nourriture
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nourriture
nourriture
Quand la viande est dure, faites-la d'abord bouillir avant de la faire frire ou rôtir. Pour garder aux aliments tous leurs sucs, mieux vaut les faire bouillir. Ainsi, on bénéficie des éléments nutritifs, tels le sel et le gras. Le point d'ébullition ne s'atteint que difficilement en haute altitude. Au-dessus de 3600 mètres, il faut y renoncer.
Les récipients servant à faire bouillir
Pour faire bouillir de l'eau, on peut utiliser des récipients faits de toile imperméabilisée, d'écorce ou de feuilles. Mais de tels récipients brûlent au-dessus de la surface de l'eau qu'ils contiennent, à moins de les humecter constamment ou de garder le feu très bas. Une moitié de noix de coco encore verte ou une perche de bambou entaillée entre deux cloisonnements (ill. 6-9) servent efficacement aux mêmes fins. Ils ne brûleront pas tant que l'eau n'aura pas atteint son point d'ébullition.
On peut aussi utiliser l'écorce de bouleau ou l'écorce mince de plusieurs espèces d'arbres, à condition qu'il ne s'y trouve aucune fissure. En réchauffant délicatement l'écorce au-dessus du feu, elle s'assouplira.
De même, on peut utiliser les feuilles du bananier après avoir relié les côtés à l'aide d'éclats de bois ou d'épines. On peut encore faire bouillir de l'eau à l'intérieur d'une écope, d'un pot d'argile, ou d'une bûche creusée en y jetant des pierres brûlantes, c'était la technique des Indiens d'Amérique avant qu'ils adoptent les contenants métalliques apportés par les Européens.
Le rôtissage et les grillades
Voilà un moyen très expéditif d'apprêter les plantes sauvages et la chair plus tendre de certains animaux. Il suffit de piquer la viande au bout d'un bâton et de la tenir au-dessus de la braise. La viande ainsi préparée reste juteuse.
La cuisson au four
Une excavation sous le feu, un récipient fermé ou un recouvrement d'argile peuvent servir de four de fortune. Ils doivent permettre une cuisson constante à feu modéré. Pour cuire sous le feu, étendez d'abord au fond de l'excavation des charbons brûlants sur lesquels vous déposerez le récipient contenant l'eau et la nourriture. Recouvrez ce dernier d'une couche de charbon, puis d'un peu de terre. Pour mieux retenir la chaleur, appuyez des pierres contre les parois de l'excavation. Cette façon de cuire vos aliments a l'avantage de protéger votre nourriture contre les mouches et les insectes nuisibles. La nuit, le feu ne produit aucune flamme apparente.
La cuisson à la vapeur
Il n'est pas toujours indispensable d'avoir un récipient pour la cuisson à la vapeur. La technique suivante convient aux aliments requérant peu de cuisson comme, par exemple, les crustacés. Placez la nourriture dans un trou creusé dans le sol, au fond duquel vous aurez déjà placé des pierres brûlantes recouvertes de feuilles. Étendez sur la nourriture une épaisse couche de feuilles à travers laquelle vous planterez un gros bâton. Recouvrez ensuite les feuilles d'un rang de terre bien tassée. Retirez le bâton et, dans le trou ainsi formé, versez de l'eau. C'est là un procédé de cuisson très efficace quoique peu rapide.
Faire griller lentement
Voilà une bonne méthode d'apprêter certains aliments, surtout les graines et les noix. Placez-les dans un récipient métallique et laissez-les roussir lentement. À défaut de récipient, une pierre plate convient parfaitement.
Les ustensiles
Tout ce qui contient du liquide comestible ou de la nourriture (noix de coco, carapace de tortue, coquillage, feuilles, bambou ou écorce), peut vous servir d'ustensile.
Comment apprêter les plantes comestibles
Si vous faites tremper, bouillir, cuire ou "filtrer" vos aliments, vous en améliorez le goût. Votre situation et le genre même de la nourriture disponible, vous indiqueront la méthode la plus appropriée. Les glands ont bon goût quand on les "filtre" (le "filtrage" consiste à écraser de la nourriture et à l'arroser d'eau bouillante à travers une passoire quelconque).
Les herbes potagères
Il faut faire bouillir les feuilles, les tiges et les bourgeons jusqu'à ce qu'ils deviennent tendres. Quelques herbes trop amères requièrent plusieurs changements d'eau durant la cuisson.
Les racines et les tubercules
S'ils cuisent et rôtissent aisément, certains tubercules et certaines racines doivent être bouillis afin d'en éliminer les substances nocives, tel les cristaux d'acide oxalique.
Les noix et les autres fruits à écale
Les fruits à écale se mangent crus, mais quelques-uns, tels les glands ont meilleur goût quand on les écrase et les fait griller. Les châtaignes rôties, cuites à la vapeur ou au four sont délicieuses.
Les graines et les grains
Cuits lentement, ils ont meilleur goût, mais on peut très bien les manger crus ou moulus.
La sève
Par ébullition, vous pouvez déshydrater toute sève contenant du sucre et obtenir ainsi un bon sirop.
Les fruits
Faites cuire au four les fruits durs (à pelure épaisse) et mettez à bouillir les fruits juteux. Beaucoup de fruits se mangent crus.
Quand la viande est dure, faites-la d'abord bouillir avant de la faire frire ou rôtir. Pour garder aux aliments tous leurs sucs, mieux vaut les faire bouillir. Ainsi, on bénéficie des éléments nutritifs, tels le sel et le gras. Le point d'ébullition ne s'atteint que difficilement en haute altitude. Au-dessus de 3600 mètres, il faut y renoncer.
Les récipients servant à faire bouillir
Pour faire bouillir de l'eau, on peut utiliser des récipients faits de toile imperméabilisée, d'écorce ou de feuilles. Mais de tels récipients brûlent au-dessus de la surface de l'eau qu'ils contiennent, à moins de les humecter constamment ou de garder le feu très bas. Une moitié de noix de coco encore verte ou une perche de bambou entaillée entre deux cloisonnements (ill. 6-9) servent efficacement aux mêmes fins. Ils ne brûleront pas tant que l'eau n'aura pas atteint son point d'ébullition.
On peut aussi utiliser l'écorce de bouleau ou l'écorce mince de plusieurs espèces d'arbres, à condition qu'il ne s'y trouve aucune fissure. En réchauffant délicatement l'écorce au-dessus du feu, elle s'assouplira.
De même, on peut utiliser les feuilles du bananier après avoir relié les côtés à l'aide d'éclats de bois ou d'épines. On peut encore faire bouillir de l'eau à l'intérieur d'une écope, d'un pot d'argile, ou d'une bûche creusée en y jetant des pierres brûlantes, c'était la technique des Indiens d'Amérique avant qu'ils adoptent les contenants métalliques apportés par les Européens.
Le rôtissage et les grillades
Voilà un moyen très expéditif d'apprêter les plantes sauvages et la chair plus tendre de certains animaux. Il suffit de piquer la viande au bout d'un bâton et de la tenir au-dessus de la braise. La viande ainsi préparée reste juteuse.
La cuisson au four
Une excavation sous le feu, un récipient fermé ou un recouvrement d'argile peuvent servir de four de fortune. Ils doivent permettre une cuisson constante à feu modéré. Pour cuire sous le feu, étendez d'abord au fond de l'excavation des charbons brûlants sur lesquels vous déposerez le récipient contenant l'eau et la nourriture. Recouvrez ce dernier d'une couche de charbon, puis d'un peu de terre. Pour mieux retenir la chaleur, appuyez des pierres contre les parois de l'excavation. Cette façon de cuire vos aliments a l'avantage de protéger votre nourriture contre les mouches et les insectes nuisibles. La nuit, le feu ne produit aucune flamme apparente.
La cuisson à la vapeur
Il n'est pas toujours indispensable d'avoir un récipient pour la cuisson à la vapeur. La technique suivante convient aux aliments requérant peu de cuisson comme, par exemple, les crustacés. Placez la nourriture dans un trou creusé dans le sol, au fond duquel vous aurez déjà placé des pierres brûlantes recouvertes de feuilles. Étendez sur la nourriture une épaisse couche de feuilles à travers laquelle vous planterez un gros bâton. Recouvrez ensuite les feuilles d'un rang de terre bien tassée. Retirez le bâton et, dans le trou ainsi formé, versez de l'eau. C'est là un procédé de cuisson très efficace quoique peu rapide.
Faire griller lentement
Voilà une bonne méthode d'apprêter certains aliments, surtout les graines et les noix. Placez-les dans un récipient métallique et laissez-les roussir lentement. À défaut de récipient, une pierre plate convient parfaitement.
Les ustensiles
Tout ce qui contient du liquide comestible ou de la nourriture (noix de coco, carapace de tortue, coquillage, feuilles, bambou ou écorce), peut vous servir d'ustensile.
Comment apprêter les plantes comestibles
Si vous faites tremper, bouillir, cuire ou "filtrer" vos aliments, vous en améliorez le goût. Votre situation et le genre même de la nourriture disponible, vous indiqueront la méthode la plus appropriée. Les glands ont bon goût quand on les "filtre" (le "filtrage" consiste à écraser de la nourriture et à l'arroser d'eau bouillante à travers une passoire quelconque).
Les herbes potagères
Il faut faire bouillir les feuilles, les tiges et les bourgeons jusqu'à ce qu'ils deviennent tendres. Quelques herbes trop amères requièrent plusieurs changements d'eau durant la cuisson.
Les racines et les tubercules
S'ils cuisent et rôtissent aisément, certains tubercules et certaines racines doivent être bouillis afin d'en éliminer les substances nocives, tel les cristaux d'acide oxalique.
Les noix et les autres fruits à écale
Les fruits à écale se mangent crus, mais quelques-uns, tels les glands ont meilleur goût quand on les écrase et les fait griller. Les châtaignes rôties, cuites à la vapeur ou au four sont délicieuses.
Les graines et les grains
Cuits lentement, ils ont meilleur goût, mais on peut très bien les manger crus ou moulus.
La sève
Par ébullition, vous pouvez déshydrater toute sève contenant du sucre et obtenir ainsi un bon sirop.
Les fruits
Faites cuire au four les fruits durs (à pelure épaisse) et mettez à bouillir les fruits juteux. Beaucoup de fruits se mangent crus.
Dernière édition par avec-amour-et-paix le Dim 8 Mar - 7:55, édité 1 fois
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
L’eau
Il est essentiel de boire de l'eau pour survivre. Un homme inactif peut se passer
d'eau durant 10 jours par une température de 10°C. Il résistera pendant 7 jours
si le mercure indique 32°C et il ne vivra guère plus de deux jours si la chaleur
atteint 50°C. Au-delà de ces limites, le corps se déshydrate et la mort rôde.
L'eau demeure le seul remède à la déshydratation. Dans une situation de survie,
il est donc essentiel de veiller à vous en assurer un approvisionnement suffisant.
Il faut mentionner que la soif n'indique pas toujours un besoin d'eau. Il arrive
souvent, particulièrement en régions froides et même en travaillant dur, qu'on ne
se sente aucunement ennuyé par une déshydratation partielle.
Parmi les facteurs qui déterminent la quantité quotidienne minimum d'eau
requise, il faut d'abord considérer le climat, la température et les activités
physiques. Dans une situation de survie, la disponibilité et l'accessibilité de l'eau
deviennent des priorités. Quand l'eau abonde, buvez à intervalles réguliers et
fréquents, et en petites quantités à la fois (1/2 litre).
Les dangers de boire de l’eau non potable
Quelle que soit votre soif, ne buvez pas d'eau non potable. Les maladies venant
de l'eau constituent une des plus ... grandes menaces à la survie. Faites bouillir
l'eau durant au moins une minute ou ajoutez-y des comprimés propres au
traitement des eaux.
Au nombre des maladies transmises par absorption d'eau non potable,
mentionnons:
La dysenterie
Cette maladie cause une diarrhée générale, pénible et prolongée, accompagnée
de selles sanglantes et de faiblesse. Si vous croyez souffrir de diarrhée, mangez
fréquemment et buvez, si possible, du lait de noix de coco, de l'eau bouillie ou du
jus d'écorce bouillie. Le lait de noix de coco étant un laxatif, il faut le boire à
petites doses. Le riz bouilli est fortement recommandé.
Le choléra et la typhoïde
Même avec le vaccin, vous demeurez vulnérables à ces maladies si vous ne
prenez garde à l'eau que vous buvez.
Les douves
Les douves prolifèrent en eaux stagnantes et polluées, surtout dans les
tropiques. Lorsqu'on les avale, elles s'infiltrent dans le sang et provoquent des
maladies douloureuses et souvent mortelles. Ces vers parasites pénètrent même
dans le corps à travers l'épiderme. Il ne faut donc pas marcher ou se baigner
dans des eaux contaminées.
Les sangsues
Les petites sangsues foisonnent plus particulièrement dans les cours d'eau
africains. Lorsqu'on les avale, elles s'agrippent aux parois de la gorge et à
l'intérieur du nez, y suçant le sang et causant des blessures. Ces parasites se
déplacent et chacune des nouvelles plaies ouvrent, toute grande, la porte à
l'infection: Dégagez-vous le nez le plus rapidement possible en reniflant de l'eau
salée à forte concentration ou enlevez les parasites avec des pinces improvisées.
Où et comment trouver de l’eau ?
Quand il n'y a pas d'eau en surface, tirez-en de la nappe phréatique (constituée
d'eau de pluie ou de neige fondue imbibant le sol). L'accès à cette source d'eau
pure dépend du profil et de la qualité du sol.
Dans les sols rocheux
L'eau désagrège facilement le calcaire et y creuse des cavernes qui recèlent
sources et suintements.
À cause de sa porosité, la lave retient beaucoup d'eau. Vous trouverez des
sources le long des vallées qui traversent d'anciens écoulements de lave.
Quand un canyon desséché coupe à travers une couche de grès poreux, il y a là
de l'eau qui suinte sur ses parois. Dans les régions riches en granit, creusez un
trou dans l'herbe verte et vous y verrez surgir de l'eau.
Dans les sols mous
L'eau y est ordinairement plus abondante et plus facile à découvrir que dans les
sols rocheux.
Les nappes phréatiques font souvent surface dans les vallées et sur leurs pentes.
Les sources et les suintements se tiennent au-dessus de la ligne des hautes eaux
des rivières, après le retrait de celles-ci.
Avant de creuser pour trouver de l'eau, essayez de découvrir les signes qui en
indiquent la présence. Le fond d'une vallée au pied d'une pente raide, un coin de
verdure ayant abrité une source à la saison des pluies, une forêt basse, le rivage
de la mer et les plaines, voilà autant d'endroits où le niveau hydrostatique repose
sous la surface. Il n'est pas nécessaire d'y creuser profondément pour puiser de
l'eau.
Au-dessus du niveau de la nappe phréatique, il y a des ruisseaux et des marais.
Ces eaux sont contaminées et dangereuses même lorsqu'elles se situent très loin
de toute habitation.
Le long de la côte
Au bord de la mer, on peut trouver de l'eau dans les dénivellations entre les
dunes, en creusant dans le sable humide. Sur la plage, à marée basse, faites des
trous dans le sable à environ 30 m au-dessus de la ligne atteinte par la marée
haute. Cette eau, quoique saumâtre, demeure suffisamment potable. Passez-la
tout de même à travers un filtre de sable afin d'en adoucir le goût salin.
Ne buvez pas l'eau de mer. La concentration de sel y est si forte qu'elle extirpe
tous les fluides de l'organisme et gêne le bon fonctionnement des reins.
Sur les montagnes
Creusez dans les lits desséchés des ruisseaux, car l'eau s'y cache souvent sous le
gravier. En terrain enneigé, faites fondre de la neige dans un récipient que vous
placerez en plein soleil et à l'abri du vent. Pour creuser, à défaut d'un
équipement adéquat, utilisez des pierres plates et des bâtons.
d'eau durant 10 jours par une température de 10°C. Il résistera pendant 7 jours
si le mercure indique 32°C et il ne vivra guère plus de deux jours si la chaleur
atteint 50°C. Au-delà de ces limites, le corps se déshydrate et la mort rôde.
L'eau demeure le seul remède à la déshydratation. Dans une situation de survie,
il est donc essentiel de veiller à vous en assurer un approvisionnement suffisant.
Il faut mentionner que la soif n'indique pas toujours un besoin d'eau. Il arrive
souvent, particulièrement en régions froides et même en travaillant dur, qu'on ne
se sente aucunement ennuyé par une déshydratation partielle.
Parmi les facteurs qui déterminent la quantité quotidienne minimum d'eau
requise, il faut d'abord considérer le climat, la température et les activités
physiques. Dans une situation de survie, la disponibilité et l'accessibilité de l'eau
deviennent des priorités. Quand l'eau abonde, buvez à intervalles réguliers et
fréquents, et en petites quantités à la fois (1/2 litre).
Les dangers de boire de l’eau non potable
Quelle que soit votre soif, ne buvez pas d'eau non potable. Les maladies venant
de l'eau constituent une des plus ... grandes menaces à la survie. Faites bouillir
l'eau durant au moins une minute ou ajoutez-y des comprimés propres au
traitement des eaux.
Au nombre des maladies transmises par absorption d'eau non potable,
mentionnons:
La dysenterie
Cette maladie cause une diarrhée générale, pénible et prolongée, accompagnée
de selles sanglantes et de faiblesse. Si vous croyez souffrir de diarrhée, mangez
fréquemment et buvez, si possible, du lait de noix de coco, de l'eau bouillie ou du
jus d'écorce bouillie. Le lait de noix de coco étant un laxatif, il faut le boire à
petites doses. Le riz bouilli est fortement recommandé.
Le choléra et la typhoïde
Même avec le vaccin, vous demeurez vulnérables à ces maladies si vous ne
prenez garde à l'eau que vous buvez.
Les douves
Les douves prolifèrent en eaux stagnantes et polluées, surtout dans les
tropiques. Lorsqu'on les avale, elles s'infiltrent dans le sang et provoquent des
maladies douloureuses et souvent mortelles. Ces vers parasites pénètrent même
dans le corps à travers l'épiderme. Il ne faut donc pas marcher ou se baigner
dans des eaux contaminées.
Les sangsues
Les petites sangsues foisonnent plus particulièrement dans les cours d'eau
africains. Lorsqu'on les avale, elles s'agrippent aux parois de la gorge et à
l'intérieur du nez, y suçant le sang et causant des blessures. Ces parasites se
déplacent et chacune des nouvelles plaies ouvrent, toute grande, la porte à
l'infection: Dégagez-vous le nez le plus rapidement possible en reniflant de l'eau
salée à forte concentration ou enlevez les parasites avec des pinces improvisées.
Où et comment trouver de l’eau ?
Quand il n'y a pas d'eau en surface, tirez-en de la nappe phréatique (constituée
d'eau de pluie ou de neige fondue imbibant le sol). L'accès à cette source d'eau
pure dépend du profil et de la qualité du sol.
Dans les sols rocheux
L'eau désagrège facilement le calcaire et y creuse des cavernes qui recèlent
sources et suintements.
À cause de sa porosité, la lave retient beaucoup d'eau. Vous trouverez des
sources le long des vallées qui traversent d'anciens écoulements de lave.
Quand un canyon desséché coupe à travers une couche de grès poreux, il y a là
de l'eau qui suinte sur ses parois. Dans les régions riches en granit, creusez un
trou dans l'herbe verte et vous y verrez surgir de l'eau.
Dans les sols mous
L'eau y est ordinairement plus abondante et plus facile à découvrir que dans les
sols rocheux.
Les nappes phréatiques font souvent surface dans les vallées et sur leurs pentes.
Les sources et les suintements se tiennent au-dessus de la ligne des hautes eaux
des rivières, après le retrait de celles-ci.
Avant de creuser pour trouver de l'eau, essayez de découvrir les signes qui en
indiquent la présence. Le fond d'une vallée au pied d'une pente raide, un coin de
verdure ayant abrité une source à la saison des pluies, une forêt basse, le rivage
de la mer et les plaines, voilà autant d'endroits où le niveau hydrostatique repose
sous la surface. Il n'est pas nécessaire d'y creuser profondément pour puiser de
l'eau.
Au-dessus du niveau de la nappe phréatique, il y a des ruisseaux et des marais.
Ces eaux sont contaminées et dangereuses même lorsqu'elles se situent très loin
de toute habitation.
Le long de la côte
Au bord de la mer, on peut trouver de l'eau dans les dénivellations entre les
dunes, en creusant dans le sable humide. Sur la plage, à marée basse, faites des
trous dans le sable à environ 30 m au-dessus de la ligne atteinte par la marée
haute. Cette eau, quoique saumâtre, demeure suffisamment potable. Passez-la
tout de même à travers un filtre de sable afin d'en adoucir le goût salin.
Ne buvez pas l'eau de mer. La concentration de sel y est si forte qu'elle extirpe
tous les fluides de l'organisme et gêne le bon fonctionnement des reins.
Sur les montagnes
Creusez dans les lits desséchés des ruisseaux, car l'eau s'y cache souvent sous le
gravier. En terrain enneigé, faites fondre de la neige dans un récipient que vous
placerez en plein soleil et à l'abri du vent. Pour creuser, à défaut d'un
équipement adéquat, utilisez des pierres plates et des bâtons.
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(14/14)
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(0/100)
la chasse
Comment trouver le gibierLe secret d'une chasse fructueuse consiste à voir l'animal avant qu'il ne vous aperçoive. Chassez tôt le matin ou au crépuscule et cherchez les pistes, les sentiers, l'herbe piétinée ou la fiente qui vous indiqueront la présence toute proche d'un animal. Lorsque vous approchez d'une crête, d'un lac ou d'une clairière, ralentissez et regardez d'abord au loin, puis plus près de vous. En général, il est bon d'appliquer les principes militaires de déplacement et de camouflage.
Chasser n'est pas une mince tâche, même pour un homme des bois très averti; voilà pourquoi, comme débutant, vous devez redoubler d'attention. Tenez-vous là où les animaux devraient venir (sentiers et pistes, sources d'eau ou pâturages). Soyez à l'affût et restez à l'abri du vent afin que le gibier ne puisse renifler votre présence. Ne bougez pas, et attendez que l'animal soit à portée de votre tir.
Quand vous traquez un animal, déplacez-vous face au vent. Avancez lentement et sans faire de bruit et ne bougez que lorsque l'animal se nourrit ou qu'il regarde dans la direction opposée. S'il se tourne vers vous, restez immobile.
C'est par la vue, l'ouïe et l'odorat que les animaux détectent le danger. Les oiseaux voient et entendent exceptionnellement bien, mais l'odorat leur fait défaut. Vous les attraperez plus facilement au printemps et au début de l'été puisqu'au cours de cette période, ils ne s'éloignent guère de leurs nids. Ils nichent dans les arbres, sur les branches, dans les falaises et les marais. Observez régulièrement leur allers et retours sur un même trajet et vous pourrez localiser leurs nids.
Tendre des piègesPour tendre des pièges avec succès, vous devez d'abord décider du genre d'animal que vous désirez prendre et savoir comment celui-ci réagira. Vous devez également être capable d'utiliser les appâts appropriés.
Rongeurs et lapins se piègent aisément. Les habitudes des petits mammifères ne varient guère et leur champ d'activités est très restreint. Repérez leur emplacement ou leur piste, puis appâtez et tendez un piège.
Quelques conseils
Pour attraper un mammifère vivant au creux d'un arbre, essayez d'introduire à l'intérieur de sa cachette un bâton fourchu que vous ferez pivoter de manière à pouvoir agripper la peau de l'animal. En le retirant de son abri, exercez constamment une pression sur le bâton.
Utilisez la fumée pour faire sortir les animaux de leur cachette, puis tendez-leur un piège ou assommez-les au passage.
Appâtez un hameçon avec un vairon et laissez-le porter près de la surface de l'eau. Les goélands, les corneilles et d'autres oiseaux du genre viendront s'y prendre.
Chasser n'est pas une mince tâche, même pour un homme des bois très averti; voilà pourquoi, comme débutant, vous devez redoubler d'attention. Tenez-vous là où les animaux devraient venir (sentiers et pistes, sources d'eau ou pâturages). Soyez à l'affût et restez à l'abri du vent afin que le gibier ne puisse renifler votre présence. Ne bougez pas, et attendez que l'animal soit à portée de votre tir.
Quand vous traquez un animal, déplacez-vous face au vent. Avancez lentement et sans faire de bruit et ne bougez que lorsque l'animal se nourrit ou qu'il regarde dans la direction opposée. S'il se tourne vers vous, restez immobile.
C'est par la vue, l'ouïe et l'odorat que les animaux détectent le danger. Les oiseaux voient et entendent exceptionnellement bien, mais l'odorat leur fait défaut. Vous les attraperez plus facilement au printemps et au début de l'été puisqu'au cours de cette période, ils ne s'éloignent guère de leurs nids. Ils nichent dans les arbres, sur les branches, dans les falaises et les marais. Observez régulièrement leur allers et retours sur un même trajet et vous pourrez localiser leurs nids.
Tendre des piègesPour tendre des pièges avec succès, vous devez d'abord décider du genre d'animal que vous désirez prendre et savoir comment celui-ci réagira. Vous devez également être capable d'utiliser les appâts appropriés.
Rongeurs et lapins se piègent aisément. Les habitudes des petits mammifères ne varient guère et leur champ d'activités est très restreint. Repérez leur emplacement ou leur piste, puis appâtez et tendez un piège.
Quelques conseils
Pour attraper un mammifère vivant au creux d'un arbre, essayez d'introduire à l'intérieur de sa cachette un bâton fourchu que vous ferez pivoter de manière à pouvoir agripper la peau de l'animal. En le retirant de son abri, exercez constamment une pression sur le bâton.
Utilisez la fumée pour faire sortir les animaux de leur cachette, puis tendez-leur un piège ou assommez-les au passage.
Appâtez un hameçon avec un vairon et laissez-le porter près de la surface de l'eau. Les goélands, les corneilles et d'autres oiseaux du genre viendront s'y prendre.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
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Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Le tannage
Le tannage
on la débarrasse d'abord de son excès de chair puis on l'étire sur un châssis de bois. Ensuite, on plonge le cuir dans de l'acide tannique (mélange d'écorce de chêne et d'eau). Plus la solution est forte, plus le traitement est efficace. Lorsque le cuir est bien imprégné, il faut suspendre la peau et la laisser sécher dans un endroit ombragé. Recommencez plusieurs fois le procédé d'immersion et de séchage. Notez que l'on trouve également de l'acide tannique dans le châtaignier, le mimosa, la ciguë et le thé.
S'il s'agit de très gros animaux, suivez les mêmes recommandations. Munissez-vous cependant d'une corde plus forte pour suspendre l'animal. Si cela est impossible, il vous faudra vider et nettoyer l'animal sur le sol.
Les rongeursLes rats et les souris vivant dans les bois et le désert ont une chair savoureuse et particulièrement délectable si on en fait un ragoût. Pour les apprêter, il faut les écorcher, les vider et les faire bouillir durant 10 minutes au moins. Faites-les cuire en conservant la foie et en ajoutant des pissenlits.
Le lapin et le lièvreIl a bon goût, quoiqu'il soit un peu gras. On le capture et le tue facilement. Pour l'écorcher, faites une incision derrière la tête, glissez-y les doigts et ramener la peau vers l'arrière. Ouvrez l'abdomen de haut en bas en y allant d'une incision vigoureuse; d'un seul coup, les viscères sortiront. Grattez et lavez la chair conservez le coeur et le foie, s'ils sont intacts.
Les autres animaux comestiblesTous les mammifères sont comestibles. Chiens, chats, hérissons, porcs-épics et blaireaux doivent être évidemment écorchés et vidés avant la cuisson. Apprêtez-les en ragoût auquel vous ajouterez des feuilles comestibles.
Les reptilesLes serpents et les lézards peuvent être mangés. Enlevez la tête et la peau. Les lézards se trouvent pratiquement un peu partout, mais davantage dans les régions tropicales et subtropicales. Faites-les griller ou frire.
on la débarrasse d'abord de son excès de chair puis on l'étire sur un châssis de bois. Ensuite, on plonge le cuir dans de l'acide tannique (mélange d'écorce de chêne et d'eau). Plus la solution est forte, plus le traitement est efficace. Lorsque le cuir est bien imprégné, il faut suspendre la peau et la laisser sécher dans un endroit ombragé. Recommencez plusieurs fois le procédé d'immersion et de séchage. Notez que l'on trouve également de l'acide tannique dans le châtaignier, le mimosa, la ciguë et le thé.
S'il s'agit de très gros animaux, suivez les mêmes recommandations. Munissez-vous cependant d'une corde plus forte pour suspendre l'animal. Si cela est impossible, il vous faudra vider et nettoyer l'animal sur le sol.
Les rongeursLes rats et les souris vivant dans les bois et le désert ont une chair savoureuse et particulièrement délectable si on en fait un ragoût. Pour les apprêter, il faut les écorcher, les vider et les faire bouillir durant 10 minutes au moins. Faites-les cuire en conservant la foie et en ajoutant des pissenlits.
Le lapin et le lièvreIl a bon goût, quoiqu'il soit un peu gras. On le capture et le tue facilement. Pour l'écorcher, faites une incision derrière la tête, glissez-y les doigts et ramener la peau vers l'arrière. Ouvrez l'abdomen de haut en bas en y allant d'une incision vigoureuse; d'un seul coup, les viscères sortiront. Grattez et lavez la chair conservez le coeur et le foie, s'ils sont intacts.
Les autres animaux comestiblesTous les mammifères sont comestibles. Chiens, chats, hérissons, porcs-épics et blaireaux doivent être évidemment écorchés et vidés avant la cuisson. Apprêtez-les en ragoût auquel vous ajouterez des feuilles comestibles.
Les reptilesLes serpents et les lézards peuvent être mangés. Enlevez la tête et la peau. Les lézards se trouvent pratiquement un peu partout, mais davantage dans les régions tropicales et subtropicales. Faites-les griller ou frire.
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