La panique commence à gagner sur le Traité de Lisbonne
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La panique commence à gagner sur le Traité de Lisbonne
Le 8 mai 2008 (Nouvelle Solidarité) – La panique commence à gagner les convictions inébranlables des partisans du Traité de Lisbonne devant la probabilité croissante de la victoire du « Non » lors du référendum irlandais prévu pour le 12 juin. Hier, dans les couloirs du « Rendez-vous des européens » organisé à Lille par Jean-Pierre Jouyet, le secrétaire d’Etat aux Affaires européennes, n’a pas caché ses inquiétudes.
Selon Le Figaro, « En aparté des discours officiels, Jean-Pierre Jouyet n’a pas caché son inquiétude. « Il n’y a pas de plan B, il ne faut pas se leurrer, a-t-il dit. Si les Irlandais refusent, ce sera un arrêt, voire un recul pour l’Europe. C’est tout le processus de ratification qui est en cause. »
Mardi, le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a démissionné pour laisser sa place à l’actuel ministre des Finances et vice-Premier ministre Brian Cowen, en charge d’assurer la victoire du « oui ».
Dans un article paru dans le Irish Times, Cowen a fait connaître « sa conviction que l’UE avait joué un rôle clef dans le développement de l’Irlande et en avait fait l’un des pays les plus dynamiques du monde ».
Sur les 166 membres du Parlement irlandais, seuls les 4 du Sinn Féin sont résolument contre le Traité de Lisbonne. Mais les sondages montrent l’indécision des 4,3 millions d’irlandais.
Tout d’abord, selon un sondage publié fin avril, seuls 5% d’entre eux disent comprendre le Traité (donc probablement plus que la plupart de la classe politique européenne…).
Ensuite, une autre enquête indique un fort recul du « oui », passé de 43% il y a deux mois à seulement 35%, soit une baisse de 8 points. Le nombre d’indécis se chiffre à 34% tandis que seulement 31% se fixent le choix du « non ».
Source: solidarite et progres
Andy Loubry
Selon Le Figaro, « En aparté des discours officiels, Jean-Pierre Jouyet n’a pas caché son inquiétude. « Il n’y a pas de plan B, il ne faut pas se leurrer, a-t-il dit. Si les Irlandais refusent, ce sera un arrêt, voire un recul pour l’Europe. C’est tout le processus de ratification qui est en cause. »
Mardi, le Premier ministre irlandais Bertie Ahern a démissionné pour laisser sa place à l’actuel ministre des Finances et vice-Premier ministre Brian Cowen, en charge d’assurer la victoire du « oui ».
Dans un article paru dans le Irish Times, Cowen a fait connaître « sa conviction que l’UE avait joué un rôle clef dans le développement de l’Irlande et en avait fait l’un des pays les plus dynamiques du monde ».
Sur les 166 membres du Parlement irlandais, seuls les 4 du Sinn Féin sont résolument contre le Traité de Lisbonne. Mais les sondages montrent l’indécision des 4,3 millions d’irlandais.
Tout d’abord, selon un sondage publié fin avril, seuls 5% d’entre eux disent comprendre le Traité (donc probablement plus que la plupart de la classe politique européenne…).
Ensuite, une autre enquête indique un fort recul du « oui », passé de 43% il y a deux mois à seulement 35%, soit une baisse de 8 points. Le nombre d’indécis se chiffre à 34% tandis que seulement 31% se fixent le choix du « non ».
Source: solidarite et progres
Andy Loubry
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Re: La panique commence à gagner sur le Traité de Lisbonne
europe, Politique, TRAITE DE LISBONNE, irlande
L'Irlande, son référendum et l'Europe : Qui s'en inquiète ?
Par mamie en colère , le 28/05/2008 (1528 )
C'est pourtant le 12 juin 2008 que se tiendra le référendum sur le traité de Lisbonne !
Baigné par l'atmosphère de triomphe sarkozyste sur le traité de Lisbonne, médias et politiques occultent sagement un débat qui commence pourtant à faire rage en Irlande où la population est invitée à se prononcer par référendum.
47% d'indécis à moins de 4 semaines du vote
Pourtant, ce vote pourrait enrayer la machine institutionnelle européenne (que Nicolas Sarkozy prétend avoir relancé seul). Et l'hypothèse est loin d'être absurde.
Jusqu'à présent, le "non" n'a jamais été donné gagnant par aucun institut. Mais vu le pourcentage d'indécis, une surprise n'est pas à exclure, d'autant que la situation économique s'est beaucoup dégradé en Irlande, pays touché de plein fouet par la crise immobilière. Pour la première fois depuis longtemps, le chômage est même en augmentation.
Sinn Féin (implanté également au sud de l'Irlande) a appelé à rejeter un texte qui porte atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale, remet en cause le principe de neutralité en liant le pays à une politique de défense et de sécurité commune, laisse la part belle aux privatisations, s'attaque aux droits sociaux et aux services publics. Ces arguments ont fait boule de neige. Une coalition, de gauche, regroupant plusieurs partis, dont Sinn Féin, des syndicats ou des associations, a créé un comité national à l'image du collectif français en 2005, avec la volonté d'informer et de convaincre.
L'hebdomadaire britannique The Economist a lui-même souligné le risque croissant pour l'Irlande de rejeter le traité de Lisbonne et d'interrompre le processus engagé en 2007. Ce magazine très libéral de réputation ayant ouvertement pris parti pour Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2007, peut-être le Président français réalisera-t-il par ce respectable média la menace qui pèse sur son Traité simplifié !
Un "non" des Irlandais au référendum du 12 juin sur le traité de Lisbonne porterait préjudice à l'ensemble de l'Europe, à commencer par l'Irlande, selon le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il a fait valoir devant un groupe de réflexion européen que les Vingt-Sept pourraient s'enliser des années dans une réforme institutionnelle inachevée si les électeurs irlandais rejetaient le traité, dont l'objectif est de rendre plus efficace le fonctionnement de l'Union élargie. "Il n'y a pas de plan B. S'il y avait un 'non', en Irlande ou en tout autre pays, cela aurait un effet très négatif sur l'UE", a déclaré Barroso avant d'ajouter "si cela ne se passe pas correctement, nous le paierons tous, Irlande comprise."
SOURCES :
www.marianne2.fr
www.humanite.fr
bruxelles.blogs.liberation.fr
www.lejdd.fr
L'Irlande, son référendum et l'Europe : Qui s'en inquiète ?
Par mamie en colère , le 28/05/2008 (1528 )
C'est pourtant le 12 juin 2008 que se tiendra le référendum sur le traité de Lisbonne !
Baigné par l'atmosphère de triomphe sarkozyste sur le traité de Lisbonne, médias et politiques occultent sagement un débat qui commence pourtant à faire rage en Irlande où la population est invitée à se prononcer par référendum.
47% d'indécis à moins de 4 semaines du vote
Pourtant, ce vote pourrait enrayer la machine institutionnelle européenne (que Nicolas Sarkozy prétend avoir relancé seul). Et l'hypothèse est loin d'être absurde.
Jusqu'à présent, le "non" n'a jamais été donné gagnant par aucun institut. Mais vu le pourcentage d'indécis, une surprise n'est pas à exclure, d'autant que la situation économique s'est beaucoup dégradé en Irlande, pays touché de plein fouet par la crise immobilière. Pour la première fois depuis longtemps, le chômage est même en augmentation.
Sinn Féin (implanté également au sud de l'Irlande) a appelé à rejeter un texte qui porte atteinte à la démocratie et à la souveraineté nationale, remet en cause le principe de neutralité en liant le pays à une politique de défense et de sécurité commune, laisse la part belle aux privatisations, s'attaque aux droits sociaux et aux services publics. Ces arguments ont fait boule de neige. Une coalition, de gauche, regroupant plusieurs partis, dont Sinn Féin, des syndicats ou des associations, a créé un comité national à l'image du collectif français en 2005, avec la volonté d'informer et de convaincre.
L'hebdomadaire britannique The Economist a lui-même souligné le risque croissant pour l'Irlande de rejeter le traité de Lisbonne et d'interrompre le processus engagé en 2007. Ce magazine très libéral de réputation ayant ouvertement pris parti pour Nicolas Sarkozy durant la campagne présidentielle de 2007, peut-être le Président français réalisera-t-il par ce respectable média la menace qui pèse sur son Traité simplifié !
Un "non" des Irlandais au référendum du 12 juin sur le traité de Lisbonne porterait préjudice à l'ensemble de l'Europe, à commencer par l'Irlande, selon le président de la Commission européenne, José Manuel Barroso. Il a fait valoir devant un groupe de réflexion européen que les Vingt-Sept pourraient s'enliser des années dans une réforme institutionnelle inachevée si les électeurs irlandais rejetaient le traité, dont l'objectif est de rendre plus efficace le fonctionnement de l'Union élargie. "Il n'y a pas de plan B. S'il y avait un 'non', en Irlande ou en tout autre pays, cela aurait un effet très négatif sur l'UE", a déclaré Barroso avant d'ajouter "si cela ne se passe pas correctement, nous le paierons tous, Irlande comprise."
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Re: La panique commence à gagner sur le Traité de Lisbonne
elle est pas belle la vie
vive la démocrasseci aux peuple le choix
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