnêteté est une supercherie destinée à masquer les finalités dominatrices et violentes de ceux qui restent dans la légalité. De toutes façons, le droit est souvent très accommodant... pour les riches. Il n’y a qu’à compter le nombre de paradis fiscaux, de sociétés off shore, de comptes à numéros..., en ajoutant toutes les combines pour ne pas payer l’impôt et faire de l’argent avec de l’argent. Sales ou propres les billets se retrouveront tous sur le MARCHE, prêts à acheter les dernières parcelles de liberté qui prétendent leur résister. La seule liberté qui compte pour eux est la libre circulation des capitaux.
Au niveau international, “l’illégal”et “le légal” sont totalement interpénétrés et indispensables l’un pour l’autre. Et il existe des tas de moyens de détruire et de tuer en toute honnêteté et légalité... , pour ceux qui sont en haut.
Les gens exploités et malmenés par ce système économique totalitaire ne pensent pratiquement jamais à tout changer, ils ne le veulent pas. Soit ils se contentent d’accepter leur sort (même s’ils râlent parfois au printemps) en se disant qu’ils sont nés du mauvais côté du mur, soit ils essaient de gravir les échelons de la hiérarchie (côté légal ou côté criminel, peu importe) pour avoir une plus grosse miette du gâteau.
Ainsi, pour monter en grade, le sous-fifre est prêt à toutes les bassesses. Il rampera dans la boue pour attraper une parcelle de pouvoir et obliger ensuite les autres à ramper à ses pieds.
Dans les multinationales, il faut aussi ingurgiter la (sous) culture d’entreprise et devenir un adepte lobotomisé des dogmes édictés par les DR(P)H (Directeurs des Ressources (Pré) Humaines) et consorts. L’esclave de multinationale (qu’il soit manoeuvre ou directeur) doit intérioriser les règles du jeu et y adhérer “librement” et entièrement, en apportant éventuellement quelques remarques... personnelles.
Compétition acharnée, sacrifices toujours plus grands, individualisme et dépassement perpétuel sont les mamelles du monstre qui nourrit de leur propre sang ses serviteurs empressés.
Ce sang est amer et ils se “cadavérisent” sur place, mais ils préfèrent croire que c’est leur seule nourriture possible. Pour survivre un peu plus longtemps ils suceront le sang de créatures subalternes ou animales.
Les préhommes, se rendant incapables de Partage et d’Amour, n‘ont que le système économique implacable qu’ils méritent. Les multinationales ne sont que le sommet de l’iceberg de leurs âmes dévastées. L’énorme masse de glace restante est faite de leurs corps d’esclaves volontaires, sacrifiés par leur égoïsme fondamental.
- Sur le web :
http://www.mutations-radicales.org/Multinationales-l-horreur.html
Mondialisation capitaliste et concentration du pouvoir de l’économie
Les multinationales sont le sommet de l’iceberg de la dictature capitaliste. A l’aide des Etats et du renoncement des travailleurs, elles verrouillent une économie totalitaire au service des riches. Les multinationales veulent des esclaves dociles pour asseoir domination, idéologie et profits.
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Les multinationales sont l’aboutissement et le fer de lance de l’économie libérale. Leur seul objectif est le profit maximum à tout prix et par tous les moyens. Pour l’atteindre, elles asservissent et pervertissent à leur cause les travailleurs, les consommateurs, la culture et les structures politiques.
Peu leur importe le lieu où elles exercent (dictature sanglante, nord, sud, pseudo démocratie...), la nature de leurs activités (armements, biologie, pétrole, nucléaire...) ou les dégâts consécutifs à leurs actions. Ce qui compte, c’est l’AUGMENTATION : de leur croissance, des gains de parts de marché et des revenus des actionnaires et dirigeants.
Pour ces conglomérats d’entreprises et de capitaux, la Terre est un champ de bataille perpétuel où il faut être le plus gros et le plus fort pour avoir les meilleurs morceaux. Ca ne vous rappelle pas les luttes de territoires de la cour de récré de la maternelle ?
Exploiter les pauvres miséreux, assassiner, espionner, détruire une forêt, polluer une rivière, fomenter des coups d’Etats pour installer un complice au pouvoir, aider des dictatures à se maintenir, corrompre des fonctionnaires et chefs d’Etat... Rien de leur fait peur et rien ne leur est inaccessible.
Elles ont tous les pouvoirs, elles SONT le pouvoir. Bas peuples et Etats n’ont qu’à bien se tenir, à trembler, et à remercier les multinationales pour les emplois qu’elles créent... ou suppriment, suivant les cours de leurs bourses.
Chacun se traîne par terre et sacrifie les dernières “libertés” sociales et politiques ( déjà qu’il en restait peu) pour attirer les INVESTISSEURS : ces messies des temps nouveaux, censés apporter le bonheur et la prospérité aux masses qui attendent la bouche ouverte leur pain sec imbibé de sang. Alors qu’il n’y a jamais eu autant (proportionnellement) de pauvres sur Terre, malgré une richesse globale énorme, on continue d’agiter le vieux mythe troué d’une croissance économique qui apporterait le progrès et le confort à toute l’humanité. Les multinationales sont là pour satisfaire les demandes de tous ceux qui ont de quoi, de quoi vous plaignez-vous ?
Le problème n’est évidemment pas le manque de richesses, de nourriture ou de matières premières, mais le manque d’Amour et de Partage dû à l’absence d’Humanité.
- Les Etats, pourtant si jaloux de leurs indépendance (pour pouvoir asservir leurs citoyens à leur propre compte) “passent la griffe” et livrent tout aux lois implacables du marché, en se contentant de corriger quelques excès et de faire passer la pilule au cyanure avec un peu de poudre magique à base de guimauve pourrie !
- La mondialisation libérale actuelle ne fait qu’accélérer un phénomène déjà ancien et les multinationales de l’économie (soi-disant) nouvelle ne font que prolonger ce qui se fait depuis des siècles.
- Les multinationales sont associées à toutes les structures mondiales, genre F.M.I., banque mondiale, O.M.C.,etc. Elles dictent les règlements qui les arrangent (avec ou sans l’A.M.I., cet accord qui veut officialiser l’emprise totale des marchés). Et quand une loi ou des individus téméraires les dérangent, elles trouvent toujours un moyen de retomber sur leurs pattes. Elles ont des armées de juristes ou d’hommes de main (selon les circonstances) pour imposer leur volonté.
Elles ont aussi en leur pouvoir les moyens de communication de masse pour distiller leur idéologie et endormir la population avec des grappes de jeux débiles.
« La démocratie libérale avec un zeste de Droits de l’Homme est le meilleur des mondes possibles, laissez nous faire, dormez, bossez, crevez, laissez vos vies entre les mains des purs marchés qui naturellement concourent à votre bonheur final. Tout le monde ne peut pas être riche et célèbre, vous êtes quand même mieux lotis que vos voisins. Contentez-vous donc de regardez les palaces à la télé et de vous branler sur les stars du moment... » C’est la mondialisation de la consommation larvaire et régressive, les esclaves gavés de sirops et de feux d’artifice resteront bien tranquilles.
Que de progrès depuis la traite des noirs, à présent l’esclavage est beaucoup plus avantageux pour les patrons et les marchés : ce sont les esclaves qui subviennent à leurs besoins. Dans l’ancien temps, les négriers devaient nourrir et loger les travailleurs forcés. Maintenant ce sont les miséreux qui paient eux-même leur logement et qui s’entretiennent, et en plus ils consomment ! Il suffit de leur faire croire par quelques subterfuges qu’ils sont libres et citoyens, et ce sont eux qui réclament leurs chaînes en cherchant n’importe quel travail !
Les masses hébétées se laissent entuber et réclament des emplois à tout prix. Quelques-uns trouvent quand même que les multinationales vont trop loin, mais ils refusent de voir qu’elles sont la conséquence logique des mentalités de tous. Le capitalisme à visage humain n’est pas possible, on ne peut pas récupérer une telle face de monstre, même avec des liftings à répétition.
En fait, les multinationales (tout comme les mafias transnationales, l’autre face du même fruit pourri) ne sont que le reflet grossi et caricatural de la volonté d’appropriation et de domination présente partout. Et l’opposition entre criminalité et honnêteté est une supercherie destinée à masquer les finalités dominatrices et violentes de ceux qui restent dans la légalité. De toutes façons, le droit est souvent très accommodant... pour les riches. Il n’y a qu’à compter le nombre de paradis fiscaux, de sociétés off shore, de comptes à numéros..., en ajoutant toutes les combines pour ne pas payer l’impôt et faire de l’argent avec de l’argent. Sales ou propres les billets se retrouveront tous sur le MARCHE, prêts à acheter les dernières parcelles de liberté qui prétendent leur résister. La seule liberté qui compte pour eux est la libre circulation des capitaux.
Au niveau international, “l’illégal”et “le légal” sont totalement interpénétrés et indispensables l’un pour l’autre. Et il existe des tas de moyens de détruire et de tuer en toute honnêteté et légalité... , pour ceux qui sont en haut.
Les gens exploités et malmenés par ce système économique totalitaire ne pensent pratiquement jamais à tout changer, ils ne le veulent pas. Soit ils se contentent d’accepter leur sort (même s’ils râlent parfois au printemps) en se disant qu’ils sont nés du mauvais côté du mur, soit ils essaient de gravir les échelons de la hiérarchie (côté légal ou côté criminel, peu importe) pour avoir une plus grosse miette du gâteau.
Ainsi, pour monter en grade, le sous-fifre est prêt à toutes les bassesses. Il rampera dans la boue pour attraper une parcelle de pouvoir et obliger ensuite les autres à ramper à ses pieds.
Dans les multinationales, il faut aussi ingurgiter la (sous) culture d’entreprise et devenir un adepte lobotomisé des dogmes édictés par les DR(P)H (Directeurs des Ressources (Pré) Humaines) et consorts. L’esclave de multinationale (qu’il soit manoeuvre ou directeur) doit intérioriser les règles du jeu et y adhérer “librement” et entièrement, en apportant éventuellement quelques remarques... personnelles.
Compétition acharnée, sacrifices toujours plus grands, individualisme et dépassement perpétuel sont les mamelles du monstre qui nourrit de leur propre sang ses serviteurs empressés.
Ce sang est amer et ils se “cadavérisent” sur place, mais ils préfèrent croire que c’est leur seule nourriture possible. Pour survivre un peu plus longtemps ils suceront le sang de créatures subalternes ou animales.
Les préhommes, se rendant incapables de Partage et d’Amour, n‘ont que le système économique implacable qu’ils méritent. Les multinationales ne sont que le sommet de l’iceberg de leurs âmes dévastées. L’énorme masse de glace restante est faite de leurs corps d’esclaves volontaires, sacrifiés par leur égoïsme fondamental.
- Sur le web :
http://www.mutations-radicales.org/Multinationales-l-horreur.html
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