KOSOVO...son gouvernement, ses trafics!
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KOSOVO...son gouvernement, ses trafics!
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GOUVERNEMENT KOSOVAR ET TRAFICS DIVERS
Aujourd’hui, les anciens chefs de l’UCK sont les chefs politiques du Kosovo, plébiscités par l’establishment international, ayant pignon sur rue. Et tout le monde trouve ça très bien. Les médias commerciaux oublient tous de parler des activités mafieuses de Thaci, par exemple, lorsqu’il devient 1er ministre. Les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Europe grâce à Javier Solana notamment qui fut aussi en poste à l’OTAN pour s’occuper de la même question, avant d’arriver dans la magouille sur le « Traité Européen », l’ONU et l’OTAN leur ont donné carte blanche.
Le général canadien Lewis MacKenzie, qui a commandé l’OTAN au début de la guerre, résumait parfaitement la situation en avril 2004. Il expliquait dans le National Post que « Depuis l’intervention de l’OTAN et de l’ONU en 1999 au Kosovo, ce dernier est devenu la capitale européenne du crime. Le commerce des esclaves sexuels y est florissant. La province est devenue la plaque tournante de la drogue en direction de l’Europe et de l’Amérique du nord. Et pour comble, la plupart des drogues proviennent d’un autre pays “libéré” par l’Occident : l’Afghanistan. Les membres de l’UCK, qui a été démobilisée mais non démantelée, participent à la fois à ce trafic et au gouvernement. La police de l’ONU arrête quelques uns de ceux qui sont impliqués dans ce trafic et les traduit devant une juridiction passoire ouverte à la corruption et aux pressions. ». Deux ans plus tard, MacKenzie était mis en cause par un procureur bosniaque pour le viol de musulmanes dans un camp de détention près de Sarajevo. C’est peut-être vrai, puisque les soldats occidentaux présents là-bas ont largement contribué à l’essor des bordels et des réseaux de prostitution dans toute l’ex-Yougoslavie.
La drogue
La route des Balkans n’est pas une nouveauté dans le domaine de la drogue. Mais aujourd’hui les quantités sont devenues industrielles, grâce aux conflits dans la région. Au Kosovo, pareil : l’UCK s’est fait de l’argent en trafiquant la drogue d’abord (surtout l’héroïne au début, puis la cocaïne et les amphétamines), afin de se procurer des armes, puis en se mettant au proxénétisme.
Par son besoin de financement, l’UCK a largement renforcé le trafic de drogue au Kosovo et en Europe. Mais avant la guerre, le Kosovo était déjà un carrefour du marché de l’héroïne notamment, aux mains des clans albanais, comme l’écrivait l’Humanité en 2000 : « En 1997, un rapport d’Interpol indiquait déjà : " Les groupes criminels albanais originaires du Kosovo et de Macédoine sont parmi les organisations les plus impliquées dans le trafic d’héroïne en Europe. Les Albanais du Kosovo en particulier détiennent une part majeure du marché de l’héroïne en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en République tchèque, en Norvège, en Pologne et en Belgique " ». Le Kosovo est resté ce carrefour tout au long de la guerre.
D’aucuns pensent même que le trafic d’organes dénoncé par Carla del Ponte a servi à acheter la drogue d’Afghanistan
Et ça continue : venue d’Afghanistan, où plus de 90% du pavot mondial est produit avec la caution de l’OTAN (par exemple, la production de pavot a augmenté de 121% entre 2005 et 2006, l’année où l’OTAN a largué des tracts par avion pour dire à la population qu’elle pouvait continuer à cultiver du pavot), l’héroïne transite par le Kosovo, l’Albanie ou la Macédoine (tenue par des anciens de l’UCK). Au sujet de l’Afghanistan, on sait par exemple qu’un des frères du président Karzai est fortement soupçonné d’être un des plus grands barons de la drogue du pays, pendant que le gouvernement et Ahmid Karzai lui-même sont soupçonnés de fermer les yeux si ce n’est d’en profiter. L’échec de Karzai et de l’OTAN en matière de lutte anti drogue est si évident que d’aucuns parlent aujourd’hui de « narco Etat » pour désigner un Afghanistan dirigé par un président « corrompu » (car en effet, les champs de pavot pullulent surtout dans les régions pachtounes, l’ethnie de Karzai). Ce serait d’ailleurs fort approprié, au cas où l’OTAN parvient à dépénaliser la production de pavot en Afghanistan, comme semblent l’indiquer certaines discussions. On parle même depuis 2007 de racheter ladite production aux paysans, au même prix qu’ils la revendent habituellement, mais pour en faire des médicaments...
A ce sujet, laissons parler Alain Staher, professeur de relations internationales à l’université de Zurich : « Les deux provinces de Helmand et de Kandahar fournissent plus de 50% des substances brutes de cette drogue produite en Afghanistan. La seule province de Helmand en fournit 40%. 300 à 500 négociants en gros contrôlent le commerce d’opium de cette province qui est ensuite transformé en héroïne. (…) Au total, l’Afghanistan est fournisseur de plus de 85% de la production mondiale d’opium.
Selon le rapport récemment publié par l’Onu et la Banque Mondiale, édité par Doris Buddenberg et William A. Byrd – « Afghanisan’s Drug Industry » – en Afghanistan, plus de 25 à 30 personnes se trouvent à la tête du commerce de la drogue, qui proviennent de l’Afghanistan du sud, mais qui sont étroitement liées avec le gouvernement à Kaboul : « And balances ‹Appears to be exercised to ensure smooth flows of narcotics and protection payments› ».
Bref, la situation en Afghanistan est très similaire à celle du Kosovo. A tel point qu’il est sain de s’interroger sur l’efficacité de l’OTAN dans la lutte contre la criminalité organisée, puisque les gouvernements qu’elle établit sont très impliqués dans ce secteur porteur. De mauvaises langues pourraient même se demander s’il n’y a pas un lien de cause à effet entre l’installation de l’OTAN dans un pays et le développement du narco trafic.
Si tel était le cas, le système actuel serait imparable : la production se fait en Afghanistan, et la partie destinée à l’Europe arrive au Kosovo, autre zone de non droit. Après son passage au Kosovo, la marchandise est donc distribuée et revendue dans toute l’Europe et jusqu’aux Etats-Unis grâce aux réseaux familiaux ou purement mafieux des expatriés. Selon l’Université de Gand, « en Europe, les Kosovars sont présents là où leur diaspora est ancienne. Ils tiennent une partie du marché en Autriche, en Allemagne et sont les premiers fournisseurs des organisations criminelles italiennes à Milan. Ils sont aussi très actifs dans les pays scandinaves. On a saisi en Suède 70 kilogrammes d’héroïne en 1998, plus de trois fois les quantités des années précédentes. Les pays voisins ne sont pas épargnés. ».
En 2000, The Guardian écrivait que les trafiquants kosovars drainaient entre 4,5 et 5 tonnes d’héroïne chaque mois, ce qui est absolument énorme sachant qu’entre leurs mains elle est à peine coupée. La même année, on a saisi… 9 kilos d’héroïne au Kosovo. Et les services européens étaient parfaitement au courant de ces petites affaires.
Le phénomène est palpable partout : environ 30 tonnes d’héroïne passeraient par les ports et aéroports belges chaque année, notamment par Anvers et Zaventem. En Suisse, le Ministère public de la Confédération a poursuivi en 2007 un clan originaire du Kosovo soupçonné d’être « l’un des principaux fournisseurs d’héroïne d’Europe à partir de la moitié des années nonante » qui aurait « écoulé de grandes quantités [1475 kilos pour la période de 1997 à 2003, selon le communiqué] de stupéfiants en provenance des Balkans », et ce genre d’affaire est légion aujourd’hui.
De même, les laboratoires de transformation de l’héroïne se multiplient en Albanie, au Kosovo, en Serbie. Parallèlement, on saisit moins d’héroïne transformée en Asie, et des produits chimiques venus d’Europe de l’ouest vers les Balkans commencent à être saisis, pour transformer l’opium ou pour faire des amphétamines, du LSD ou autres. Et tout ça s’organise presque de manière fordiste : « De façon générale, on assiste à une division du travail entre Turcs et albanophones en matière d’héroïne. Aux réseaux turcs, la production et le commerce de gros ; aux réseaux albanophones la charge du demi-gros et de la revente "tout au long de la route des Balkans, jusqu’au nord de la Scandinavie’’ », expliquaient Raufer et Quéré dans La Mafia Albanaise, publié en 2000.
Bien sûr, plus près, en Macédoine, en Slovaquie, en Roumanie, l’héroïne est également déversée en quantité, à des prix incroyablement bas. Une partie de la Serbie proche du Kosovo où ont émigré beaucoup d’albanais kosovars pendant la guerre est devenue rapidement, selon Interpol, un carrefour de l’héroïne. Le rapport du Centre d’Information Géopolitique dit que, -comme au bon vieux temps- « tous les groupes activistes albanais de cette région sont impliqués dans toutes sortes de trafics pour se financer dans un contexte volatile qu’ils souhaitent bien évidemment voir durer le plus longtemps possible. Ces organisations politico-mafieuses ne négligent pas non plus d’entretenir des contacts utiles avec des membres des services secrets albanais. ». En fait, dans cette région, une milice locale –l’UCPMB- financée, dit le rapport, par la diaspora albanaise, s’est créée en 2000 pour « libérer » les zones de Presevo, Medvedja et Bujanovac et « protéger » les albanais de Serbie en commettant quelques attentats. Son fief était alors –ô surprise !- « l’un des centres répertoriés du trafic d’héroïne dans les Balkans ».
Aujourd’hui, l’armée yougoslave a pu se réintroduire dans la région, ce qui a fait revenir certains « guérilleros » au Kosovo dans les jupes de la KFOR. Normal : on leur a promis l’impunité et la réintégration dans la vie civile, comme les paramilitaires colombiens. Evidemment, une partie des anciens de l’UCPMB a rejoint l’UCK de Macédoine, qui avait démarré « lutte » là-bas en 2001 pour à peu près les mêmes motifs. Enfin bref, tout cela pour souligner que malgré les remises d’armes et cessez-le-feu, la région reste agitée y compris au Kosovo, et que tout cela crée des zones de non droit ou de droit très relatif fort propices au développement de trafics divers et variés.
Pour lire tout l'article
http://www.agoravox.fr/article.php3?id_article=48328
GOUVERNEMENT KOSOVAR ET TRAFICS DIVERS
Aujourd’hui, les anciens chefs de l’UCK sont les chefs politiques du Kosovo, plébiscités par l’establishment international, ayant pignon sur rue. Et tout le monde trouve ça très bien. Les médias commerciaux oublient tous de parler des activités mafieuses de Thaci, par exemple, lorsqu’il devient 1er ministre. Les Etats-Unis, l’Angleterre, la France, l’Allemagne, l’Europe grâce à Javier Solana notamment qui fut aussi en poste à l’OTAN pour s’occuper de la même question, avant d’arriver dans la magouille sur le « Traité Européen », l’ONU et l’OTAN leur ont donné carte blanche.
Le général canadien Lewis MacKenzie, qui a commandé l’OTAN au début de la guerre, résumait parfaitement la situation en avril 2004. Il expliquait dans le National Post que « Depuis l’intervention de l’OTAN et de l’ONU en 1999 au Kosovo, ce dernier est devenu la capitale européenne du crime. Le commerce des esclaves sexuels y est florissant. La province est devenue la plaque tournante de la drogue en direction de l’Europe et de l’Amérique du nord. Et pour comble, la plupart des drogues proviennent d’un autre pays “libéré” par l’Occident : l’Afghanistan. Les membres de l’UCK, qui a été démobilisée mais non démantelée, participent à la fois à ce trafic et au gouvernement. La police de l’ONU arrête quelques uns de ceux qui sont impliqués dans ce trafic et les traduit devant une juridiction passoire ouverte à la corruption et aux pressions. ». Deux ans plus tard, MacKenzie était mis en cause par un procureur bosniaque pour le viol de musulmanes dans un camp de détention près de Sarajevo. C’est peut-être vrai, puisque les soldats occidentaux présents là-bas ont largement contribué à l’essor des bordels et des réseaux de prostitution dans toute l’ex-Yougoslavie.
La drogue
La route des Balkans n’est pas une nouveauté dans le domaine de la drogue. Mais aujourd’hui les quantités sont devenues industrielles, grâce aux conflits dans la région. Au Kosovo, pareil : l’UCK s’est fait de l’argent en trafiquant la drogue d’abord (surtout l’héroïne au début, puis la cocaïne et les amphétamines), afin de se procurer des armes, puis en se mettant au proxénétisme.
Par son besoin de financement, l’UCK a largement renforcé le trafic de drogue au Kosovo et en Europe. Mais avant la guerre, le Kosovo était déjà un carrefour du marché de l’héroïne notamment, aux mains des clans albanais, comme l’écrivait l’Humanité en 2000 : « En 1997, un rapport d’Interpol indiquait déjà : " Les groupes criminels albanais originaires du Kosovo et de Macédoine sont parmi les organisations les plus impliquées dans le trafic d’héroïne en Europe. Les Albanais du Kosovo en particulier détiennent une part majeure du marché de l’héroïne en Suisse, en Autriche, en Allemagne, en Hongrie, en République tchèque, en Norvège, en Pologne et en Belgique " ». Le Kosovo est resté ce carrefour tout au long de la guerre.
D’aucuns pensent même que le trafic d’organes dénoncé par Carla del Ponte a servi à acheter la drogue d’Afghanistan
Et ça continue : venue d’Afghanistan, où plus de 90% du pavot mondial est produit avec la caution de l’OTAN (par exemple, la production de pavot a augmenté de 121% entre 2005 et 2006, l’année où l’OTAN a largué des tracts par avion pour dire à la population qu’elle pouvait continuer à cultiver du pavot), l’héroïne transite par le Kosovo, l’Albanie ou la Macédoine (tenue par des anciens de l’UCK). Au sujet de l’Afghanistan, on sait par exemple qu’un des frères du président Karzai est fortement soupçonné d’être un des plus grands barons de la drogue du pays, pendant que le gouvernement et Ahmid Karzai lui-même sont soupçonnés de fermer les yeux si ce n’est d’en profiter. L’échec de Karzai et de l’OTAN en matière de lutte anti drogue est si évident que d’aucuns parlent aujourd’hui de « narco Etat » pour désigner un Afghanistan dirigé par un président « corrompu » (car en effet, les champs de pavot pullulent surtout dans les régions pachtounes, l’ethnie de Karzai). Ce serait d’ailleurs fort approprié, au cas où l’OTAN parvient à dépénaliser la production de pavot en Afghanistan, comme semblent l’indiquer certaines discussions. On parle même depuis 2007 de racheter ladite production aux paysans, au même prix qu’ils la revendent habituellement, mais pour en faire des médicaments...
A ce sujet, laissons parler Alain Staher, professeur de relations internationales à l’université de Zurich : « Les deux provinces de Helmand et de Kandahar fournissent plus de 50% des substances brutes de cette drogue produite en Afghanistan. La seule province de Helmand en fournit 40%. 300 à 500 négociants en gros contrôlent le commerce d’opium de cette province qui est ensuite transformé en héroïne. (…) Au total, l’Afghanistan est fournisseur de plus de 85% de la production mondiale d’opium.
Selon le rapport récemment publié par l’Onu et la Banque Mondiale, édité par Doris Buddenberg et William A. Byrd – « Afghanisan’s Drug Industry » – en Afghanistan, plus de 25 à 30 personnes se trouvent à la tête du commerce de la drogue, qui proviennent de l’Afghanistan du sud, mais qui sont étroitement liées avec le gouvernement à Kaboul : « And balances ‹Appears to be exercised to ensure smooth flows of narcotics and protection payments› ».
Bref, la situation en Afghanistan est très similaire à celle du Kosovo. A tel point qu’il est sain de s’interroger sur l’efficacité de l’OTAN dans la lutte contre la criminalité organisée, puisque les gouvernements qu’elle établit sont très impliqués dans ce secteur porteur. De mauvaises langues pourraient même se demander s’il n’y a pas un lien de cause à effet entre l’installation de l’OTAN dans un pays et le développement du narco trafic.
Si tel était le cas, le système actuel serait imparable : la production se fait en Afghanistan, et la partie destinée à l’Europe arrive au Kosovo, autre zone de non droit. Après son passage au Kosovo, la marchandise est donc distribuée et revendue dans toute l’Europe et jusqu’aux Etats-Unis grâce aux réseaux familiaux ou purement mafieux des expatriés. Selon l’Université de Gand, « en Europe, les Kosovars sont présents là où leur diaspora est ancienne. Ils tiennent une partie du marché en Autriche, en Allemagne et sont les premiers fournisseurs des organisations criminelles italiennes à Milan. Ils sont aussi très actifs dans les pays scandinaves. On a saisi en Suède 70 kilogrammes d’héroïne en 1998, plus de trois fois les quantités des années précédentes. Les pays voisins ne sont pas épargnés. ».
En 2000, The Guardian écrivait que les trafiquants kosovars drainaient entre 4,5 et 5 tonnes d’héroïne chaque mois, ce qui est absolument énorme sachant qu’entre leurs mains elle est à peine coupée. La même année, on a saisi… 9 kilos d’héroïne au Kosovo. Et les services européens étaient parfaitement au courant de ces petites affaires.
Le phénomène est palpable partout : environ 30 tonnes d’héroïne passeraient par les ports et aéroports belges chaque année, notamment par Anvers et Zaventem. En Suisse, le Ministère public de la Confédération a poursuivi en 2007 un clan originaire du Kosovo soupçonné d’être « l’un des principaux fournisseurs d’héroïne d’Europe à partir de la moitié des années nonante » qui aurait « écoulé de grandes quantités [1475 kilos pour la période de 1997 à 2003, selon le communiqué] de stupéfiants en provenance des Balkans », et ce genre d’affaire est légion aujourd’hui.
De même, les laboratoires de transformation de l’héroïne se multiplient en Albanie, au Kosovo, en Serbie. Parallèlement, on saisit moins d’héroïne transformée en Asie, et des produits chimiques venus d’Europe de l’ouest vers les Balkans commencent à être saisis, pour transformer l’opium ou pour faire des amphétamines, du LSD ou autres. Et tout ça s’organise presque de manière fordiste : « De façon générale, on assiste à une division du travail entre Turcs et albanophones en matière d’héroïne. Aux réseaux turcs, la production et le commerce de gros ; aux réseaux albanophones la charge du demi-gros et de la revente "tout au long de la route des Balkans, jusqu’au nord de la Scandinavie’’ », expliquaient Raufer et Quéré dans La Mafia Albanaise, publié en 2000.
Bien sûr, plus près, en Macédoine, en Slovaquie, en Roumanie, l’héroïne est également déversée en quantité, à des prix incroyablement bas. Une partie de la Serbie proche du Kosovo où ont émigré beaucoup d’albanais kosovars pendant la guerre est devenue rapidement, selon Interpol, un carrefour de l’héroïne. Le rapport du Centre d’Information Géopolitique dit que, -comme au bon vieux temps- « tous les groupes activistes albanais de cette région sont impliqués dans toutes sortes de trafics pour se financer dans un contexte volatile qu’ils souhaitent bien évidemment voir durer le plus longtemps possible. Ces organisations politico-mafieuses ne négligent pas non plus d’entretenir des contacts utiles avec des membres des services secrets albanais. ». En fait, dans cette région, une milice locale –l’UCPMB- financée, dit le rapport, par la diaspora albanaise, s’est créée en 2000 pour « libérer » les zones de Presevo, Medvedja et Bujanovac et « protéger » les albanais de Serbie en commettant quelques attentats. Son fief était alors –ô surprise !- « l’un des centres répertoriés du trafic d’héroïne dans les Balkans ».
Aujourd’hui, l’armée yougoslave a pu se réintroduire dans la région, ce qui a fait revenir certains « guérilleros » au Kosovo dans les jupes de la KFOR. Normal : on leur a promis l’impunité et la réintégration dans la vie civile, comme les paramilitaires colombiens. Evidemment, une partie des anciens de l’UCPMB a rejoint l’UCK de Macédoine, qui avait démarré « lutte » là-bas en 2001 pour à peu près les mêmes motifs. Enfin bref, tout cela pour souligner que malgré les remises d’armes et cessez-le-feu, la région reste agitée y compris au Kosovo, et que tout cela crée des zones de non droit ou de droit très relatif fort propices au développement de trafics divers et variés.
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