Bouddhisme tibétain
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Bouddhisme tibétain
Bouddhisme tibétain
Peinture murale bouddhiste tibétaine représentant Manjusri.
Le bouddhisme tibétain et le Dalaï Lama
Le bouddhisme tibétain n’est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalai Lama, n’est pas un saint. Cette déclaration émane de deux anciens collaborateurs du Prix Nobel de la Paix.
Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalai Lama, au lieu d’être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde.
Pendant les années 80, Herbert Roettgen faisait partie du groupe de soutien allemand au Dalai Lama. Il publiait ses écrits et organisait ses meetings. Mariana Roettgen était activement engagée dans la promotion du dialogue inter-religieux.
Plus tard, ils décidèrent de réaliser une étude critique sur l’arrière-plan occulte et politique du bouddhisme tibétain. Les résultats de cette recherche furent publiés sous les pseudonymes de Victor et Victoria Trimondi sous le titre " L’ombre du Dalai Lama ".
Le Dalai Lama a récemment visité Munich et a été reçu par le Ministre de l’Intérieur allemand, Otto Schily du Parti Social Démocrate (SPD). Mariana et Herbert Roettgen, interrogés par Idea, ont critiqué le SPD pour avoir courtisé le chef d’une religion sans prendre garde à son contenu inhumain.
Le Tantra Kalachakra préféré du Dalai Lama contient " une manipulation consciente des croyants, l’usage flagrant d’images d’ennemis et d’une éthique de guerriers agressifs. " Le Tantra prône également un " scénario apocalyptique qui est censé arriver en 2327 lorsqu’une ‘bouddhocratie’ sera établie après la destruction des tenants d’autres confessions. " Il a inspiré des groupes fascistes aussi bien que le fameux gourou de la secte japonaise Shoka Ashara responsable de l’empoisonnement de foules au gaz sarin.
Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. En fait, la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".
On dit que ce démon a tué son propre fils parce qu’il refusait d’adhérer au bouddhisme. Des illustrations iconographiques dépeignent Palden Lhamo traversant un lac de sang. " Comment un homme saint comme le Dalai Lama peut parler de tolérance religieuse s’il possède une déesse protectrice comme celle-là ? " demande Mariana Roettgen.
Selon M. et Mme Roettgen, les discours œcuméniques du Dalai Lama sont une farce à moins que les pratiques secrètes du Tantra Kalachacra soit dévoilées également. Les théologiens en vue ne prennent pas assez au sérieux les propres affirmations du bouddhisme tibétain, plaident-ils.
Lors de réunions inter-religieuses, il est parfois affirmé que les bouddhistes sont des chrétiens en mieux. Pour des raisons politiques et religieuses évidentes, les représentants officiels du bouddhisme tibétain et leurs disciples occidentaux ne tolèrent aucune critique sur le Dalai Lama et sur l’exploitation des femmes en leur sein. Les contrevenants sont calomniés et reçoivent même des menaces de mort.
Peinture murale bouddhiste tibétaine représentant Manjusri.
Le bouddhisme tibétain et le Dalaï Lama
Le bouddhisme tibétain n’est ni philanthropique ni tolérant, et son plus haut représentant, le Dalai Lama, n’est pas un saint. Cette déclaration émane de deux anciens collaborateurs du Prix Nobel de la Paix.
Selon Herbert et Mariana ROETTGEN (de Munich), experts en études culturelles, le Dalai Lama, au lieu d’être le véritable champion de la tolérance religieuse et de la co-existence des croyances, est le chef d’un système religieux dont le but est de conquérir le monde.
Pendant les années 80, Herbert Roettgen faisait partie du groupe de soutien allemand au Dalai Lama. Il publiait ses écrits et organisait ses meetings. Mariana Roettgen était activement engagée dans la promotion du dialogue inter-religieux.
Plus tard, ils décidèrent de réaliser une étude critique sur l’arrière-plan occulte et politique du bouddhisme tibétain. Les résultats de cette recherche furent publiés sous les pseudonymes de Victor et Victoria Trimondi sous le titre " L’ombre du Dalai Lama ".
Le Dalai Lama a récemment visité Munich et a été reçu par le Ministre de l’Intérieur allemand, Otto Schily du Parti Social Démocrate (SPD). Mariana et Herbert Roettgen, interrogés par Idea, ont critiqué le SPD pour avoir courtisé le chef d’une religion sans prendre garde à son contenu inhumain.
Le Tantra Kalachakra préféré du Dalai Lama contient " une manipulation consciente des croyants, l’usage flagrant d’images d’ennemis et d’une éthique de guerriers agressifs. " Le Tantra prône également un " scénario apocalyptique qui est censé arriver en 2327 lorsqu’une ‘bouddhocratie’ sera établie après la destruction des tenants d’autres confessions. " Il a inspiré des groupes fascistes aussi bien que le fameux gourou de la secte japonaise Shoka Ashara responsable de l’empoisonnement de foules au gaz sarin.
Le bouddhisme tibétain est centré sur la magie, la croyance aux esprits et les rituels de sacrifice dans lesquels l’invocation d’esprits impurs joue un rôle vital. En fait, la " déesse protectrice personnelle " du Dalai Lama est un démon (nommé Palden Lhamo) dont le rôle est de détruire " les ennemis de la vraie doctrine ".
On dit que ce démon a tué son propre fils parce qu’il refusait d’adhérer au bouddhisme. Des illustrations iconographiques dépeignent Palden Lhamo traversant un lac de sang. " Comment un homme saint comme le Dalai Lama peut parler de tolérance religieuse s’il possède une déesse protectrice comme celle-là ? " demande Mariana Roettgen.
Selon M. et Mme Roettgen, les discours œcuméniques du Dalai Lama sont une farce à moins que les pratiques secrètes du Tantra Kalachacra soit dévoilées également. Les théologiens en vue ne prennent pas assez au sérieux les propres affirmations du bouddhisme tibétain, plaident-ils.
Lors de réunions inter-religieuses, il est parfois affirmé que les bouddhistes sont des chrétiens en mieux. Pour des raisons politiques et religieuses évidentes, les représentants officiels du bouddhisme tibétain et leurs disciples occidentaux ne tolèrent aucune critique sur le Dalai Lama et sur l’exploitation des femmes en leur sein. Les contrevenants sont calomniés et reçoivent même des menaces de mort.
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Re: Bouddhisme tibétain
: bouddhisme tibétain.
La religion est extrêmement importante pour les Tibétains. Le Tibet est l'écrin traditionnel du bouddhisme tibétain, une forme distinctive de Vajrayana, qui est aussi relié au Shingon, la tradition bouddhiste au japon. Le bouddhisme tibétain est non seulement pratiqué au Tibet, mais aussi chez les mongols en Mongolie, et dans la République de Bouriatie, la République de Touva et la République de Kalmoukie, en plus chez les mandchous[56] [57] [58][59]. Le Tibet est aussi le lieu d'une tradition spirituelle originale appelée Bön.
L'un des rites funéraires les plus pratiqués par les tibétains présente des caractéristiques uniques : c'est celui de la sépulture de l'Air, par lequel le corps du défunt est offert aux vautours.
La religion est extrêmement importante pour les Tibétains. Le Tibet est l'écrin traditionnel du bouddhisme tibétain, une forme distinctive de Vajrayana, qui est aussi relié au Shingon, la tradition bouddhiste au japon. Le bouddhisme tibétain est non seulement pratiqué au Tibet, mais aussi chez les mongols en Mongolie, et dans la République de Bouriatie, la République de Touva et la République de Kalmoukie, en plus chez les mandchous[56] [57] [58][59]. Le Tibet est aussi le lieu d'une tradition spirituelle originale appelée Bön.
L'un des rites funéraires les plus pratiqués par les tibétains présente des caractéristiques uniques : c'est celui de la sépulture de l'Air, par lequel le corps du défunt est offert aux vautours.
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Re: Bouddhisme tibétain
bouddhisme tantrique ou vajrayāna
Le Bouddha Vajrasattva tenant en main le vajra et la cloche
Le Vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi « bouddhisme tantrique », dont la compréhension nécessite la maîtrise du Mahāyāna et du Hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparente à l'Hindouisme et particulièrement au Shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le Vajrayāna et le Bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement.
Son nom sanskrit signifie « véhicule », yāna, de vajra, c'est-à-dire à la fois de « diamant », indestructible et brillant comme l'ultime réalité, et de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante . On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna « véhicule secret » donc ésotérique, traduit en chinois par mìzōng 密宗 et en japonais par mikkyo.
Il apparait parallèlement à l’hindouisme tantrique. Les premiers textes datent du IVe siècle. Il était déjà bien développé aux alentours du VIIe siècle au nord de l'Inde, particulièrement dans les états d'Orissa et du Bihar.
Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, confins ouest et du nord de la Chine et nord de l’Inde). C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la Fédération de Russie (Oblasts d’Amour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Krai de Khabarovsk), ainsi qu’au Japon (Shingon et Tendai). Il serait la forme de Bouddhisme le plus souvent choisie par les non-Asiatiques, devant le Zen. Bien que différent d'origine, le Bonpo tibétain est presqu'à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste.
Bön
L’origine et la nature exactes des traditions du premier Bön, au nombre de douze selon l’opinion commune, n’a pas encore été établie. On pense néanmoins en retrouver des traces dans les écrits bönpo et certaines pratiques et croyances : oracles lhapa ou sungma (srung-ma) résidant dans les temples, rituels la-guk (bla 'gug) de rappel de l’âme, états altérés de conscience et guidage durant le bardo, période qui s’étend de la mort à la renaissance. Les chercheurs se penchent également sur le chamanisme contemporain chez les Tibétains et les peuples voisins.
En ce qui concerne le Yungdrung, forme proche du bouddhisme tantrique apparue au XIe siècle, une légende détaillée relate sa transmission à partir du maître (tongpa) originel, Tongpa Shenrab Miwoche (sTon-pa gShen-rab mi-bo-che), qui aurait reçu l’enseignement parfait du dzogchen directement du bouddha primordial Kuntu Zangpo. Ses pratiquants prétendent qu’il fut transmis plusieurs milliers d’années avant son concurrent, et se développa tout d’abord au royaume de Zhang Zhung dans l’Ouest de l’actuel Tibet. Cette datation n’est bien entendu pas retenue par les historiens, mais le Tazig où Tonpa Shenrab, prince éveillé comme le Bouddha, serait né, est parfois identifié à la Perse. Certains proposent donc que le bouddhisme serait tout d’abord parvenu au Tibet occidental indépendamment de Padmasambhava et des influences indienne et chinoise à partir du VIIe siècle.
Bouddhisme
la vacuité
la vacuité est proche du concept d'anatta : le monde est vide de soi. Il existe une attention portée à la vacuité ainsi qu'une méditation vipassanā, contemplation de cette vacuité.
pour me comprendre lire
http://ctkohl.googlepages.com/3
Mantra
Dans l'Hindouisme et le Bouddhisme, le mantra est soit une formule très condensée, soit une série de syllabes assemblées en fonction de leur seule efficience magique intrinsèque, répétée de nombreuses fois suivant un certain rythme. Ce terme sanskrit signifie arme ou outil de l'esprit (manas) et le suffixe -tra par lui-même signifie protection, d'où la définition usuelle de protection de l'esprit. Il pourrait s'agir là d'une vue d'étymologiste. Quoi qu'il en soit le mantra canalise effectivement le mental discursif ; et les vertus du mantra, conjuguées à l'intention et à la concentration du récitant, sont censées conférer divers pouvoirs et bénédictions.
Le mantra est un objet ou un support de méditation. Le but de sa pratique peut être un bienfait matériel ou spirituel. Elle peut s'effectuer dans le cadre d'un rituel minimal, ou d'une liturgie (sādhana) élaborée, incluant prières, visualisations, mudrās, etc. Le récitant s'accompagne souvent d'un mālā, sorte de chapelet comportant 108 grains.
Court mantra
OM ĀH HŪM VAJRA GURU PADMA SIDDHI HŪM
Long mantra
OM ĀH HŪM VAJRA GURU PADMA TÖ TRENG TSAL VAJRA SAMAYA DZA SIDDHI PALA HŪM ĀH
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/mudra.htm
Mudrâ
Position codifiée et symbolique des mains
Terme sanskrit signifiant signe ou sceau, le Mudrâ une position codifiée et symbolique des mains d'une personne (danseur) ou de la représentation artistique (peinture, sculpture) d'un personnage ou d'une divinité. L'origine des mudrâs est très ancienne et se ratache à la culture védique.
Selon la légende, diverses sociétés secrètes auraient utilisé ces signes pour transmettre leur message à leurs membres occultes.
Veda
Le Veda (devanāgarī : - sanskrit : « connaissance », « qui a été vu »), est un ensemble de textes (appelés « Vedas ») de la religion indo-aryenne, issus de la Śruti, à l'origine du védisme, religion mère de l'hindouisme. Les hindous pensent que les Vedas existent depuis la création du monde et les considèrent comme la « connaissance révélée ».
La partie la plus ancienne, le Rig-Veda, daterait de 1800 à 1500 av. J.-C. (mais la transmission orale serait bien plus ancienne). La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyāsa. Les parties les plus récentes des Vedas dateraient de 500 av. J.-C..
Les Vedas constituent sans doute le corpus de connaissance le plus ancien que l'on connaisse et sont la base de la littérature indienne. Ils traitent d'astrologie, d'astronomie, de rituel, et comment ceux-ci se relient à la vie spirituelle de l'humanité.
mandalas
L’art tibétain [modifier]
Les représentations artistiques tibétaines sont intrinsèquement liés au bouddhisme tibétain et représentent ordinairement des divinités boudhiques de diverses formes allant de statues en bronze doré et des sanctuaires, à des thangkas très colorées et des mandalas de sables colorés.
Concernant la sculpture des statuettes en bronze doré, on appelle cet l'art, l'art sino-tibétain.
Mandala de sable du Tibet.
Le Bouddha Vajrasattva tenant en main le vajra et la cloche
Le Vajrayāna est une forme de bouddhisme, nommée aussi « bouddhisme tantrique », dont la compréhension nécessite la maîtrise du Mahāyāna et du Hīnayāna. Il contient des éléments qui l'apparente à l'Hindouisme et particulièrement au Shivaïsme cachemirien. Au Tibet, le Vajrayāna et le Bön, religion locale, se sont eux aussi influencés réciproquement.
Son nom sanskrit signifie « véhicule », yāna, de vajra, c'est-à-dire à la fois de « diamant », indestructible et brillant comme l'ultime réalité, et de « foudre », destructrice de l’ignorance, et voie d'une rapidité fulgurante . On appelle aussi ce véhicule mantrayāna et tantrayāna, puisqu’il fait appel aux mantras et tantras; on trouve aussi le nom guhyayāna « véhicule secret » donc ésotérique, traduit en chinois par mìzōng 密宗 et en japonais par mikkyo.
Il apparait parallèlement à l’hindouisme tantrique. Les premiers textes datent du IVe siècle. Il était déjà bien développé aux alentours du VIIe siècle au nord de l'Inde, particulièrement dans les états d'Orissa et du Bihar.
Il est surtout pratiqué de nos jours dans la région himalayenne (Tibet, Népal, Sikkim, Bhoutan, confins ouest et du nord de la Chine et nord de l’Inde). C'est la forme de bouddhisme qui caractérise le plus le bouddhisme tibétain. On le trouve aussi en Mongolie et dans quelques régions de la Fédération de Russie (Oblasts d’Amour et de Tchita, Républiques de Touva, de Bouriatie et de Kalmoukie, Krai de Khabarovsk), ainsi qu’au Japon (Shingon et Tendai). Il serait la forme de Bouddhisme le plus souvent choisie par les non-Asiatiques, devant le Zen. Bien que différent d'origine, le Bonpo tibétain est presqu'à tous égards un vajrayāna non-bouddhiste.
Bön
L’origine et la nature exactes des traditions du premier Bön, au nombre de douze selon l’opinion commune, n’a pas encore été établie. On pense néanmoins en retrouver des traces dans les écrits bönpo et certaines pratiques et croyances : oracles lhapa ou sungma (srung-ma) résidant dans les temples, rituels la-guk (bla 'gug) de rappel de l’âme, états altérés de conscience et guidage durant le bardo, période qui s’étend de la mort à la renaissance. Les chercheurs se penchent également sur le chamanisme contemporain chez les Tibétains et les peuples voisins.
En ce qui concerne le Yungdrung, forme proche du bouddhisme tantrique apparue au XIe siècle, une légende détaillée relate sa transmission à partir du maître (tongpa) originel, Tongpa Shenrab Miwoche (sTon-pa gShen-rab mi-bo-che), qui aurait reçu l’enseignement parfait du dzogchen directement du bouddha primordial Kuntu Zangpo. Ses pratiquants prétendent qu’il fut transmis plusieurs milliers d’années avant son concurrent, et se développa tout d’abord au royaume de Zhang Zhung dans l’Ouest de l’actuel Tibet. Cette datation n’est bien entendu pas retenue par les historiens, mais le Tazig où Tonpa Shenrab, prince éveillé comme le Bouddha, serait né, est parfois identifié à la Perse. Certains proposent donc que le bouddhisme serait tout d’abord parvenu au Tibet occidental indépendamment de Padmasambhava et des influences indienne et chinoise à partir du VIIe siècle.
Bouddhisme
la vacuité
la vacuité est proche du concept d'anatta : le monde est vide de soi. Il existe une attention portée à la vacuité ainsi qu'une méditation vipassanā, contemplation de cette vacuité.
pour me comprendre lire
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Mantra
Dans l'Hindouisme et le Bouddhisme, le mantra est soit une formule très condensée, soit une série de syllabes assemblées en fonction de leur seule efficience magique intrinsèque, répétée de nombreuses fois suivant un certain rythme. Ce terme sanskrit signifie arme ou outil de l'esprit (manas) et le suffixe -tra par lui-même signifie protection, d'où la définition usuelle de protection de l'esprit. Il pourrait s'agir là d'une vue d'étymologiste. Quoi qu'il en soit le mantra canalise effectivement le mental discursif ; et les vertus du mantra, conjuguées à l'intention et à la concentration du récitant, sont censées conférer divers pouvoirs et bénédictions.
Le mantra est un objet ou un support de méditation. Le but de sa pratique peut être un bienfait matériel ou spirituel. Elle peut s'effectuer dans le cadre d'un rituel minimal, ou d'une liturgie (sādhana) élaborée, incluant prières, visualisations, mudrās, etc. Le récitant s'accompagne souvent d'un mālā, sorte de chapelet comportant 108 grains.
Court mantra
OM ĀH HŪM VAJRA GURU PADMA SIDDHI HŪM
Long mantra
OM ĀH HŪM VAJRA GURU PADMA TÖ TRENG TSAL VAJRA SAMAYA DZA SIDDHI PALA HŪM ĀH
http://pagesperso-orange.fr/revue.shakti/mudra.htm
Mudrâ
Position codifiée et symbolique des mains
Terme sanskrit signifiant signe ou sceau, le Mudrâ une position codifiée et symbolique des mains d'une personne (danseur) ou de la représentation artistique (peinture, sculpture) d'un personnage ou d'une divinité. L'origine des mudrâs est très ancienne et se ratache à la culture védique.
Selon la légende, diverses sociétés secrètes auraient utilisé ces signes pour transmettre leur message à leurs membres occultes.
Veda
Le Veda (devanāgarī : - sanskrit : « connaissance », « qui a été vu »), est un ensemble de textes (appelés « Vedas ») de la religion indo-aryenne, issus de la Śruti, à l'origine du védisme, religion mère de l'hindouisme. Les hindous pensent que les Vedas existent depuis la création du monde et les considèrent comme la « connaissance révélée ».
La partie la plus ancienne, le Rig-Veda, daterait de 1800 à 1500 av. J.-C. (mais la transmission orale serait bien plus ancienne). La compilation de ces textes est attribuée au sage Vyāsa. Les parties les plus récentes des Vedas dateraient de 500 av. J.-C..
Les Vedas constituent sans doute le corpus de connaissance le plus ancien que l'on connaisse et sont la base de la littérature indienne. Ils traitent d'astrologie, d'astronomie, de rituel, et comment ceux-ci se relient à la vie spirituelle de l'humanité.
mandalas
L’art tibétain [modifier]
Les représentations artistiques tibétaines sont intrinsèquement liés au bouddhisme tibétain et représentent ordinairement des divinités boudhiques de diverses formes allant de statues en bronze doré et des sanctuaires, à des thangkas très colorées et des mandalas de sables colorés.
Concernant la sculpture des statuettes en bronze doré, on appelle cet l'art, l'art sino-tibétain.
Mandala de sable du Tibet.
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Re: Bouddhisme tibétain
Les écoles du bouddhisme tibétain actuelles
Ces quatre écoles principales sont :
* Les Nyingmapa
* Les Kagyüpa
* Les Sakyapa
* Les Gelugpa
Une cinquième école, Jonang, fût rétablie récemment par le Dalaï Lama.
Les Gelugpa (bonnets jaunes/les vertueux) sont sans doute la lignée du bouddhisme tibétain la plus connue en Occident, du fait de l'appartenance à cette école du Dalaï Lama, chef par ailleurs de l'ensemble des écoles bouddhistes tibétaines.
Cette séparation ne signifie nullement qu'il existe des schismes entre ces écoles. Le bouddhisme, par nature, est une école de tolérance et les quatre lignées se respectent et coopèrent étroitement, comme en atteste le mouvement non sectaire Rimé. Les différences entre les écoles réside, par exemple, dans le fait que les sakyapa sont plus axés sur l'ascétisme, les Gelugpa, sur l'érudition, les Kagyu sur la transmission orale, et les Nyingma sur la méditation.
la doctrine
Dans le bouddhisme vajrayana (véhicule de diamant),le but est de devenir un bodhisattva qui signifie "être promis à l'Éveil". Ayant atteint l'éveil, ils n'entrent pas en nirvāna mais restent dans le samsara, afin d'aider tous les êtres à se libérer de la souffrance. C'est une démarche de libération collective, au contraire du hinayana où l'on recherche la libération pour soi-même principalement.
L'occupation civile et militaire du Tibet par l'armée chinoise, le départ forcé en exil du Dalaï Lama, la coupure de la religion avec son terroir historique a entraîné une large diffusion de par le monde des principes et des enseignements du bouddhisme tibétain qui jusque là étaient isolés dans les monastères himalayiens. Un adage tibétain dit : « Ton ennemi est ton plus fort éducateur ».
L'activité du Dalaï Lama pour obtenir une reconnaissance internationale a assuré au bouddhisme tibétain de disposer de relations publiques de grandes qualités, et de nombreux leaders d'opinion ont adhéré ou se sont intéressés à cette religion ancienne.
Cette religion a été bannie dans les lieux de culte et elle a été réprimée dans les lieux privés.
A noter aussi que l'auteur controversé T. Lobsang Rampa a longuement parlé du bouddhisme tibétain dans ses livres.
Le premier roi religieux : Songtsen Gampo [modifier]
Songtsen Gampo
Songtsen Gampo
Il fut à l'origine de la première diffusion du bouddhisme. En effet, poursuivant l'expansion de l'empire et l'unification du Tibet, il conquit une partie de l'Inde, du Népal et menaçait les frontières de la Chine. Afin de l’apaiser, l' empereur chinois lui donna l'une de ses filles : la princesse Wencheng. Il était par ailleurs marié avec la princesse népalaise Bhrikuti. Par ces unions, il fut naturellement influencé par le bouddhisme. Dans la mythologie tibétaine, Songtsen Gampo fut considéré comme une émanation de Chenresig et les princesses népalaises et chinoises, respectivement comme émanation de Tara Blanche et de Tara verte. Il fonda alors les temples de Ramoché et du Jokhang. L’histoire retiendra aussi l'un de ses ministres qui fut à l origine de l'écriture alphasyllabaire tibétaine, adaptation de l'écriture devanāgarī et de la grammaire sanskrit à la langue tibétaine. ce qui permit la traduction des textes bouddhistes indiens.
Le second roi religieux : Trisong Detsen [modifier]
Ce roi remporte un ensemble de victoires militaires lui assurant le contrôle des oasis des routes de la soie. Il s'empare aussi temporairement de Xi'an, capitale de la dynastie Tang. Il est surtout resté dans l'histoire, car il invita au Tibet les plus grands maîtres chinois et indiens avec en particulier Padmasambhava connu au Tibet sous le nom de Guru Rinpoché (cf. Nyingmapa, « les anciens »). Ils fondèrent Samye (775), premier monastère du Tibet. Pour la première fois, des tibétains furent ordonnés moines, et font donc partie de la communauté rouge. Padmasambhava fonde aussi la communauté blanche composée de laïcs. La religion entre dans la politique de l'état. Son successeur continue l' expansion du bouddhisme et les conquêtes marquent un temps d'arrêt. En 815, le trône échoit à Tri Ralpachen.
Le troisième roi religieux : Tri Ralpachen [modifier]
Au IXe siècle, il établit des relations pacifiques avec la chine en établissant des traités. On en trouve les textes sur des piliers dont l'un se trouve face au Jokhang. Les rivalités politiques s'intensifient en particulier à cause de l'influence grandissante des monastères bouddhistes et l'opposition des Bön. Tri Ralpachen est assassiné en 838 par son frère, Langdharma, farouchement opposé au bouddhisme. Il persécute alors les moines, démantèle les institutions avant d'être à son tour assassiné par un moine. Ce dernier aurait caché un arc sous ses vêtements lors d'un spectacle de danses.
Le morcellement du Tibet : 850-1050 [modifier]
Des luttes entre les successeurs de Langdharma divisent le pays. Assassinats et intrigues affaiblissent le pouvoir et de petites royautés apparaissent. L’arrière-petit-fils de Langdharma, Wosung s'enfuit à l'ouest et fonde le royaume de Ngari. Ces trois descendants fondèrent les royaumes de Guge, Purang et Maryul (Ladakh).
La seconde diffusion du Bouddhisme au Tibet [modifier]
Au Xe siècle, bien que la religion ait survécu dans le Tibet oriental (Kham, Amdo, etc.), son renouveau s'effectua à la fois au Tibet central et occidental (royaume de Gugé). Ainsi, ayant fuit les persécutions de Langdharma, des moines étaient parti dans le nord du Tibet. Ils transmirent leur savoir et plusieurs lignées de disciples virent le jour. Par la suite, ils revinrent au Tibet central et rénovèrent les institutions monastiques. Dans le même temps au Ngari, dans la région de Tsaparang (Tibet occidental), le roi Yeshe Ö fut à l'origine d'une importante activité religieuse et artistique. Des missions sont envoyées en Inde pour faire venir maîtres et artistes, en particulier cachemiris. Le protégé du roi, le célèbre Rinchen Zangpo, traducteur et bâtisseur, fit construire dit-on 108 temples le long du fleuve Sutlej. Un évènement très important fut aussi la venue en 1042 du célèbre maître indien Atisha (980-1054) à l origine des Kadampas (« liés par l'instruction ») avec son disciple Dromtön. Cette seconde diffusion du bouddhisme modifie profondément la culture tibétaine. De grand mystiques comme Marpa, maître du célèbre Milarépa (lire Milarépa, la vie), favorisent l’éclosion de riches courants de pensée entraînant l'apparition de plusieurs écoles. Progressivement, pouvoir politique et religieux deviennent indissociables.
L'influence des Mongols [modifier]
Au XIIIe siècle, Genghis Khan conquit une bonne partie de l'Asie. En 1207, le Tibet dut faire serment de vassalité[réf. nécessaire]. Godan, successeur de Genghis, s’arrête à 80 Km de Lhassa. En 1244, grâce à sa renommée, Sakya Pandita, abbé du monastère de Sakya, est assigné à la cour du khan. Il lui confie en 1249 le pouvoir sur les provinces de l’Ü-Tsang. Dès lors, d'intenses relations politico-religieuses s’instaurent entre Mongols et Sakyapas (« ceux du monastère de Sakya »). Kubilaï Khan, successeur de Godan, fonde la dynastie Yuan (1230-1368), puis cherche d'abord le soutien de Karma Pakshi, le chef Kagyupa (« ceux de la transmission orale »), mais les échanges échouent et il se tourne vers les Sakyapas. Il confère à Phagpa, neveu de Sakya Pandita, l'autorité spirituelle sur tout l'empire. Les Sakyapas devinrent alors les maîtres du Tibet. Il s'ensuit une lutte de pouvoir avec les Drikung Kagyus, car les alliés des Drigoungs sont puissants : les khans mongols de Perse. Le monastère de Drikung est incendié par les Sakyapas. Le khan soutenant les Sakyapas, Kubilaï Khan sort vainqueur de la dispute l'opposant aux khans de Perse, de Russie et du Kazakstan-Tibet de l'Ouest (Chagatai). Après la période de souveraineté Sakyapa, les Mongols accordent leur soutien à une autre branche Kagyupa, la branche des Phagmodrukpas. Affranchi de la tutelle mongole, à la suite de l'avènement de la dynastie chinoise Ming (1368-1644), le Tibet devient de fait indépendant.
Les Gelugpas et les Dalaï Lama [modifier]
En fin du XIVe siècle Tsongkhapa (1357-1419) lance une nouvelle école en exposant sa propre doctrine après s'être inspiré des autres existantes, qui va devenir un des plus importantes politiquement. Il met l'accent sur la discipline monastique, et fonde donc l'ordre des gelugpas (dits bonnets jaunes) ou vertueux. Les bonnets jaunes construisent d'abord Ganden, ensuite Drepung et Séra. Il semble que les premiers adeptes de cette école aient été appelé du nom du premier monastère construit, à savoir celui de Ganden, donc "Gandenpa". Ce ne serait que plus tard que de "Gandenpa" ce soit devenu "Gelugpa", donc "les Vertueux".
Il y aura d'importantes rivalités avec certains bonnets rouges, et notamment les Karmapas. Le retour des mongols sur la scène militaire modifiera rapidement le cour des événements. Ils se convertissent au Bouddhisme et en 1578 ils confèrent au troisième successeur de Tsonkhapa, Sonam Gyatso, le titre de Dalaï Lama ou « vaste comme l'océan ; Océan de sagesse ». Ce titre sera donné a titre posthume à ses deux prédécesseurs. Au XVIe siècle, les gelugpas s'opposant au Karmapa (soutenu par le prince de Shigatse) font appel à Güshi Khan, chef de la tribu mongole des Qoshot. Celui-ci envahit le Tibet en 1640, detrône le roi Tsang et donne à Lozang Gyatso, le 5e Dalaï Lama, le pouvoir incontesté sur le Tibet[2]. Le « grand 5e » instaure le titre de Panchen Lama (« Grand maître érudit ») supérieur du monastère du Tashilhunpo à Shigatse, renforce l'influence du Tibet jusqu'aux confins de l'Asie centrale et entreprend la construction du Potala. Le régent cacha sa mort pendant 12 ans, période pendant laquelle s'acheva la construction du Potala. Jusqu’au 13e Dalaï Lama (mort en 1933), tous les Dalaï lama moururent avant leur majorité. En 1720, l'empereur mandchou Kangxi envoie une armée à Lhassa, sous prétexte d'escorter le 7e Dalaï Lama et de le rétablir au Potala. L'empereur impose alors la présence d'ambans à Lhassa, transformant ainsi le Tibet central en protectorat chinois, le Kham étant quant à lui rattaché à la province chinoise du Sichuan.
Le 13e Dalaï Lama proclamera l'indépendance du Tibet en 1913 suite aux différentes invasions occidentales et à la révolution chinoise du Parti nationaliste Chinois de Sun Yatsen en 1911.
À partir de 1949, l'intégration du Tibet à la Chine dirigée par le Parti communiste chinois de Mao Zedong entraînera la fin du pouvoir du Dalaï Lama sur le Tibet. D'abord maintenu de façon formelle en application de l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet que la Chine a imposé au Tibet en 1951, ce pouvoir disparaîtra de fait en 1959 lorsque, à la suite d'une révolte tibétaine à Lhassa contre la présence chinoise, le Dalaï Lama se verra contraint de fuir vers l'Inde pour sauver sa liberté et peut-être même sa vie.
Les mesures d'éradication du bouddhisme, au Tibet comme dans toute la Chine, destinées officiellement à mettre fin à toute forme de théocratie et de servage, seront mises en œuvre conformément à l'idéologie communiste, pour atteindre leur point culminant lors de la Révolution culturelle qui verra la destruction de la quasi-totalité des monastères bouddhistes du Tibet.
Quelques dizaines d'années plus tard, la pratique des religions sera de nouveau autorisée sur le territoire chinois, mais restera très contrôlée par le parti central. Le Panchen Lama mis en place sous la houlette de Mao Zetong deviendra le chef religieux officiel au Tibet et dans les monastères tibétains de toute la Chine. Le premier d'entre eux après l'invasion aura peu l'occasion d'exercer ses fonctions puisqu'il passera 11 ans derrière les barreaux, puis 5 en résidence surveillée, avant de décéder deux jours après avoir plaidé publiquement pour un rapprochement avec le Dalaï Lama.
Le Dalaï Lama, réfugié à Dharamsala, continue de réclamer le retour à un Tibet autonome où les Tibétains pourraient pratiquer leur religion en toute liberté.
Image:Padmasambava-tanka.png
Ces quatre écoles principales sont :
* Les Nyingmapa
* Les Kagyüpa
* Les Sakyapa
* Les Gelugpa
Une cinquième école, Jonang, fût rétablie récemment par le Dalaï Lama.
Les Gelugpa (bonnets jaunes/les vertueux) sont sans doute la lignée du bouddhisme tibétain la plus connue en Occident, du fait de l'appartenance à cette école du Dalaï Lama, chef par ailleurs de l'ensemble des écoles bouddhistes tibétaines.
Cette séparation ne signifie nullement qu'il existe des schismes entre ces écoles. Le bouddhisme, par nature, est une école de tolérance et les quatre lignées se respectent et coopèrent étroitement, comme en atteste le mouvement non sectaire Rimé. Les différences entre les écoles réside, par exemple, dans le fait que les sakyapa sont plus axés sur l'ascétisme, les Gelugpa, sur l'érudition, les Kagyu sur la transmission orale, et les Nyingma sur la méditation.
la doctrine
Dans le bouddhisme vajrayana (véhicule de diamant),le but est de devenir un bodhisattva qui signifie "être promis à l'Éveil". Ayant atteint l'éveil, ils n'entrent pas en nirvāna mais restent dans le samsara, afin d'aider tous les êtres à se libérer de la souffrance. C'est une démarche de libération collective, au contraire du hinayana où l'on recherche la libération pour soi-même principalement.
L'occupation civile et militaire du Tibet par l'armée chinoise, le départ forcé en exil du Dalaï Lama, la coupure de la religion avec son terroir historique a entraîné une large diffusion de par le monde des principes et des enseignements du bouddhisme tibétain qui jusque là étaient isolés dans les monastères himalayiens. Un adage tibétain dit : « Ton ennemi est ton plus fort éducateur ».
L'activité du Dalaï Lama pour obtenir une reconnaissance internationale a assuré au bouddhisme tibétain de disposer de relations publiques de grandes qualités, et de nombreux leaders d'opinion ont adhéré ou se sont intéressés à cette religion ancienne.
Cette religion a été bannie dans les lieux de culte et elle a été réprimée dans les lieux privés.
A noter aussi que l'auteur controversé T. Lobsang Rampa a longuement parlé du bouddhisme tibétain dans ses livres.
Le premier roi religieux : Songtsen Gampo [modifier]
Songtsen Gampo
Songtsen Gampo
Il fut à l'origine de la première diffusion du bouddhisme. En effet, poursuivant l'expansion de l'empire et l'unification du Tibet, il conquit une partie de l'Inde, du Népal et menaçait les frontières de la Chine. Afin de l’apaiser, l' empereur chinois lui donna l'une de ses filles : la princesse Wencheng. Il était par ailleurs marié avec la princesse népalaise Bhrikuti. Par ces unions, il fut naturellement influencé par le bouddhisme. Dans la mythologie tibétaine, Songtsen Gampo fut considéré comme une émanation de Chenresig et les princesses népalaises et chinoises, respectivement comme émanation de Tara Blanche et de Tara verte. Il fonda alors les temples de Ramoché et du Jokhang. L’histoire retiendra aussi l'un de ses ministres qui fut à l origine de l'écriture alphasyllabaire tibétaine, adaptation de l'écriture devanāgarī et de la grammaire sanskrit à la langue tibétaine. ce qui permit la traduction des textes bouddhistes indiens.
Le second roi religieux : Trisong Detsen [modifier]
Ce roi remporte un ensemble de victoires militaires lui assurant le contrôle des oasis des routes de la soie. Il s'empare aussi temporairement de Xi'an, capitale de la dynastie Tang. Il est surtout resté dans l'histoire, car il invita au Tibet les plus grands maîtres chinois et indiens avec en particulier Padmasambhava connu au Tibet sous le nom de Guru Rinpoché (cf. Nyingmapa, « les anciens »). Ils fondèrent Samye (775), premier monastère du Tibet. Pour la première fois, des tibétains furent ordonnés moines, et font donc partie de la communauté rouge. Padmasambhava fonde aussi la communauté blanche composée de laïcs. La religion entre dans la politique de l'état. Son successeur continue l' expansion du bouddhisme et les conquêtes marquent un temps d'arrêt. En 815, le trône échoit à Tri Ralpachen.
Le troisième roi religieux : Tri Ralpachen [modifier]
Au IXe siècle, il établit des relations pacifiques avec la chine en établissant des traités. On en trouve les textes sur des piliers dont l'un se trouve face au Jokhang. Les rivalités politiques s'intensifient en particulier à cause de l'influence grandissante des monastères bouddhistes et l'opposition des Bön. Tri Ralpachen est assassiné en 838 par son frère, Langdharma, farouchement opposé au bouddhisme. Il persécute alors les moines, démantèle les institutions avant d'être à son tour assassiné par un moine. Ce dernier aurait caché un arc sous ses vêtements lors d'un spectacle de danses.
Le morcellement du Tibet : 850-1050 [modifier]
Des luttes entre les successeurs de Langdharma divisent le pays. Assassinats et intrigues affaiblissent le pouvoir et de petites royautés apparaissent. L’arrière-petit-fils de Langdharma, Wosung s'enfuit à l'ouest et fonde le royaume de Ngari. Ces trois descendants fondèrent les royaumes de Guge, Purang et Maryul (Ladakh).
La seconde diffusion du Bouddhisme au Tibet [modifier]
Au Xe siècle, bien que la religion ait survécu dans le Tibet oriental (Kham, Amdo, etc.), son renouveau s'effectua à la fois au Tibet central et occidental (royaume de Gugé). Ainsi, ayant fuit les persécutions de Langdharma, des moines étaient parti dans le nord du Tibet. Ils transmirent leur savoir et plusieurs lignées de disciples virent le jour. Par la suite, ils revinrent au Tibet central et rénovèrent les institutions monastiques. Dans le même temps au Ngari, dans la région de Tsaparang (Tibet occidental), le roi Yeshe Ö fut à l'origine d'une importante activité religieuse et artistique. Des missions sont envoyées en Inde pour faire venir maîtres et artistes, en particulier cachemiris. Le protégé du roi, le célèbre Rinchen Zangpo, traducteur et bâtisseur, fit construire dit-on 108 temples le long du fleuve Sutlej. Un évènement très important fut aussi la venue en 1042 du célèbre maître indien Atisha (980-1054) à l origine des Kadampas (« liés par l'instruction ») avec son disciple Dromtön. Cette seconde diffusion du bouddhisme modifie profondément la culture tibétaine. De grand mystiques comme Marpa, maître du célèbre Milarépa (lire Milarépa, la vie), favorisent l’éclosion de riches courants de pensée entraînant l'apparition de plusieurs écoles. Progressivement, pouvoir politique et religieux deviennent indissociables.
L'influence des Mongols [modifier]
Au XIIIe siècle, Genghis Khan conquit une bonne partie de l'Asie. En 1207, le Tibet dut faire serment de vassalité[réf. nécessaire]. Godan, successeur de Genghis, s’arrête à 80 Km de Lhassa. En 1244, grâce à sa renommée, Sakya Pandita, abbé du monastère de Sakya, est assigné à la cour du khan. Il lui confie en 1249 le pouvoir sur les provinces de l’Ü-Tsang. Dès lors, d'intenses relations politico-religieuses s’instaurent entre Mongols et Sakyapas (« ceux du monastère de Sakya »). Kubilaï Khan, successeur de Godan, fonde la dynastie Yuan (1230-1368), puis cherche d'abord le soutien de Karma Pakshi, le chef Kagyupa (« ceux de la transmission orale »), mais les échanges échouent et il se tourne vers les Sakyapas. Il confère à Phagpa, neveu de Sakya Pandita, l'autorité spirituelle sur tout l'empire. Les Sakyapas devinrent alors les maîtres du Tibet. Il s'ensuit une lutte de pouvoir avec les Drikung Kagyus, car les alliés des Drigoungs sont puissants : les khans mongols de Perse. Le monastère de Drikung est incendié par les Sakyapas. Le khan soutenant les Sakyapas, Kubilaï Khan sort vainqueur de la dispute l'opposant aux khans de Perse, de Russie et du Kazakstan-Tibet de l'Ouest (Chagatai). Après la période de souveraineté Sakyapa, les Mongols accordent leur soutien à une autre branche Kagyupa, la branche des Phagmodrukpas. Affranchi de la tutelle mongole, à la suite de l'avènement de la dynastie chinoise Ming (1368-1644), le Tibet devient de fait indépendant.
Les Gelugpas et les Dalaï Lama [modifier]
En fin du XIVe siècle Tsongkhapa (1357-1419) lance une nouvelle école en exposant sa propre doctrine après s'être inspiré des autres existantes, qui va devenir un des plus importantes politiquement. Il met l'accent sur la discipline monastique, et fonde donc l'ordre des gelugpas (dits bonnets jaunes) ou vertueux. Les bonnets jaunes construisent d'abord Ganden, ensuite Drepung et Séra. Il semble que les premiers adeptes de cette école aient été appelé du nom du premier monastère construit, à savoir celui de Ganden, donc "Gandenpa". Ce ne serait que plus tard que de "Gandenpa" ce soit devenu "Gelugpa", donc "les Vertueux".
Il y aura d'importantes rivalités avec certains bonnets rouges, et notamment les Karmapas. Le retour des mongols sur la scène militaire modifiera rapidement le cour des événements. Ils se convertissent au Bouddhisme et en 1578 ils confèrent au troisième successeur de Tsonkhapa, Sonam Gyatso, le titre de Dalaï Lama ou « vaste comme l'océan ; Océan de sagesse ». Ce titre sera donné a titre posthume à ses deux prédécesseurs. Au XVIe siècle, les gelugpas s'opposant au Karmapa (soutenu par le prince de Shigatse) font appel à Güshi Khan, chef de la tribu mongole des Qoshot. Celui-ci envahit le Tibet en 1640, detrône le roi Tsang et donne à Lozang Gyatso, le 5e Dalaï Lama, le pouvoir incontesté sur le Tibet[2]. Le « grand 5e » instaure le titre de Panchen Lama (« Grand maître érudit ») supérieur du monastère du Tashilhunpo à Shigatse, renforce l'influence du Tibet jusqu'aux confins de l'Asie centrale et entreprend la construction du Potala. Le régent cacha sa mort pendant 12 ans, période pendant laquelle s'acheva la construction du Potala. Jusqu’au 13e Dalaï Lama (mort en 1933), tous les Dalaï lama moururent avant leur majorité. En 1720, l'empereur mandchou Kangxi envoie une armée à Lhassa, sous prétexte d'escorter le 7e Dalaï Lama et de le rétablir au Potala. L'empereur impose alors la présence d'ambans à Lhassa, transformant ainsi le Tibet central en protectorat chinois, le Kham étant quant à lui rattaché à la province chinoise du Sichuan.
Le 13e Dalaï Lama proclamera l'indépendance du Tibet en 1913 suite aux différentes invasions occidentales et à la révolution chinoise du Parti nationaliste Chinois de Sun Yatsen en 1911.
À partir de 1949, l'intégration du Tibet à la Chine dirigée par le Parti communiste chinois de Mao Zedong entraînera la fin du pouvoir du Dalaï Lama sur le Tibet. D'abord maintenu de façon formelle en application de l'accord en 17 points sur la libération pacifique du Tibet que la Chine a imposé au Tibet en 1951, ce pouvoir disparaîtra de fait en 1959 lorsque, à la suite d'une révolte tibétaine à Lhassa contre la présence chinoise, le Dalaï Lama se verra contraint de fuir vers l'Inde pour sauver sa liberté et peut-être même sa vie.
Les mesures d'éradication du bouddhisme, au Tibet comme dans toute la Chine, destinées officiellement à mettre fin à toute forme de théocratie et de servage, seront mises en œuvre conformément à l'idéologie communiste, pour atteindre leur point culminant lors de la Révolution culturelle qui verra la destruction de la quasi-totalité des monastères bouddhistes du Tibet.
Quelques dizaines d'années plus tard, la pratique des religions sera de nouveau autorisée sur le territoire chinois, mais restera très contrôlée par le parti central. Le Panchen Lama mis en place sous la houlette de Mao Zetong deviendra le chef religieux officiel au Tibet et dans les monastères tibétains de toute la Chine. Le premier d'entre eux après l'invasion aura peu l'occasion d'exercer ses fonctions puisqu'il passera 11 ans derrière les barreaux, puis 5 en résidence surveillée, avant de décéder deux jours après avoir plaidé publiquement pour un rapprochement avec le Dalaï Lama.
Le Dalaï Lama, réfugié à Dharamsala, continue de réclamer le retour à un Tibet autonome où les Tibétains pourraient pratiquer leur religion en toute liberté.
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Re: Bouddhisme tibétain
Amrita
L'Amrita or Amrit (sanskrit : अमृत; panjâbî : ਅੰਮ੍ਰਿਤ) est, selon les religions dharmiques, un nectar immortel ou une ambroisie. Elle est la boisson des devas, qui leur donne l'immortalité. En sanskrit, le mot amrita signifie littéralement "sans mort".
Dans l'hindouisme
L'amrit illustre le mythe du Barattage de la mer de lait, selon lequel les dieux, à cause d'une malédiction du sage Durvasa, perdirent leur immortalité. Ils agitèrent alors la mer à la recherche du nectar d'immortalité. Une fois celui-ci trouvé et bu, il leur permit de regagner leur immortalité et de défaire les démons.
Dans la philosophie yogie, l'amrita est un fluide qui s'écoule de la glande pinéale vers la gorge, dans les états de méditation profonde.
Dans le sikhisme
L'amrit est le nom de l'eau bénite utilisé lors de la cérémonie de bapteme (connue sous le nom d'Amrit Sanskar ou Amrit Chhakhna). Cette cérémonie permet l'entrée des sikhs dans la fraternité Khalsa. Elle nécessite de boire cet amrit. L'eau est préparée en y dissolvant divers ingrédient, dont du sucre, puis en les mélangeant avec une épée khanda, tout en récitant les cinq Banis (chants) sacrés.
Dans le bouddhisme
L'amrita, sous son nom tibétain de dutsi, illustre également un mythe du bouddhisme tibétain, selon lequel, lorsque le monstre Rahu fut terrassé par Vajrapani, son sang coula sur la surface de la terre, y faisant pousser diverses sortes de plantes médicinales, qui sont aujourd'hui utilisées pour préparer le dutsi.
L'Amrita or Amrit (sanskrit : अमृत; panjâbî : ਅੰਮ੍ਰਿਤ) est, selon les religions dharmiques, un nectar immortel ou une ambroisie. Elle est la boisson des devas, qui leur donne l'immortalité. En sanskrit, le mot amrita signifie littéralement "sans mort".
Dans l'hindouisme
L'amrit illustre le mythe du Barattage de la mer de lait, selon lequel les dieux, à cause d'une malédiction du sage Durvasa, perdirent leur immortalité. Ils agitèrent alors la mer à la recherche du nectar d'immortalité. Une fois celui-ci trouvé et bu, il leur permit de regagner leur immortalité et de défaire les démons.
Dans la philosophie yogie, l'amrita est un fluide qui s'écoule de la glande pinéale vers la gorge, dans les états de méditation profonde.
Dans le sikhisme
L'amrit est le nom de l'eau bénite utilisé lors de la cérémonie de bapteme (connue sous le nom d'Amrit Sanskar ou Amrit Chhakhna). Cette cérémonie permet l'entrée des sikhs dans la fraternité Khalsa. Elle nécessite de boire cet amrit. L'eau est préparée en y dissolvant divers ingrédient, dont du sucre, puis en les mélangeant avec une épée khanda, tout en récitant les cinq Banis (chants) sacrés.
Dans le bouddhisme
L'amrita, sous son nom tibétain de dutsi, illustre également un mythe du bouddhisme tibétain, selon lequel, lorsque le monstre Rahu fut terrassé par Vajrapani, son sang coula sur la surface de la terre, y faisant pousser diverses sortes de plantes médicinales, qui sont aujourd'hui utilisées pour préparer le dutsi.
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