Einstein la polémique ne meurt pas
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Einstein la polémique ne meurt pas
Einstein la polémique ne meurt pas
Alexandre Moatti a publié Einstein, un siècle contre lui (Odile Jacob, 2007), où il attaque les savants allemands qui qualifient la relativité de « science juive » mais aussi les français qui la qualifie de « science allemande », et à cette occasion l'X, puis férocement ceux qui attribuent la relativité à Poincaré. parmi ses cibles préférées citons à Jules Leveugle (son livre est qualifié de torchon pamphlétaire) et plus durement encore Maurice Allais qui met en question cette théorie.
Face à une assistance d'une trentaine de personnes, le mardi 20 mai, Alexandre Moatti tenu une conférence dans une petite salle parisienne, où il a développé ses thèmes préférés mais avec plus de prudence car il y avait des défenseurs de Poincaré dans la salle. Le conférencier avait notamment eu la désagréable surprise de constater que son grand ennemi, l'infatigable Jules Leveugle, avait distribué un tract à chaque auditeur.
Le voici.
Histoire de ce qui s'est passé en 1905,
année de naissance de la théorie de la relativité
Petite histoire d’un vol à la tire… & mégas conséquences
Le 5 juin 1905, Poincaré fit parvenir à l'Académie des Sciences de Paris un article de 5 pages, dont le point essentiel, écrivit -il, était l'invariance des équations de Maxwell de l'électromagnétisme par ce qu'il appela le "Groupe des Transformations de Lorentz". Cette propriété valide le Principe de relativité qu'il avait énoncé en septembre 1904.par lequel il était postulé que tous les phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur animé d'un mouvement uniforme. Cet article était largement appuyé sur un mémoire de Lorentz de mai 1904.
Le 5 juin encore, commença à l'Université de Göttingen, le "pôle mondial des mathématiques", un séminaire, dirigé par le mathématicien Hilbert, sur la théorie des électrons, théorie créée par Lorentz. Hilbert était rival de Poincaré pour l'attribution, en octobre, d'un prix qui devait consacrer le plus grand mathématicien vivant. L'Université allemande était alors placée sous le contrôle étroit de Berlin.
Le 6 juin, le ministre français des Affaires étrangères Delcassé, défenseur d'une politique de rapprochement avec la Grande Bretagne, dut quitter le gouvernement en raison d'une crise gravissime survenue entre Berlin et Paris, proche de la guerre, suscitée par cette politique.
D'après le programme du séminaire de Hilbert découvert dans ses archives, celui-ci a écarté de façon délibérée l'étude du mémoire de Lorentz de 1904, du Principe de relativité de Poincaré et son article du 5 juin. Ce dernier était pourtant certainement parvenu à Göttingen vers le 10 juin et lu aussitôt., étant donné l'intérêt constant des mathématiciens de Göttingen pour tous les travaux de Poincaré.
Cette occultation aurait été inévitablement découverte - et jugée - par les brillants étudiants de Hilbert (dont deux futurs prix Nobel , Max von Laue et Max Born) si une recension de l'article de Poincaré du 5 juin avait paru un peu plus tard dans la prestigieuse revue de Physique dirigée par le physicien Planck. Cette revue était lue par tous ceux qui, comme eux, s'intéressaient vivement à la physique. Or, par une seconde occultation délibérée, aucun compte-rendu de ce même article n' a été publié dans cette revue, d'ordinaire tout à fait complète, en particulier pour les travaux de Poincaré en physique.
Cette double occultation ne pouvait être due qu'à la volonté de Hilbert et de Planck, encore renforcée évidemment compris aussitôt l'immense importance. Mais cette précaution, à elle seule, ne pouvait empêcher que ce triomphe n'ait lieu plus tard. Seul un article reproduisant les points essentiels de la découverte de Poincaré paru sans tarder en Allemagne pouvait éviter ce désastre en éclipsant le travail de Poincaré en vertu de la position dominante de la science allemande
Dès le 30 juin, un tel article fut reçu par la revue de Planck sous la signature d'Einstein jeune physicien, auteur de publications dont l'originalité douteuse était connue de Planck. Einstein n'avait jamais rien publié sur des sujets en rapport avec cet article, et Planck était alors en correspondance secrète avec lui : on l'a appris par une révélation inattendue faite en 1952 par un ami d'Einstein qui n'en mesurait sans doute pas l'importance.
Avant la fin de 1905, Planck organisa à Berlin, sur l'article signé Einstein publié dans sa revue le 26 septembre un colloque, "inoubliable" de l'avis des participants. Planck, membre de l'Académie des Sciences de Prusse, conférait ainsi une sorte d'approbation officielle à cet article, protégé de toute discussion d'antériorité par l'occultation de l'article de Poincaré dans sa propre revue
Tous les faits qui viennent d'être cités, et quelques autres, sont relatés en détail et justifiés dans
La relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert, histoire véridique de la théorie de la relativité
Consulter aussi http://perso.wanadoo.fr/poincare.et.la.relativite.
Pour contacter l'auteur : jules.leveugle@wanadoo.fr (l'Harmattan, 2004)
Alexandre Moatti a publié Einstein, un siècle contre lui (Odile Jacob, 2007), où il attaque les savants allemands qui qualifient la relativité de « science juive » mais aussi les français qui la qualifie de « science allemande », et à cette occasion l'X, puis férocement ceux qui attribuent la relativité à Poincaré. parmi ses cibles préférées citons à Jules Leveugle (son livre est qualifié de torchon pamphlétaire) et plus durement encore Maurice Allais qui met en question cette théorie.
Face à une assistance d'une trentaine de personnes, le mardi 20 mai, Alexandre Moatti tenu une conférence dans une petite salle parisienne, où il a développé ses thèmes préférés mais avec plus de prudence car il y avait des défenseurs de Poincaré dans la salle. Le conférencier avait notamment eu la désagréable surprise de constater que son grand ennemi, l'infatigable Jules Leveugle, avait distribué un tract à chaque auditeur.
Le voici.
Histoire de ce qui s'est passé en 1905,
année de naissance de la théorie de la relativité
Petite histoire d’un vol à la tire… & mégas conséquences
Le 5 juin 1905, Poincaré fit parvenir à l'Académie des Sciences de Paris un article de 5 pages, dont le point essentiel, écrivit -il, était l'invariance des équations de Maxwell de l'électromagnétisme par ce qu'il appela le "Groupe des Transformations de Lorentz". Cette propriété valide le Principe de relativité qu'il avait énoncé en septembre 1904.par lequel il était postulé que tous les phénomènes physiques sont les mêmes pour un observateur fixe et pour un observateur animé d'un mouvement uniforme. Cet article était largement appuyé sur un mémoire de Lorentz de mai 1904.
Le 5 juin encore, commença à l'Université de Göttingen, le "pôle mondial des mathématiques", un séminaire, dirigé par le mathématicien Hilbert, sur la théorie des électrons, théorie créée par Lorentz. Hilbert était rival de Poincaré pour l'attribution, en octobre, d'un prix qui devait consacrer le plus grand mathématicien vivant. L'Université allemande était alors placée sous le contrôle étroit de Berlin.
Le 6 juin, le ministre français des Affaires étrangères Delcassé, défenseur d'une politique de rapprochement avec la Grande Bretagne, dut quitter le gouvernement en raison d'une crise gravissime survenue entre Berlin et Paris, proche de la guerre, suscitée par cette politique.
D'après le programme du séminaire de Hilbert découvert dans ses archives, celui-ci a écarté de façon délibérée l'étude du mémoire de Lorentz de 1904, du Principe de relativité de Poincaré et son article du 5 juin. Ce dernier était pourtant certainement parvenu à Göttingen vers le 10 juin et lu aussitôt., étant donné l'intérêt constant des mathématiciens de Göttingen pour tous les travaux de Poincaré.
Cette occultation aurait été inévitablement découverte - et jugée - par les brillants étudiants de Hilbert (dont deux futurs prix Nobel , Max von Laue et Max Born) si une recension de l'article de Poincaré du 5 juin avait paru un peu plus tard dans la prestigieuse revue de Physique dirigée par le physicien Planck. Cette revue était lue par tous ceux qui, comme eux, s'intéressaient vivement à la physique. Or, par une seconde occultation délibérée, aucun compte-rendu de ce même article n' a été publié dans cette revue, d'ordinaire tout à fait complète, en particulier pour les travaux de Poincaré en physique.
Cette double occultation ne pouvait être due qu'à la volonté de Hilbert et de Planck, encore renforcée évidemment compris aussitôt l'immense importance. Mais cette précaution, à elle seule, ne pouvait empêcher que ce triomphe n'ait lieu plus tard. Seul un article reproduisant les points essentiels de la découverte de Poincaré paru sans tarder en Allemagne pouvait éviter ce désastre en éclipsant le travail de Poincaré en vertu de la position dominante de la science allemande
Dès le 30 juin, un tel article fut reçu par la revue de Planck sous la signature d'Einstein jeune physicien, auteur de publications dont l'originalité douteuse était connue de Planck. Einstein n'avait jamais rien publié sur des sujets en rapport avec cet article, et Planck était alors en correspondance secrète avec lui : on l'a appris par une révélation inattendue faite en 1952 par un ami d'Einstein qui n'en mesurait sans doute pas l'importance.
Avant la fin de 1905, Planck organisa à Berlin, sur l'article signé Einstein publié dans sa revue le 26 septembre un colloque, "inoubliable" de l'avis des participants. Planck, membre de l'Académie des Sciences de Prusse, conférait ainsi une sorte d'approbation officielle à cet article, protégé de toute discussion d'antériorité par l'occultation de l'article de Poincaré dans sa propre revue
Tous les faits qui viennent d'être cités, et quelques autres, sont relatés en détail et justifiés dans
La relativité, Poincaré et Einstein, Planck, Hilbert, histoire véridique de la théorie de la relativité
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Pour contacter l'auteur : jules.leveugle@wanadoo.fr (l'Harmattan, 2004)
alpha- Journalistes
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Nombre de messages : 372
Age : 34
Date d'inscription : 28/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Re: Einstein la polémique ne meurt pas
Bj, 1 siècle a passé et tout le monde connait Einstein
Des écrivains en mal de copie écrivent tout et n'importe quoi, aller fouiller dans les archives pour faire du fric en relevant des détails, à nous de ne pas lire ces torchons.
Que celui qui ne fait pas d'erreur jette la première pierre.
Des écrivains en mal de copie écrivent tout et n'importe quoi, aller fouiller dans les archives pour faire du fric en relevant des détails, à nous de ne pas lire ces torchons.
Que celui qui ne fait pas d'erreur jette la première pierre.
pedro431- Résident je suis nouveau merci
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Nombre de messages : 4
Age : 81
tendances politiques : aucune
Date d'inscription : 08/06/2008
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