à propos de Versailles transformé par Sarkozy-Albanel en lieux d'aisances
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à propos de Versailles transformé par Sarkozy-Albanel en lieux d'aisances
à propos de Versailles transformé par Sarkozy-Albanel en lieux d'aisances
Dans un communiqué de presse du 2 décembre 2008:
"S.A.R. le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme fait valoir ses droits à faire cesser l’atteinte à l’œuvre, à la mémoire de Louis XIV et de Marie-Antoinette dans les grands appartements royaux de Versailles." lit on sur Forum Chrétien.
SAR ce n'est pas Sâr, comme le Sâr Péladan.
C'est Son Altesse Royale, qui affirme être «descendant en droite ligne de Louis XIV», le Louis d'OR.
Dans une lettre ouverte au Prézydent, Sir Nicolas Mallah Boscaï Sarközy, chevalier de l'Ordre du Bain (de Siège), adressée à la presse mercredi, "à titre strictement familial mais conscient de porter le sentiment général des Français et des étrangers amoureux du château de Versailles", SAR donc, a demandé à SIR de « faire cesser le trouble manifeste » et de « faire procéder au retrait des objets de scandale » que représentent, selon lui, les ordures en plastique multicolores que Jeff Koons à déféqué dans Versailles.
L'exposition des oeuvres du trader américain dans les appartements royaux et la galerie des Glaces «ne vise rien de moins qu'à se moquer, à ridiculiser et à dénaturer l'oeuvre d'art et de mémoire de chaque pièce».
Jeff Koons est actuellement l'artiste-trader vivant vendu, le plus cher aux enchères chez Christie's
Il est classé 54ème artiste en produit de vente aux enchères pour l'année 2008.
Après avoir été longtemps trader à Wall Street, Jeff Koons se lance dans l'art « en tant que vecteur privilégié de merchandising »(sic).
Ses œuvres sont réalisées dans un atelier par des employés.
Il ne condescend pas à perpétrer lui-même les inepties kitch et toc que son esprit génial a conçu.
Il laisse ce soin à de vulgaires exécutants.
Incarnation on le voit de l'Idée de l'Artiste pur: au dessus des triviales contingences matérielles.
Son Inflatable Rabbit, lapin gonflable réalisé en inox en 1986, et ses Balloon Dogs sont aujourd'hui reconnus comme Oeuvres Immortelles par les plus grands collectionneurs, dont François Pinault.
Pinault à son tour, réalise le type achevé de l'Amateur d'Art éclairé.
Marchand de bois d'origine paysanne, il deviendra peu à peu un financier avisé et roublard qui fera fortune grâce à la spéculation sur le marché du sucre en 1974.
Plus proche on le voit du Baron Nucingen, que de Lucien de Rubempré.
Pinault. Ce nom s'inscrit dans la liste de Messieurs Prudhomme, Homais, et Tribulat Bonhomet.
Ce dernier qui s'était fixé pour tâche d'éliminer les artistes à des fins de « purgation sociale », fervent zélateur du positivisme, cynique doublé d’un philistin, le bon docteur Bonhomet était le digne contemporain des bourgeois philistins qui condamnèrent Les Fleurs du Mal au pilon.
Et leur auteur, Baudelaire, à de si lourdes amendes qu'il mourût de faim et de misère en Belgique où il s'était réfugié pour échapper à la condamnation à trois mois de prison en sus.
Trois mois de prison ferme, plus de lourdes amendes pour avoir écrit Les Fleurs du Mal. Indulgence coupable. Mais le monde bourgeois était encore dans les langes. Aujourd'hui il aurait pris bien davantage pour sexisme et incitation à la haine. Lire Mon coeur mis à nu.
Son oeuvre est considérée aujourd'hui par quelques imbéciles réactionnaires comme l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, et qui exerça une influence considérable sur Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Isidore Ducasse.....
Rimbaud mort à peu près inconnu, Rutebeuf crevant la dalle, Villon qui volait pour manger, Villiers de l'Isle Adam mort de misère dans une chambre sans feu, Bloy condamné à la mendicité, Gérard de Nerval, écrasé de solitude et d'incompréhension jusqu'à s'aller pendre rue de la Lanterne......Ad Libitum
Le grand ennemi de l'artiste c'était le Bourgeois. Je suis anti-cochon disait Bloy.
Les bourgeois sont ceux qui pensent bassement.(Flaubert)
Haine inexpiable, haine d'Espèce.
Il n'y a pas d'unité de l'espèce humaine, mais dualité..
Le sens de l'Histoire c'est la Ruine des Aristocraties.
Spirituellement l'anti-aristocrate absolu c'est le Bourgeois.
Toute "l’ordure des idées utilitaires contemporaines" (Huysmanns), toute l’ignominie mercantile du XIX siècle, quand la Bourgeoisie finissait de s'asseoir sur le monde ancien et le couronnait de sa prosaïque royauté, s'exprima dans cette haine farouche du Bourgeois à l'encontre de l'Artiste.
Au XIX ème siècle, de véritables artistes comme les ci-devant nobles, respiraient encore. Ceux que l'on ne condamnait pas à mourir de faim, les moindres, furent brimés, on en fit des serviteurs à gages. Propriétaire des journaux, des maisons d'édition, des théatres, des galeries d'art, le Bourgeois exploita leur talent.
De cette manière il en reçu les louanges s'en en épouser les travaux.
"Rien n'est plus tentant pour les esprits inférieurs que de s'élever sur l'intelligence d'autrui." écrivit Balzac.
Mais à la longue, il ne suffît plus au Bourgeois d'exploiter les artistes.
Un jour il voulut être Artiste lui-même.
Pour cela il fallait transformer l'idéologie de l'Art, et détruire l'art véritable, briser cette survivance obscène.
On la brisa.
Ici encore j'exprime un processus. Mais le résultat est là. Sous nos yeux.
Mais il ne faudrait pas y voir la dictature culturelle du Riche, vulgaire, sur les Pauvres, le Vulgum pecus.
Comme l'Artiste, qui spirituellement résistait au Bourgeois, le Prolétaire luttait contre le pouvoir politique du Bourgeois.
Tant que le prolétaire était le Pauvre, le bourgeois demeurait le Gros.
En ce faisant Artiste, le Bourgeois voulut à son tour épater et humilier des Gros.
On fit du prolétaire, à son tour, le Gros. Le Gros Con. Quant au bourgeois il maigrit, bronza, devint un Koons.
Le nouvel Artiste parvenu, à son tour, se devait de heurter l'esprit des nouveaux Gros.
On le heurta. Avec ses préjugés ridicules, le Pauvre, qui ne se fut jamais choqué des "Fleurs du Mal". Ses "préjugés" sont autres. La pureté morale. La Simplicité. Le travail. "De claires paroles: un gibet, et Jésus dessus."
Il ne manquait plus dès lors qu'un public laudateur au Bourgeois-Artiste.
A cette fin on alphabétisa la Jeune Fille.
La petite-bourgeoisie contemporaine, et sa demi-culture incohérente, imitant la grosse, pétrie de moraline, toujours prête à appeler la Police, se croit, comiquement, sans préjugés.
De là vient que tout ça, toute cette merde, marche, que l'imposture prenne. L'arnaque c'est qu'ils semblent s'en prendre à la morale, à la bigoterie, aux préjugés, bref ce qui faisait le fond du philistinisme bourgeois.
Ici, Versailles, symbole de la morgue des ci-devant classes dirigeantes et leur fatras d'étiquette et de rigorisme moral. Du Catholicisme.
Le Trader recyclé, avec ses admirateurs, les Versaillais véritables du gouvernement du Fouquet's, est assuré de trouver de son côté les bien-pensants car il "désacraliserait", il ferait oeuvre de subversion des valeurs.
Mais il ne faudrait pas croire que je dénie tout talent à Monsieur Koons.
Cette Oeuvre immortelle par exemple, ne traduit-elle pas, esthétiquement, la Rupture, le décalage artistique, la distanciation du pouvoir légal avec la France réelle?
Et n'exprime-t-elle pas exactement le somptueux éclat du Gouvernement Fion-Kouchner-Dati-Amara, démonétisant par sa valeur les ors même de la République? Et Sir Sarkozy et sa Dame, éclipsant cruellement le Soleil de Versailles?
Notes :
A lire pour mieux comprendre le processus en cours:
"La grande déculturation" de Renaud Camus, chez Fayard, avril 2008, (15€)
http://perso.wanadoo.fr/renaud.camus
www.renaud-camus.org
Source : Abbé Tymon de Quimonte
Koons se tape un Bourbon sec. (à propos de Versailles transformé par Sarkozy-Albanel en lieux d'aisances)
Dans un communiqué de presse du 2 décembre 2008:
"S.A.R. le prince Charles-Emmanuel de Bourbon-Parme fait valoir ses droits à faire cesser l’atteinte à l’œuvre, à la mémoire de Louis XIV et de Marie-Antoinette dans les grands appartements royaux de Versailles." lit on sur Forum Chrétien.
SAR ce n'est pas Sâr, comme le Sâr Péladan.
C'est Son Altesse Royale, qui affirme être «descendant en droite ligne de Louis XIV», le Louis d'OR.
Dans une lettre ouverte au Prézydent, Sir Nicolas Mallah Boscaï Sarközy, chevalier de l'Ordre du Bain (de Siège), adressée à la presse mercredi, "à titre strictement familial mais conscient de porter le sentiment général des Français et des étrangers amoureux du château de Versailles", SAR donc, a demandé à SIR de « faire cesser le trouble manifeste » et de « faire procéder au retrait des objets de scandale » que représentent, selon lui, les ordures en plastique multicolores que Jeff Koons à déféqué dans Versailles.
L'exposition des oeuvres du trader américain dans les appartements royaux et la galerie des Glaces «ne vise rien de moins qu'à se moquer, à ridiculiser et à dénaturer l'oeuvre d'art et de mémoire de chaque pièce».
Jeff Koons est actuellement l'artiste-trader vivant vendu, le plus cher aux enchères chez Christie's
Il est classé 54ème artiste en produit de vente aux enchères pour l'année 2008.
Après avoir été longtemps trader à Wall Street, Jeff Koons se lance dans l'art « en tant que vecteur privilégié de merchandising »(sic).
Ses œuvres sont réalisées dans un atelier par des employés.
Il ne condescend pas à perpétrer lui-même les inepties kitch et toc que son esprit génial a conçu.
Il laisse ce soin à de vulgaires exécutants.
Incarnation on le voit de l'Idée de l'Artiste pur: au dessus des triviales contingences matérielles.
Son Inflatable Rabbit, lapin gonflable réalisé en inox en 1986, et ses Balloon Dogs sont aujourd'hui reconnus comme Oeuvres Immortelles par les plus grands collectionneurs, dont François Pinault.
Pinault à son tour, réalise le type achevé de l'Amateur d'Art éclairé.
Marchand de bois d'origine paysanne, il deviendra peu à peu un financier avisé et roublard qui fera fortune grâce à la spéculation sur le marché du sucre en 1974.
Plus proche on le voit du Baron Nucingen, que de Lucien de Rubempré.
Pinault. Ce nom s'inscrit dans la liste de Messieurs Prudhomme, Homais, et Tribulat Bonhomet.
Ce dernier qui s'était fixé pour tâche d'éliminer les artistes à des fins de « purgation sociale », fervent zélateur du positivisme, cynique doublé d’un philistin, le bon docteur Bonhomet était le digne contemporain des bourgeois philistins qui condamnèrent Les Fleurs du Mal au pilon.
Et leur auteur, Baudelaire, à de si lourdes amendes qu'il mourût de faim et de misère en Belgique où il s'était réfugié pour échapper à la condamnation à trois mois de prison en sus.
Trois mois de prison ferme, plus de lourdes amendes pour avoir écrit Les Fleurs du Mal. Indulgence coupable. Mais le monde bourgeois était encore dans les langes. Aujourd'hui il aurait pris bien davantage pour sexisme et incitation à la haine. Lire Mon coeur mis à nu.
Son oeuvre est considérée aujourd'hui par quelques imbéciles réactionnaires comme l’une des œuvres les plus importantes de la poésie moderne, et qui exerça une influence considérable sur Arthur Rimbaud, Stéphane Mallarmé, Isidore Ducasse.....
Rimbaud mort à peu près inconnu, Rutebeuf crevant la dalle, Villon qui volait pour manger, Villiers de l'Isle Adam mort de misère dans une chambre sans feu, Bloy condamné à la mendicité, Gérard de Nerval, écrasé de solitude et d'incompréhension jusqu'à s'aller pendre rue de la Lanterne......Ad Libitum
Le grand ennemi de l'artiste c'était le Bourgeois. Je suis anti-cochon disait Bloy.
Les bourgeois sont ceux qui pensent bassement.(Flaubert)
Haine inexpiable, haine d'Espèce.
Il n'y a pas d'unité de l'espèce humaine, mais dualité..
Le sens de l'Histoire c'est la Ruine des Aristocraties.
Spirituellement l'anti-aristocrate absolu c'est le Bourgeois.
Toute "l’ordure des idées utilitaires contemporaines" (Huysmanns), toute l’ignominie mercantile du XIX siècle, quand la Bourgeoisie finissait de s'asseoir sur le monde ancien et le couronnait de sa prosaïque royauté, s'exprima dans cette haine farouche du Bourgeois à l'encontre de l'Artiste.
Au XIX ème siècle, de véritables artistes comme les ci-devant nobles, respiraient encore. Ceux que l'on ne condamnait pas à mourir de faim, les moindres, furent brimés, on en fit des serviteurs à gages. Propriétaire des journaux, des maisons d'édition, des théatres, des galeries d'art, le Bourgeois exploita leur talent.
De cette manière il en reçu les louanges s'en en épouser les travaux.
"Rien n'est plus tentant pour les esprits inférieurs que de s'élever sur l'intelligence d'autrui." écrivit Balzac.
Mais à la longue, il ne suffît plus au Bourgeois d'exploiter les artistes.
Un jour il voulut être Artiste lui-même.
Pour cela il fallait transformer l'idéologie de l'Art, et détruire l'art véritable, briser cette survivance obscène.
On la brisa.
Ici encore j'exprime un processus. Mais le résultat est là. Sous nos yeux.
Mais il ne faudrait pas y voir la dictature culturelle du Riche, vulgaire, sur les Pauvres, le Vulgum pecus.
Comme l'Artiste, qui spirituellement résistait au Bourgeois, le Prolétaire luttait contre le pouvoir politique du Bourgeois.
Tant que le prolétaire était le Pauvre, le bourgeois demeurait le Gros.
En ce faisant Artiste, le Bourgeois voulut à son tour épater et humilier des Gros.
On fit du prolétaire, à son tour, le Gros. Le Gros Con. Quant au bourgeois il maigrit, bronza, devint un Koons.
Le nouvel Artiste parvenu, à son tour, se devait de heurter l'esprit des nouveaux Gros.
On le heurta. Avec ses préjugés ridicules, le Pauvre, qui ne se fut jamais choqué des "Fleurs du Mal". Ses "préjugés" sont autres. La pureté morale. La Simplicité. Le travail. "De claires paroles: un gibet, et Jésus dessus."
Il ne manquait plus dès lors qu'un public laudateur au Bourgeois-Artiste.
A cette fin on alphabétisa la Jeune Fille.
La petite-bourgeoisie contemporaine, et sa demi-culture incohérente, imitant la grosse, pétrie de moraline, toujours prête à appeler la Police, se croit, comiquement, sans préjugés.
De là vient que tout ça, toute cette merde, marche, que l'imposture prenne. L'arnaque c'est qu'ils semblent s'en prendre à la morale, à la bigoterie, aux préjugés, bref ce qui faisait le fond du philistinisme bourgeois.
Ici, Versailles, symbole de la morgue des ci-devant classes dirigeantes et leur fatras d'étiquette et de rigorisme moral. Du Catholicisme.
Le Trader recyclé, avec ses admirateurs, les Versaillais véritables du gouvernement du Fouquet's, est assuré de trouver de son côté les bien-pensants car il "désacraliserait", il ferait oeuvre de subversion des valeurs.
Mais il ne faudrait pas croire que je dénie tout talent à Monsieur Koons.
Cette Oeuvre immortelle par exemple, ne traduit-elle pas, esthétiquement, la Rupture, le décalage artistique, la distanciation du pouvoir légal avec la France réelle?
Et n'exprime-t-elle pas exactement le somptueux éclat du Gouvernement Fion-Kouchner-Dati-Amara, démonétisant par sa valeur les ors même de la République? Et Sir Sarkozy et sa Dame, éclipsant cruellement le Soleil de Versailles?
Notes :
A lire pour mieux comprendre le processus en cours:
"La grande déculturation" de Renaud Camus, chez Fayard, avril 2008, (15€)
http://perso.wanadoo.fr/renaud.camus
www.renaud-camus.org
Source : Abbé Tymon de Quimonte
Koons se tape un Bourbon sec. (à propos de Versailles transformé par Sarkozy-Albanel en lieux d'aisances)
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Date d'inscription : 18/02/2008
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