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Tata Dati et son piston

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Message par avec-amour-et-paix Mar 30 Sep - 10:12

Tata Dati et son piston
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De notre correspondant à Lyon OLIVIER BERTRAND
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Rachida Dati. (REUTERS)






Votre dernier-né ne trouve pas de place en crèche ? Adressez-vous à la Justice, elle imposera à la collectivité de vous trouver une solution. Un jour, cela s’appellera peut-être le droit opposable à la garde d’enfant. En attendant, cela s’appelle un passe-droit, lorsque la garde des Sceaux elle-même appelle le maire de Lyon pour demander une place en crèche pour le dernier rejeton de sa sœur.

Les Potins d’Angèle, hebdomadaire politico-satirique lyonnais, a révélé l’affaire jeudi. La sœur de Rachida Dati habite à Villeurbanne, à côté de Lyon, et travaille à la cité internationale pour un grand groupe de traitement des ordures ménagères, dont le PDG est, par ailleurs, un proche de la ministre. Elle cherchait une place en crèche dans le VIe arrondissement, près de son boulot, où les places de crèche manquent cruellement : 367 pour 1 550 enfants de moins de 3 ans. La dernière commission d’attribution a traité 135 demandes pour 7 places disponibles.

Le dossier de la sœur a été rejeté plusieurs fois avant que Rachida Dati n’appelle Gérard Collomb. L’affaire s’est réglée dans l’été. «Cette famille avait déposé plusieurs demandes, confirme, un peu gênée, Anne-Claire Pech, adjointe UMP chargée du handicap, de l’insertion et de la petite enfance dans le VIe arrondissement de Lyon. Elles ont été examinées en commission d’attribution, selon des critères municipaux très transparents, communs à tout le monde. Nous les avons refusées et, théoriquement, l’adjointe d’arrondissement est décisionnaire pour les crèches.» Mais cette fois, poursuit-elle, «la demande a été acceptée directement par la mairie centrale».

Le cabinet de Gérard Collomb refusait, hier, de confirmer l’intervention directe de Rachida Dati. Il se contentait de confirmer pudiquement qu’une demande «a bien été formulée». Pour sa part, le cabinet de la ministre dément formellement. «Il n’y a jamais eu d’intervention, affirme l’un des porte-parole. Elle connaît Collomb depuis longtemps car ils ont travaillé ensemble sur un problème de commissariat lorsqu’elle était au ministère de l’Intérieur, mais elle ne lui a jamais demandé la moindre faveur.» Selon nos informations, le contact direct entre le maire et la ministre a pourtant bien eu lieu au sujet de cette place en crèche. A Lyon, actuellement, environ 20 % des parents ne trouvent pas de solution satisfaisante pour faire garder leurs enfants.
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Message par avec-amour-et-paix Mar 30 Sep - 10:15

Relaxe de Jean Sarkozy, soupçonné d'avoir provoqué un accident à scooter
Par Dorothée MOISAN

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Accusé d'avoir percuté un automobiliste alors qu'il roulait à scooter il y a trois ans, le fils cadet du président de la République et conseiller général des Hauts-de-Seine (UMP), Jean Sarkozy, a été relaxé lundi par le tribunal correctionnel de Paris.

Imprimez Réagissez Classez C'est une banale histoire de la circulation, avec un prévenu qui l'est un peu moins, qu'ont tranchée lundi des magistrats parisiens: accusé d'avoir percuté un automobiliste alors qu'il roulait à scooter, Jean, le fils cadet du président Nicolas Sarkozy, a été relaxé.

"La justice a fait ce qu'elle devait faire. Il s'agissait d'un dossier vide dans lequel on avait rapporté la preuve de l'impossibilité de l'infraction", s'est réjoui Me Thierry Herzog, son client Jean Sarkozy n'ayant pas fait le déplacement.

Plus qu'amère, la déconvenue est coûteuse pour M'Hamed Bellouti, l'automobiliste qui poursuivait en justice le président du groupe UMP au conseil général des Hauts-de-Seine. Alors qu'il réclamait 260 euros, pour prix de son pare-choc abîmé, et 4.000 euros de dommages et intérêts, il a lui-même été condamné à verser à Jean Sarkozy 2.000 euros pour "procédure abusive".

"Je savais que la justice était inégale, mais de là à me condamner pour procédure abusive alors qu'il y avait des preuves et un témoin, c'est surréaliste dans un pays comme la France", a réagi M. Bellouti, avouant "rester sans voix".

"Désespéré" et stigmatisant une justice "pour les riches et une autre pour la France d'en bas qui doit se démerder", il ignorait lundi s'il allait faire appel de cette décision. Si elle peut lui donner raison, la cour d'appel peut aussi décider d'alourdir les sommes qu'il doit au fils du chef de l'Etat.

Depuis trois ans, M'Hamed Bellouti accuse Jean Sarkozy, alors âgé de 19 ans, d'avoir percuté l'arrière de sa BMW avec son scooter le 14 octobre 2005, place de la Concorde à Paris, puis d'avoir pris la fuite.

Lors de l'audience du 25 juin, M. Bellouti, 37 ans, et son passager avaient raconté avoir relevé le numéro du deux-roues à l'aide d'un téléphone portable. Ils avaient toutefois reconnu ne pas être en mesure de reconnaître son conducteur, coiffé d'un casque, dont ils pouvaient seulement dire qu'il était "jeune" et "imberbe".

Après plusieurs tentatives vaines de son assureur pour obtenir de la partie fautive le paiement des réparations, l'automobiliste avait finalement décidé de porter plainte, en février 2006. C'est seulement alors qu'il aurait découvert l'identité du propriétaire du scooter.

Jean Sarkozy avait alors été cité devant le tribunal correctionnel pour délit de fuite, défaut de maîtrise de son véhicule, non-respect des distances de sécurité et dégradation légère d'un bien appartenant à autrui.

Deux expertises et un procès plus tard, la justice a finalement suivi les réquisitions du ministère public et relaxé Jean Sarkozy.

Lors de l'audience, le fils du président avait assuré n'avoir "à aucun moment été impliqué dans un accident de circulation", affirmant ne "pas avoir l'habitude de (se) cacher ou de (se) dérober".

Les deux expertises quant à elles concluaient qu'au vu des dégâts constatés sur les deux véhicules, le choc n'avait pu avoir lieu, du moins tel que décrit par l'automobiliste.

Lundi, à l'issue du délibéré, M. Bellouti a une nouvelle fois critiqué ces expertises, "non contradictoires" selon lui. "L'expert ne m'a jamais appelé, ni moi, ni le témoin", a-t-il déploré devant la presse.

De son côté, Me Herzog s'est réjoui que "le simple relevé d'un numéro d'immatriculation ne soit pas suffisant pour matérialiser une infraction".
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