Inconséquence des emprunteurs enthousiastes.Quand le Crédit foncier renégocie un prêt, l'addition est salée
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Inconséquence des emprunteurs enthousiastes.Quand le Crédit foncier renégocie un prêt, l'addition est salée
Inconséquence des emprunteurs enthousiastes.Quand le Crédit foncier renégocie un prêt, l'addition est salée
Les crédits immobiliers à taux révisable prennent de nombreux ménages en tenaille. Le Crédit foncier propose une porte de sortie à 150 000 clients, mais les conditions qu’il impose suscitent des critiques.
Alors que l’actualité se focalise sur les subprimes américains -ces prêts immobiliers très risqués qui ont provoqué la faillite d’établissements financiers et jeté des millions de ménages à la rue-, on se rend compte qu’en France aussi des établissements ont distribué des prêts particulièrement “vicieux”.
Un endettement intenable dès le début
Ce sont des crédits immobiliers à taux variable, avec ou sans plafond, qui engendrent parfois ce que les banquiers appellent un amortissement négatif : les mensualités ne couvrent même pas les intérêts et l’assurance.
Ce qui conduit à augmenter chaque mois l’endettement de l’emprunteur malgré ses remboursements. Ces crédits « vicieux » peuvent mettre des ménages dans des situations d’endettement intenables -au-delà de 40% du revenu mensuel- à mesure que les taux d’intérêt remontent et que certaines clauses du prêt entrent en action.
Nous avons par exemple constaté un manque de transparence et de pédagogie sur une offre du Crédit foncier datée de juin 2006, signée par Mme D., jeune propriétaire en Bretagne. Le taux de base révisable de 3,6% était un taux commercial, dit « d’appel », mais pas présenté comme tel -depuis, la profession bancaire s’est engagée à supprimer les taux d’appel.
Dès la deuxième année, le taux a donc vite grimpé, entraînant, comme l’avait promis le vendeur, non une hausse des mensualités mais un allongement de la durée de remboursement. Sauf que, contractuellement, le prêt ne pouvait pas dépasser trente-cinq ans. Puisque cette limite risquait d’être franchie, le Crédit foncier a procédé à une hausse des mensualités.
Baisse continue du montant des crédits à la consommation
La crise immobilière américaine a une conséquence directe sur les banques européennes : elles sont de plus en plus frileuses. Selon l’Association française des sociétés financières (ASF), les crédits à la consommation ont diminué globalement de 7% entre août 2007 et août 2008, passant de 3,1 à 2,9 milliards d’euros.
Parmi les crédits de moins en moins octroyés, on trouve les prêts personnels et rachats de créances -ils chutent de 881 à 745 millions d’euros, soit près de 15% de baisse en un an- et les financements affectés (pour l’achat d’une automobile essentiellement) qui baissent de 6,8%. Selon une estimation de l’association de consommateursCLCV, plus de 80 % des dossiers de rachat de crédit sont aujourd’hui refusés.
Résultat : non seulement Mme D. n’a pas été protégée d’une hausse de ses remboursements mensuels, mais sa durée de crédit a elle aussi augmenté -de six ans en quelques mois !
Plainte pour tromperie
En février, l’Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir) avait déposé une plainte pour tromperie contre le Crédit foncier. « Le parquet de Paris ne l’a pas encore instruite », précise aujourd’hui l’association, « car il attend le rapport de la DGCCRF qui travaille sur le même sujet. »
Comme il s’y était engagé en janvier pour 150 000 de ses clients, le Crédit foncier a proposé à Mme D. de renégocier son prêt actuel. Un avenant lui a été envoyé pour un passage à taux d’intérêt fixe, mais dans des conditions « pas si avantageuses », si l’on en croit l’Association d’aide contre les abus bancaires (Aacab).
« Le Crédit foncier lui a fait valoir que le coût total du crédit renégocié à taux fixe sera à peu près équivalent à celui du crédit à taux variable », précise Jean-Jacques Defaix, président de l’Aacab.
En étudiant l’avenant reçu par Mme D., on constate que cette promesse n’est pas tenue : le coût de son crédit renégocié sera au final de plus de 118 000 euros, alors qu’on lui faisait miroiter un «coût prévisionnel» de 66 000 euros dans son contrat initial à taux variable. C’est 78 % de plus !
L’avenant de Mme D. propose le passage à un taux fixe de 5,4% sur trente-cinq ans, avec une hausse de la mensualité « de 0,75% chaque année ». Selon le tableau d’amortissement, elle ne commencera à rembourser le capital restant dû qu’au bout de la huitième année. Mme D. a trente jours pour se décider.
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et juridiques sur Conso.net
► A lire aussi : Défense des emprunteurs à taux variable : Que Choisir se fourvoie
Titre original:
Quand le Crédit foncier renégocie un prêt, l'addition est salée
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Les crédits immobiliers à taux révisable prennent de nombreux ménages en tenaille. Le Crédit foncier propose une porte de sortie à 150 000 clients, mais les conditions qu’il impose suscitent des critiques.
Alors que l’actualité se focalise sur les subprimes américains -ces prêts immobiliers très risqués qui ont provoqué la faillite d’établissements financiers et jeté des millions de ménages à la rue-, on se rend compte qu’en France aussi des établissements ont distribué des prêts particulièrement “vicieux”.
Un endettement intenable dès le début
Ce sont des crédits immobiliers à taux variable, avec ou sans plafond, qui engendrent parfois ce que les banquiers appellent un amortissement négatif : les mensualités ne couvrent même pas les intérêts et l’assurance.
Ce qui conduit à augmenter chaque mois l’endettement de l’emprunteur malgré ses remboursements. Ces crédits « vicieux » peuvent mettre des ménages dans des situations d’endettement intenables -au-delà de 40% du revenu mensuel- à mesure que les taux d’intérêt remontent et que certaines clauses du prêt entrent en action.
Nous avons par exemple constaté un manque de transparence et de pédagogie sur une offre du Crédit foncier datée de juin 2006, signée par Mme D., jeune propriétaire en Bretagne. Le taux de base révisable de 3,6% était un taux commercial, dit « d’appel », mais pas présenté comme tel -depuis, la profession bancaire s’est engagée à supprimer les taux d’appel.
Dès la deuxième année, le taux a donc vite grimpé, entraînant, comme l’avait promis le vendeur, non une hausse des mensualités mais un allongement de la durée de remboursement. Sauf que, contractuellement, le prêt ne pouvait pas dépasser trente-cinq ans. Puisque cette limite risquait d’être franchie, le Crédit foncier a procédé à une hausse des mensualités.
Baisse continue du montant des crédits à la consommation
La crise immobilière américaine a une conséquence directe sur les banques européennes : elles sont de plus en plus frileuses. Selon l’Association française des sociétés financières (ASF), les crédits à la consommation ont diminué globalement de 7% entre août 2007 et août 2008, passant de 3,1 à 2,9 milliards d’euros.
Parmi les crédits de moins en moins octroyés, on trouve les prêts personnels et rachats de créances -ils chutent de 881 à 745 millions d’euros, soit près de 15% de baisse en un an- et les financements affectés (pour l’achat d’une automobile essentiellement) qui baissent de 6,8%. Selon une estimation de l’association de consommateursCLCV, plus de 80 % des dossiers de rachat de crédit sont aujourd’hui refusés.
Résultat : non seulement Mme D. n’a pas été protégée d’une hausse de ses remboursements mensuels, mais sa durée de crédit a elle aussi augmenté -de six ans en quelques mois !
Plainte pour tromperie
En février, l’Union fédérale des consommateurs (UFC-Que choisir) avait déposé une plainte pour tromperie contre le Crédit foncier. « Le parquet de Paris ne l’a pas encore instruite », précise aujourd’hui l’association, « car il attend le rapport de la DGCCRF qui travaille sur le même sujet. »
Comme il s’y était engagé en janvier pour 150 000 de ses clients, le Crédit foncier a proposé à Mme D. de renégocier son prêt actuel. Un avenant lui a été envoyé pour un passage à taux d’intérêt fixe, mais dans des conditions « pas si avantageuses », si l’on en croit l’Association d’aide contre les abus bancaires (Aacab).
« Le Crédit foncier lui a fait valoir que le coût total du crédit renégocié à taux fixe sera à peu près équivalent à celui du crédit à taux variable », précise Jean-Jacques Defaix, président de l’Aacab.
En étudiant l’avenant reçu par Mme D., on constate que cette promesse n’est pas tenue : le coût de son crédit renégocié sera au final de plus de 118 000 euros, alors qu’on lui faisait miroiter un «coût prévisionnel» de 66 000 euros dans son contrat initial à taux variable. C’est 78 % de plus !
L’avenant de Mme D. propose le passage à un taux fixe de 5,4% sur trente-cinq ans, avec une hausse de la mensualité « de 0,75% chaque année ». Selon le tableau d’amortissement, elle ne commencera à rembourser le capital restant dû qu’au bout de la huitième année. Mme D. a trente jours pour se décider.
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Re: Inconséquence des emprunteurs enthousiastes.Quand le Crédit foncier renégocie un prêt, l'addition est salée
Pour la Chine, l’effondrement de Wall Street est dû à la surémission de monnaie de la Fed
Le sauvetage des institutions financières avec l’argent des contribuables fait partie d’un vaste plan visant à augmenter le contrôle sur l’économie mondiale, écrit un média contrôlé par l’État chinois. Pour la Chine, l’effondrement de Wall Street est dû à la surémission de monnaie de la Fed
19 septembre 2008
Aujourd’hui, les médias officiels de la Chine font des reportages sur la vraie cause de l’effondrement de Wall Street, une cause dont les grands médias américains n’osent pas parler : la surémission de monnaie de la Réserve fédérale - et dont les chinois disent qu’elle fait partie d’un vaste plan pour justifier un contrôle encore plus grand sur l’économie mondiale.
L’administration Bush a annoncé aujourd’hui un plan visant à utiliser des centaines de milliards de dollars de l’argent des contribuables pour acheter des prêts hypothécaires et autres dettes de mauvaise qualité. Le processus qui permet d’injecter encore plus de monnaie fiduciaire dans un système qui en est déjà trop gorgé a eu l’effet souhaité - le Dow Jones a grimpé de 450 points - mais le dollar, à la suite d’un bref saut, a commencé à chuter.
De nombreux médias, contrôlés par l’État chinois, déclaraient aujourd’hui que la ferveur sans limite de la Réserve fédérale à soutenir le marché en injectant des liquidités illusoires fait partie d’un plan pour gagner la confiance et pour accroître l’intervention du gouvernement sur les marchés financiers.
Les médias chinois qui relèvent de l’état, dont Chine Finance, Chine News et Chaobao Financial News, ont fustigé la Fed pour avoir pris des mesures qui, à long terme, aggraveront les conditions économiques et dévalueront le dollar par « la création de nouveaux argents qui n’existent pas, ce qui conduira à l’inflation monétaire, » une politique contraire à la position de la Chine qui est titulaire de vastes réserves de dollars US.
L’analyste cité par Chaobao Financial News a souligné que « lorsque le marché est en faillite, l’objectif premier de l’intervention du gouvernement devrait consister à soutenir le marché au profit du peuple : d’abord par une aide d’urgence, ensuite par la stabilisation et enfin par une réforme » et que « la protection des droits des personnes qui souffrent des conséquences du marché immobilier ou des prix élevés du pétrole devrait être traitée en priorité. »
L’analyste a ajouté que, en se concentrant sur le sauvetage d’un petit nombre de grandes sociétés financières, la Fed est en train de créer un chaos financier beaucoup plus grand et qu’elle suscite la colère et de la suspicion en « protégeant et en encourageant seulement les grandes entreprises dont l’éthique est questionnable. »
Hier, Xu Xiaonian, un professeur d’économique et de la finance à la China Europe International Business School, a déclaré lors d’une conférence que « la cause fondamentale de l’effondrement de Wall Street est attribuable à la surémission de monnaie de la Réserve fédérale. » Il a avisé que le gouvernement américain avait déjà outrepassé son champ d’intervention par rapport à sa politique habituelle.
Des propos similaires ont été repris par l’économiste Zuo Xiaolie, qui a déclaré que le montant d’argent injecté dans le marché aura peu d’impact réel, mais que ces mesures sont une « approche limitée utilisées par la Réserve fédérale pour répartir la pression des ajustements monétaires sur d’autres pays, ce qui entraîne la dévaluation du dollar en provoquant un déséquilibre dans l’économie mondiale. »
« Le montant d’argent qui a été injecté sur le marché ne peut fondamentalement pas sauver le marché, » a déclaré Xiaolie, en ajoutant que ce geste faisait simplement partie d’un plan visant à « regagner la confiance et à justifier une éventuelle nouvelle intervention dans l’économie. »
Mercredi, le journal officiel de la Chine, People’s Daily, la voix du parti communiste au pouvoir, a déclaré que les États-Unis ont mis à feu des « armes de destruction massive » économiques et qu’ils ont déclencher un « tsunami financier » en permettant aux prêteurs de Wall Street de faire le commerce des subprime et des produits dérivés, selon un reportage de Presse TV.
La Chine a déjà menacé de liquider ses énormes avoirs en bon du trésor US, qui s’élèvent à 1,33 trillions de dollars, si jamais Washington devait imposer des sanctions commerciales pour forcer une réévaluation de yuan.
À plusieurs reprises, le Parti communiste a également exprimé sa colère face à l’indifférence de la Fed devant l’affaiblissement du dollar. Si la Chine devait se débarrasser du dollar, il s’en suivrait une série d’événements qui conduirait à l’effondrement du billet vert.
Nous devrions réaliser que nous sommes en difficulté lorsque tous ceux qui soutiennent le Parti communiste chinois prêchent la bonne politique monétaire et le conservatisme fiscal alors que l’administration Bush et la Réserve fédérale, en créant toujours plus d’argent comme par magie, permettent à leurs amis de Wall Street de s’en sortir sans que l’avenir économique de centaines de millions de citoyens américains ne soit pris en considération.
Traduction de Dany Quirion pour Alter Info
Source: comité valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article84
in
Paul Joseph Watson et Yihan Dai Prison Planet - Pour la Chine, l’effondrement de Wall Street est dû à la surémission de monnaie de la Fed
on rie jaune maintenant bien obliger
Le sauvetage des institutions financières avec l’argent des contribuables fait partie d’un vaste plan visant à augmenter le contrôle sur l’économie mondiale, écrit un média contrôlé par l’État chinois. Pour la Chine, l’effondrement de Wall Street est dû à la surémission de monnaie de la Fed
19 septembre 2008
Aujourd’hui, les médias officiels de la Chine font des reportages sur la vraie cause de l’effondrement de Wall Street, une cause dont les grands médias américains n’osent pas parler : la surémission de monnaie de la Réserve fédérale - et dont les chinois disent qu’elle fait partie d’un vaste plan pour justifier un contrôle encore plus grand sur l’économie mondiale.
L’administration Bush a annoncé aujourd’hui un plan visant à utiliser des centaines de milliards de dollars de l’argent des contribuables pour acheter des prêts hypothécaires et autres dettes de mauvaise qualité. Le processus qui permet d’injecter encore plus de monnaie fiduciaire dans un système qui en est déjà trop gorgé a eu l’effet souhaité - le Dow Jones a grimpé de 450 points - mais le dollar, à la suite d’un bref saut, a commencé à chuter.
De nombreux médias, contrôlés par l’État chinois, déclaraient aujourd’hui que la ferveur sans limite de la Réserve fédérale à soutenir le marché en injectant des liquidités illusoires fait partie d’un plan pour gagner la confiance et pour accroître l’intervention du gouvernement sur les marchés financiers.
Les médias chinois qui relèvent de l’état, dont Chine Finance, Chine News et Chaobao Financial News, ont fustigé la Fed pour avoir pris des mesures qui, à long terme, aggraveront les conditions économiques et dévalueront le dollar par « la création de nouveaux argents qui n’existent pas, ce qui conduira à l’inflation monétaire, » une politique contraire à la position de la Chine qui est titulaire de vastes réserves de dollars US.
L’analyste cité par Chaobao Financial News a souligné que « lorsque le marché est en faillite, l’objectif premier de l’intervention du gouvernement devrait consister à soutenir le marché au profit du peuple : d’abord par une aide d’urgence, ensuite par la stabilisation et enfin par une réforme » et que « la protection des droits des personnes qui souffrent des conséquences du marché immobilier ou des prix élevés du pétrole devrait être traitée en priorité. »
L’analyste a ajouté que, en se concentrant sur le sauvetage d’un petit nombre de grandes sociétés financières, la Fed est en train de créer un chaos financier beaucoup plus grand et qu’elle suscite la colère et de la suspicion en « protégeant et en encourageant seulement les grandes entreprises dont l’éthique est questionnable. »
Hier, Xu Xiaonian, un professeur d’économique et de la finance à la China Europe International Business School, a déclaré lors d’une conférence que « la cause fondamentale de l’effondrement de Wall Street est attribuable à la surémission de monnaie de la Réserve fédérale. » Il a avisé que le gouvernement américain avait déjà outrepassé son champ d’intervention par rapport à sa politique habituelle.
Des propos similaires ont été repris par l’économiste Zuo Xiaolie, qui a déclaré que le montant d’argent injecté dans le marché aura peu d’impact réel, mais que ces mesures sont une « approche limitée utilisées par la Réserve fédérale pour répartir la pression des ajustements monétaires sur d’autres pays, ce qui entraîne la dévaluation du dollar en provoquant un déséquilibre dans l’économie mondiale. »
« Le montant d’argent qui a été injecté sur le marché ne peut fondamentalement pas sauver le marché, » a déclaré Xiaolie, en ajoutant que ce geste faisait simplement partie d’un plan visant à « regagner la confiance et à justifier une éventuelle nouvelle intervention dans l’économie. »
Mercredi, le journal officiel de la Chine, People’s Daily, la voix du parti communiste au pouvoir, a déclaré que les États-Unis ont mis à feu des « armes de destruction massive » économiques et qu’ils ont déclencher un « tsunami financier » en permettant aux prêteurs de Wall Street de faire le commerce des subprime et des produits dérivés, selon un reportage de Presse TV.
La Chine a déjà menacé de liquider ses énormes avoirs en bon du trésor US, qui s’élèvent à 1,33 trillions de dollars, si jamais Washington devait imposer des sanctions commerciales pour forcer une réévaluation de yuan.
À plusieurs reprises, le Parti communiste a également exprimé sa colère face à l’indifférence de la Fed devant l’affaiblissement du dollar. Si la Chine devait se débarrasser du dollar, il s’en suivrait une série d’événements qui conduirait à l’effondrement du billet vert.
Nous devrions réaliser que nous sommes en difficulté lorsque tous ceux qui soutiennent le Parti communiste chinois prêchent la bonne politique monétaire et le conservatisme fiscal alors que l’administration Bush et la Réserve fédérale, en créant toujours plus d’argent comme par magie, permettent à leurs amis de Wall Street de s’en sortir sans que l’avenir économique de centaines de millions de citoyens américains ne soit pris en considération.
Traduction de Dany Quirion pour Alter Info
Source: comité valmy
http://www.comite-valmy.org/spip.php?article84
in
Paul Joseph Watson et Yihan Dai Prison Planet - Pour la Chine, l’effondrement de Wall Street est dû à la surémission de monnaie de la Fed
on rie jaune maintenant bien obliger
avec-amour-et-paix- Journalistes
-
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Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
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