Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé à couteaux tirés
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Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé à couteaux tirés
http://fr.news.yahoo.com/afp/20080529/tpl-assemblee-ump-gouvernement-sarkozy-p-ee974b3.html
Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé à couteaux tirés
Par Frédéric DUMOULIN AFP - il y a 27 minutes
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé sont désormais à couteaux tirés, le non catégorique du premier à une hausse de la redevance TV étant perçu comme un torpillage de la commission sur l'audiovisuel public et, surtout, des ambitions du second, patron des députés UMP.
"Déjà fraîches, les relations sont devenues carrément glacées ces dernières semaines. Sarkozy tient Copé pour responsable des récents couacs dans la majorité", notamment le camouflet du rejet, temporaire, du projet de loi sur les OGM, commente un député UMP.
Alors que la commission Copé finalise ses travaux, M. Sarkozy l'a fortement fragilisée, pour ne pas dire fait imploser, en refusant d'augmenter la redevance pour compenser la disparition programmée de la publicité sur France Télévisions... l'une des pistes pourtant mises en avant par ladite commission.
Résultat immédiat: les parlementaires de gauche ont décidé de claquer la porte, plaçant M. Copé en situation délicate.
Pour Didier Mathus, député PS et futur-ex membre de la commission, cela ne fait aucun doute: "Sarkozy règle ses comptes avec Copé".
Si l'intéressé minimise -il ne croit "pas du tout" que M. Sarkozy ait voulu le "mettre en difficulté" puisque lui aussi est défavorable à une hausse de la redevance- pour l'UMP également, le message présidentiel est clair.
"Il y a un règlement de compte personnel là dessous. On peut dire +merci Sarkozy+ !", déplore un parlementaire UMP.
Selon plusieurs sources, le président de la République a en effet M. Copé dans le collimateur, lui reprochant pêle-mêle d'adopter une trop grande liberté de ton, de "jouer perso" et de ne pas tenir ses troupes.
"Copé est dans un parcours personnel, il surfe entre les obstacles. Il doit faire attention à ne pas se brûler les ailes. Il est en liberté surveillée", confie un responsable UMP.
"Copé, c'est le maillon faible du dispositif, il ne tient pas le groupe (...) Il va falloir le changer", aurait d'ailleurs affirmé la semaine dernière Nicolas Sarkozy, selon Le Canard Enchaîné.
Une petite phrase assassine qui s'ajoute aux flèches présidentielles régulièrement décochées contre le député-maire de Meaux. "On ne peut pas sauter 2,40 m avant d'avoir sauté 1,80", a ironisé mi-mai M. Sarkozy en plein Conseil des ministres. "Personne n'a eu une vie après avoir été président de groupe...", a-t-il aussi récemment lâché, selon un ministre.
"A l'Elysée, on n'a pas encore compris que, plus on tape sur Copé en le faisant passer pour le responsable de tous les maux, plus on le renforce chez les députés UMP", rétorque-t-on au sein du groupe.
L'intéressé, lui, martèle qu'il est de toute façon élu "pour cinq ans".
S'il semble donc bien décidé à ne pas courber l'échine, M. Copé veille ces derniers temps à ne pas être pris en défaut. Il a ainsi pris à deux reprises sa plume pour mobiliser, un à un, les députés UMP sur les gros textes en cours: réforme des institutions et modernisation de l'économie (LME).
Mercredi, il a, selon ses propres termes, "tapé du poing sur la table" en réunion de groupe pour souligner qu'il ne pouvait y avoir "une feuille de papier à cigarette" entre gouvernement et députés UMP sur la LME.
Ce qui ne l'empêche pas de continuer à lancer des piques en direction de l'Elysée comme quand il déplore, dimanche dernier, les "ravages" des "petites phrases" des "collaborateurs" de Nicolas Sarkozy.
Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé à couteaux tirés
Par Frédéric DUMOULIN AFP - il y a 27 minutes
PARIS (AFP) - Nicolas Sarkozy et Jean-François Copé sont désormais à couteaux tirés, le non catégorique du premier à une hausse de la redevance TV étant perçu comme un torpillage de la commission sur l'audiovisuel public et, surtout, des ambitions du second, patron des députés UMP.
"Déjà fraîches, les relations sont devenues carrément glacées ces dernières semaines. Sarkozy tient Copé pour responsable des récents couacs dans la majorité", notamment le camouflet du rejet, temporaire, du projet de loi sur les OGM, commente un député UMP.
Alors que la commission Copé finalise ses travaux, M. Sarkozy l'a fortement fragilisée, pour ne pas dire fait imploser, en refusant d'augmenter la redevance pour compenser la disparition programmée de la publicité sur France Télévisions... l'une des pistes pourtant mises en avant par ladite commission.
Résultat immédiat: les parlementaires de gauche ont décidé de claquer la porte, plaçant M. Copé en situation délicate.
Pour Didier Mathus, député PS et futur-ex membre de la commission, cela ne fait aucun doute: "Sarkozy règle ses comptes avec Copé".
Si l'intéressé minimise -il ne croit "pas du tout" que M. Sarkozy ait voulu le "mettre en difficulté" puisque lui aussi est défavorable à une hausse de la redevance- pour l'UMP également, le message présidentiel est clair.
"Il y a un règlement de compte personnel là dessous. On peut dire +merci Sarkozy+ !", déplore un parlementaire UMP.
Selon plusieurs sources, le président de la République a en effet M. Copé dans le collimateur, lui reprochant pêle-mêle d'adopter une trop grande liberté de ton, de "jouer perso" et de ne pas tenir ses troupes.
"Copé est dans un parcours personnel, il surfe entre les obstacles. Il doit faire attention à ne pas se brûler les ailes. Il est en liberté surveillée", confie un responsable UMP.
"Copé, c'est le maillon faible du dispositif, il ne tient pas le groupe (...) Il va falloir le changer", aurait d'ailleurs affirmé la semaine dernière Nicolas Sarkozy, selon Le Canard Enchaîné.
Une petite phrase assassine qui s'ajoute aux flèches présidentielles régulièrement décochées contre le député-maire de Meaux. "On ne peut pas sauter 2,40 m avant d'avoir sauté 1,80", a ironisé mi-mai M. Sarkozy en plein Conseil des ministres. "Personne n'a eu une vie après avoir été président de groupe...", a-t-il aussi récemment lâché, selon un ministre.
"A l'Elysée, on n'a pas encore compris que, plus on tape sur Copé en le faisant passer pour le responsable de tous les maux, plus on le renforce chez les députés UMP", rétorque-t-on au sein du groupe.
L'intéressé, lui, martèle qu'il est de toute façon élu "pour cinq ans".
S'il semble donc bien décidé à ne pas courber l'échine, M. Copé veille ces derniers temps à ne pas être pris en défaut. Il a ainsi pris à deux reprises sa plume pour mobiliser, un à un, les députés UMP sur les gros textes en cours: réforme des institutions et modernisation de l'économie (LME).
Mercredi, il a, selon ses propres termes, "tapé du poing sur la table" en réunion de groupe pour souligner qu'il ne pouvait y avoir "une feuille de papier à cigarette" entre gouvernement et députés UMP sur la LME.
Ce qui ne l'empêche pas de continuer à lancer des piques en direction de l'Elysée comme quand il déplore, dimanche dernier, les "ravages" des "petites phrases" des "collaborateurs" de Nicolas Sarkozy.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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