Coup de gueule
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Coup de gueule
LA SAISON DU SDF
Un pauvre, c'est de l'or en barre.
Les vendanges du raisin sont enfin terminées.
En décembre-janvier, avec les premiers froids, la saison du SDF commence.
En 2006, 50 SDF au canal St Martin, 70 millions d'euros.
En 2007, encore beaucoup d'animations pour seulement 350 millions d'euros.
Le Président des « Enfants de Don Quichotte » nous explique que cela n'est pas suffisant. On doit pouvoir faire mieux !
Bernard Tapie, à lui tout seul réalise le même score pour lui-même. (La honte pour les enfants de Don Quichotte.)
Quant aux banques, un petit bobo, elles comptent en milliards. (C'est pour protéger l'argent des pauvres.)
Tout cet argent ! Au profit de qui ?
Naturellement, au profit de ceux qui en ont besoin, bien sûr ! Va sans dire pour les riches. Pour être pauvre, ont n'a pas besoin d'argent.
C'est devenue une tradition, le mois de décembre ouvre sur les collectes alimentaires.
Le but de ces grands déballages étant que les choses restent telles qu'elles sont !
Visiblement, les SDF ne mangent qu'en hiver. Voila un bon exemple à suivre. Les autres mois de l'année, ils ne mangent pas. On se demande pourquoi les grands visionnaires qui, à longueur de existence, nous assènent leur politique de conneries, n'y ont pas encore pensé.
Naturellement, pour remplir les banques alimentaires, il n'existe pas d'autres moyens que de faire appel à la générosité de la petite populace. Cela en organisant des collectes dans les surfaces commerciales. Des opérations qui régalent en premier lieu les riches commerçants peu scrupuleux. Ils sont légions. Il faut préciser qu'un commerçant, c'est un voleur légal. Parait-il !
Pour ce faire, on exhibe les immondes. C'est le grand rendez-vous des bourgeois et des bourgeoises puantes de suffisance. Pour ce beau monde que le système entretient, c'est une occasion de se fait valoir.
De la bonne conscience pour toutes les bourses
La grande farce. On rit, on s'amuse. On fait la fête. (La misère des autres, ce sont ceux qui en vivent qui en parlent le mieux.)
Naturellement, ces jours de grandes débauches commerciales sont réservés aux riches.
Ce n'est pas un jour à sortir un pauvre.
Si les pauvres veulent manger ce jour là, il faut qu'ils prévoient. Les achats doivent se faire la veille. Si non, ils ne mangent pas ou bien ils mangent pareil que les riches. Ces jours là, les produits de première urgence sont au prix fort et il ne faut pas rêver sur des promotions.
De plus, il ne faudrait pas qu'un crève la faim s'avise à venir se servir directement, lui même, dans les produit qui lui sont officiellement réservés. Ce beau monde est capable de le chasser à coups de bâtons et d'appeler les flics. On est là pour la bonne image. Et, l'image est une valeur à respecter. Ce n'est pas à des bourgeois que l'on va apprendre cela.
À propos des flics, ils n'ont pour prérogative que de protéger l'image du système. Lequel système, en contre partie, leur assure une image d'intouchable et un niveau de vie à ne rien faire.
Le principe du fonctionnaire : « Dès l'instant où tu es payé pour faire un travail, tu n'es plus obligé de le faire ». C'est, du coup, ce qui oblige le bénévolat à faire le travail des fonctionnaires.
Les victimes du système ne sont que des « limaces ». Elles ont intérêt à ramper sagement. Elles gagnent à se faire oublier.
(Limace : Vocabulaire de fonctionnaires qui désigne un administré.)
L'anecdote
Pour être honnête, ce jour là, dans cette surface commerciale, je l'avais repéré. Au milieu d'une cohorte de bénévoles en uniformes, elle dépassait. C'était une grande gourde, genre bourgeoise m'as tu vu, prout-prout madame. Elle fera l'affaire !
Au passage, elle m'impose son tract humanitaire « Lions et Rotary clubs » assorti du sac poubelle publicitaire que la circonstance impose. Je lui manifeste mon désagrément et le verbe haut, je fais savoir que la misère des plus défavorisés n'est pas destinée à gonfler le chiffre d'affaires des riches commerçants.
- Mais ! Je ne vous parle pas ! À vous !
Bien sur, personne ne me prend pour un SDF. D'ailleurs, je n'en suis pas encore un. Certains curés me le promettent.
Visiblement, la bourge n'aime pas les pauvres.
Tout cela pour faire observer que la bourgeoise puante de suffisance ne s'intéresse pas aux pauvres. Elle n'est là que pour le profit de son image. Elle gagne à fermer sa gueule !
Les pauvres et les SDF, c'est salissant. Il vaut mieux les regarder de loin et de préférence, à la télé.
Dans la foulée, j'ai droit à une intervention d'une grosse militante au vocabulaire musclé qui prétend m'expliquer. Je lui fais comprendre que son discours, je le connais et il ne m'intéresse pas. (La misère des autres, ce sont ceux qui en vivent qui en parlent le mieux.)
Les choses ne sont pas aussi dramatiques que certains gagnent à le faire croire.
Toutes ces organisations politico-associatives sont avant tout au service d'une politique.
C'est à penser que les misères sont destinées à nourrir la politique. Le plus souvent, grâce aux misères que la politique a générées.
Les SDF ne sont qu'un des moyens du discours politique. On a le droit de dire tout ce que l'on veut. Il faut seulement veiller à ne pas tuer la poule aux œufs d'or.
Le grand capital de la Dette publique
Toutes ces entreprises politico-associatives ne reçoivent d'ordre que du capital de la Dette publique. (Pour la France, le capital de la Dette publique est de cinq fois le budget net de l'État.)
Ce capital est entre les mains de ceux qui bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses revenus des curés
http://echofrance.vefblog.net/LA_SAISON_DU_SDF__Un_pauvre__cest_de_lor_en_barre
Un pauvre, c'est de l'or en barre.
Les vendanges du raisin sont enfin terminées.
En décembre-janvier, avec les premiers froids, la saison du SDF commence.
En 2006, 50 SDF au canal St Martin, 70 millions d'euros.
En 2007, encore beaucoup d'animations pour seulement 350 millions d'euros.
Le Président des « Enfants de Don Quichotte » nous explique que cela n'est pas suffisant. On doit pouvoir faire mieux !
Bernard Tapie, à lui tout seul réalise le même score pour lui-même. (La honte pour les enfants de Don Quichotte.)
Quant aux banques, un petit bobo, elles comptent en milliards. (C'est pour protéger l'argent des pauvres.)
Tout cet argent ! Au profit de qui ?
Naturellement, au profit de ceux qui en ont besoin, bien sûr ! Va sans dire pour les riches. Pour être pauvre, ont n'a pas besoin d'argent.
C'est devenue une tradition, le mois de décembre ouvre sur les collectes alimentaires.
Le but de ces grands déballages étant que les choses restent telles qu'elles sont !
Visiblement, les SDF ne mangent qu'en hiver. Voila un bon exemple à suivre. Les autres mois de l'année, ils ne mangent pas. On se demande pourquoi les grands visionnaires qui, à longueur de existence, nous assènent leur politique de conneries, n'y ont pas encore pensé.
Naturellement, pour remplir les banques alimentaires, il n'existe pas d'autres moyens que de faire appel à la générosité de la petite populace. Cela en organisant des collectes dans les surfaces commerciales. Des opérations qui régalent en premier lieu les riches commerçants peu scrupuleux. Ils sont légions. Il faut préciser qu'un commerçant, c'est un voleur légal. Parait-il !
Pour ce faire, on exhibe les immondes. C'est le grand rendez-vous des bourgeois et des bourgeoises puantes de suffisance. Pour ce beau monde que le système entretient, c'est une occasion de se fait valoir.
De la bonne conscience pour toutes les bourses
La grande farce. On rit, on s'amuse. On fait la fête. (La misère des autres, ce sont ceux qui en vivent qui en parlent le mieux.)
Naturellement, ces jours de grandes débauches commerciales sont réservés aux riches.
Ce n'est pas un jour à sortir un pauvre.
Si les pauvres veulent manger ce jour là, il faut qu'ils prévoient. Les achats doivent se faire la veille. Si non, ils ne mangent pas ou bien ils mangent pareil que les riches. Ces jours là, les produits de première urgence sont au prix fort et il ne faut pas rêver sur des promotions.
De plus, il ne faudrait pas qu'un crève la faim s'avise à venir se servir directement, lui même, dans les produit qui lui sont officiellement réservés. Ce beau monde est capable de le chasser à coups de bâtons et d'appeler les flics. On est là pour la bonne image. Et, l'image est une valeur à respecter. Ce n'est pas à des bourgeois que l'on va apprendre cela.
À propos des flics, ils n'ont pour prérogative que de protéger l'image du système. Lequel système, en contre partie, leur assure une image d'intouchable et un niveau de vie à ne rien faire.
Le principe du fonctionnaire : « Dès l'instant où tu es payé pour faire un travail, tu n'es plus obligé de le faire ». C'est, du coup, ce qui oblige le bénévolat à faire le travail des fonctionnaires.
Les victimes du système ne sont que des « limaces ». Elles ont intérêt à ramper sagement. Elles gagnent à se faire oublier.
(Limace : Vocabulaire de fonctionnaires qui désigne un administré.)
L'anecdote
Pour être honnête, ce jour là, dans cette surface commerciale, je l'avais repéré. Au milieu d'une cohorte de bénévoles en uniformes, elle dépassait. C'était une grande gourde, genre bourgeoise m'as tu vu, prout-prout madame. Elle fera l'affaire !
Au passage, elle m'impose son tract humanitaire « Lions et Rotary clubs » assorti du sac poubelle publicitaire que la circonstance impose. Je lui manifeste mon désagrément et le verbe haut, je fais savoir que la misère des plus défavorisés n'est pas destinée à gonfler le chiffre d'affaires des riches commerçants.
- Mais ! Je ne vous parle pas ! À vous !
Bien sur, personne ne me prend pour un SDF. D'ailleurs, je n'en suis pas encore un. Certains curés me le promettent.
Visiblement, la bourge n'aime pas les pauvres.
Tout cela pour faire observer que la bourgeoise puante de suffisance ne s'intéresse pas aux pauvres. Elle n'est là que pour le profit de son image. Elle gagne à fermer sa gueule !
Les pauvres et les SDF, c'est salissant. Il vaut mieux les regarder de loin et de préférence, à la télé.
Dans la foulée, j'ai droit à une intervention d'une grosse militante au vocabulaire musclé qui prétend m'expliquer. Je lui fais comprendre que son discours, je le connais et il ne m'intéresse pas. (La misère des autres, ce sont ceux qui en vivent qui en parlent le mieux.)
Les choses ne sont pas aussi dramatiques que certains gagnent à le faire croire.
Toutes ces organisations politico-associatives sont avant tout au service d'une politique.
C'est à penser que les misères sont destinées à nourrir la politique. Le plus souvent, grâce aux misères que la politique a générées.
Les SDF ne sont qu'un des moyens du discours politique. On a le droit de dire tout ce que l'on veut. Il faut seulement veiller à ne pas tuer la poule aux œufs d'or.
Le grand capital de la Dette publique
Toutes ces entreprises politico-associatives ne reçoivent d'ordre que du capital de la Dette publique. (Pour la France, le capital de la Dette publique est de cinq fois le budget net de l'État.)
Ce capital est entre les mains de ceux qui bénéficient de la loi 1905. La loi 1905 défiscalise les immenses revenus des curés
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