Pas de famille ? Pas de papiers !
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Pas de famille ? Pas de papiers !
Pas de famille ? Pas de papiers !
par Anamir Hier à 13:31
Miloud Bellaaoudja, orphelin de mère, est abandonné par sa famille à 10 ans. Il vit de mendicité dans son pays natal, le Maroc.
Il arrive en France à l'âge de 13 ans, mendie, se débrouille et utilise tout les moyens possibles pour échapper à la violence, à la détresse. A 15 ans, les services de police le conduisent au foyer départemental de l'enfance à Bordeaux. Alors qu'il aurait dû être pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, ce qui lui aurait donné le droit de prétendre à la nationalité française à sa majorité, il est placé sous le contrôle de la Protection judiciaire de la jeunesse, car il est soupçonné de graves délits. La justice mettra plus de 2 ans à l'innocenter. Trop tard. Après de grandes périodes de dépression, Miloud s'accroche ; il travaille à la réhabilitation d'un manoir, trouve un stage de restauration de bateaux,....Il demande un titre de séjour, mais il essuie un refus ; avec l'aide de soutiens, il formule un recours. Recours négatif......Il fait appel. Le 13 janvier 2008, en sortant d'un rendez vous à l'association qui l'accueille, il est arrêté et jeté en centre de rétention comme un vulgaire criminel. Dans la nuit du 29 au 30, il fait sa 3ème tentative de suicide, et le lendemain il est présenté à la Cour d'Appel. La police n'attend pas le délibéré et l'emmène par camion à Sète, où il est embarqué le soir même à bord du "Marrakech" en partance pour Tanger. Il y arrive le 1er février au matin...mais personne ne l'attend. Motif du refus du titre du séjour : passé de petit délinquant et absence de liens familiaux en France.
Charlie Hebdo
Alors, ça vous donne pas envie de gerber vous? On admire quand même le zèle de l'administration dès qu'il s'agit d'expulser des jeunes travailleurs motivés sous prétexte qu'ils n'ont pas de liens familiaux en France : ben oui parce que pour, par exemple, vous fournir un papier quelconque, ils mettent 2 mois, mais pour virer brutalement des gens hors de France et pour plaire à la clique à SSarko, ils sont très rapides !
par Anamir Hier à 13:31
Miloud Bellaaoudja, orphelin de mère, est abandonné par sa famille à 10 ans. Il vit de mendicité dans son pays natal, le Maroc.
Il arrive en France à l'âge de 13 ans, mendie, se débrouille et utilise tout les moyens possibles pour échapper à la violence, à la détresse. A 15 ans, les services de police le conduisent au foyer départemental de l'enfance à Bordeaux. Alors qu'il aurait dû être pris en charge par l'Aide sociale à l'enfance, ce qui lui aurait donné le droit de prétendre à la nationalité française à sa majorité, il est placé sous le contrôle de la Protection judiciaire de la jeunesse, car il est soupçonné de graves délits. La justice mettra plus de 2 ans à l'innocenter. Trop tard. Après de grandes périodes de dépression, Miloud s'accroche ; il travaille à la réhabilitation d'un manoir, trouve un stage de restauration de bateaux,....Il demande un titre de séjour, mais il essuie un refus ; avec l'aide de soutiens, il formule un recours. Recours négatif......Il fait appel. Le 13 janvier 2008, en sortant d'un rendez vous à l'association qui l'accueille, il est arrêté et jeté en centre de rétention comme un vulgaire criminel. Dans la nuit du 29 au 30, il fait sa 3ème tentative de suicide, et le lendemain il est présenté à la Cour d'Appel. La police n'attend pas le délibéré et l'emmène par camion à Sète, où il est embarqué le soir même à bord du "Marrakech" en partance pour Tanger. Il y arrive le 1er février au matin...mais personne ne l'attend. Motif du refus du titre du séjour : passé de petit délinquant et absence de liens familiaux en France.
Charlie Hebdo
Alors, ça vous donne pas envie de gerber vous? On admire quand même le zèle de l'administration dès qu'il s'agit d'expulser des jeunes travailleurs motivés sous prétexte qu'ils n'ont pas de liens familiaux en France : ben oui parce que pour, par exemple, vous fournir un papier quelconque, ils mettent 2 mois, mais pour virer brutalement des gens hors de France et pour plaire à la clique à SSarko, ils sont très rapides !
avec-amour-et-paix- Journalistes
-
Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
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Re: Pas de famille ? Pas de papiers !
Sa craind en plus il travaillé .
Si c'est sa l'immigration choisi ben bonjour le mitonnage
Si c'est sa l'immigration choisi ben bonjour le mitonnage
Le_simple- Socialistes
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Piègée à Roissy par la police aux frontières
Communiqué : Piègée à Roissy par la police aux frontières
communiqué de l'Anafé, 4 fév. 2008
http://www.anafe.org/doc/communiques/com-88.html
Piégée à Roissy par la police aux frontières, l’épouse française d’un demandeur d’asile tchétchène est placée 14 heures en garde à vue.
Dimanche 27 janvier, Mr S. arrive à l'aéroport Roissy, où il souhaite déposer une demande d’asile. Il a fui la Tchétchénie, où il se dit victime de persécutions. Maintenu en zone internationale sans que sa demande d'asile ne soit enregistrée, il est refoulé vers Alger, ville par laquelle il avait transité ; les autorités algériennes le refoulent immédiatement vers la France. Lundi 28 janvier Mme M. vient accueillir son mari à l'aéroport pour la deuxième fois. A travers la vitre du terminal 2B, ils se font des signes. Mme M. interpelle un agent de la police aux frontières afin de connaître la situation de son mari. L’agent installe un climat de confiance et lui demande de raconter son histoire. Elle lui explique que son mari fuit des persécutions en Tchétchénie et qu’il est venu déposer une demande d’asile. L’agent de police demande à faire une copie de ses documents d’identité. Trompée par le comportement chaleureux de ce dernier, elle accepte et se propose de servir d’interprète en cas de besoin.
L’agent revient quelques minutes plus tard accompagné de ses collègues. Mme M. et une amie qui l’accompagnait sont conduites au poste de police où, elles apprennent avec stupeur qu’elles sont placées en garde à vue : suspectées d’aide à l'entrée et au séjour irrégulier, elles sont passibles d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 euros.
Pour avoir tenté de voir son mari, Mme M. sera privée de liberté durant plus de quatorze heures au cours desquelles elles auront à subir le port de menottes, plus de trois heures d’interrogatoire et deux fouilles corporelles effectuées dans les toilettes du poste. Pendant tout ce temps, un seul repas leur sera servi. Les deux amies affirment que les policiers leur ont « mal parlé » et qu’elles ont été traitées « comme des criminelles ». En plus du comportement agressif des agents à leur encontre, elles rapportent avoir entendu de leur cellule des insultes racistes à leur encontre.
Réfugiée en France avant d’avoir obtenu la nationalité française, Mme M. ne pensait pas revivre le passé douloureux, fait d’arrestations, de fouilles et d’humiliations qu’elle a laissées derrière elle en Tchétchénie.
Fort heureusement, le Procureur de la République n’a pas donné suite à cette affaire et a ordonné la libération des deux amies. La police déclarera avoir fait une erreur. Placé pendant ce temps en zone d'attente, son mari sera quant à lui libéré par le Juge des libertés et de la détention de Bobigny.
Les époux ont pu se retrouver, mais pour un dénouement heureux, combien d’ « erreurs » de la police aux conséquences tragiques ?
Depuis des années, l’Anafé dénonce la situation des étrangers qui, lorsque l’entrée en France leur est refusée, sont maintenus dans des locaux de police difficilement accessibles aux visiteurs et aux observateurs où, d’après tous les témoignages recueillis, « sont commises la plupart des violations des droits des étrangers et des violences policières »1. La mésaventure des époux M le confirme : une assistance juridique et un regard extérieur doivent pouvoir être apportés à tout moment, à toutes les étapes de la procédure et dans tous les lieux de privation de liberté des étrangers à la frontière.
communiqué de l'Anafé, 4 fév. 2008
http://www.anafe.org/doc/communiques/com-88.html
Piégée à Roissy par la police aux frontières, l’épouse française d’un demandeur d’asile tchétchène est placée 14 heures en garde à vue.
Dimanche 27 janvier, Mr S. arrive à l'aéroport Roissy, où il souhaite déposer une demande d’asile. Il a fui la Tchétchénie, où il se dit victime de persécutions. Maintenu en zone internationale sans que sa demande d'asile ne soit enregistrée, il est refoulé vers Alger, ville par laquelle il avait transité ; les autorités algériennes le refoulent immédiatement vers la France. Lundi 28 janvier Mme M. vient accueillir son mari à l'aéroport pour la deuxième fois. A travers la vitre du terminal 2B, ils se font des signes. Mme M. interpelle un agent de la police aux frontières afin de connaître la situation de son mari. L’agent installe un climat de confiance et lui demande de raconter son histoire. Elle lui explique que son mari fuit des persécutions en Tchétchénie et qu’il est venu déposer une demande d’asile. L’agent de police demande à faire une copie de ses documents d’identité. Trompée par le comportement chaleureux de ce dernier, elle accepte et se propose de servir d’interprète en cas de besoin.
L’agent revient quelques minutes plus tard accompagné de ses collègues. Mme M. et une amie qui l’accompagnait sont conduites au poste de police où, elles apprennent avec stupeur qu’elles sont placées en garde à vue : suspectées d’aide à l'entrée et au séjour irrégulier, elles sont passibles d'un emprisonnement de cinq ans et d'une amende de 30 000 euros.
Pour avoir tenté de voir son mari, Mme M. sera privée de liberté durant plus de quatorze heures au cours desquelles elles auront à subir le port de menottes, plus de trois heures d’interrogatoire et deux fouilles corporelles effectuées dans les toilettes du poste. Pendant tout ce temps, un seul repas leur sera servi. Les deux amies affirment que les policiers leur ont « mal parlé » et qu’elles ont été traitées « comme des criminelles ». En plus du comportement agressif des agents à leur encontre, elles rapportent avoir entendu de leur cellule des insultes racistes à leur encontre.
Réfugiée en France avant d’avoir obtenu la nationalité française, Mme M. ne pensait pas revivre le passé douloureux, fait d’arrestations, de fouilles et d’humiliations qu’elle a laissées derrière elle en Tchétchénie.
Fort heureusement, le Procureur de la République n’a pas donné suite à cette affaire et a ordonné la libération des deux amies. La police déclarera avoir fait une erreur. Placé pendant ce temps en zone d'attente, son mari sera quant à lui libéré par le Juge des libertés et de la détention de Bobigny.
Les époux ont pu se retrouver, mais pour un dénouement heureux, combien d’ « erreurs » de la police aux conséquences tragiques ?
Depuis des années, l’Anafé dénonce la situation des étrangers qui, lorsque l’entrée en France leur est refusée, sont maintenus dans des locaux de police difficilement accessibles aux visiteurs et aux observateurs où, d’après tous les témoignages recueillis, « sont commises la plupart des violations des droits des étrangers et des violences policières »1. La mésaventure des époux M le confirme : une assistance juridique et un regard extérieur doivent pouvoir être apportés à tout moment, à toutes les étapes de la procédure et dans tous les lieux de privation de liberté des étrangers à la frontière.
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Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
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