Vingt-deux gardes à vue après les violences du Champ-de-Mars
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Vingt-deux gardes à vue après les violences du Champ-de-Mars
Près de 300 jeunes ont provoqué de sérieux incidents, dans la nuit de vendredi à samedi, aux abords du Champ-de-Mars. Après s'être attaqués à des lycéens qui fêtaient la fin des épreuves du bac, ils ont affronté les forces de l'ordre.
CE DEVAIT être un événement festif, un pique-nique géant plus ou moins improvisé pour marquer la fin des épreuves du bac. Mais dans la nuit de vendredi à samedi, ce traditionnel rassemblement de milliers de lycéens parisiens sur les pelouses du Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, a subitement basculé dans la violence. A 2 heures du matin, des incidents ont éclaté entre les forces de l'ordre et « 250 à 300 jeunes » dispersés par petits groupes, qui jetaient des projectiles dans leur direction.
Des actes de vandalisme ont été perpétrés aux alentours du Champ-de-Mars. Le calme n'est revenu que vers 4 heures du matin à l'issue de diverses charges de police.
Au total, vingt-neuf personnes ont été interpellées, de jeunes majeurs, pour la plupart originaires des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Vingt-deux ont été placées en garde à vue. Deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés et une dizaine de magasins ont été dégradés par les émeutiers durant leur fuite. « Des dizaines de jeunes vêtus d'un jean, la tête recouverte d'une capuche, se sont mis à courir dans toute la rue, raconte Marie-France, 64 ans, retraitée domiciliée dans la rue du Commerce (XVe). Ils ont balancé des poubelles par terre, brisé des vitrines avec leurs pieds avant de piller quelques boutiques. Ils n'ont agressé personne, mais c'était très impressionnant. »
« Ils sont venus faire leur marché parmi les lycéens »
« Les policiers sont intervenus pour protéger des jeunes gens... d'autres jeunes gens », a précisé dès hier matin le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère, lors d'une conférence de presse. Selon les autorités, les 5 000 à 7 000 lycéens regroupés sur le Champ-de-Mars faisaient la fête dans une atmosphère alcoolisée, mais bon enfant. Ce n'est qu'après 1 heure du matin et l'arrivée de plusieurs groupes de perturbateurs, dont certains encagoulés, que les choses ont dégénéré. « Ils se sont mêlés aux lycéens avec des intentions moins généreuses », note le directeur de la police.
Rapidement, des bagarres ont éclaté, çà et là, sur le Champ-de-Mars. Des lycéens ont été agressés. Les vols de portables, d'iPod... se sont multipliés et l'ambiance est devenue électrique. « Nous avons alors demandé l'évacuation du site. Presque tous les jeunes sont partis sans problème, mais quelques centaines d'autres sont restés et ont commencé à s'en prendre aux policiers. » Ces derniers ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène et des interpellations. « Nous étions face à des délinquants venus faire leur marché parmi les lycéens », estime Alain Gardère.
Hier, en fin d'après-midi, les vingt-deux jeunes interpellés étaient toujours en garde à vue. Des photos prises durant les incidents vont être exploitées et pourraient donner lieu à l'interpellation d'autres fauteurs de trouble. A quelques heures de la Fête de la musique, l'état-major de la police parisienne rappelait que le dispositif de sécurité - 2 200 fonctionnaires mobilisés dans la capitale - avait été « réorienté » après les incidents du Champ-de-Mars.
CE DEVAIT être un événement festif, un pique-nique géant plus ou moins improvisé pour marquer la fin des épreuves du bac. Mais dans la nuit de vendredi à samedi, ce traditionnel rassemblement de milliers de lycéens parisiens sur les pelouses du Champ-de-Mars, au pied de la tour Eiffel, a subitement basculé dans la violence. A 2 heures du matin, des incidents ont éclaté entre les forces de l'ordre et « 250 à 300 jeunes » dispersés par petits groupes, qui jetaient des projectiles dans leur direction.
Des actes de vandalisme ont été perpétrés aux alentours du Champ-de-Mars. Le calme n'est revenu que vers 4 heures du matin à l'issue de diverses charges de police.
Au total, vingt-neuf personnes ont été interpellées, de jeunes majeurs, pour la plupart originaires des Yvelines et des Hauts-de-Seine. Vingt-deux ont été placées en garde à vue. Deux fonctionnaires de police ont été légèrement blessés et une dizaine de magasins ont été dégradés par les émeutiers durant leur fuite. « Des dizaines de jeunes vêtus d'un jean, la tête recouverte d'une capuche, se sont mis à courir dans toute la rue, raconte Marie-France, 64 ans, retraitée domiciliée dans la rue du Commerce (XVe). Ils ont balancé des poubelles par terre, brisé des vitrines avec leurs pieds avant de piller quelques boutiques. Ils n'ont agressé personne, mais c'était très impressionnant. »
« Ils sont venus faire leur marché parmi les lycéens »
« Les policiers sont intervenus pour protéger des jeunes gens... d'autres jeunes gens », a précisé dès hier matin le directeur de la police urbaine de proximité, Alain Gardère, lors d'une conférence de presse. Selon les autorités, les 5 000 à 7 000 lycéens regroupés sur le Champ-de-Mars faisaient la fête dans une atmosphère alcoolisée, mais bon enfant. Ce n'est qu'après 1 heure du matin et l'arrivée de plusieurs groupes de perturbateurs, dont certains encagoulés, que les choses ont dégénéré. « Ils se sont mêlés aux lycéens avec des intentions moins généreuses », note le directeur de la police.
Rapidement, des bagarres ont éclaté, çà et là, sur le Champ-de-Mars. Des lycéens ont été agressés. Les vols de portables, d'iPod... se sont multipliés et l'ambiance est devenue électrique. « Nous avons alors demandé l'évacuation du site. Presque tous les jeunes sont partis sans problème, mais quelques centaines d'autres sont restés et ont commencé à s'en prendre aux policiers. » Ces derniers ont répliqué par des jets de gaz lacrymogène et des interpellations. « Nous étions face à des délinquants venus faire leur marché parmi les lycéens », estime Alain Gardère.
Hier, en fin d'après-midi, les vingt-deux jeunes interpellés étaient toujours en garde à vue. Des photos prises durant les incidents vont être exploitées et pourraient donner lieu à l'interpellation d'autres fauteurs de trouble. A quelques heures de la Fête de la musique, l'état-major de la police parisienne rappelait que le dispositif de sécurité - 2 200 fonctionnaires mobilisés dans la capitale - avait été « réorienté » après les incidents du Champ-de-Mars.
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