Plus francophone que moi, tu meurs !
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la francophonie meurt
Plus francophone que moi, tu meurs !
Malick Sarr :
lundi 18 décembre 2006.
Malick Sarr « Moi, c’est Sarr Malick. Comme mon nom ne l’indique pas, je suis Burkinabè de sang et de souche ! » Ainsi se présente, non sans humour, ce haut cadre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), actuellement chargé de mission principal à la Direction de la planification stratégique, au siège de l’organisation à Paris. Au 13, Quai André Citroën, l’homme s’occupe plus précisément de questions de jeunesse...
Malick Sarr, qui a soufflé sa 45e bougie le 13 août dernier, est né dans la ville de Fada N’Gourma, d’un père peulh et d’une mère gourmantché, comme il le précise lui même. Mais entre son Gourma natal et les rives de la Seine où il réside, que de chemin parcouru : études primaires à Dori, secondaires à Diapaga, Fada N’Gourma et Ouagadougou, supérieures à l’Université de Ouagadougou, où il décroche une maîtrise d’histoire, puis en France, où il suit des cours de sciences politiques et de relations internationales.
Aujourd’hui, Malick Sarr est titulaire d’un DEA en sciences politiques, option processus d’intégration en Afrique, d’un DESS, option développement et coopération, d’un certificat de l’Institut international d’administration et de coopération publique de Paris, et d’un brevet de l’Ecole nationale d’administration. En plus du français et de l’anglais, il parle le fulfuldé, le Gulmacéma, le dioula et le mooré.
A la fin de ses études en 1988, il travaille dans l’édition, à Paris, avant de regagner son Burkina natal cinq ans plus tard, animé d’une conviction : « J’étais convaincu que si le Burkina s’engageait de plain-pied dans la francophonie, il pouvait non seulement y jouer un rôle actif, mais aussi engranger des bénéfices ».
Aussi, Malick Saar n’hésite-t-il pas à faire une proposition au chef de l’Etat, Blaise Compaoré, qui accepte de créer la Commission nationale de la francophonie. Malick Sarr en est le premier dirigeant. Il restera à la tête de cette institution jusqu’en janvier 1999, date à laquelle il est recruté au siège, à Paris, d’abord comme chef de cabinet, puis comme Coordonnateur géographique chargé de onze pays de l’Afrique de l’Ouest, avant d’occuper son actuel poste.
Rendre les TIC plus accessibles aux jeunes...
Il est le plus ancien de la douzaine de fonctionnaires burkinabè qui officient au sein de l’OIF à Paris. Il est particulièrement chargé de veiller à ce que la jeunesse et ses préoccupations soient prises en compte dans tous les projets mis en œuvre dans les pays francophones, ceux du Sud en particulier, où les besoins principaux s’expriment et où la programmation se déploie principalement.
Dans la capitale française où il vit avec son épouse, Lizèta Touré, ainsi que ses quatre enfants (l’aîné, 23 ans, titulaire d’une maîtrise en droit, prépare un DEA), Malick Sarr avoue n’avoir pas de problèmes particuliers pour s’intégrer. « Sauf l’ambiance du pays qui nous manque quelques fois », ajoute-il. Cet homme très affable n’a pourtant pas le temps de s’ennuyer en France, tant son engagement dans diverses activités associatives est manifeste.
Dans le privé, il a présidé, jusqu’en septembre dernier, le « Lions club Paris Nations unies », un club service qui regroupe des diplomates, des fonctionnaires internationaux et des Français de souche. Le club initie de grands projets humanitaires sur l’Afrique dont le dernier en date est un projet de bibliothèque, d’une valeur de 39 000 euros (plus de 25,5 millions de francs CFA), qui vient d’être bouclé à Madagascar. Il anime également une association, « Convergences », qui regroupe des intellectuels de différentes nationalités, une sorte de « think tank » dont le rôle est de réfléchir sur le développement des pays les moins avancés, mais où l’on parle aussi de stratégie et de bonne gouvernance.
Actuellement, le chargé de missions de l’OIF caresse le rêve de rendre les Technologies de l’information et de la communication (TIC) beaucoup plus accessibles pour les jeunes, qu’ils soient du milieu urbain ou rural, par l’installation massive de cybercentres dans les grandes villes et dans les campagnes. Ce qui permettra de baisser les tarifs de connexion. « J’estime que si la jeunesse est utilement occupée, cela peut être une source de tranquillité pour les jeunes eux-mêmes, pour les gouvernants, et une source d’éloignement de tous les vices qui peuvent surgir dans une société moderne », affirme-t-il.
La solution serait, selon lui, que la Francophonie mette sur pied des « Maisons de la francophonie », qui seraient constituées d’un pôle audiovisuel (à l’image des Maisons TV5), d’une bibliothèque et d’un cybercentre. Malick Sarr est chevalier de l’ordre national burkinabè et chevalier des arts et des lettres de France.
Par Désiré Théophane Sawadogo
Fasozine
lundi 18 décembre 2006.
Malick Sarr « Moi, c’est Sarr Malick. Comme mon nom ne l’indique pas, je suis Burkinabè de sang et de souche ! » Ainsi se présente, non sans humour, ce haut cadre de l’Organisation internationale de la francophonie (OIF), actuellement chargé de mission principal à la Direction de la planification stratégique, au siège de l’organisation à Paris. Au 13, Quai André Citroën, l’homme s’occupe plus précisément de questions de jeunesse...
Malick Sarr, qui a soufflé sa 45e bougie le 13 août dernier, est né dans la ville de Fada N’Gourma, d’un père peulh et d’une mère gourmantché, comme il le précise lui même. Mais entre son Gourma natal et les rives de la Seine où il réside, que de chemin parcouru : études primaires à Dori, secondaires à Diapaga, Fada N’Gourma et Ouagadougou, supérieures à l’Université de Ouagadougou, où il décroche une maîtrise d’histoire, puis en France, où il suit des cours de sciences politiques et de relations internationales.
Aujourd’hui, Malick Sarr est titulaire d’un DEA en sciences politiques, option processus d’intégration en Afrique, d’un DESS, option développement et coopération, d’un certificat de l’Institut international d’administration et de coopération publique de Paris, et d’un brevet de l’Ecole nationale d’administration. En plus du français et de l’anglais, il parle le fulfuldé, le Gulmacéma, le dioula et le mooré.
A la fin de ses études en 1988, il travaille dans l’édition, à Paris, avant de regagner son Burkina natal cinq ans plus tard, animé d’une conviction : « J’étais convaincu que si le Burkina s’engageait de plain-pied dans la francophonie, il pouvait non seulement y jouer un rôle actif, mais aussi engranger des bénéfices ».
Aussi, Malick Saar n’hésite-t-il pas à faire une proposition au chef de l’Etat, Blaise Compaoré, qui accepte de créer la Commission nationale de la francophonie. Malick Sarr en est le premier dirigeant. Il restera à la tête de cette institution jusqu’en janvier 1999, date à laquelle il est recruté au siège, à Paris, d’abord comme chef de cabinet, puis comme Coordonnateur géographique chargé de onze pays de l’Afrique de l’Ouest, avant d’occuper son actuel poste.
Rendre les TIC plus accessibles aux jeunes...
Il est le plus ancien de la douzaine de fonctionnaires burkinabè qui officient au sein de l’OIF à Paris. Il est particulièrement chargé de veiller à ce que la jeunesse et ses préoccupations soient prises en compte dans tous les projets mis en œuvre dans les pays francophones, ceux du Sud en particulier, où les besoins principaux s’expriment et où la programmation se déploie principalement.
Dans la capitale française où il vit avec son épouse, Lizèta Touré, ainsi que ses quatre enfants (l’aîné, 23 ans, titulaire d’une maîtrise en droit, prépare un DEA), Malick Sarr avoue n’avoir pas de problèmes particuliers pour s’intégrer. « Sauf l’ambiance du pays qui nous manque quelques fois », ajoute-il. Cet homme très affable n’a pourtant pas le temps de s’ennuyer en France, tant son engagement dans diverses activités associatives est manifeste.
Dans le privé, il a présidé, jusqu’en septembre dernier, le « Lions club Paris Nations unies », un club service qui regroupe des diplomates, des fonctionnaires internationaux et des Français de souche. Le club initie de grands projets humanitaires sur l’Afrique dont le dernier en date est un projet de bibliothèque, d’une valeur de 39 000 euros (plus de 25,5 millions de francs CFA), qui vient d’être bouclé à Madagascar. Il anime également une association, « Convergences », qui regroupe des intellectuels de différentes nationalités, une sorte de « think tank » dont le rôle est de réfléchir sur le développement des pays les moins avancés, mais où l’on parle aussi de stratégie et de bonne gouvernance.
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Par Désiré Théophane Sawadogo
Fasozine
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Re: Plus francophone que moi, tu meurs !
oui oui je suis
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Re: Plus francophone que moi, tu meurs !
c'est juste ce que dit Désiré Théophane Sawadogo,il faut occuper les jeunes innactifs
valou- Ecologistes
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Re: Plus francophone que moi, tu meurs !
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