FRANCE/Stupéfiants

NARCOTRAFIC: le CECLAD-MED sera-t-il basé en France?

FRANCE/Stupéfiants: un "centre de coordination" pour le bassin Méditerranéen

PARIS, 21/05 - Les ministres de l`Intérieur des dix pays de la Méditerranée occidentale (cinq du Sud et cinq du Nord) devraient décider jeudi à Nouakchott la création d`un "centre d`enquête et de coordination de la lutte antidrogue en Méditerranée" (Ceclad-Med) que la France souhaite accueillir.

"Les organisations criminelles utilisent de plus en plus le bassin méditerranéen pour leurs trafics et, face à ce phénomène, il faut s`organiser", relèvent des sources policières françaises spécialisées.

L`Afrique "est devenue un centre de stockage important de drogues, tant du cannabis, que de la cocaïne, de l`héroïne, voire de produits de synthèse", expliquent ces mêmes sources.

L`échange et l`analyse de renseignements "sont indis- pensables" pour intervenir, et la coopération l`est "tout autant" pour détecter les navires suspects et les arraisonner, estime-t-on à Paris où l`on cite le fonctionnement de struc- tures semblables qui existent déjà et qui portent sur d`autres voies de trafics.

C`est sur cette base (échange, analyse, arraisonne- ment) que la première d`entre elles a été créée en 2004, à Fort de France (Martinique), pour la zone Caraïbes.

Interministérielle, cette antenne de l`Office central de répression du trafic illicite des stupéfiants (OCRTIS, de la police judiciaire) regroupe des policiers, des gendarmes et des douaniers "qui disposent de moyens maritimes", un représentant de la Marine nationale, un officier de liaison britannique et un autre espagnol, avec participation de la DEA américaine (drug enforcement agency).

http://www.angolapress-angop.ao/noticia-f.asp?ID=619727