Non au Traité de Lisbonne !
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Non au Traité de Lisbonne !
Bonjour, plusieurs membres de l’AJR ont décidé de faire signer autour d’eux l’appel de l’EIT pour aider le peuple Irlande à contrer l’énorme campagne médiatique pour faire passer le traité de Lisbonne, rejeté le 29 mai 2005 par le peuple français puis par les pays.
A ceux qui veulent soutenir cette initiative, merci de me retourner votre signature en indiquant votre nom prénom, qualité (étudiant, salarié de tel entreprise etc…).
Amitiés.
Appel de 509 syndicalistes et militants ouvriers de 21 pays d'Europe à leurs frères et sœurs de la République d'Irlande
Militants ouvriers et syndicalistes de tous les pays d'Europe, nous nous adressons solennellement à vous à un mois du 12 juin, date à laquelle le peuple irlandais sera appelé à se prononcer par référendum sur le Traité de Lisbonne.
Nous avons pris connaissance des raisons pour lesquelles le secrétariat du Syndicat national des techniciens et électriciens d'Irlande, TEEU, appelle ses adhérents à rejeter le Traité de Lisbonne en votant NON au référendum du 12 Juin prochain : « Les arrêts très importants rendus récemment par la Cour européenne de Justice montrent que la tendance est maintenant en faveur des gros patrons et contre les droits des ouvriers. En l'état actuel des choses, il serait stupide de donner davantage de pouvoirs aux institutions de l'Union européenne. Les arrêts rendus dans les conflits Laval et Viking prouvent que les travailleurs ont le droit de s'organiser en syndicats mais que ce droit est nul et non avenu puisqu'ils n'ont pas le droit d'agir si leur action contrevient à la liberté de fournir des services et des marchandises, quelles que soient les conséquences sociales. Dernièrement, dans le cas Rüffert, la Cour a considéré qu'un sous-traitant polonais opérant en Allemagne avait le droit de payer ses employés moins de la moitié du salaire minimum conventionnel dans le secteur du bâtiment parce que le droit de ne pas faire obstacle à la liberté de fournir les services avait priorité sur les conventions collectives. »
Nous faisons nôtre cette déclaration. Nous partageons totalement ce point de vue, tout comme nous partageons le point de vue de Michael Sommer, président du DGB, pour dire que « les trois récents jugements de la Cour européenne de justice sont une invitation au dumping des salaires par le truchement de travailleurs étrangers - et cela partout où il n'y a pas de salaires minimum ou bien de convention collective contraignante (...). »
Nous sommes d'accord avec Derek Simpson, vice-président de UNITE en Grande-Bretagne: « Cette décision signifie en fait que les entreprises étrangères qui opèrent ici au Royaume-Uni ou dans n'importe quel autre pays européen, ont la possibilité de contrevenir aux lois du pays et aux conventions collectives en ce qui concerne les salaires. »
Oui, comme le disent ces syndicalistes suédois : « Depuis l'adhésion de la Suède à l'Union européenne en 1995, les conventions collectives suédoises ont régulièrement été remises en cause. Cette menace ne pèse pas uniquement sur les salaires mais c'est l'ensemble des droits syndicaux qui est en jeu. »
N'est ce pas le cas de chacun des pays d'Europe ? Ces jugements de la Cour de justice européenne s'ajoutent à la panoplie des instruments qui, des directives au Pacte de stabilité, visent tous à abaisser le coût du travail et à réduire les dépenses publiques.
N'est-ce pas au nom de ces impératifs inscrits dans le Traité de Maastricht - repris intégralement dans le Traité de Lisbonne - que les retraites sont liquidées, la Poste et les chemins de fer privatisés, les services de santé démantelés ?
C'est pour s'opposer aux conséquences désastreuses de cette politique que partout à travers l'Europe en France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Portugal, Grèce , Belgique, Suède, Portugal, les travailleurs avec leurs organisations syndicales se dressent pour défendre leurs acquis, les salaires, lutter contre les privatisations et pour la renationalisations de ce qui, au nom du Traité de Maastricht, des directives et du Pacte de stabilité, a été privatisé.
Telles sont les raisons pour lesquelles nous nous adressons à vous. A la suite du “Non” des peuples français et hollandais au Traité Constitutionnel, la grande coalition des gouvernements a interdit toute expression démocratique en interdisant à chacun des peuples d'Europe de se prononcer sur le Traité de Lisbonne par voie référendaire.
Partout, sauf en Irlande où ils n'ont pas réussi à contourner la Constitution.
Nous le savons, vous subissez la pression de toutes les institutions européennes et des forces à leur service.
C'est la raison pour laquelle nous vous le disons solennellement : vous n'êtes pas seuls !
Les yeux, les espoirs de tous les travailleurs de tous les syndicalistes et militants ouvriers de chaque pays d'Europe se tournent vers l'Irlande. Le référendum irlandais est devenu notre cause commune.
En votant “NON” au Traité de Lisbonne, vous exprimerez la résistance de tous les travailleurs, militants ouvriers et syndicalistes d'Europe.
Non au Traité de Lisbonne !
A ceux qui veulent soutenir cette initiative, merci de me retourner votre signature en indiquant votre nom prénom, qualité (étudiant, salarié de tel entreprise etc…).
Amitiés.
Appel de 509 syndicalistes et militants ouvriers de 21 pays d'Europe à leurs frères et sœurs de la République d'Irlande
Militants ouvriers et syndicalistes de tous les pays d'Europe, nous nous adressons solennellement à vous à un mois du 12 juin, date à laquelle le peuple irlandais sera appelé à se prononcer par référendum sur le Traité de Lisbonne.
Nous avons pris connaissance des raisons pour lesquelles le secrétariat du Syndicat national des techniciens et électriciens d'Irlande, TEEU, appelle ses adhérents à rejeter le Traité de Lisbonne en votant NON au référendum du 12 Juin prochain : « Les arrêts très importants rendus récemment par la Cour européenne de Justice montrent que la tendance est maintenant en faveur des gros patrons et contre les droits des ouvriers. En l'état actuel des choses, il serait stupide de donner davantage de pouvoirs aux institutions de l'Union européenne. Les arrêts rendus dans les conflits Laval et Viking prouvent que les travailleurs ont le droit de s'organiser en syndicats mais que ce droit est nul et non avenu puisqu'ils n'ont pas le droit d'agir si leur action contrevient à la liberté de fournir des services et des marchandises, quelles que soient les conséquences sociales. Dernièrement, dans le cas Rüffert, la Cour a considéré qu'un sous-traitant polonais opérant en Allemagne avait le droit de payer ses employés moins de la moitié du salaire minimum conventionnel dans le secteur du bâtiment parce que le droit de ne pas faire obstacle à la liberté de fournir les services avait priorité sur les conventions collectives. »
Nous faisons nôtre cette déclaration. Nous partageons totalement ce point de vue, tout comme nous partageons le point de vue de Michael Sommer, président du DGB, pour dire que « les trois récents jugements de la Cour européenne de justice sont une invitation au dumping des salaires par le truchement de travailleurs étrangers - et cela partout où il n'y a pas de salaires minimum ou bien de convention collective contraignante (...). »
Nous sommes d'accord avec Derek Simpson, vice-président de UNITE en Grande-Bretagne: « Cette décision signifie en fait que les entreprises étrangères qui opèrent ici au Royaume-Uni ou dans n'importe quel autre pays européen, ont la possibilité de contrevenir aux lois du pays et aux conventions collectives en ce qui concerne les salaires. »
Oui, comme le disent ces syndicalistes suédois : « Depuis l'adhésion de la Suède à l'Union européenne en 1995, les conventions collectives suédoises ont régulièrement été remises en cause. Cette menace ne pèse pas uniquement sur les salaires mais c'est l'ensemble des droits syndicaux qui est en jeu. »
N'est ce pas le cas de chacun des pays d'Europe ? Ces jugements de la Cour de justice européenne s'ajoutent à la panoplie des instruments qui, des directives au Pacte de stabilité, visent tous à abaisser le coût du travail et à réduire les dépenses publiques.
N'est-ce pas au nom de ces impératifs inscrits dans le Traité de Maastricht - repris intégralement dans le Traité de Lisbonne - que les retraites sont liquidées, la Poste et les chemins de fer privatisés, les services de santé démantelés ?
C'est pour s'opposer aux conséquences désastreuses de cette politique que partout à travers l'Europe en France, Grande-Bretagne, Italie, Allemagne, Portugal, Grèce , Belgique, Suède, Portugal, les travailleurs avec leurs organisations syndicales se dressent pour défendre leurs acquis, les salaires, lutter contre les privatisations et pour la renationalisations de ce qui, au nom du Traité de Maastricht, des directives et du Pacte de stabilité, a été privatisé.
Telles sont les raisons pour lesquelles nous nous adressons à vous. A la suite du “Non” des peuples français et hollandais au Traité Constitutionnel, la grande coalition des gouvernements a interdit toute expression démocratique en interdisant à chacun des peuples d'Europe de se prononcer sur le Traité de Lisbonne par voie référendaire.
Partout, sauf en Irlande où ils n'ont pas réussi à contourner la Constitution.
Nous le savons, vous subissez la pression de toutes les institutions européennes et des forces à leur service.
C'est la raison pour laquelle nous vous le disons solennellement : vous n'êtes pas seuls !
Les yeux, les espoirs de tous les travailleurs de tous les syndicalistes et militants ouvriers de chaque pays d'Europe se tournent vers l'Irlande. Le référendum irlandais est devenu notre cause commune.
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avec-amour-et-paix- Journalistes
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