Du rififi à RFI par Raphaël
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Du rififi à RFI par Raphaël
Du rififi à RFI par Raphaël
Mardi, sur RFI, le journaliste Frédéric Rivière interviewe le député vert Noël Mamère sur la loi sur l’audiovisuel. Noël Mamère répond et critique, comme il l’a fait à l’Assemblée nationale, une «présidence incestueuse politiquement, puisque c’est l’épouse [Christine Ockrent, ndlr] du ministre des Affaires étrangères [Bernard Kouchner, ndlr] qui est en charge de l’audiovisuel extérieur de la France et donc de RFI». Une heure après l’entretien, Rivière voit débouler dans son bureau rien moins qu’Alain de Pouzilhac, PDG de RFI et de l’audiovisuel extérieur (qui rassemble RFI, TV5 et France 24). Qui reproche au journaliste d’avoir «laissé dire des contrevérités» à Mamère. Une étrange conception du journalisme, dénoncée par la Société des journalistes de RFI qui «condamne cette intervention de la présidence de RFI» et «rappelle que la séparation des pouvoirs est un principe nécessaire à la crédibilité de notre média».
Une autre affaire fait hurler la rédaction de RFI : une interview d’Ingrid Betancourt par Christine Ockrent parue hier dans Paris Match. «La journaliste, écrit l’hebdo, a interviewé pour nous» l’ex-otage. Et ce, soulignait-on hier à la rédaction de la radio, alors qu’en août, Richard Labévière, rédacteur en chef à RFI, a été licencié pour l’interview du dirigeant syrien Bachar al-Assad. Alain de Pouzilhac s’en expliquait mercredi dans Libération : «On ne fait pas croire à la direction de la rédaction de RFI qu’on fait une interview exclusive de Bachar al-Assad pour RFI quand on la fait pour TV5.» Sauf que l’entretien en question a été diffusé aussi sur RFI. En revanche, le fait que Christine Ockrent, directrice générale déléguée de RFI, fasse des interviews dans Paris Match ne semble pas poser de problème.
Du rififi à RFI par Raphaël Garrigos et Isabelle Roberts (Libération)
Mardi, sur RFI, le journaliste Frédéric Rivière interviewe le député vert Noël Mamère sur la loi sur l’audiovisuel. Noël Mamère répond et critique, comme il l’a fait à l’Assemblée nationale, une «présidence incestueuse politiquement, puisque c’est l’épouse [Christine Ockrent, ndlr] du ministre des Affaires étrangères [Bernard Kouchner, ndlr] qui est en charge de l’audiovisuel extérieur de la France et donc de RFI». Une heure après l’entretien, Rivière voit débouler dans son bureau rien moins qu’Alain de Pouzilhac, PDG de RFI et de l’audiovisuel extérieur (qui rassemble RFI, TV5 et France 24). Qui reproche au journaliste d’avoir «laissé dire des contrevérités» à Mamère. Une étrange conception du journalisme, dénoncée par la Société des journalistes de RFI qui «condamne cette intervention de la présidence de RFI» et «rappelle que la séparation des pouvoirs est un principe nécessaire à la crédibilité de notre média».
Une autre affaire fait hurler la rédaction de RFI : une interview d’Ingrid Betancourt par Christine Ockrent parue hier dans Paris Match. «La journaliste, écrit l’hebdo, a interviewé pour nous» l’ex-otage. Et ce, soulignait-on hier à la rédaction de la radio, alors qu’en août, Richard Labévière, rédacteur en chef à RFI, a été licencié pour l’interview du dirigeant syrien Bachar al-Assad. Alain de Pouzilhac s’en expliquait mercredi dans Libération : «On ne fait pas croire à la direction de la rédaction de RFI qu’on fait une interview exclusive de Bachar al-Assad pour RFI quand on la fait pour TV5.» Sauf que l’entretien en question a été diffusé aussi sur RFI. En revanche, le fait que Christine Ockrent, directrice générale déléguée de RFI, fasse des interviews dans Paris Match ne semble pas poser de problème.
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