Partie libéral du Québec
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Partie libéral du Québec
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Partie libéral du Québec est au pouvoir au Québec.
Ils sont minauritaire
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Humeur : Dangereuse
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Re: Partie libéral du Québec
Ceux qui aiment répéter que le Parti libéral du Québec est à la solde du Parti libéral du Canada en matière constitutionnelle ignorent les faits, ou sont tout simplement de mauvaise foi. La vérité est tout autre. Le Parti libéral du Québec a sans cesse défendu et promu les intérêts du Québec dans la fédération canadienne au cours du dernier demi-siècle. Il a été à l’origine de la grande majorité des gains obtenus par le Québec à cet égard.
Au chapitre des gains constitutionnels, pensons notamment à l'insertion, dans la Loi constitutionnelle de 1982, d’une disposition garantissant le droit de retrait d’une province à l’endroit de toute modification constitutionnelle entraînant un transfert de compétences des provinces en faveur du Parlement fédéral (art. 38,3 et 40). Notons également l'insertion, dans cette même loi, d’une disposition additionnelle stipulant qu’une province qui exerce son droit de retrait à l’endroit d’une modification constitutionnelle entraînant un transfert de compétences législatives provinciales en faveur du Parlement fédéral « en matière d’éducation ou dans d’autres domaines culturels », aura droit à une juste compensation financière de la part du Parlement fédéral (art. 39,2).
Le PLQ est aussi à la source de plusieurs autres modifications législatives ou administratives qui ont permis au Québec de s’affirmer. Mentionnons, entre autres,l'adoption par le Parlement fédéral en 1995 d’une loi rendant obligatoire l’accord préalable du Québec avant la présentation au Parlement d’une proposition de modification de la Constitution, et l'adoption d’une résolution fédérale au terme de laquelle le gouvernement fédéral et ses organismes sont tenus de prendre en compte le caractère distinct du Québec dans la mise en oeuvre des lois et programmes fédéraux au Québec.
La signature de l’Accord Gagnon-Tremblay/McDougall sur l’immigration et l’intégration est aussi un jalon important de l’affirmation du caractère distinct du Québec.
Les gouvernements québécois ont souvent dû faire face à des initiatives fédérales qui remettaient en cause l’équilibre des pouvoirs au sein de la fédération. Chaque fois que de tels dossiers ont surgi, le Parti libéral s’est employé à défendre ardemment les intérêts du Québec. En 1964, Jean Lesage rejette un projet de régime de rentes soumis par le gouvernement fédéral et réussit à faire accepter de tout le Canada un projet mieux conçu mis de l’avant par le Québec. Il obtint, en outre, un amendement constitutionnel confirmant la compétence prépondérante des provinces en matière de pensions. En 1970, sous Robert Bourassa, il refusa de souscrire à la Charte de Victoria parce qu’elle ne répondait pas aux attentes formulées par le Québec concernant le partage des compétences en matière de politique sociale. En 1981, dans des circonstances très difficiles, l’opposition libérale à l’Assemblée nationale fit cause commune avec le gouvernement péquiste de l’époque pour dire non à l’opération unilatérale de rapatriement de la Constitution qui se préparait.
En 1982, le Parti libéral refusa de s’associer aux célébrations du rapatriement de la Constitution. En 1997, il s’opposa au Renvoi sur la sécession à la Cour suprême, plaidant que l’avenir constitutionnel du Québec était une question essentiellement politique devant trouver sa réponse au Québec. En 1998, il s’opposa à la Loi C-20 astreignant le Québec à des règles exagérément contraignantes en matière de référendums constitutionnels. En 1999, il s’opposa, non pas au principe d’une union sociale canadienne mais aux termes dans lesquels fut conçue l’entente signée à cette fin par le gouvernement fédéral, les gouvernements des territoires et ceux des provinces autres que le Québec. En 2000, il s’opposa à la création des Bourses du millénaire et s’employa à faciliter une solution acceptable à toutes les parties. En 2002, il a revendiqué, à l’aide d’un mémoire étoffé devant la Commission Séguin et de nombreuses autres interventions, un meilleur partage des recettes fiscales entre le Parlement fédéral, les provinces et les territoires.
Au chapitre des gains constitutionnels, pensons notamment à l'insertion, dans la Loi constitutionnelle de 1982, d’une disposition garantissant le droit de retrait d’une province à l’endroit de toute modification constitutionnelle entraînant un transfert de compétences des provinces en faveur du Parlement fédéral (art. 38,3 et 40). Notons également l'insertion, dans cette même loi, d’une disposition additionnelle stipulant qu’une province qui exerce son droit de retrait à l’endroit d’une modification constitutionnelle entraînant un transfert de compétences législatives provinciales en faveur du Parlement fédéral « en matière d’éducation ou dans d’autres domaines culturels », aura droit à une juste compensation financière de la part du Parlement fédéral (art. 39,2).
Le PLQ est aussi à la source de plusieurs autres modifications législatives ou administratives qui ont permis au Québec de s’affirmer. Mentionnons, entre autres,l'adoption par le Parlement fédéral en 1995 d’une loi rendant obligatoire l’accord préalable du Québec avant la présentation au Parlement d’une proposition de modification de la Constitution, et l'adoption d’une résolution fédérale au terme de laquelle le gouvernement fédéral et ses organismes sont tenus de prendre en compte le caractère distinct du Québec dans la mise en oeuvre des lois et programmes fédéraux au Québec.
La signature de l’Accord Gagnon-Tremblay/McDougall sur l’immigration et l’intégration est aussi un jalon important de l’affirmation du caractère distinct du Québec.
Les gouvernements québécois ont souvent dû faire face à des initiatives fédérales qui remettaient en cause l’équilibre des pouvoirs au sein de la fédération. Chaque fois que de tels dossiers ont surgi, le Parti libéral s’est employé à défendre ardemment les intérêts du Québec. En 1964, Jean Lesage rejette un projet de régime de rentes soumis par le gouvernement fédéral et réussit à faire accepter de tout le Canada un projet mieux conçu mis de l’avant par le Québec. Il obtint, en outre, un amendement constitutionnel confirmant la compétence prépondérante des provinces en matière de pensions. En 1970, sous Robert Bourassa, il refusa de souscrire à la Charte de Victoria parce qu’elle ne répondait pas aux attentes formulées par le Québec concernant le partage des compétences en matière de politique sociale. En 1981, dans des circonstances très difficiles, l’opposition libérale à l’Assemblée nationale fit cause commune avec le gouvernement péquiste de l’époque pour dire non à l’opération unilatérale de rapatriement de la Constitution qui se préparait.
En 1982, le Parti libéral refusa de s’associer aux célébrations du rapatriement de la Constitution. En 1997, il s’opposa au Renvoi sur la sécession à la Cour suprême, plaidant que l’avenir constitutionnel du Québec était une question essentiellement politique devant trouver sa réponse au Québec. En 1998, il s’opposa à la Loi C-20 astreignant le Québec à des règles exagérément contraignantes en matière de référendums constitutionnels. En 1999, il s’opposa, non pas au principe d’une union sociale canadienne mais aux termes dans lesquels fut conçue l’entente signée à cette fin par le gouvernement fédéral, les gouvernements des territoires et ceux des provinces autres que le Québec. En 2000, il s’opposa à la création des Bourses du millénaire et s’employa à faciliter une solution acceptable à toutes les parties. En 2002, il a revendiqué, à l’aide d’un mémoire étoffé devant la Commission Séguin et de nombreuses autres interventions, un meilleur partage des recettes fiscales entre le Parlement fédéral, les provinces et les territoires.
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