Un Québec métissé et distinct

Un Québec métissé et distinct
Michel Vastel
05/04/2008 09h55

Le Québec n'échappe pas au mouvement universel des migrations : il est de plus en plus métissé et ses minorités sont de plus en plus «visibles» selon Statistique Canada. La proportion des minorités visibles, concentrées dans les métropoles, varie de 40% à Vancouver à 16,4% à Montréal. Et, comme toujours, il y a une différence de taille entre nous et le reste du Canada.

À Vancouver, la majorité des immigrants vient de Chine (43,6%) et d'Asie du sud (23,7%). Les Noirs ne représentent que 2,4% des minorités visibles. À Toronto, ce sont des citoyens d'Asie du Sud qui forment la principale minorité visible (31,5%), ayant dépassé les Chinois (22,4%). Il n'y a que 16,2% qui se disent Noirs.

À Montréal, la situation est totalement différente. Les Noirs forment le plus grand groupe (28,6%), suivis des Arabes (16,7%) et des Latino-Américains (12,8%). À Vancouver, les Arabes ne forment même pas 1% des minorités visibles, et à Toronto 2,5%. Depuis cinq ans, la population d'origine arabe a augmenté de 48,6% au Québec, et celle des Latino-Américains de 50,4%.

Au Québec, les membres des minorités visibles sont généralement francophiles ou plus facilement francisés. C'est certainement le cas des Haïtiens et de l'immigration en provenance de l'Afrique de l'Ouest. La majorité de notre immigration arabe vient du Maghreb et du Liban, là encore des pays membres de la francophonie. Et les immigrants d'Amérique latine eux aussi s'intègrent facilement à la majorité française.

Question : le Québec urbain est de plus en plus métissé. Mais quelle importance cela a-t-il si ces nouveaux Québécois «visibles» parlent le français comme vous et moi ?

Citation

Certes, les nouveaux arrivants sortent généralement de l’école bilingue. Mais, le français demeure pour la majorité d’entre eux une langue seconde qu’ils utilisent dans l’espace public chaque fois qu’ils sont obligés de le faire, mais dont ils hésitent encore à faire leur langue d’usage à la maison, autrement dit leur langue maternelle. Faut-il rappeler que, lorsque les Québécois ont bravé les préjugés du monde anglophone et la charte des droits canadienne pour faire adopter la loi 101, ce n’était pas pour parvenir intégrer 45% des immigrants, mais leur juste part, c’est-à-dire près de 90%. Ce n’était pas non plus pour fabriquer une nouvelle population organiquement bilingue capable de lui répondre poliment dans sa langue. On dira qu’une partie de ces immigrants qui choisissent l’anglais choisissent aussi souvent d’aller vivre dans une province anglophone. Ce faisant, ils contribuent néanmoins à la minorisation des Québécois dans l’ensemble canadien où ceux-ci ne représentent déjà plus que 23% de la population.


Bien l`importance est la loi 101.

https://politique-francais.forumsactifs.net/lhistoir-de-tous-les-partis-du-quebec-f176/lechec-de-la-loi-101-t584.htm

L`affichages en Français, l`éducation en Français, ext....... ( Amérique du nord francophone)

Les Anglais eux on le droit, à des écoles anglaise.

Et, les immigrants prenne la langues, qui veulent, alors, l`urbanisme, favorise l`anglais, car, l`anglais deviens de plus en plus la langue parler et afficher dans les grande villes.
Les régions du sud, de l`est à Ouest, sont pour la plus par des villages bilingues ( Anglais Français)

L’émigration et inévitable, reste a garder son identité
sa culture
on pourras jamais dire que le Québec n'est pas une nation
Le québécois a une mentalité un mode de vie, qui restera toujours l'âme du Québec