En finir avec l’aliénation euro-atlantique !
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En finir avec l’aliénation euro-atlantique !
En finir avec l’aliénation euro-atlantique !
Depuis plus de 60 ans, la politique social démocrate en France est conditionnée par le fédéralisme européen, l'atlantisme et la soumission aux dirigeants américains. C'est l'une des causes fondamentales de l'éloignement grandissant du peuple républicain des dirigeants du Parti Socialiste. L'enracinement de ceux-ci dans le dogme supranational source de régression sociale, et leur attachement inconditionnel à l'OTAN source de guerres, a conduit, lors des trois dernières élections présidentielles, des millions de citoyens républicains et progressistes à cesser de voter pour le candidat présenté par le PS, alors même que celui-ci se réclamait de telle ou telle variante d'une "union de la gauche" qui a progressivement perdu toute crédibilité.
L'Europe fédérale et atlantiste est avant tout, un outil de l'hégémonie de l'impérialisme étasunien sur le monde. Elle est complice de la mondialisation, de la vision unipolaire et des guerres, que celui-ci développe depuis des décennies. Cette domination agressive des USA aujourd'hui en déclin, et de ses vassaux, n'est plus une perspective tolérable par les peuples du monde dont la résistance contre leur ennemi commun, commence à converger dans une sorte de front anti-impérialiste, encore relativement informel.
La scission du mouvement ouvrier dans notre pays lors du congrès de Tours, aura joué un rôle déterminant dans l'ancrage anti- soviétique et anti-communiste qui demeure toujours l'un des fondements idéologiques inspirant la politique des dirigeants socialistes. Il est souhaitable de prendre en considération notre histoire depuis la deuxième guerre mondiale ; elle illustre une réelle continuité politique. A la Libération, l'influence populaire importante que le PCF avait acquise grâce à son rôle dans la Résistance, inquiétait les diverses forces politiques qui, selon leur rôle dans la lutte des classes lui étaient hostiles.
Pourtant, dès cette époque et jusqu'à nos jours ses dirigeants ont toujours été dépourvus de toute velléités de prise du pouvoir et ont choisi une voie démocratique, républicaine et nationale. En réalité, ceux des dirigeants du Parti Communiste qui en contrôlent l'appareil, ont après l'éloignement de Georges Marchais, imposé une "mutation" qui abandonnait la vision à la fois nationale et internationaliste du parti. A bas bruit, ils se sont alignés sur la négation nationale trotskyste et le fédéralisme social-démocrate
Au moins à partir de 1942, la puissance des communistes et leur rôle dans la lutte patriotique et anti-nazie en France, sert de prétexte aux dirigeants américains pour s'ingérer gravement dans la vie politique de notre pays. Ainsi ils se sont opposés directement à Jean Moulin et financé ceux qui dans la Résistance, s'opposaient à lui et dont certains iront jusqu'à le trahir. Ils ont été hostiles au Général de Gaulle, à l'alliance gaullistes- communistes, à l'existence du CNR, dont ils ne voulaient pas. Ils ne furent pas pour rien dans la mise en sommeil rapide de celui-ci, peu de temps après la Libération.
Après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, crimes contre l'humanité et instruments de leur chantage nucléaire, ils ont entrepris leur stratégie de "guerre froide" contre une URSS sortie exsangue et épuisée de la guerre, avec une industrie pratiquement détruite par les nazis. Comme l'a montré Noam Chomsky, ils parviendront " à créer aux USA " une véritable psychose du "péril rouge" et à "manipuler la pensée de la plus grande partie du monde" sous leur domination.
Mobilisant les réseaux à leur service, qu'ils ont constitués en France avant, pendant et après la guerre, les impérialistes américains orchestrant l'anti-soviétisme, ont développé sur notre continent leur stratégie de domination dans deux directions inséparables : la création de l'OTAN et le lancement de l'Europe fédérale. Celle-ci était entre autres, destinée à détruire les nations qui dans la propagande US reprise par leurs émules, sont depuis présentées comme étant historiquement dépassées. Avec leurs agents ils s'attaquèrent dans un long processus qui perdure, à la souveraineté populaire, à la forme républicaine de notre Etat-nation et à tous les éléments pouvant permettre aux Français et aux autres peuples, de préserver leur droit inaliénable à disposer d'eux-mêmes, à refuser de devenir des instruments vassalisés, au service des propres objectifs nationalistes des USA.
Dès mars 1946, Léon Blum annonça clairement l'alignement de son parti sur la stratégie américaine. A Washington où il négociait les accords Blum-Byrnes, il fit ses offres de services dans un discours dont le sens profond ne fait aucun doute : "Je sais bien que la France ne vous laisse pas indifférents. Je crois qu'aujourd'hui encore elle possède un pouvoir d'influence spirituelle et d'orientation politique pour l'ensemble du continent européen, et je ne crois pas me montrer trop présomptueux si j'affirme qu'en Europe, la France est encore aujourd'hui, comme elle l'était jadis, la position stratégique dominante de la démocratie et que sur le plan mondial, sa coopération active est et restera un élément indispensable pour cette organisation pacifique du monde où votre pays a pris l'initiative principale et dont il a assuré la principale responsabilité."( La Revue socialiste » janvier 1951)
A propos de la réalité ou non de la "menace soviétique", de son caractère mensonger, manipulateur et, d'instrument de la lutte des classes à l'échelle internationale, au sein du Comité Valmy, il n'existe certainement pas une opinion monolithique, car il rassemble des militants issus des principales sensibilités de l'arc républicain. On y retrouve pourtant une réelle unanimité sur la conviction que si par hypothèse elle a existé à une époque, cette "menace" a disparu en même temps que l'Union soviétique.
Celle-ci comme le Pacte de Varsovie n'existent plus. L'OTAN dont la création a précédé de six ans celle du Pacte de Varsovie, n'a plus aujourd'hui aucune raison avouable d'exister, ni aucune légitimité. (Si toutefois elle en a jamais eue). L'alliance atlantique et son organisation militaire intégrée, dans laquelle Nicolas Sarkozy obéissant à son suzerain, a réinsérée la France, sont plus manifestement que jamais, l'outil d'une politique d'agression et de guerre, sous le contrôle absolu des dirigeants étasuniens. Orienté en particulier contre la R P de Chine, la Russie, l'Iran, l'Afghanistan etc.., l'OTAN, on le voit bien, peut également être utilisée contre n'importe lequel des peuples du monde. Il peut aussi servir à attiser le choc des civilisations, si l'appareil oligarchique occulte qui détient véritablement le pouvoir, poussait la nouvelle administration américaine à conserver cette stratégie qu'elle a commencée par l'intermédiaire de Georges W Bush.
Le Parti Socialiste vient de tenir son 75 ème Congrès. Le bon peuple à son sujet, a été submergé par la propagande déversée par les médias sarko-régulés. La première constatation possible, c'est qu'il n'y aura pas eu de débat de fond lors de cet exercice de politique-spectacle. La ligne euro-atlantiste tracée dans les années quarante, reste intangible, non discutable et déterminante. Il est impensable qu'elle puisse être remise en cause, même 20 ans après la disparition de l'URSS dont l'existence prétendait la légitimer.
Après ce congrès, toujours pré-déterminé par le carcan de l'euro-atlantisme, le Parti socialiste reste incapable de développer sur l'essentiel, une politique différente de celle de Nicolas Sarkozy.
Nos concitoyens ont pu constater à travers le traitement de faveur réservé par la domesticité politico-médiatique du pouvoir, que Ségolène Royal demeurait la candidate choisie par le clan de Nicolas Sarkozy. On comprend que le chef compradore de l'Etat aimerait bien lui voir prendre à nouveau, la tête de l'opposition officielle et recréer le couple Royal / Sarkozy, dépourvu d'antagonisme politique de fond et intégré dans une pratique électoraliste inspirée dans les deux cas, par l'exemple américain. Si Ségolène Royal qui a pris politiquement en exemple Anthony Blair, l'avait emporté, le Parti Socialiste, aurait perdu ce qui permet encore relativement de le considérer comme un parti de militants, pour devenir une sorte de copié-collé du Parti Démocrate américain. Il est vrai que sa volonté affichée d'alliance avec les chrétiens démocrates du MODEM peut être comprise comme une sorte d'épuration intégriste en faveur de l'Europe fédérale des régions, un retour logique aux pires sources de l'euro-atlantisme et adoptant les méthodes américaines de conditionnement des peuples.
Les dirigeants du Parti Socialiste en crise, sont généralement aliénés par un euro-atlantisme systémique qui élimine ou stérilise en eux, toute capacité de définir une politique à la fois conforme à l'intérêt du peuple, de la nation et de la République une, indivisible, laïque et sociale. Du "pareil au même" disait JP Chevènement en comparant les politiques des renégats de la nation situés à droite comme à "gauche". L'élection contestée de Martine Aubry première Secrétaire du PS, ne changera en rien cette réalité et ses incantations sur une mythique Europe sociale, n'ont aucune chance de connaître un début de concrétisation.
Pourtant en s'opposant au traité de Lisbonne,l'aile gauche de ce parti représentée par Benoît Hamon, a fait un pas qui marque un progrès dans la bonne direction, celle qui peut ramener à la souveraineté populaire, sans laquelle toute ambition de progrès social est illusoire. Nous avons salué avec sympathie les démissions du Parti Socialiste de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez lequel, à une occasion au moins, s'est déclaré favorable à la souveraineté nationale qui selon nous, est inséparable de la souveraineté populaire. Il reste à espérer que les réalités économiques sociales, et politiques qui ont amené une certaine radicalisation de leurs analyses, amèneront ces camarades à aller au bout de leur logique et à rompre clairement avec toute démarche supranationale.
Dans notre pays, une dynamique de compréhension a progressé pas à pas dans le peuple-nation qui a entrepris de tirer les leçons de son expérience concrète de plus de soixante ans de "construction européenne" accompagnée de démagogie, de mensonges et en permanence de manipulation idéologique. Cette "construction" à l'étape actuelle de cette prise de conscience, est analysée de plus en plus fréquemment par les citoyens, comme une régression économique, sociale et politique, comme un véritable recul de civilisation et comme un totalitarisme en marche. Elle a amené le peuple souverain à dire non au traité constitutionnel européen. Pour bien apprécier l'importance fondamentale de ce non de Résistance, il convient de se rappeler qu'il a été exprimé, en dépit d'une intense campagne politico-médiatique, massivement antidémocratique et menée par l'oligarchie supranationale à double face, qui monopolise le pouvoir tout en contrôlant les médias.
Il est trop tôt pour être très précis sur ce que sera la politique des dirigeants américains sous Barack Obama. Il a déjà annoncé sa volonté de poursuivre la politique de domination mondiale des États Unis. Nombreux parmi ceux qui lui font confiance seront certainement déçus. Ce qui est déjà nettement perçu par les peuples, c'est la mise en échec presque partout dans le monde, de la politique guerrière conduite sans discontinuité par Georges W Bush pendant sa présidence. L'impérialisme américain n'a plus totalement les moyens d'imposer partout et toujours cette volonté hégémonique dans le monde qui a cessé d'être unipolaire. Le recul américain qui tend à s'accentuer, est aussi celui de ses alliés, vassaux et supplétifs. Les plus lucides d'entre-eux en France, notamment parmi ceux qui sévissent dans le cadre de l'alliance supranationale UMPS, devraient envisager leur recyclage.
Aujourd'hui la donne politique internationale se modifie rapidement et en profondeur. La France doit se libérer de l'OTAN, cesser d'être la vassale des USA et rétablir son indépendance nationale. Il devient indispensable et urgent que l'ensemble des organisations, personnalités et militants, se réclamant de la République et de la souveraineté populaire, qui ont en commun pour objectif de changer la société en combattant pour le progrès social et la paix dans le monde, intègrent les nouvelles réalités de la situation mondiale dans leurs analyses. La volonté partagée au delà des différences de construire une nouvelle perspective de rassemblement populaire appelé à devenir majoritaire, en sera renforcée et les convergences clarifiées.
Le Comité Valmy internationaliste et patriote, membre fondateur de l'Arc Républicain de Progrès, considère que la politique de la France doit être décidée par son peuple à Paris et nulle part ailleurs. Il inspire sa démarche de rassemblement de l'exemple de la Résistance et de son esprit. Il propose la réactualisation du programme du Conseil National de la Résistance qui, dans son essence, garde une grande modernité et une réelle capacité à répondre aux problèmes que connaît aujourd'hui la France républicaine.
source : « comité valmy »
Depuis plus de 60 ans, la politique social démocrate en France est conditionnée par le fédéralisme européen, l'atlantisme et la soumission aux dirigeants américains. C'est l'une des causes fondamentales de l'éloignement grandissant du peuple républicain des dirigeants du Parti Socialiste. L'enracinement de ceux-ci dans le dogme supranational source de régression sociale, et leur attachement inconditionnel à l'OTAN source de guerres, a conduit, lors des trois dernières élections présidentielles, des millions de citoyens républicains et progressistes à cesser de voter pour le candidat présenté par le PS, alors même que celui-ci se réclamait de telle ou telle variante d'une "union de la gauche" qui a progressivement perdu toute crédibilité.
L'Europe fédérale et atlantiste est avant tout, un outil de l'hégémonie de l'impérialisme étasunien sur le monde. Elle est complice de la mondialisation, de la vision unipolaire et des guerres, que celui-ci développe depuis des décennies. Cette domination agressive des USA aujourd'hui en déclin, et de ses vassaux, n'est plus une perspective tolérable par les peuples du monde dont la résistance contre leur ennemi commun, commence à converger dans une sorte de front anti-impérialiste, encore relativement informel.
La scission du mouvement ouvrier dans notre pays lors du congrès de Tours, aura joué un rôle déterminant dans l'ancrage anti- soviétique et anti-communiste qui demeure toujours l'un des fondements idéologiques inspirant la politique des dirigeants socialistes. Il est souhaitable de prendre en considération notre histoire depuis la deuxième guerre mondiale ; elle illustre une réelle continuité politique. A la Libération, l'influence populaire importante que le PCF avait acquise grâce à son rôle dans la Résistance, inquiétait les diverses forces politiques qui, selon leur rôle dans la lutte des classes lui étaient hostiles.
Pourtant, dès cette époque et jusqu'à nos jours ses dirigeants ont toujours été dépourvus de toute velléités de prise du pouvoir et ont choisi une voie démocratique, républicaine et nationale. En réalité, ceux des dirigeants du Parti Communiste qui en contrôlent l'appareil, ont après l'éloignement de Georges Marchais, imposé une "mutation" qui abandonnait la vision à la fois nationale et internationaliste du parti. A bas bruit, ils se sont alignés sur la négation nationale trotskyste et le fédéralisme social-démocrate
Au moins à partir de 1942, la puissance des communistes et leur rôle dans la lutte patriotique et anti-nazie en France, sert de prétexte aux dirigeants américains pour s'ingérer gravement dans la vie politique de notre pays. Ainsi ils se sont opposés directement à Jean Moulin et financé ceux qui dans la Résistance, s'opposaient à lui et dont certains iront jusqu'à le trahir. Ils ont été hostiles au Général de Gaulle, à l'alliance gaullistes- communistes, à l'existence du CNR, dont ils ne voulaient pas. Ils ne furent pas pour rien dans la mise en sommeil rapide de celui-ci, peu de temps après la Libération.
Après les bombardements d'Hiroshima et de Nagasaki, crimes contre l'humanité et instruments de leur chantage nucléaire, ils ont entrepris leur stratégie de "guerre froide" contre une URSS sortie exsangue et épuisée de la guerre, avec une industrie pratiquement détruite par les nazis. Comme l'a montré Noam Chomsky, ils parviendront " à créer aux USA " une véritable psychose du "péril rouge" et à "manipuler la pensée de la plus grande partie du monde" sous leur domination.
Mobilisant les réseaux à leur service, qu'ils ont constitués en France avant, pendant et après la guerre, les impérialistes américains orchestrant l'anti-soviétisme, ont développé sur notre continent leur stratégie de domination dans deux directions inséparables : la création de l'OTAN et le lancement de l'Europe fédérale. Celle-ci était entre autres, destinée à détruire les nations qui dans la propagande US reprise par leurs émules, sont depuis présentées comme étant historiquement dépassées. Avec leurs agents ils s'attaquèrent dans un long processus qui perdure, à la souveraineté populaire, à la forme républicaine de notre Etat-nation et à tous les éléments pouvant permettre aux Français et aux autres peuples, de préserver leur droit inaliénable à disposer d'eux-mêmes, à refuser de devenir des instruments vassalisés, au service des propres objectifs nationalistes des USA.
Dès mars 1946, Léon Blum annonça clairement l'alignement de son parti sur la stratégie américaine. A Washington où il négociait les accords Blum-Byrnes, il fit ses offres de services dans un discours dont le sens profond ne fait aucun doute : "Je sais bien que la France ne vous laisse pas indifférents. Je crois qu'aujourd'hui encore elle possède un pouvoir d'influence spirituelle et d'orientation politique pour l'ensemble du continent européen, et je ne crois pas me montrer trop présomptueux si j'affirme qu'en Europe, la France est encore aujourd'hui, comme elle l'était jadis, la position stratégique dominante de la démocratie et que sur le plan mondial, sa coopération active est et restera un élément indispensable pour cette organisation pacifique du monde où votre pays a pris l'initiative principale et dont il a assuré la principale responsabilité."( La Revue socialiste » janvier 1951)
A propos de la réalité ou non de la "menace soviétique", de son caractère mensonger, manipulateur et, d'instrument de la lutte des classes à l'échelle internationale, au sein du Comité Valmy, il n'existe certainement pas une opinion monolithique, car il rassemble des militants issus des principales sensibilités de l'arc républicain. On y retrouve pourtant une réelle unanimité sur la conviction que si par hypothèse elle a existé à une époque, cette "menace" a disparu en même temps que l'Union soviétique.
Celle-ci comme le Pacte de Varsovie n'existent plus. L'OTAN dont la création a précédé de six ans celle du Pacte de Varsovie, n'a plus aujourd'hui aucune raison avouable d'exister, ni aucune légitimité. (Si toutefois elle en a jamais eue). L'alliance atlantique et son organisation militaire intégrée, dans laquelle Nicolas Sarkozy obéissant à son suzerain, a réinsérée la France, sont plus manifestement que jamais, l'outil d'une politique d'agression et de guerre, sous le contrôle absolu des dirigeants étasuniens. Orienté en particulier contre la R P de Chine, la Russie, l'Iran, l'Afghanistan etc.., l'OTAN, on le voit bien, peut également être utilisée contre n'importe lequel des peuples du monde. Il peut aussi servir à attiser le choc des civilisations, si l'appareil oligarchique occulte qui détient véritablement le pouvoir, poussait la nouvelle administration américaine à conserver cette stratégie qu'elle a commencée par l'intermédiaire de Georges W Bush.
Le Parti Socialiste vient de tenir son 75 ème Congrès. Le bon peuple à son sujet, a été submergé par la propagande déversée par les médias sarko-régulés. La première constatation possible, c'est qu'il n'y aura pas eu de débat de fond lors de cet exercice de politique-spectacle. La ligne euro-atlantiste tracée dans les années quarante, reste intangible, non discutable et déterminante. Il est impensable qu'elle puisse être remise en cause, même 20 ans après la disparition de l'URSS dont l'existence prétendait la légitimer.
Après ce congrès, toujours pré-déterminé par le carcan de l'euro-atlantisme, le Parti socialiste reste incapable de développer sur l'essentiel, une politique différente de celle de Nicolas Sarkozy.
Nos concitoyens ont pu constater à travers le traitement de faveur réservé par la domesticité politico-médiatique du pouvoir, que Ségolène Royal demeurait la candidate choisie par le clan de Nicolas Sarkozy. On comprend que le chef compradore de l'Etat aimerait bien lui voir prendre à nouveau, la tête de l'opposition officielle et recréer le couple Royal / Sarkozy, dépourvu d'antagonisme politique de fond et intégré dans une pratique électoraliste inspirée dans les deux cas, par l'exemple américain. Si Ségolène Royal qui a pris politiquement en exemple Anthony Blair, l'avait emporté, le Parti Socialiste, aurait perdu ce qui permet encore relativement de le considérer comme un parti de militants, pour devenir une sorte de copié-collé du Parti Démocrate américain. Il est vrai que sa volonté affichée d'alliance avec les chrétiens démocrates du MODEM peut être comprise comme une sorte d'épuration intégriste en faveur de l'Europe fédérale des régions, un retour logique aux pires sources de l'euro-atlantisme et adoptant les méthodes américaines de conditionnement des peuples.
Les dirigeants du Parti Socialiste en crise, sont généralement aliénés par un euro-atlantisme systémique qui élimine ou stérilise en eux, toute capacité de définir une politique à la fois conforme à l'intérêt du peuple, de la nation et de la République une, indivisible, laïque et sociale. Du "pareil au même" disait JP Chevènement en comparant les politiques des renégats de la nation situés à droite comme à "gauche". L'élection contestée de Martine Aubry première Secrétaire du PS, ne changera en rien cette réalité et ses incantations sur une mythique Europe sociale, n'ont aucune chance de connaître un début de concrétisation.
Pourtant en s'opposant au traité de Lisbonne,l'aile gauche de ce parti représentée par Benoît Hamon, a fait un pas qui marque un progrès dans la bonne direction, celle qui peut ramener à la souveraineté populaire, sans laquelle toute ambition de progrès social est illusoire. Nous avons salué avec sympathie les démissions du Parti Socialiste de Jean-Luc Mélenchon et de Marc Dolez lequel, à une occasion au moins, s'est déclaré favorable à la souveraineté nationale qui selon nous, est inséparable de la souveraineté populaire. Il reste à espérer que les réalités économiques sociales, et politiques qui ont amené une certaine radicalisation de leurs analyses, amèneront ces camarades à aller au bout de leur logique et à rompre clairement avec toute démarche supranationale.
Dans notre pays, une dynamique de compréhension a progressé pas à pas dans le peuple-nation qui a entrepris de tirer les leçons de son expérience concrète de plus de soixante ans de "construction européenne" accompagnée de démagogie, de mensonges et en permanence de manipulation idéologique. Cette "construction" à l'étape actuelle de cette prise de conscience, est analysée de plus en plus fréquemment par les citoyens, comme une régression économique, sociale et politique, comme un véritable recul de civilisation et comme un totalitarisme en marche. Elle a amené le peuple souverain à dire non au traité constitutionnel européen. Pour bien apprécier l'importance fondamentale de ce non de Résistance, il convient de se rappeler qu'il a été exprimé, en dépit d'une intense campagne politico-médiatique, massivement antidémocratique et menée par l'oligarchie supranationale à double face, qui monopolise le pouvoir tout en contrôlant les médias.
Il est trop tôt pour être très précis sur ce que sera la politique des dirigeants américains sous Barack Obama. Il a déjà annoncé sa volonté de poursuivre la politique de domination mondiale des États Unis. Nombreux parmi ceux qui lui font confiance seront certainement déçus. Ce qui est déjà nettement perçu par les peuples, c'est la mise en échec presque partout dans le monde, de la politique guerrière conduite sans discontinuité par Georges W Bush pendant sa présidence. L'impérialisme américain n'a plus totalement les moyens d'imposer partout et toujours cette volonté hégémonique dans le monde qui a cessé d'être unipolaire. Le recul américain qui tend à s'accentuer, est aussi celui de ses alliés, vassaux et supplétifs. Les plus lucides d'entre-eux en France, notamment parmi ceux qui sévissent dans le cadre de l'alliance supranationale UMPS, devraient envisager leur recyclage.
Aujourd'hui la donne politique internationale se modifie rapidement et en profondeur. La France doit se libérer de l'OTAN, cesser d'être la vassale des USA et rétablir son indépendance nationale. Il devient indispensable et urgent que l'ensemble des organisations, personnalités et militants, se réclamant de la République et de la souveraineté populaire, qui ont en commun pour objectif de changer la société en combattant pour le progrès social et la paix dans le monde, intègrent les nouvelles réalités de la situation mondiale dans leurs analyses. La volonté partagée au delà des différences de construire une nouvelle perspective de rassemblement populaire appelé à devenir majoritaire, en sera renforcée et les convergences clarifiées.
Le Comité Valmy internationaliste et patriote, membre fondateur de l'Arc Républicain de Progrès, considère que la politique de la France doit être décidée par son peuple à Paris et nulle part ailleurs. Il inspire sa démarche de rassemblement de l'exemple de la Résistance et de son esprit. Il propose la réactualisation du programme du Conseil National de la Résistance qui, dans son essence, garde une grande modernité et une réelle capacité à répondre aux problèmes que connaît aujourd'hui la France républicaine.
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