Historique du Front National
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Historique du Front National
Il y a trente ans, le 5 octobre 1972, des représentants des différents courants de la Droite nationale, réunis à la salle des Horticulteurs, à Paris, décidaient de créer le Front National pour l’Unité Française (FNUF). Personne ne savait à l’époque que cette idée, un peu chimérique, de fédérer les différents courants de la Droite nationale aboutirait à l’existence d’un puissant mouvement, et à la présence de Jean-Marie Le Pen au second tour de l’élection présidentielle trente ans plus tard !
Alors que le Front National vient de fêter dignement l’anniversaire de ses 30 ans en avril 2003, l'occasion nous est donnée de revenir sur cette page d’histoire.
Le moral n’était pas au beau fixe chez les nationaux au début des années 1970. Le général De Gaulle au pouvoir, la perte de l’Algérie en 1962, l’échec du Comité Tixier en 1966, avaient laminé le courant national. Il subsistait quelques groupes aux effectifs limités.
Cependant, la situation évolue en cette fin des années 60 et le début des années 70. Le pouvoir gaulliste représenté par Georges Pompidou vacille sous les scandales financiers. La subversion marxiste a un boulevard devant elle. Elle poursuit son œuvre de sape au sein de l’Éducation, s’accapare le monde culturel, et infiltre l’Église. Les gauches, socialiste, communiste, et radicale commencent à envisager sérieusement un programme commun de gouvernement.
Début 1972, beaucoup de responsables nationaux se rendent compte qu’il y a une opportunité à saisir. Parmi eux, François Brigneau, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Minute, qui presse Jean-Marie Le Pen de prendre des responsabilités. Celui-ci, qui se consacre à la gestion de la société de disques la SERP, suit de très près l’actualité politique et répond favorablement aux premiers contacts.
Le 19 décembre 1971, lors d’un dîner-débat préparatoire, après avoir tiré les leçons du passé, il déclare qu’un Front National n’a de sens que si la rigueur des principes demeure intacte, afin qu’il ne devienne pas un vague “conglomérat d’occasion”.
Durant le premier semestre 1972, s’organisent des réunions auxquelles participent outre Jean-Marie Le Pen et ses amis, des représentants de Georges Bidault, et diverses personnalités de la mouvance nationale. Le temps presse car des élections législatives sont prévues au mois de mars 1973. Pour l’anecdote, ces réunions se tenaient pour l’essentiel dans un salle du “Bivouac du Grognard”, restaurant que Roger Holeindre et Dominique Touzot avaient ouvert, rue Saint-Honoré à Paris.
Enfin, le jeudi 5 octobre 1972, au cours d’une réunion privée, à la salle des Horticulteurs à Paris, les participants lancent officiellement le Front National.
Jean-Marie Le Pen est élu à l’unanimité président, tandis que François Brigneau occupe la vice-présidence et qu’Alain Robert prend le secrétariat général assisté de Roger Holeindre, secrétaire général adjoint. De son côté, Pierre Durand devient trésorier.
À cette même réunion, la flamme tricolore, emblème du FN et symbole de foi et de d’espérance nationale, est adoptée. Le train national est enfin mis sur les rails et roulera vers ses succès !
C’est vers la fin de 1972 que le Front National emménage dans ses premiers locaux.
Ceux-ci sont situés 7 rue de Surène dans le 8e arrondissement de Paris, près de l’église de La Madeleine. Ce grand appartement qui est au deuxième étage de l’immeuble sera, près de neuf ans, le premier siège du mouvement.
C’est au début des années 1980 que, le bail de la rue de Surène étant arrivé à expiration, le FN s’installe rue Bernoulli, adresse du Comité Le Pen en 1981. Adresse qui sera le symbole de la percée du mouvement national et de ses premiers succès.
Bientôt, le manque de place se fait cruellement sentir, et des locaux supplémentaires sont acquis fin 1984 au 130 rue de Courcelles dans le 17e arrondissement.
Le succès venant, et pour faire face au développement des services indispensables à ce qui est devenu un grand parti, le FN emménage en 1985 dans un hôtel particulier de la rue de Clergerie, et ce jusqu’en 1994, date à laquelle il quitte Paris pour traverser la Seine, et s’installer à Saint-Cloud, dans les bureaux du “Paquebot”.
Trente ans de combat au service de la France et des Français d’abord !
Les grandes dates
Le Front National a marqué la vie politique française de la fin du XXe siècle et marquera encore les prochaines décennies. Voici en quelques dates ses trente ans de vie, de combats, de victoires, mais aussi, hélas, de défaites.
1972
Création officielle du Front National
1973
Première participation aux élections législatives, et première apparition sur les chaînes de télévision. Les 104 candidats nationaux obtiennent presque 1 % des suffrages.
1974
Première candidature à la Présidence de la République de Jean-Marie Le Pen : 0,74 % des voix.
1978
François Duprat, membre du Bureau Politique du FN est assassiné. Ses assassins courent toujours. Participation aux législatives avec un score toujours bas : en dessous de 1 %.
1981
Jean-Marie Le Pen n’obtient pas les 500 signatures nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle.
1983
Le Fn prend son envol : J.-M. Le Pen est élu conseiller dans le 20e arrondissement de Paris, tandis que Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN obtient 16,7 % à Dreux quelques mois plus tard.
1984
La liste FN aux élections européennes obtient 10,95 % et dix députés.
1986
Deux ans plus tard, c’est l’entrée triomphale à l’Assemblée nationale de 35 députés estampillés FN. Aux régionales, 135 conseiller régionaux FN sont élus.
1988
À l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen recueille 14,37 % des voix.
1989
Le FN confirme sa percée. Il obtient 11,8 %, et 11 députés aux élections européennes.
1992
Le FN fait un tabac aux régionales, en doublant presque le nombre de ses élus (238). Les places fortes du mouvement sont principalement l’Île-de-France, l’Alsace, la Provence.
1993
Avec 12,41 % des suffrages aux législatives, le FN n’a aucun élu !
1994
Nouvelles élections européennes : 10,6 % et 10 députés.
1995
À l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen obtient un score jamais réalisé jusqu’alors : 15,15 %. La même année aux élections municipales, le FN remporte trois villes : Toulon (Var), Marignane (Bouches-du-Rhône) et Orange (Vaucluse).
1997
Le FN remporte la mairie de Vitrolles, tandis qu’aux législatives, le FN, avec 15,3 %, n’a qu’un élu Jean-Marie Le Chevallier, qui est invalidé, en 1998, sous un prétexte fallacieux.
1998
Aux régionales, les élus FN sont encore en augmentation : 275. Cette année marque aussi la tentative de putsch des mégrétistes et leur tentative de destruction du FN.
1999
Malgré les coups qui lui sont portés, le FN obtient 5,36 % des voix aux Européennes et cinq députés.
2001
Le FN conserve la mairie d’Orange et un maire FN est élu à Chauffailles, ville de 4 500 habitants en Saône-et-Loire.
2002
Consécration du combat mené depuis trente ans par le FN et son président : Jean-Marie Le Pen est qualifié au second tour après avoir obtenu 16,86 % au premier tour. Aux législatives qui suivent, le FN obtient 11,12 %.
2004
Malgré l'inique réforme du mode de scrutin, les résultats de la droite nationale aux élections régionales augmentent à hauteur de 16,6 % au 1er tour. Désormais c'est un socle solide de plus de 15 % d’électeurs français qui adhèrent au programme du FN. Le Front National réussi de plus l'exploit de battre la droite molle notamment grace à Carl Lang dans le Nord Pas-de-Calais. Le Front National réussit aussi au scrutin majoritaire comme Marie-Claude Bompard à Orange et gagne un Conseiller général de plus.
Alors que le Front National vient de fêter dignement l’anniversaire de ses 30 ans en avril 2003, l'occasion nous est donnée de revenir sur cette page d’histoire.
Le moral n’était pas au beau fixe chez les nationaux au début des années 1970. Le général De Gaulle au pouvoir, la perte de l’Algérie en 1962, l’échec du Comité Tixier en 1966, avaient laminé le courant national. Il subsistait quelques groupes aux effectifs limités.
Cependant, la situation évolue en cette fin des années 60 et le début des années 70. Le pouvoir gaulliste représenté par Georges Pompidou vacille sous les scandales financiers. La subversion marxiste a un boulevard devant elle. Elle poursuit son œuvre de sape au sein de l’Éducation, s’accapare le monde culturel, et infiltre l’Église. Les gauches, socialiste, communiste, et radicale commencent à envisager sérieusement un programme commun de gouvernement.
Début 1972, beaucoup de responsables nationaux se rendent compte qu’il y a une opportunité à saisir. Parmi eux, François Brigneau, rédacteur en chef de l’hebdomadaire Minute, qui presse Jean-Marie Le Pen de prendre des responsabilités. Celui-ci, qui se consacre à la gestion de la société de disques la SERP, suit de très près l’actualité politique et répond favorablement aux premiers contacts.
Le 19 décembre 1971, lors d’un dîner-débat préparatoire, après avoir tiré les leçons du passé, il déclare qu’un Front National n’a de sens que si la rigueur des principes demeure intacte, afin qu’il ne devienne pas un vague “conglomérat d’occasion”.
Durant le premier semestre 1972, s’organisent des réunions auxquelles participent outre Jean-Marie Le Pen et ses amis, des représentants de Georges Bidault, et diverses personnalités de la mouvance nationale. Le temps presse car des élections législatives sont prévues au mois de mars 1973. Pour l’anecdote, ces réunions se tenaient pour l’essentiel dans un salle du “Bivouac du Grognard”, restaurant que Roger Holeindre et Dominique Touzot avaient ouvert, rue Saint-Honoré à Paris.
Enfin, le jeudi 5 octobre 1972, au cours d’une réunion privée, à la salle des Horticulteurs à Paris, les participants lancent officiellement le Front National.
Jean-Marie Le Pen est élu à l’unanimité président, tandis que François Brigneau occupe la vice-présidence et qu’Alain Robert prend le secrétariat général assisté de Roger Holeindre, secrétaire général adjoint. De son côté, Pierre Durand devient trésorier.
À cette même réunion, la flamme tricolore, emblème du FN et symbole de foi et de d’espérance nationale, est adoptée. Le train national est enfin mis sur les rails et roulera vers ses succès !
C’est vers la fin de 1972 que le Front National emménage dans ses premiers locaux.
Ceux-ci sont situés 7 rue de Surène dans le 8e arrondissement de Paris, près de l’église de La Madeleine. Ce grand appartement qui est au deuxième étage de l’immeuble sera, près de neuf ans, le premier siège du mouvement.
C’est au début des années 1980 que, le bail de la rue de Surène étant arrivé à expiration, le FN s’installe rue Bernoulli, adresse du Comité Le Pen en 1981. Adresse qui sera le symbole de la percée du mouvement national et de ses premiers succès.
Bientôt, le manque de place se fait cruellement sentir, et des locaux supplémentaires sont acquis fin 1984 au 130 rue de Courcelles dans le 17e arrondissement.
Le succès venant, et pour faire face au développement des services indispensables à ce qui est devenu un grand parti, le FN emménage en 1985 dans un hôtel particulier de la rue de Clergerie, et ce jusqu’en 1994, date à laquelle il quitte Paris pour traverser la Seine, et s’installer à Saint-Cloud, dans les bureaux du “Paquebot”.
Trente ans de combat au service de la France et des Français d’abord !
Les grandes dates
Le Front National a marqué la vie politique française de la fin du XXe siècle et marquera encore les prochaines décennies. Voici en quelques dates ses trente ans de vie, de combats, de victoires, mais aussi, hélas, de défaites.
1972
Création officielle du Front National
1973
Première participation aux élections législatives, et première apparition sur les chaînes de télévision. Les 104 candidats nationaux obtiennent presque 1 % des suffrages.
1974
Première candidature à la Présidence de la République de Jean-Marie Le Pen : 0,74 % des voix.
1978
François Duprat, membre du Bureau Politique du FN est assassiné. Ses assassins courent toujours. Participation aux législatives avec un score toujours bas : en dessous de 1 %.
1981
Jean-Marie Le Pen n’obtient pas les 500 signatures nécessaires pour être candidat à l’élection présidentielle.
1983
Le Fn prend son envol : J.-M. Le Pen est élu conseiller dans le 20e arrondissement de Paris, tandis que Jean-Pierre Stirbois, secrétaire général du FN obtient 16,7 % à Dreux quelques mois plus tard.
1984
La liste FN aux élections européennes obtient 10,95 % et dix députés.
1986
Deux ans plus tard, c’est l’entrée triomphale à l’Assemblée nationale de 35 députés estampillés FN. Aux régionales, 135 conseiller régionaux FN sont élus.
1988
À l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen recueille 14,37 % des voix.
1989
Le FN confirme sa percée. Il obtient 11,8 %, et 11 députés aux élections européennes.
1992
Le FN fait un tabac aux régionales, en doublant presque le nombre de ses élus (238). Les places fortes du mouvement sont principalement l’Île-de-France, l’Alsace, la Provence.
1993
Avec 12,41 % des suffrages aux législatives, le FN n’a aucun élu !
1994
Nouvelles élections européennes : 10,6 % et 10 députés.
1995
À l’élection présidentielle, Jean-Marie Le Pen obtient un score jamais réalisé jusqu’alors : 15,15 %. La même année aux élections municipales, le FN remporte trois villes : Toulon (Var), Marignane (Bouches-du-Rhône) et Orange (Vaucluse).
1997
Le FN remporte la mairie de Vitrolles, tandis qu’aux législatives, le FN, avec 15,3 %, n’a qu’un élu Jean-Marie Le Chevallier, qui est invalidé, en 1998, sous un prétexte fallacieux.
1998
Aux régionales, les élus FN sont encore en augmentation : 275. Cette année marque aussi la tentative de putsch des mégrétistes et leur tentative de destruction du FN.
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force-nationale- modérateur Avocat
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Re: Historique du Front National
Très intéressant merci pour cette info
Il est toujours bon de faire des rappelle a l’histoire d’un parti
merci
Il est toujours bon de faire des rappelle a l’histoire d’un parti
merci
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: Historique du Front National
Oui c'est normal je me devais de le mettre sur le sujet FN !
voila!
voila!
force-nationale- modérateur Avocat
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