Y a des cons
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Y a des cons
Ils te matent d'un sale œil.
Ils t'voient déjà dans un cercueil.
Quand tu causes, ils se ferment,
Quand tu la fermes, ils s'opposent.
Et quand tes yeux se reposent,
Ils t'en veulent et ils explosent:
Pourquoi qu'tu pionces, eh, malapris?
Ecoute-moi bien quand je te dis:
T'es qu'une merde et t'es qu'une loque,
Et pis t'as rien dans ton froc,
Tu mérites le caniveau,
T'es qu'une cloche et un barjo.
Je te hais parce que t'es toi,
Je te hais parce que t'es pas moi.
On m'a dit ça plus d'une fois.
Car y a des cons, y a des cons
Qui sont contents d'être cons,
Consciencieux dans leur connerie
Concomitante et convertie,
Condescendants, et, c'est tout vu,
Un jour, j'espère, cons descendus.
Y en a qui savent pas qu'ils sont cons,
Mais qui s'complaisent dans leur connerie.
C'est comme une institution
Dont leur vie f'rait l'apologie.
Ils se gavent de télévision,
Abrutissante et demeurée,
Parce que si la télé rend con,
Faut être con pour la regarder.
Inoffensifs et inodores,
Plus creux, tu meurs, bonjour le trou
Dans le cerveau qui, du dehors,
Ressemble à celui d'un cachou.
Et ils vont voter comme des cons
Pour des pauv' cons encore plus cons.
J'ai d'jà vu ça plus d'une fois,
Car y a des cons, y a des cons,
De bons cons et des braves cons
Qui contaminent de leur connerie
Les cons les plus indécis,
Compressés ou cons pressants,
Ordinaires et consentants.
Y a ceux qui refusent leur connerie
A tel point qu'ça les rend cons,
Contradictoires mais compromis,
Et ça rêve de révolution!
Ils s'encanaillent chez LO,
Au PS, pour les plus atteints,
Mais conspuent les cheminots
Lorsqu'ils font grêve et stoppent les trains.
Ils changent le monde tous les soirs
Devant un joint ou un cigare,
Puis massacrent leur gonzesse
Parce qu'elle a tortillé des fesses.
Et ils critiquent les vieux cons
Dont ils sont la contrefaçon.
De ceux-là, j'en ai vu des tas,
Car y a des cons, y a des cons
Qui se targuent de n'être pas cons,
Mais qui répandent leur connerie
Comme une sale épidémie.
Ils s'en repaissent et baignent dedans,
Contrariés et contrariants.
Et y a ceux qu'on prend pour des cons
Parce qu'ils déconnent en s'bidonnant,
Remuent les conversations,
Brisent les consignes et les serments.
Ils contreviennent et contre-attaquent.
Ils ont le chic pour clouer l'bec
Et répondent du tac-au-tac
Lorsqu'un con les traite de sale mec.
Ils savent aimer sans compassion,
Ils savent haïr sans passion,
Ils savent vivre sans humilier
Leur pauv'con d'voisin d'palier.
Et pour tout l'monde, c'est eux les cons,
M'étonne plus qu'j'fasse une dépression.
J'en ai connu des comme moi.
Mais y a des cons, y a des cons.
J'me dis parfois, on est cerné pour de bon.
Y a des cons, y a des cons.
Et ils gagnent toujours, ils sont trop, nom de nom!
Y a des cons, y a des cons.
Et le pire, c'est qu'ils s'reproduisent par millions.
Y a des cons, y a des cons.
Plus tu leur dis, plus ils deviennent cons.
Ils t'voient déjà dans un cercueil.
Quand tu causes, ils se ferment,
Quand tu la fermes, ils s'opposent.
Et quand tes yeux se reposent,
Ils t'en veulent et ils explosent:
Pourquoi qu'tu pionces, eh, malapris?
Ecoute-moi bien quand je te dis:
T'es qu'une merde et t'es qu'une loque,
Et pis t'as rien dans ton froc,
Tu mérites le caniveau,
T'es qu'une cloche et un barjo.
Je te hais parce que t'es toi,
Je te hais parce que t'es pas moi.
On m'a dit ça plus d'une fois.
Car y a des cons, y a des cons
Qui sont contents d'être cons,
Consciencieux dans leur connerie
Concomitante et convertie,
Condescendants, et, c'est tout vu,
Un jour, j'espère, cons descendus.
Y en a qui savent pas qu'ils sont cons,
Mais qui s'complaisent dans leur connerie.
C'est comme une institution
Dont leur vie f'rait l'apologie.
Ils se gavent de télévision,
Abrutissante et demeurée,
Parce que si la télé rend con,
Faut être con pour la regarder.
Inoffensifs et inodores,
Plus creux, tu meurs, bonjour le trou
Dans le cerveau qui, du dehors,
Ressemble à celui d'un cachou.
Et ils vont voter comme des cons
Pour des pauv' cons encore plus cons.
J'ai d'jà vu ça plus d'une fois,
Car y a des cons, y a des cons,
De bons cons et des braves cons
Qui contaminent de leur connerie
Les cons les plus indécis,
Compressés ou cons pressants,
Ordinaires et consentants.
Y a ceux qui refusent leur connerie
A tel point qu'ça les rend cons,
Contradictoires mais compromis,
Et ça rêve de révolution!
Ils s'encanaillent chez LO,
Au PS, pour les plus atteints,
Mais conspuent les cheminots
Lorsqu'ils font grêve et stoppent les trains.
Ils changent le monde tous les soirs
Devant un joint ou un cigare,
Puis massacrent leur gonzesse
Parce qu'elle a tortillé des fesses.
Et ils critiquent les vieux cons
Dont ils sont la contrefaçon.
De ceux-là, j'en ai vu des tas,
Car y a des cons, y a des cons
Qui se targuent de n'être pas cons,
Mais qui répandent leur connerie
Comme une sale épidémie.
Ils s'en repaissent et baignent dedans,
Contrariés et contrariants.
Et y a ceux qu'on prend pour des cons
Parce qu'ils déconnent en s'bidonnant,
Remuent les conversations,
Brisent les consignes et les serments.
Ils contreviennent et contre-attaquent.
Ils ont le chic pour clouer l'bec
Et répondent du tac-au-tac
Lorsqu'un con les traite de sale mec.
Ils savent aimer sans compassion,
Ils savent haïr sans passion,
Ils savent vivre sans humilier
Leur pauv'con d'voisin d'palier.
Et pour tout l'monde, c'est eux les cons,
M'étonne plus qu'j'fasse une dépression.
J'en ai connu des comme moi.
Mais y a des cons, y a des cons.
J'me dis parfois, on est cerné pour de bon.
Y a des cons, y a des cons.
Et ils gagnent toujours, ils sont trop, nom de nom!
Y a des cons, y a des cons.
Et le pire, c'est qu'ils s'reproduisent par millions.
Y a des cons, y a des cons.
Plus tu leur dis, plus ils deviennent cons.
Déchet- Serviteur
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