le feu
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le feu
Techniques de production de feu
http://fr.wikipedia.org/wiki/Faire_du_feu
Par friction
Les techniques de production de feu par friction consistent à utiliser
l'échauffement produit par le frottement de deux éléments en bois. La sciure
produite par le frottement va être portée à incandescence et former une petite
braise qui pourra enflammer un combustible très inflammable (souvent de la
paille, de l'herbe séchée ou de l'amadou) placé autour du point de frottement.
Une fois le combustible primaire embrasé, il est possible d'utiliser du petit bois
pour obtenir une flamme importante. Le gros bois sera rajouté après, l'essentiel
étant de faire croître le feu progressivement, sans l'épuiser tout de suite sur une
bûche qui prendra feu difficilement.
Le frottement peut être longitudinal (sciage d'une planchette aménagée avec une
autre planchette ou une baguette) ou circulaire (forage d'une planchette
aménagée avec une baguette taillée en pointe). Dans ce dernier cas, il est
possible de faciliter le mouvement de rotation en utilisant un arc-à-feu ou archet
à feu. L'élément mobile doit pouvoir aller et venir rapidement sans sortir de la
rainure marquée dans le bois fixe. L'arc-à-feu facilite l'obtention du feu. Il a été
utilisé chez les Amérindiens, dans l'ancienne Égypte,
en Australie… Le principe de l'archet a également été
utilisé pour réaliser des outils à percer en contexte
préindustriel.
Arc-à-feu
Contrairement à une croyance très répandue, la dureté relative des deux
éléments en bois n'est pas importante : en revanche, il convient d'utiliser des
bois fibreux produisant beaucoup de sciure (lierre, laurier, noisetier…)
Par percussion
Pour qu'il y ait étincelle, il faut entrechoquer une pierre dure comme le silex sur
un sulfure de fer, comme la pyrite ou la marcassite. Le choc de deux silex ne
permet pas d'allumer un feu car il ne produit pas de projections incandescentes
suffisamment stables. Les étincelles obtenues de cette manière doivent être
immédiatement en contact avec un combustible comme par exemple du linge
carbonisé, des feuilles sèches et fines préalablement carbonisées, ou des
champignons inflammables comme l'amadou.
Techniques plus modernes
L'utilisation d'une loupe, d'un miroir concave ou d'un ensemble de miroirs permet
de concentrer la lumière solaire en un point situé sur un combustible et d'y
allumer un feu. Pour faire un feu avec une loupe, il faut faire varier la hauteur de
la loupe afin de concentrer les rayons du Soleil en un seul point (le point focal
image).
Certains survivalistes proposent d'appliquer le principe du miroir convergent en
utilisant une canette en aluminium dont on aurait poli le culot avec un abrasif
(chiffon, voire chocolat ou dentifrice). Une fois que l'on dispose d'un bon
miroir, il faut encore en déterminer le point de convergence. Un papier foncé
permet de facilement le trouver, en le plaçant au dessus du culot de la canette
orienté face au soleil, et en le déplaçant de manière à obtenir le disque lumineux
le plus petit possible. Une fois trouvé, il suffit alors d'y placer un matériau
inflammable, comme par exemple une brindille, qui devrait alors s'enflammer
très rapidement. Il est possible ensuite de transmettre la flamme à des
combustibles plus importants, en soufflant doucement pour activer la
combustion.
Dernière édition par avec-amour-et-paix le Mar 10 Mar - 14:05, édité 4 fois
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une pile de 9 volts
Allumer un feu avec une pile de 9 volts et de la paille de fer.
La pile est frotté contre la paille de fer.
Dès que la paille commence à brûler, on souffle pour attiser la combustion
Et hop, magique non ?.
La pile, certes pas de super qualité, n'a durée que le temps de 3 allumages avant d'être totalement vidée.
Il faut bien une pile de 9Volts pour arriver à mettre en court-circuit la paille de fer. Moins (genre pile 1.5volt) c'est l'effet joule et rien d'autre.
A noter : Il faut utiliser la même technique que pour un briquet à silex.
C'est à dire souffler sur le tout horizontalement ou vers le ciel.
Les flammes sont dirigées vers le combustible et ça évite de se brûler les poils de la barbe lorsque cela s'enflamme.
La pile est frotté contre la paille de fer.
Dès que la paille commence à brûler, on souffle pour attiser la combustion
Et hop, magique non ?.
La pile, certes pas de super qualité, n'a durée que le temps de 3 allumages avant d'être totalement vidée.
Il faut bien une pile de 9Volts pour arriver à mettre en court-circuit la paille de fer. Moins (genre pile 1.5volt) c'est l'effet joule et rien d'autre.
A noter : Il faut utiliser la même technique que pour un briquet à silex.
C'est à dire souffler sur le tout horizontalement ou vers le ciel.
Les flammes sont dirigées vers le combustible et ça évite de se brûler les poils de la barbe lorsque cela s'enflamme.
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Bloc-de-magnsium
Bloc-de-magnsium
ca dur plus longtemps qu'un briquet bic , que ca craint pas l'eau que c'est solide que ca fuit pas ...
http://www.asmc.de/fr/Outdoor-Survie/Allume-Feu/Bloc-de-magnsium-import-p.html?XTCsid=37afc7792f15bcf26544768e8393b517
ca dur plus longtemps qu'un briquet bic , que ca craint pas l'eau que c'est solide que ca fuit pas ...
http://www.asmc.de/fr/Outdoor-Survie/Allume-Feu/Bloc-de-magnsium-import-p.html?XTCsid=37afc7792f15bcf26544768e8393b517
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Re: le feu
*du coton(coton basic a pas cher, et du wd40, ça fonctionne longtemps )
*de l'huile de table.
Comment preparer les oeufs
c'est pas compliqué.
Je prends un coton démaquillant, je le fais tremper dans l'huile, il s'imbibe bien d'huile. Ensuite je prends un autre coton (sec) dans lequel j'enroule le coton huilé. Voilà, c'est tout ^^
*de l'huile de table.
Comment preparer les oeufs
c'est pas compliqué.
Je prends un coton démaquillant, je le fais tremper dans l'huile, il s'imbibe bien d'huile. Ensuite je prends un autre coton (sec) dans lequel j'enroule le coton huilé. Voilà, c'est tout ^^
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Le briquet pneumatique
Paul Boutié - Laboratoire de préhistoire de l'Université Paul Valéry de Montpellier
Ioannis Manos - Laboratoire de préhistoire de l'Université Paul Valéry de Montpellier.
Pour allumer un feu, on doit apporter de l’énergie. Si la friction du bois et la percussion de la pierre sont des méthodes bien connues, le procédé fondé sur l’échauffement de l’air par compression est, au contraire, resté à l’état de curiosité. Évoqué en quelques lignes dans les traités d’ethnologie et connu dans les laboratoires de physique au début du xixe siècle, le briquet pneumatique aurait connu un grand succès si, pendant la première moitié du xixe siècle, l’invention des allumettes n’était venue le faire sombrer dans un oubli presque complet.
Le briquet pneumatique utilise un principe physique connu de tous ceux qui ont déjà gonflé un pneu de bicyclette : lorsque l’on comprime un gaz, on le chauffe. Si l’on place à l’intérieur du volume chauffé une substance dont la température d’inflammation est inférieure à la température obtenue, elle s’embrase. En pratique, on réalise le briquet à l’aide d’un cylindre et d’un piston afin de former une sorte de petite pompe à vélo dépourvue de sortie d’air.
En Europe, la découverte de ce principe remonte au début du xixe siècle, simultanément en France et en Angleterre. Un brevet fut pris en 1807, mais le succès des allume-feu fut... un feu de paille, en raison semble-t-il de leur manque de fiabilité.
En Asie du Sud-Est, des briquets fondés sur le même principe sont signalés jusque vers 1950 dans plusieurs régions, réparties entre la Birmanie, l’ancienne Indochine et l’Indonésie. Le début de leur utilisation est antérieur à 1865, date du plus ancien témoignage écrit. Comme déjà, à cette époque, l’objet est très répandu, on pense qu’il y a eu au moins deux foyers d’apparition, l’un en Europe, l’autre en Asie. Pour cette région, le principe aurait pu être découvert accidentellement en Indonésie, au sein de groupes utilisant le soufflet pour des activités techniques telles que le travail du métal.
Bambou et bricolage
Vous pourrez fabriquer un briquet pneumatique en ne recourant qu’à des matériaux naturels et faciles à trouver. À l’image de certains objets asiatiques, prélevez le tube sur une tige de bambou. De diamètre presque constant, le creux naturel de cette plante offre des parois lisses et solides ; le noeud cloisonnant entre deux segments, utilisé comme base du cylindre, résiste bien à la pression. À défaut de bambou, et toujours d’après des modèles ethnologiques, un cylindre en corne ou en bois dur et homogène peut être creusé à l’aide d’un vilebrequin ou d’une perceuse électrique. Les parois de la cavité, naturelle ou aménagée, doivent être lissées durant quelques minutes avec une feuille de papier de verre enroulée sur elle-même ou autour d’un support rigide.
Selon nos expérimentations, un cylindre en bambou ou en buis présentant en moyenne une cavité de neuf millimètres de diamètre et profonde de huit centimètres convient bien. Les objets ethnologiques semblent légèrement plus petits que les nôtres.
L’autre pièce du dispositif, le piston, sert à comprimer l’air dans le cylindre. Sa longueur et son diamètre seront adaptés aux dimensions de la perforation. Les objets expérimentaux qui fonctionnent le mieux sont en buis, de section parfaitement circulaire, d’un diamètre inférieur d’environ un millimètre à celui de la perforation. Afin de manipuler facilement le piston, la tige est aménagée en poignée à l’une de ses extrémités.
Pour assurer une parfaite étanchéité, l’extrémité est munie d’un fil de soie ou de coton enroulé plusieurs fois, comme sur une bobine. De cette manière, le piston s’ajuste à la perforation du cylindre. Ce joint n’est efficace que s’il est enduit de cire ou d’une substance graisseuse comme le saindoux. Ces matières suffisent à faire tenir le fil sans noeud ni colle.
Pour trouver le réglage parfait, on ajoutera ou on enlèvera du fil et de la graisse jusqu’à ce que le piston entre et sorte sans difficulté du cylindre, mais que l’on sente, en l’enfonçant, une légère résistance due à la compression de l’air. Le réglage est bon lorsque le piston, une fois relâché, remonte de lui-même de quelques millimètres.
Comment transformer la chaleur produite en flamme, ou plutôt, dans un premier temps, en braise? À cet effet, on creuse sur la base du piston, avec la pointe d’un couteau ou d’un ciseau à bois, une petite cavité profonde de trois à quatre millimètres. Elle servira à accueillir une substance facilement inflammable, qui se trouvera ainsi propulsée à la base du cylindre.
Les substances inflammables appropriées sont les mêmes que celles qui sont utilisées pour récupérer les étincelles produites par la méthode de percussion pierre contre pierre ou pierre contre métal. La solution la plus simple consiste à prélever un petit brin sur une mèche de briquet dit «à amadou» (vendue au mètre dans certaines drogueries). L’amadou véritable, tiré du champignon connu sous le nom d’amadouvier à feu (Fomes fomentarius) doit, avant usage, être traité selon les recettes traditionnelles, dont plusieurs variantes sont recensées dans le monde. Nous avons obtenu de bons résultats avec celle qui consiste à tremper le champignon pendant une quinzaine de jours dans la sève contenue dans le creux naturel de certains platanes. On peut également carboniser partiellement l’amadou ou du coton hydrophile (qui est bien aéré), dans une boîte métallique fermée et perforée de quelques trous.
Une fois la cavité située à la base du piston bourrée de matière combustible, le briquet à air comprimé est prêt à fonctionner. D’un geste énergique, enfonçons le piston dans le tube, puis retirons-le aussitôt. Le brin d’amadou, ou son succédané, est devenu incandescent. Il suffit de le sortir avec précaution, de le placer dans une touffe d’herbes sèches et de souffler pour obtenir la flamme.
MODE D'EMPLOI
1. Prélever un petit brin d’amadou, très aéré, le placer dans la cavité à la base du piston, sans le tasser.
2. Enduire légèrement de graisse le joint en fil de soie.
3. Tenir le cylindre fermement dans une main et poser sa base en appui sur une table ou sur le sol.
4. Introduire partiellement le piston dans le cylindre (sur environ deux centimètres).
5. Frapper sur la poignée avec le plat de la main (la base du piston doit entrer en contact avec le fond du cylindre) et, dans le même geste rapide, attraper la poignée pour ressortir le piston. Souffler sur la petite braise.
CONSEILS
° Ne pas trop graisser le joint, car de la graisse risque de se déposer au fond du tube et l’amadou devient inutilisable. Après quelques échecs, il faut changer l’amadou.
° La descente du piston doit être rapide : donner un coup sec sur la poignée.
° La remontée doit également être rapide ; sinon, la braise n’a pas assez d’oxygène et s’éteint.
° Après plusieurs usages, la couche supérieure du joint se délite. Il faut la reconstituer en refaisant quelques tours de fil sur le joint usé. Regraisser légèrement.
Ioannis Manos - Laboratoire de préhistoire de l'Université Paul Valéry de Montpellier.
Un principe physique simple pour allumer un feu
Pour allumer un feu, on doit apporter de l’énergie. Si la friction du bois et la percussion de la pierre sont des méthodes bien connues, le procédé fondé sur l’échauffement de l’air par compression est, au contraire, resté à l’état de curiosité. Évoqué en quelques lignes dans les traités d’ethnologie et connu dans les laboratoires de physique au début du xixe siècle, le briquet pneumatique aurait connu un grand succès si, pendant la première moitié du xixe siècle, l’invention des allumettes n’était venue le faire sombrer dans un oubli presque complet.
Le briquet pneumatique utilise un principe physique connu de tous ceux qui ont déjà gonflé un pneu de bicyclette : lorsque l’on comprime un gaz, on le chauffe. Si l’on place à l’intérieur du volume chauffé une substance dont la température d’inflammation est inférieure à la température obtenue, elle s’embrase. En pratique, on réalise le briquet à l’aide d’un cylindre et d’un piston afin de former une sorte de petite pompe à vélo dépourvue de sortie d’air.
En Europe, la découverte de ce principe remonte au début du xixe siècle, simultanément en France et en Angleterre. Un brevet fut pris en 1807, mais le succès des allume-feu fut... un feu de paille, en raison semble-t-il de leur manque de fiabilité.
En Asie du Sud-Est, des briquets fondés sur le même principe sont signalés jusque vers 1950 dans plusieurs régions, réparties entre la Birmanie, l’ancienne Indochine et l’Indonésie. Le début de leur utilisation est antérieur à 1865, date du plus ancien témoignage écrit. Comme déjà, à cette époque, l’objet est très répandu, on pense qu’il y a eu au moins deux foyers d’apparition, l’un en Europe, l’autre en Asie. Pour cette région, le principe aurait pu être découvert accidentellement en Indonésie, au sein de groupes utilisant le soufflet pour des activités techniques telles que le travail du métal.
Bambou et bricolage
Vous pourrez fabriquer un briquet pneumatique en ne recourant qu’à des matériaux naturels et faciles à trouver. À l’image de certains objets asiatiques, prélevez le tube sur une tige de bambou. De diamètre presque constant, le creux naturel de cette plante offre des parois lisses et solides ; le noeud cloisonnant entre deux segments, utilisé comme base du cylindre, résiste bien à la pression. À défaut de bambou, et toujours d’après des modèles ethnologiques, un cylindre en corne ou en bois dur et homogène peut être creusé à l’aide d’un vilebrequin ou d’une perceuse électrique. Les parois de la cavité, naturelle ou aménagée, doivent être lissées durant quelques minutes avec une feuille de papier de verre enroulée sur elle-même ou autour d’un support rigide.
Selon nos expérimentations, un cylindre en bambou ou en buis présentant en moyenne une cavité de neuf millimètres de diamètre et profonde de huit centimètres convient bien. Les objets ethnologiques semblent légèrement plus petits que les nôtres.
L’autre pièce du dispositif, le piston, sert à comprimer l’air dans le cylindre. Sa longueur et son diamètre seront adaptés aux dimensions de la perforation. Les objets expérimentaux qui fonctionnent le mieux sont en buis, de section parfaitement circulaire, d’un diamètre inférieur d’environ un millimètre à celui de la perforation. Afin de manipuler facilement le piston, la tige est aménagée en poignée à l’une de ses extrémités.
Pour assurer une parfaite étanchéité, l’extrémité est munie d’un fil de soie ou de coton enroulé plusieurs fois, comme sur une bobine. De cette manière, le piston s’ajuste à la perforation du cylindre. Ce joint n’est efficace que s’il est enduit de cire ou d’une substance graisseuse comme le saindoux. Ces matières suffisent à faire tenir le fil sans noeud ni colle.
Pour trouver le réglage parfait, on ajoutera ou on enlèvera du fil et de la graisse jusqu’à ce que le piston entre et sorte sans difficulté du cylindre, mais que l’on sente, en l’enfonçant, une légère résistance due à la compression de l’air. Le réglage est bon lorsque le piston, une fois relâché, remonte de lui-même de quelques millimètres.
Comment transformer la chaleur produite en flamme, ou plutôt, dans un premier temps, en braise? À cet effet, on creuse sur la base du piston, avec la pointe d’un couteau ou d’un ciseau à bois, une petite cavité profonde de trois à quatre millimètres. Elle servira à accueillir une substance facilement inflammable, qui se trouvera ainsi propulsée à la base du cylindre.
Les substances inflammables appropriées sont les mêmes que celles qui sont utilisées pour récupérer les étincelles produites par la méthode de percussion pierre contre pierre ou pierre contre métal. La solution la plus simple consiste à prélever un petit brin sur une mèche de briquet dit «à amadou» (vendue au mètre dans certaines drogueries). L’amadou véritable, tiré du champignon connu sous le nom d’amadouvier à feu (Fomes fomentarius) doit, avant usage, être traité selon les recettes traditionnelles, dont plusieurs variantes sont recensées dans le monde. Nous avons obtenu de bons résultats avec celle qui consiste à tremper le champignon pendant une quinzaine de jours dans la sève contenue dans le creux naturel de certains platanes. On peut également carboniser partiellement l’amadou ou du coton hydrophile (qui est bien aéré), dans une boîte métallique fermée et perforée de quelques trous.
Une fois la cavité située à la base du piston bourrée de matière combustible, le briquet à air comprimé est prêt à fonctionner. D’un geste énergique, enfonçons le piston dans le tube, puis retirons-le aussitôt. Le brin d’amadou, ou son succédané, est devenu incandescent. Il suffit de le sortir avec précaution, de le placer dans une touffe d’herbes sèches et de souffler pour obtenir la flamme.
MODE D'EMPLOI
1. Prélever un petit brin d’amadou, très aéré, le placer dans la cavité à la base du piston, sans le tasser.
2. Enduire légèrement de graisse le joint en fil de soie.
3. Tenir le cylindre fermement dans une main et poser sa base en appui sur une table ou sur le sol.
4. Introduire partiellement le piston dans le cylindre (sur environ deux centimètres).
5. Frapper sur la poignée avec le plat de la main (la base du piston doit entrer en contact avec le fond du cylindre) et, dans le même geste rapide, attraper la poignée pour ressortir le piston. Souffler sur la petite braise.
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° Ne pas trop graisser le joint, car de la graisse risque de se déposer au fond du tube et l’amadou devient inutilisable. Après quelques échecs, il faut changer l’amadou.
° La descente du piston doit être rapide : donner un coup sec sur la poignée.
° La remontée doit également être rapide ; sinon, la braise n’a pas assez d’oxygène et s’éteint.
° Après plusieurs usages, la couche supérieure du joint se délite. Il faut la reconstituer en refaisant quelques tours de fil sur le joint usé. Regraisser légèrement.
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des allumettes encordées sous parafine
pour nos expés ,au niveau de notre sac perso de survie (partie feu) ,on avait prevu un allume feu ( type gelifié pour barbecue ), une bougie (eclairage et allume feu) et des allumettes encordées sous parafine ( au sec ds boite pellicule photo )
technique : prendre une allumette et l'entourer d'une cordelette (fibre non
synthetique) avec la technique du pendu puis noyé le tout sous de la cire de bougie
pour s'en servir , enlever la cire partie souffre et gratter : on obtient une combustion lente qui dure 1mn 30 ;
en fin de compte tres peu servi sauf pour tester, mais pr le feu en hiver en suede on utilisait surtout le gelifié ( par contre à emballer sous plastique etanche : ca pue chaud )
voilà
technique : prendre une allumette et l'entourer d'une cordelette (fibre non
synthetique) avec la technique du pendu puis noyé le tout sous de la cire de bougie
pour s'en servir , enlever la cire partie souffre et gratter : on obtient une combustion lente qui dure 1mn 30 ;
en fin de compte tres peu servi sauf pour tester, mais pr le feu en hiver en suede on utilisait surtout le gelifié ( par contre à emballer sous plastique etanche : ca pue chaud )
voilà
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les chips
Révélation d'un secret de maniaque du BBQ : les chips brûlent bien et durent 2-3 minutes !
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vieille chaussette
J'ai fais un trou avec un bout de bois pointu dans ma bonne vieille chaussette de tennis coton à 2 bandes de couleurs, puis déchirer la partie supérieure, et essayer d'extraire le maximun de fibres.
Fibres, feuilles et brindilles et hop, mon feu de camp est parti du premier coup.
Valable 2 fois, la gauche et la droite
Fibres, feuilles et brindilles et hop, mon feu de camp est parti du premier coup.
Valable 2 fois, la gauche et la droite
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