Elections prud'homales 2008: nette progression des syndicats combatifs
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Elections prud'homales 2008: nette progression des syndicats combatifs
Elections prud'homales 2008: nette progression des syndicats combatifs
Nette progression des syndicats combatifs en dépit de l¹abstention organisée par le pouvoir et les grands médias
Oui, le pouvoir a tout fait pour organiser l'abstention à ces élections prud'hommes.
Pas un seul débat télévisé dans les médias de service public, pas une seule explication de masse en direction des 19 millions d'électeurs concernés.
Des millions de salariés ne savaient ni le motif du vote, ni le lieu, ni comment voter.
Dans ces conditions qu'il y ait encore 4,7 millions de votants est un miracle extraordinaire et positif qui montre l'attachement remarquable d'un nombre considérable de salariés au syndicalisme français. Vive le syndicalisme ! Honneur et courage aux syndicalistes dans le privé, des héros qui résistent à la chasse aux sorcières généralisée et défendent les droits de 16 millions de salariés, le code du travail !
Il n'a pas été expliqué aux immigrés qu'ils avaient le droit de voter pour élire les juges de la république.
Il n'a pas été dit aux chômeurs qu'ils avaient le droit de voter.
Il n'a pas, été dit aux jeunes de 16 ans que des lors qu'ils avaient un contrat de travail ils avaient le droit de voter.
Il n'a pas été dit aux 8 millions de salariés des entreprises de moins de 50 salariés, soit 97 % des entreprises, qu'ils avaient le droit de quitter leur travail pour aller voter sans perte de salaire.
Les difficultés d'inscription sur les listes ont été aussi grandes que les fois précédentes.
Les lieux de vote sont demeurés des lieux aussi peu connus qu'avant.
Pire la presse de service public radio et télévision s'est comporté de façon à banaliser le vote et à encouragé l'abstention. Un vrai tam-tam pro abstention !
Ce fut le cas pour France inter, qui le matin même n'informe pas sur le vote mais sur le "probable taux d'abstention". Toute la communication des plus grands médias était orientée sur l'abstention y compris les rares spots télévisés. Sans omettre Le Figaro qui, la veille, explique que le scrutin coûte 90 millions et qu'il vaut mieux le supprimer vu qu'il n'y a pas de participants ce qui est le point de vue explicite du Medef et de la droite.
D'ailleurs le MEDEF perd 8 points, la CFDT perd 3 points
tandis que la CGT gagne 1,5 points largement en tête, et SUD gagne 2,5 points...
Mais là encore, le 4 décembre, au matin, de façon scandaleuse, "France-Inter" parle fort peu d'un scrutin qui concerne pourtant 19 millions de personnes, le commente peu et mal, soulignant surtout l'abstention obtenue, se gardant de souligner les causes des progrès de la CGT et de Sud, et du très sec recul de la CFDT (du à la trahison de mai 2003 de François Chérèque signant la loi Fillon contre les retraites, la nuit, dans le dos du front syndical auquel il participait).
Le progrès, pour la première fois de la CGT depuis 1979 n'est pas souligné, on ne connaîtra ni les chiffres des conseillers prud'hommes élus, ni leur répartition, il n'y aura pas d'écho des sièges électoraux, c'est un pur mépris, un pur déni d'information.
Mais cela n'empêchera pas que le vote exprime déjà ce qui va subvenir dans la période qui vient : la combativité sociale s'accroît partout, des centaines d'entreprises sont l'objet de plans de licenciements iniques, injustifiés, effets d'aubaine patronale du à la crise des banquiers et banqueroutiers. Le blocage de salaires est devenu insupportable alors que des centaines de milliards ont été accordés
aux tenants de l'économie casino pour qu'ils continuent à spéculer comme avant.
Les observateurs attentifs savent qu'un e explosion sociale est désormais possible.
Notons que des centaines de plans de licenciements sont en cours et aussi des centaines de grèves partout dans le pays...
Raymond Soubie, conseiller expérimenté en affaires sociales de Nicolas Sarkozy vient de déclarer qu'il n'a jamais en 40 ans d'expérience, voulu annoncer un quelconque "printemps chaud" ou "automne chaud", mais qu'aujourd'hui, ce n'est plus pareil, selon lui "tout est chaud"... Henri Guaino n'en a pas dit moins, en prétendant qu'une explosion est possible à tout moment...
Toutes les données sont là, ce pays ne supporte plus le féroce traitement antisocial qui lui est imposé par ce gouvernement de sauvages barbares intégristes, qui prônent la mort du code du travail, le travail le dimanche, les 45 heures payées 35, la retraite à 70 ans, les licenciements boursiers !
Gérard Filoche
Inspecteur du travail
Nette progression des syndicats combatifs en dépit de l¹abstention organisée par le pouvoir et les grands médias
Oui, le pouvoir a tout fait pour organiser l'abstention à ces élections prud'hommes.
Pas un seul débat télévisé dans les médias de service public, pas une seule explication de masse en direction des 19 millions d'électeurs concernés.
Des millions de salariés ne savaient ni le motif du vote, ni le lieu, ni comment voter.
Dans ces conditions qu'il y ait encore 4,7 millions de votants est un miracle extraordinaire et positif qui montre l'attachement remarquable d'un nombre considérable de salariés au syndicalisme français. Vive le syndicalisme ! Honneur et courage aux syndicalistes dans le privé, des héros qui résistent à la chasse aux sorcières généralisée et défendent les droits de 16 millions de salariés, le code du travail !
Il n'a pas été expliqué aux immigrés qu'ils avaient le droit de voter pour élire les juges de la république.
Il n'a pas été dit aux chômeurs qu'ils avaient le droit de voter.
Il n'a pas, été dit aux jeunes de 16 ans que des lors qu'ils avaient un contrat de travail ils avaient le droit de voter.
Il n'a pas été dit aux 8 millions de salariés des entreprises de moins de 50 salariés, soit 97 % des entreprises, qu'ils avaient le droit de quitter leur travail pour aller voter sans perte de salaire.
Les difficultés d'inscription sur les listes ont été aussi grandes que les fois précédentes.
Les lieux de vote sont demeurés des lieux aussi peu connus qu'avant.
Pire la presse de service public radio et télévision s'est comporté de façon à banaliser le vote et à encouragé l'abstention. Un vrai tam-tam pro abstention !
Ce fut le cas pour France inter, qui le matin même n'informe pas sur le vote mais sur le "probable taux d'abstention". Toute la communication des plus grands médias était orientée sur l'abstention y compris les rares spots télévisés. Sans omettre Le Figaro qui, la veille, explique que le scrutin coûte 90 millions et qu'il vaut mieux le supprimer vu qu'il n'y a pas de participants ce qui est le point de vue explicite du Medef et de la droite.
D'ailleurs le MEDEF perd 8 points, la CFDT perd 3 points
tandis que la CGT gagne 1,5 points largement en tête, et SUD gagne 2,5 points...
Mais là encore, le 4 décembre, au matin, de façon scandaleuse, "France-Inter" parle fort peu d'un scrutin qui concerne pourtant 19 millions de personnes, le commente peu et mal, soulignant surtout l'abstention obtenue, se gardant de souligner les causes des progrès de la CGT et de Sud, et du très sec recul de la CFDT (du à la trahison de mai 2003 de François Chérèque signant la loi Fillon contre les retraites, la nuit, dans le dos du front syndical auquel il participait).
Le progrès, pour la première fois de la CGT depuis 1979 n'est pas souligné, on ne connaîtra ni les chiffres des conseillers prud'hommes élus, ni leur répartition, il n'y aura pas d'écho des sièges électoraux, c'est un pur mépris, un pur déni d'information.
Mais cela n'empêchera pas que le vote exprime déjà ce qui va subvenir dans la période qui vient : la combativité sociale s'accroît partout, des centaines d'entreprises sont l'objet de plans de licenciements iniques, injustifiés, effets d'aubaine patronale du à la crise des banquiers et banqueroutiers. Le blocage de salaires est devenu insupportable alors que des centaines de milliards ont été accordés
aux tenants de l'économie casino pour qu'ils continuent à spéculer comme avant.
Les observateurs attentifs savent qu'un e explosion sociale est désormais possible.
Notons que des centaines de plans de licenciements sont en cours et aussi des centaines de grèves partout dans le pays...
Raymond Soubie, conseiller expérimenté en affaires sociales de Nicolas Sarkozy vient de déclarer qu'il n'a jamais en 40 ans d'expérience, voulu annoncer un quelconque "printemps chaud" ou "automne chaud", mais qu'aujourd'hui, ce n'est plus pareil, selon lui "tout est chaud"... Henri Guaino n'en a pas dit moins, en prétendant qu'une explosion est possible à tout moment...
Toutes les données sont là, ce pays ne supporte plus le féroce traitement antisocial qui lui est imposé par ce gouvernement de sauvages barbares intégristes, qui prônent la mort du code du travail, le travail le dimanche, les 45 heures payées 35, la retraite à 70 ans, les licenciements boursiers !
Gérard Filoche
Inspecteur du travail
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tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
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