Déçus par Sarkozy, les policiers refusent les coupes budgétaires
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Déçus par Sarkozy, les policiers refusent les coupes budgétaires
Déçus par Sarkozy, les policiers refusent les coupes budgétaires
Par Philippe Madelin | Journaliste | 19/11/2008 | 18H03
Nicolas Sarkozy en visite au commissariat de Sartrouville (Charles Platiau/Reuters)
Fin 2007, après une première manif des policiers le 22 octobre, Nicolas Sarkozy avait cru calmer la gente policière en la caressant dans le sens du poil, grande réception à La Défense à l’appui. Sans promettre grand chose. Mais au nom de l’incontournable Révision générale des politiques publiques (RGPP), le gourvernement réduit les moyens de la police, après avoir serré d’un cran la ceinture des gendarmes.
Au terme d’un accord signé avec la seule organisation Alliance, qui représente plus du tiers des gardiens de la paix (Unsa et SGP-FO en représentent plus de la moitié), les policiers devront se contenter de cinq jours de RTT, contre sept actuellement, et renoncer au mode de calcul de leurs heures supplémentaires.
En contrepartie, ils devraient bénéficier d’une prime de 15 euros par mois en 2009, portée à à 30 euros en juillet 2010, et d’une revalorisation de leur prime de risque. Ces mesures sont assorties d’un important programme de réductions d’effectifs, 10 000 postes seraient supprimés d’ici à 2012, soit 10% des effectifs.
Rien ne s’arrange dans la maison police
En conséquence, mardi, à Lyon 8 500 policiers affiliés à l’UNSA-Police et au SGP-FO (4 500 selon un comptage officiel) ont défilé à Lyon pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un enterrement de Première classe.
Si rien n’intervient d’ici là, les manifestants se sont donnés un troisième rendez-vous dans la rue, à Bordeaux, dans deux semaines. Autrement dit, rien ne s’arrange dans la maison police, où l’on estime que l’impératif de sécurité passe au deuxième plan, alors que le Président a toujours proclamé que la préoccupation sécuritaire était pour lui essentielle.
Pire, on craint qu’un développement accéléré de la vidéosurveillance et des polices municipales n’accélère les désamour à l’égard de la police nationale. L’UNSA-Police, majoritaire chez les gardiens de la paix, est considérée comme penchant plutôt à gauche.
Photo : Nicolas Sarkozy en visite au commissariat de Sartrouville (Charles Platiau/Reuters)
Par Philippe Madelin | Journaliste | 19/11/2008 | 18H03
Nicolas Sarkozy en visite au commissariat de Sartrouville (Charles Platiau/Reuters)
Fin 2007, après une première manif des policiers le 22 octobre, Nicolas Sarkozy avait cru calmer la gente policière en la caressant dans le sens du poil, grande réception à La Défense à l’appui. Sans promettre grand chose. Mais au nom de l’incontournable Révision générale des politiques publiques (RGPP), le gourvernement réduit les moyens de la police, après avoir serré d’un cran la ceinture des gendarmes.
Au terme d’un accord signé avec la seule organisation Alliance, qui représente plus du tiers des gardiens de la paix (Unsa et SGP-FO en représentent plus de la moitié), les policiers devront se contenter de cinq jours de RTT, contre sept actuellement, et renoncer au mode de calcul de leurs heures supplémentaires.
En contrepartie, ils devraient bénéficier d’une prime de 15 euros par mois en 2009, portée à à 30 euros en juillet 2010, et d’une revalorisation de leur prime de risque. Ces mesures sont assorties d’un important programme de réductions d’effectifs, 10 000 postes seraient supprimés d’ici à 2012, soit 10% des effectifs.
Rien ne s’arrange dans la maison police
En conséquence, mardi, à Lyon 8 500 policiers affiliés à l’UNSA-Police et au SGP-FO (4 500 selon un comptage officiel) ont défilé à Lyon pour protester contre ce qu’ils considèrent comme un enterrement de Première classe.
Si rien n’intervient d’ici là, les manifestants se sont donnés un troisième rendez-vous dans la rue, à Bordeaux, dans deux semaines. Autrement dit, rien ne s’arrange dans la maison police, où l’on estime que l’impératif de sécurité passe au deuxième plan, alors que le Président a toujours proclamé que la préoccupation sécuritaire était pour lui essentielle.
Pire, on craint qu’un développement accéléré de la vidéosurveillance et des polices municipales n’accélère les désamour à l’égard de la police nationale. L’UNSA-Police, majoritaire chez les gardiens de la paix, est considérée comme penchant plutôt à gauche.
Photo : Nicolas Sarkozy en visite au commissariat de Sartrouville (Charles Platiau/Reuters)
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