- Avec le NPA, Besancenot veut "changer le monde avant qu’il ne nous écrase"
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PARIS, 6 nov 2008 (AFP) - Olivier Besancenot a appelé jeudi à "changer ce monde avant qu’il ne nous écrase", lors du premier meeting parisien du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), dont la fondation officielle en janvier 2009 est selon lui légitimée par une crise mondiale qui n’en est "qu’au début". "La question qui est posée, c’est de changer ce monde avant que ce monde ne nous écrase", a-t-il affirmé dans une salle de la Mutualité comble et enthousiaste, un public où figuraient de nombreux jeunes. "Ce Nouveau parti anticapitaliste, on n’imaginait même pas à quel point on visait juste quand on lancé cette idée et ce projet", a assuré le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire. "A l’heure où le capitalisme est en crise, il y a au moins une gauche qui est clairement anticapitaliste et qui le revendique !", a-t-il martelé, au moment même où les militants socialistes votaient pour choisir la nouvelle orientation du PS. Les délégués des quelque 400 comités locaux du NPA se retrouvent pour une "réunion nationale" ce week-end à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour plancher sur le projet, l’organisation et le nom de cette future formation, dans laquelle la LCR veut se fondre pour "changer d’échelle". Selon la Ligue, environ "11.000 cartes" d’adhérents du futur NPA ont déjà été "commandées par les comités locaux". "On est condamné à chercher autre chose, c’est une question de survie", a lancé M. Besancenot. "On n’est qu’au début" d’une crise qui "vient du coeur du système", a prédit le jeune postier, toujours très populaire selon les sondages. "Ceux qui nous disent qu’on peut moraliser le capitalisme nous disent n’importe quoi", a-t-il encore estimé, attaquant Nicolas Sarkozy et le gouvernement qui ont "caché la vérité" sur la crise, et réclamant un "service bancaire unifié" public en France et en Europe, l’interdiction des licenciements et une augmentation des salaires. "Il y a un vrai petit climat qu’il s’agit d’attiser", a-t-il dit, exhortant à la "résistance sociale" et au "combat" contre "la loi des vautours", en citant le révolutionnaire noir américain Malcolm X. tmo/so/bw
PARIS, 6 nov 2008 (AFP) - Olivier Besancenot a appelé jeudi à "changer ce monde avant qu’il ne nous écrase", lors du premier meeting parisien du Nouveau parti anticapitaliste (NPA), dont la fondation officielle en janvier 2009 est selon lui légitimée par une crise mondiale qui n’en est "qu’au début". "La question qui est posée, c’est de changer ce monde avant que ce monde ne nous écrase", a-t-il affirmé dans une salle de la Mutualité comble et enthousiaste, un public où figuraient de nombreux jeunes. "Ce Nouveau parti anticapitaliste, on n’imaginait même pas à quel point on visait juste quand on lancé cette idée et ce projet", a assuré le porte-parole de la Ligue communiste révolutionnaire. "A l’heure où le capitalisme est en crise, il y a au moins une gauche qui est clairement anticapitaliste et qui le revendique !", a-t-il martelé, au moment même où les militants socialistes votaient pour choisir la nouvelle orientation du PS. Les délégués des quelque 400 comités locaux du NPA se retrouvent pour une "réunion nationale" ce week-end à la Plaine-Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour plancher sur le projet, l’organisation et le nom de cette future formation, dans laquelle la LCR veut se fondre pour "changer d’échelle". Selon la Ligue, environ "11.000 cartes" d’adhérents du futur NPA ont déjà été "commandées par les comités locaux". "On est condamné à chercher autre chose, c’est une question de survie", a lancé M. Besancenot. "On n’est qu’au début" d’une crise qui "vient du coeur du système", a prédit le jeune postier, toujours très populaire selon les sondages. "Ceux qui nous disent qu’on peut moraliser le capitalisme nous disent n’importe quoi", a-t-il encore estimé, attaquant Nicolas Sarkozy et le gouvernement qui ont "caché la vérité" sur la crise, et réclamant un "service bancaire unifié" public en France et en Europe, l’interdiction des licenciements et une augmentation des salaires. "Il y a un vrai petit climat qu’il s’agit d’attiser", a-t-il dit, exhortant à la "résistance sociale" et au "combat" contre "la loi des vautours", en citant le révolutionnaire noir américain Malcolm X. tmo/so/bw
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