Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
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Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
Monsanto, qui est-ce ?
La firme Monsanto Company est le premier producteur mondial de glyphosate, qu’elle vend sous la marque Roundup. Elle est le leader mondial des semences génétiquement modifiées. La première firme mondiale également pour la vente de semences conventionnelles. Elle fabrique la BST, somatotropine bovine, la fameuse hormone laitière, très utilisée aux USA et dans d’autres pays, mais aussi l’aspartame, et lors de la guerre du Vietnam, l’ »agent Orange », défoliant ayant fait d’innombrables victimes dans la population civile.
Ses stratégies aggressives, tant sur le plan commercial que sur le plan du lobbying de ses produits et brevets, ainsi que ses pratiques de corruptions aujourd’hui avérées, en ont fait « Monsatan » pour beaucoup d’altermondialistes.
Stratégies judiciaires.
Rien qu’aux USA, Monsanto entretient un pool de plus de 50 Avocats, pour mener des procès destinés à obtenir le maximum de bénéfices des brevets et produits de la firme :
procès contre les paysans ayant dans leurs récoltes des graines « brevetées » qu’ils n’ont pas acheté, même quand cette présence vient d’une pollution accidentelle ou due à la contamination des cultures voisines ; ou qu’ils ont acheté l’année précédente seulement (les repousses accidentelles ou resemis d’une partie de la récolte sont interdits par le brevetage de la semence OGM). Très nombreux cas au Canada (dont Percy Schmeiser) et aux US, mais aussi en Amérique latine, Europe. En tout plus de 500 procès par an (selon Monsanto)
Procès contre un groupement de producteurs laitiers ayant osé écrire dans leur publicité que leurs produits étaient exempts de BST, hormone laitière, « nuisant ainsi aux intérêts commerciaux de Monsanto)
Procès contre les activistes de nombreux pays et particulièrement la France qui refusent la pénêtration de la technologie OGM sur leur territoire
Stratégies commerciales et d’implantations.
Publicité mensongère sur la biodégradabilité et l’innocuité du Roundup, pourtant maintenant scientifiquement dénoncés.
Corruptions au niveau de la FDA américaine (agence d’agrément des produits pharmaceutiques et alimentaires) pour faire agréer les dossiers techniques des OGM Monsanto, en particulier les essais de toxicité, souvent pris par la FDA comme argent comptant sans contre expertise.
Entente illicite avec Pioneer pour augmenter le prix des semences OGM
Pressions sur le grouvertnement argentin pour contourner les privilèges du fermier qui ont droit selon la loi à toujours pouvoir resemer leur propre récolte.
Pressions sur les media pour faire annuler ou reporter des reportages dénonçant ses pratiques ou dévoilant la toxicité de produits (en particulier la BST, cancérigène)
Leurs argumentaires mensongers
les OGM sont utiles, voire nécessaires à l’alimentation de l’humanité, et au développement des paysanneries pauvres. En fait la technologie, très coûteuse, est évidemment totalement hors de portée des paysans pauvres ; elle ne concerne, pour 95%, que des produits ne concernant pas les cultures vivrières, elle ruine l’environnement et rend le producteur dépendant de la firme
Le Roundup est biodégradable et totalement sans effet sur la santé et l’environnement. En fait il joue un rôle dans le développement des cancers, et le glyphosate s’accumule désormais dans toutes les nappes aquifères et les cours d’eau.
Idem pour la BST
La situation en Inde, au Paraguay.
En Inde, quand les petits producteurs de coton OGM font de mauvaises récoltes, ils sont acculés à la ruine par les avocats de la firme, et les cas de suicide sont nombreux.
Au Paraguay, pays où les intérêts des grands propriétaires et producteurs sont très bien défendus par le gouvernement, le soja OGM s’est énormément développé ces dernières années, poussant les gros producteurs à éliminer les indiens et petits paysans pour récupérer leurs terres.
Monsanto pille et tue les paysans, ruine l’environnement, menace la santé des hommes
--------------------------------------------------------------------------------
Marques de pesticides Monsanto disponibles dans les jardineries et les supermarchés
source : ministère de l’Agriculture, http://e-phy.agriculture.gouv.fr/
BUGGY UPPER 240
ROUNDUP 3 PLUS
ROUNDUP BIOVERT 240
ROUNDUP BIOVERT 360
ROUNDUP ALLEES ET TERRASSES
ROUNDUP AT
ROUNDUP BIOFORCE 360
ROUNDUP EXPRESS
ROUNDUP GT
ROUNDUP GT PLUS
ROUNDUP ULTRA
La firme Monsanto Company est le premier producteur mondial de glyphosate, qu’elle vend sous la marque Roundup. Elle est le leader mondial des semences génétiquement modifiées. La première firme mondiale également pour la vente de semences conventionnelles. Elle fabrique la BST, somatotropine bovine, la fameuse hormone laitière, très utilisée aux USA et dans d’autres pays, mais aussi l’aspartame, et lors de la guerre du Vietnam, l’ »agent Orange », défoliant ayant fait d’innombrables victimes dans la population civile.
Ses stratégies aggressives, tant sur le plan commercial que sur le plan du lobbying de ses produits et brevets, ainsi que ses pratiques de corruptions aujourd’hui avérées, en ont fait « Monsatan » pour beaucoup d’altermondialistes.
Stratégies judiciaires.
Rien qu’aux USA, Monsanto entretient un pool de plus de 50 Avocats, pour mener des procès destinés à obtenir le maximum de bénéfices des brevets et produits de la firme :
procès contre les paysans ayant dans leurs récoltes des graines « brevetées » qu’ils n’ont pas acheté, même quand cette présence vient d’une pollution accidentelle ou due à la contamination des cultures voisines ; ou qu’ils ont acheté l’année précédente seulement (les repousses accidentelles ou resemis d’une partie de la récolte sont interdits par le brevetage de la semence OGM). Très nombreux cas au Canada (dont Percy Schmeiser) et aux US, mais aussi en Amérique latine, Europe. En tout plus de 500 procès par an (selon Monsanto)
Procès contre un groupement de producteurs laitiers ayant osé écrire dans leur publicité que leurs produits étaient exempts de BST, hormone laitière, « nuisant ainsi aux intérêts commerciaux de Monsanto)
Procès contre les activistes de nombreux pays et particulièrement la France qui refusent la pénêtration de la technologie OGM sur leur territoire
Stratégies commerciales et d’implantations.
Publicité mensongère sur la biodégradabilité et l’innocuité du Roundup, pourtant maintenant scientifiquement dénoncés.
Corruptions au niveau de la FDA américaine (agence d’agrément des produits pharmaceutiques et alimentaires) pour faire agréer les dossiers techniques des OGM Monsanto, en particulier les essais de toxicité, souvent pris par la FDA comme argent comptant sans contre expertise.
Entente illicite avec Pioneer pour augmenter le prix des semences OGM
Pressions sur le grouvertnement argentin pour contourner les privilèges du fermier qui ont droit selon la loi à toujours pouvoir resemer leur propre récolte.
Pressions sur les media pour faire annuler ou reporter des reportages dénonçant ses pratiques ou dévoilant la toxicité de produits (en particulier la BST, cancérigène)
Leurs argumentaires mensongers
les OGM sont utiles, voire nécessaires à l’alimentation de l’humanité, et au développement des paysanneries pauvres. En fait la technologie, très coûteuse, est évidemment totalement hors de portée des paysans pauvres ; elle ne concerne, pour 95%, que des produits ne concernant pas les cultures vivrières, elle ruine l’environnement et rend le producteur dépendant de la firme
Le Roundup est biodégradable et totalement sans effet sur la santé et l’environnement. En fait il joue un rôle dans le développement des cancers, et le glyphosate s’accumule désormais dans toutes les nappes aquifères et les cours d’eau.
Idem pour la BST
La situation en Inde, au Paraguay.
En Inde, quand les petits producteurs de coton OGM font de mauvaises récoltes, ils sont acculés à la ruine par les avocats de la firme, et les cas de suicide sont nombreux.
Au Paraguay, pays où les intérêts des grands propriétaires et producteurs sont très bien défendus par le gouvernement, le soja OGM s’est énormément développé ces dernières années, poussant les gros producteurs à éliminer les indiens et petits paysans pour récupérer leurs terres.
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Dernière édition par avec-amour-et-paix le Dim 16 Mar - 8:18, édité 1 fois
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
Canada - Percy Schmeiser contre Monsanto : deuxième round
Percy Schmeiser continue son combat contre Monsanto. En 2004, après avoir épuisé tous les recours judiciaires pour contester l’accusation de piraterie de Monsanto, Percy Schmeiser était condamné par la Cour suprême du Canada pour violation de droit de propriété intellectuelle, mais sans avoir à payer de dommages et intérêts. Lors d’une nouvelle contamination de ses champs, Schmeiser a décidé d’adopter une nouvelle stratégie juridique : il a demandé à Monsanto de retirer les plants de colza GM de son champ. Monsanto a accepté à condition que Percy Schmeiser signe un accord de confidentialité. Ce dernier a refusé et traîne maintenant Monsanto devant les tribunaux pour réparation de la contamination. Le procès aura lieu le 19 mars 2008, devant une cour locale du Saskatchewan. Il demande une réparation de 600$ canadien, équivalent au coût de l’élimination des plants de colza GM.
En savoir plus : http://www.percyschmeiser.com
Source/auteur : http://www.infogm.org/
Mis en ligne le vendredi 14 mars 2008, par Ludo
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
Durant la guerre du Viêt-Nam, Monsanto s'est enrichi massivement par la fabrication du tristement célèbre défoliant dit Agent Orange. Plus de 4 millions de personnes en ont été victimes. Ses effets sont encore ressentis aujourd'hui, et ce pour des dizaines d'années encore.
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
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Archives — Mars 2002
Le grand mensonge des « guerres propres »
Au Vietnam, l’agent orange tue encore
Trente ans après, « les conséquences de la guerre chimique menée par les Etats-Unis sont toujours et partout visibles », explique Mme Nguyen Xuân Phuong, une Vietnamienne d’une cinquantaine d’années, responsable en France d’un projet d’aide aux enfants victimes des produits toxiques largués sur les forêts et les champs du Vietnam. on voit encore dans les rues des villes et dans les campagnes des gens mutilés - sans jambes, sans bras, aveugles, des corps tordus. Ces problèmes sont en grande partie liés aux défoliants utilisés dans les opérations militaires souvent qualifiées de « plus grande guerre écologique de l’histoire de l’humanité ».
Le but stratégique de ces opérations de « défoliage » était de priver les guérillas vietnamiennes de leurs sources de nourriture et de protéger les envahisseurs américains contre leurs attaques. C’est la raison pour laquelle les énormes épandages de ces poisons ont été concentrés dans les zones autour des bases américaines et des aérodromes ainsi qu’à proximité des routes terrestres et fluviales. Une des cibles principales a été la fameuse piste Hô Chi Minh par laquelle munitions et armes ont été régulièrement acheminées du nord vers le sud du Vietnam.
En octobre 1980, une commission officielle (1) a été créée à Hô Chi Minh-Ville (ex-Saïgon) pour en étudier les conséquences. Elle a pu identifier toute une série de maladies et de symptômes provoqués par ces herbicides qui détruisent des plantes mais aussi la vie et la santé des habitants, en provoquant cancer des poumons et de la prostate, maladies de la peau, du cerveau et des systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire, cécité, diverses anomalies à la naissance... Selon la Croix-Rouge vietnamienne, beaucoup de ces maux sont dus à l’action chimique du défoliant, appelé l’« agent orange » parce que l’armée américaine l’avait stocké dans des tonneaux marqués d’orange (2). Ses effets destructeurs viennent en grande partie de son composant principal, la dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l’organisme.
Ces opérations de guerre chimique, qui débutèrent en 1961 avec le feu vert du président John Kennedy, furent progressivement intensifiées jusqu’à atteindre leur zénith en 1965, avant de diminuer et finalement cesser en 1971, à la suite de nombreuses protestations dans le monde et aux Etats-Unis même, de la part de scientifiques, d’un certain nombre de parlementaires et surtout d’anciens combattants américains.
Les dégâts sont considérables. Le Service secret interallié pour le Vietnam (Combined Intelligence Center for Vietnam - CICV (3) estime qu’après cinq ans d’épandages constants, les récoltes détruites par l’agent orange, largué par avions et hélicoptères, auraient pu nourrir 245 000 personnes pendant une année entière. Selon l’Unesco (Le Courrier de l’Unesco, mai 2000), un cinquième des forêts sud-vietnamiennes a ainsi été détruit chimiquement (4).
Les herbicides utilisés dans ces offensives ont été fournis à l’armée américaine pour l’essentiel par quelques grosses entreprises : en tête, Dow Chemical - une des plus puissantes entreprises américaines de ce type -, suivie entre autres de Thompson, Diamond, Monsanto, Hercules, Uniroyal. C’est contre ces firmes - et non contre le gouvernement américain - que plus tard, en 1984, des organisations d’anciens combattants américains ont décidé d’entamer des poursuites judiciaires afin de réclamer et obtenir des réparations financières pour les maladies contractées à la suite de leur exposition à cet agent orange. En effet, la législation américaine interdit formellement des procès contre le gouvernement pour des actes commis au cours des opérations militaires.
Paradoxalement, les possibilités d’action juridique de ces anciens combattants ont été renforcées par l’intervention de l’amiral Elmo Zumwal, celui-là même qui avait donné l’ordre aux forces navales des Etats-Unis d’avoir recours à cet herbicide sur une grande échelle. Après avoir observé l’efficacité militaire du produit, l’amiral a dû en constater les effets sur ses troupes et même sur sa propre famille. En effet, l’enfant de son fils est né avec de graves déficiences physiques et mentales ; le capitaine lui-même est mort très jeune d’un cancer dû à ce poison.
Les Etats-Unis - après beaucoup d’hésitations et d’atermoiements - ont fini par reconnaître l’existence d’un lien entre l’agent orange et les symptômes dont souffrent les anciens combattants américains : cécité, diabète, cancer de la prostate et des poumons, malformation des bras et des jambes, entre autres.
En mai 1984, juste avant le jour du procès, les firmes en accusation ont décidé d’obtenir un règlement à l’amiable, en payant 180 millions de dollars à un compte en banque qui deviendrait le fonds de compensation des anciens combattants souffrant de la dioxine. Ainsi, sur quelque 68 000 plaignants, près de 40 000 ont reçu des paiements, allant de 256 à 12 800 dollars selon la gravité des cas. En revanche, aucune des centaines de milliers de victimes vietnamiennes n’a reçu un centime d’indemnisation.
C’est dire l’intérêt du projet « Vietnam, les enfants de la dioxine », que Mme Nguyen Xuân Phuong a mis sur pied à Paris en liaison avec les autorités vietnamiennes (5). Parmi les activités ainsi lancées figure, par exemple, un système de parrainage par lequel on peut, à titre individuel, consacrer une certaine somme - selon ses moyens et ses motivations - au maintien physique et moral d’une famille vietnamienne. Cette association recueille aussi des fonds pour la création de centres médicaux destinés au traitement des maladies provoquées par l’agent orange, ainsi qu’à la recherche afin de mieux comprendre la nature de ces maladies et de mettre au point des moyens de guérison.
Schofield Coryell.
Armement, Guerre du Vietnam, Armement chimique et biologique, États-Unis (affaires extérieures), Vietnam
Schofield Coryell
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Archives — Mars 2002
Le grand mensonge des « guerres propres »
Au Vietnam, l’agent orange tue encore
Trente ans après, « les conséquences de la guerre chimique menée par les Etats-Unis sont toujours et partout visibles », explique Mme Nguyen Xuân Phuong, une Vietnamienne d’une cinquantaine d’années, responsable en France d’un projet d’aide aux enfants victimes des produits toxiques largués sur les forêts et les champs du Vietnam. on voit encore dans les rues des villes et dans les campagnes des gens mutilés - sans jambes, sans bras, aveugles, des corps tordus. Ces problèmes sont en grande partie liés aux défoliants utilisés dans les opérations militaires souvent qualifiées de « plus grande guerre écologique de l’histoire de l’humanité ».
Le but stratégique de ces opérations de « défoliage » était de priver les guérillas vietnamiennes de leurs sources de nourriture et de protéger les envahisseurs américains contre leurs attaques. C’est la raison pour laquelle les énormes épandages de ces poisons ont été concentrés dans les zones autour des bases américaines et des aérodromes ainsi qu’à proximité des routes terrestres et fluviales. Une des cibles principales a été la fameuse piste Hô Chi Minh par laquelle munitions et armes ont été régulièrement acheminées du nord vers le sud du Vietnam.
En octobre 1980, une commission officielle (1) a été créée à Hô Chi Minh-Ville (ex-Saïgon) pour en étudier les conséquences. Elle a pu identifier toute une série de maladies et de symptômes provoqués par ces herbicides qui détruisent des plantes mais aussi la vie et la santé des habitants, en provoquant cancer des poumons et de la prostate, maladies de la peau, du cerveau et des systèmes nerveux, respiratoire et circulatoire, cécité, diverses anomalies à la naissance... Selon la Croix-Rouge vietnamienne, beaucoup de ces maux sont dus à l’action chimique du défoliant, appelé l’« agent orange » parce que l’armée américaine l’avait stocké dans des tonneaux marqués d’orange (2). Ses effets destructeurs viennent en grande partie de son composant principal, la dioxine, l’un des produits toxiques les plus puissants, qui perturbe les fonctions hormonales, immunitaires et reproductives de l’organisme.
Ces opérations de guerre chimique, qui débutèrent en 1961 avec le feu vert du président John Kennedy, furent progressivement intensifiées jusqu’à atteindre leur zénith en 1965, avant de diminuer et finalement cesser en 1971, à la suite de nombreuses protestations dans le monde et aux Etats-Unis même, de la part de scientifiques, d’un certain nombre de parlementaires et surtout d’anciens combattants américains.
Les dégâts sont considérables. Le Service secret interallié pour le Vietnam (Combined Intelligence Center for Vietnam - CICV (3) estime qu’après cinq ans d’épandages constants, les récoltes détruites par l’agent orange, largué par avions et hélicoptères, auraient pu nourrir 245 000 personnes pendant une année entière. Selon l’Unesco (Le Courrier de l’Unesco, mai 2000), un cinquième des forêts sud-vietnamiennes a ainsi été détruit chimiquement (4).
Les herbicides utilisés dans ces offensives ont été fournis à l’armée américaine pour l’essentiel par quelques grosses entreprises : en tête, Dow Chemical - une des plus puissantes entreprises américaines de ce type -, suivie entre autres de Thompson, Diamond, Monsanto, Hercules, Uniroyal. C’est contre ces firmes - et non contre le gouvernement américain - que plus tard, en 1984, des organisations d’anciens combattants américains ont décidé d’entamer des poursuites judiciaires afin de réclamer et obtenir des réparations financières pour les maladies contractées à la suite de leur exposition à cet agent orange. En effet, la législation américaine interdit formellement des procès contre le gouvernement pour des actes commis au cours des opérations militaires.
Paradoxalement, les possibilités d’action juridique de ces anciens combattants ont été renforcées par l’intervention de l’amiral Elmo Zumwal, celui-là même qui avait donné l’ordre aux forces navales des Etats-Unis d’avoir recours à cet herbicide sur une grande échelle. Après avoir observé l’efficacité militaire du produit, l’amiral a dû en constater les effets sur ses troupes et même sur sa propre famille. En effet, l’enfant de son fils est né avec de graves déficiences physiques et mentales ; le capitaine lui-même est mort très jeune d’un cancer dû à ce poison.
Les Etats-Unis - après beaucoup d’hésitations et d’atermoiements - ont fini par reconnaître l’existence d’un lien entre l’agent orange et les symptômes dont souffrent les anciens combattants américains : cécité, diabète, cancer de la prostate et des poumons, malformation des bras et des jambes, entre autres.
En mai 1984, juste avant le jour du procès, les firmes en accusation ont décidé d’obtenir un règlement à l’amiable, en payant 180 millions de dollars à un compte en banque qui deviendrait le fonds de compensation des anciens combattants souffrant de la dioxine. Ainsi, sur quelque 68 000 plaignants, près de 40 000 ont reçu des paiements, allant de 256 à 12 800 dollars selon la gravité des cas. En revanche, aucune des centaines de milliers de victimes vietnamiennes n’a reçu un centime d’indemnisation.
C’est dire l’intérêt du projet « Vietnam, les enfants de la dioxine », que Mme Nguyen Xuân Phuong a mis sur pied à Paris en liaison avec les autorités vietnamiennes (5). Parmi les activités ainsi lancées figure, par exemple, un système de parrainage par lequel on peut, à titre individuel, consacrer une certaine somme - selon ses moyens et ses motivations - au maintien physique et moral d’une famille vietnamienne. Cette association recueille aussi des fonds pour la création de centres médicaux destinés au traitement des maladies provoquées par l’agent orange, ainsi qu’à la recherche afin de mieux comprendre la nature de ces maladies et de mettre au point des moyens de guérison.
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
Inde : Suicide de milliers de cultivateurs, ruinés par les OGM
Lundi 10 novembre 2008
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
5 novembre 2008 Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours. Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
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Publication originale Daily Mail, traduction Les Amis de la Terre
Illustration : orphelins d’un cultivateur de la région de Vidarbha, dans l’état du Maharashtra
http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24611212.htmlhhttp://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24611212.htmlttp://contreinfo.info/article.php3?id_http://panier-de-crabes.over-blog.com/article-24611212.htmlarticle=2321
Lundi 10 novembre 2008
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
Inde : Des milliers de cultivateurs se suicident, ruinés par les OGM
5 novembre 2008 Andrew Malone a rencontré les proches de Shankara Mandaukar, un cultivateur indien qui a choisi de mettre fin à ses jours, incapable de rembourser les dettes qu’il avait souscrites pour acheter des semences OGM. Certains estiment à 125 000 le nombre de paysans indiens qui auraient choisis eux aussi de mettre fin à leurs jours. Récolte après récolte, en raison des aléas climatiques mais également du rendement inférieur à ce que promettaient les vendeurs de semences, le fardeau de la dette accumulée a acculé ces hommes au désespoir.
Lorsque le Prince Charles a affirmé que des milliers de paysans indiens se suicidaient après avoir utilisé des OGM, il lui fut reproché de jouer sur la peur. En fait, comme le montre cette enquête, c’est encore pire que ce que l’on craignait.
Par Andrew Malone, Daily Mail, 3 novembre 2008
Les enfants étaient inconsolables. Prostrés dans le silence, sous le choc, et luttant pour retenir leurs larmes, ils se blottissaient contre leur mère, tandis que les amis et voisins préparaient le corps de leur père pour la crémation sur le bûcher embrasé, situé sur le sol craquelé et nu des champ derrière leur maison.
Tandis que les flammes consumaient le cadavre, l’avenir qui attend Gajanan, 12 ans et Kalpana, 14 ans est très sombre. Alors que Shankara Mandaukar avait espéré que son fils et sa fille auraient une vie meilleure grâce au boom économique que connaît l’Inde, ce qui les attend, c’est un travail d’esclave pour quelques centimes par jours. Désormais sans terre et sans toit, ils feront partie des plus pauvres, parmi les pauvres.
Shankara était un paysan respecté, un bon mari et un bon père, mais il s’est suicidé. Moins de 48 heures auparavant, et confronté à la perte de ses terres pour cause de dettes, il a bu un pesticide chimique.
Dans l’incapacité de payer l’équivalent de deux années de revenus, il était désespéré et ne voyait plus aucune issue
Sur le sol, on pouvait encore voir les traces qu’il avait laissées lorsqu’il se tordait, agonisant. D’autres paysans avaient regardé - sachant par expérience que toute intervention serait vaine - plié en deux sur le sol, hurlant de douleurs et vomissant.
Gémissant, il avait rampé jusque sur un banc devant sa petite maison située à 180 km de Nagpur en Inde Centrale. Une heure plus tard, tout son cessa et sa respiration s’est arrêtée. A 5 heures, ce dimanche la vie de Shandakar Mandaukar avait cessé.
Alors que les voisins se rassemblaient pour prier devant la maison familiale, Nirmanan Mandaukar, 50 ans, leur raconta comment elle était revenue précipitamment des champs pour trouver son mari mort. « C’était un mari aimant et attentionné » dit elle en pleurant. « Mais il n’en pouvait plus. L’angoisse psychologique était trop forte. Nous avons tout perdu. »
La récole de Shankara a été mauvaise deux fois. Bien sûr la famine et les épidémies font partie de la vieille histoire de l’Inde. Mais la mort de ce paysan respecté est due à quelque chose de bien plus moderne et sinistre : les plantes modifiées génétiquement.
On a promis à Shandakar comme à des millions d’autres paysans comme lui, des récoltes et des rentrées d’argent incroyables, s’il passait de la culture de semences traditionnelles à la culture de semences GM. Séduit par ces promesses de richesses futures, il a emprunté l’argent afin d’acheter des semences transgéniques. Mais les récoltes ne furent pas au rendez-vous et il se retrouva dans la spirale de l’endettement et sans revenu.
Shankara n’est qu’un de ces fermiers - on estime leur nombre à 125 000 - à se suicider à cause de cette offensive brutale qui utilise l’Inde comme champ d’essais pour OGM.
Cette crise appelée « Génocide OGM » par les militants a reçu un coup de projecteur lorsque récemment, le Prince Charles affirma que la question des OGM était « une question morale mondiale » et que le moment de mettre une fin à son avancée inexorable était venu.
S’adressant par vidéo à une conférence qui se tenait dans la capitale indienne New Delhi, il provoqua la colère des dirigeants des biotechnologies et de certains politiciens en condamnant « le taux vraiment effroyable et tragique de suicides chez les petits paysans indiens ayant pour cause... l’échec de nombreuses variétés d’OGM ».
En face du Prince, on trouve de puissants lobbyistes pro-OGM et des homme politiques importants qui prétendent que les plantes modifiées génétiquement ont transformé l’agriculture indienne en donnant des rendements plus élevés que jamais. Le reste du monde devrait choisir « l’avenir » et suivre cet exemple.
Alors qui dit la vérité ? Pour le savoir, je suis allé dans la « ceinture des suicides », dans l’état de Maharashtra.
Ce que j’ai découvert est extrêmement dérangeant et a de profondes implications pour les pays - y compris la Grande-Bretagne - où l’on débat pour savoir si on autorise ou pas la culture de semences manipulées par des scientifiques pour contourner les lois de la nature
Car même les chiffres officiels du Ministère Indien de l’Agriculture confirment que, dans un contexte de crise humanitaire immense, plus de 1000 paysans se suicident chaque mois.
Des petites gens de zones rurales, qui meurent dans une lente agonie. La plupart ingurgite de l’insecticide - une substance bon marché dont on leur avait pourtant promis lorsqu’ils furent obligés de cultiver des plantes GM coûteuses, qu’ils n’en auraient plus besoin.
Il apparaît qu’ils sont très nombreux à être endettés massivement auprès des prêteurs de fonds locaux, après avoir sur-empruntés pour acheter les semences OGM.
Pour les pro-OGM, les vraies raisons de ce chiffre épouvantable sont la pauvreté rurale, l’alcoolisme, les sécheresses et le « désespoir agraire ».
Mais comme j’ai pu le découvrir lors de mon voyage de 4 jours dans l’épicentre de la catastrophe, ce n’est qu’une partie de l’histoire.
Dans un petit village que je visitais, 18 paysans s’étaient suicidés après avoir été engloutis dans les dettes dues aux OGM. Dans certains cas, les femmes ont repris le ferme de leur mari défunt, mais pour finalement se suicider elles-mêmes.
Latta Ramesh, 38 ans but de l’insecticide, après une mauvaise récolte - deux ans après que son mari ne disparaisse lorsque les dettes OGM étaient devenues trop importantes. Elle a laissé un fils de 10 ans, Rashan, confié à des parents. La tante de la défunte, assise sans énergie à l’ombre près des champs, raconte « qu’il pleure lorsqu’il pense à sa mère ».
Village après village, des familles me racontent comment elles se sont endettées après qu’on les ait convaincues d’acheter des semences GM au lieu des semences de coton traditionnelles. La différence de prix est vertigineuse : 15 euros pour 100 grammes de semences OGM, par rapport à moins de 15 euros pour 100 kilos fois de semences traditionnelles
Mais les vendeurs ainsi que les représentants du gouvernement avaient promis aux paysans qu’il s’agissait de « semences magiques » avec de meilleurs plantes, sans parasites ni insectes.
En fait, dans une tentative pour promouvoir l’adoption des semences OGM, les variétés traditionnelles ont été interdites dans de nombreuses banques de semences gouvernementales.
Les autorités avaient un intérêt matériel dans la promotion de cette nouvelle biotechnologie. En essayant désespérément d’échapper à l’extrême pauvreté des années qui succédèrent à l’indépendance, le gouvernement avait accepté d’autoriser les nouveaux géants des biotechnologies comme le numéro un du marché, l’états-unien Monsanto à vendre leur nouvelles créations semencières
Déjà dans les années 80 et 90, l’Inde qui avait autorisé l’accès au marché du second pays le plus peuplé de la planète avec plus d’un milliard d’habitants, s’était vu garantir en contre-partie des crédits du fond Monétaire International, ce qui l’a aidé à lancé une révolution économique
Mais si des villes comme Mumbay et Delhi ont vécu un boum économique, la vie des paysans est retombée dans une période sombre.
Bien que la surface indienne plantée en OGM ait doublé en 2 ans - passant à 17 millions d’ha - pour de nombreux paysans, le prix à payer est terrible.
Les semences de coton GM, garanties protégées contre les parasites, se sont révélées ne pas être les semences magiques promises, mais ont été infestées par le vers de la capsule, un parasite vorace.
On n’avait pas prévenu les paysans non plus que ces variétés nécessitaient deux plus d’eau. C’est ce qui a fait la différence entre la vie et la mort. Avec l’absence de pluie, ces deux dernières années, les plantes GM ont tout simplement séché et sont mortes, laissant les paysans paralysés par les dettes et sans moyen pour les rembourser.
Comme l’argent a été emprunté à des prêteurs locaux à des taux d’usuriers, des centaines de milliers de petits paysans se sont vus perdre leurs terres lorsque les semences coûteuses ont été un échec.
Dans le passé, lorsqu’une récolte était mauvaise, les paysans pouvaient toujours conserver des graines et les replanter l’année suivante.
Par contre cela n’est pas possible avec les semences GM qui contiennent la technologie « Terminator », ce qui signifie qu’elles ont été modifiées génétiquement afin que la plante ne puisse plus produire de semences viables.
De ce fait, les paysans doivent chaque année acheter de nouvelles semences au même prix exorbitant. Pour certains il s’agit là aussi de la différence entre la vie et la mort.
Prenez le cas de Suresh Bhalasa, un autre paysan qui était incinéré cette semaine, laissant derrière lui une femme et deux enfants.
Lorsque la nuit fut tombée après la cérémonie et que les voisins se regroupèrent dehors, tandis que les vaches sacrées étaient ramenées des champs, il ne faisait aucun doute pour sa famille que tous les ennuis avaient commencé au moment où on les avait encouragés à acheter du coton Bt, une plante modifiée génétiquement par Monsanto.
« Nous sommes ruinés maintenant » dit la femme du défunt, âgée de 38 ans. « Nous avons acheté 100 grammes de coton Bt. Notre récolte a été mauvaise deux fois. Mon mari est devenu dépressif. Il est parti dans les champs, s’est allongé et a bu de l’insecticide. »
Les villageois le mirent sur un rickshaw et se dirigèrent sur des chemins ruraux cahoteux, vers l’hôpital. Alors que sa famille et les voisins s’amassaient dans la maison pour lui rendre un dernier hommage, elle racontait : « Il a crié qu’il avait pris de l’insecticide et qu’il était désolé ».
Interrogée pour savoir si le défunt était un ivrogne ou souffrait de « problèmes sociaux » comme l’affirment les responsables pro-OGM, cette assemblée calme et digne explosa de colère. Un des frères du défunt nous expliqua « Non ! Non ! Suresh était un brave homme. Il envoyait ses enfants à l’école et payait ses impôts ».
« Ce sont ces semences magiques qui l’ont étranglé. Ils nous vendent ces semences en nous disant qu’elles n’ont plus besoin de pesticides coûteux, mais ce n’est pas vrai. Nous devons acheter les mêmes semences aux mêmes compagnies chaque année. Ca nous tue. S’il vous plait, dites au monde ce qui se passe ici. »
Monsanto a reconnu que la croissance de la dette était « un facteur de cette tragédie ». Mais, en pointant sur le fait que la production de coton avait doublé ces 7 dernières années, un porte-parole ajoutait qu’il y a d’autres raisons pour la crise récente, comme « des pluies au mauvais moment » ou des sécheresses, soulignant que les suicides avaient toujours fait partie de la vie de l’Inde rurale.
Les responsables soulignaient aussi le fait que de nombreuses études d’opinions montraient que les paysans indiens voulaient des semences GM - sans aucun doute encouragés qu’ils sont par des stratégies de marketing agressive
Durant le cours de mes enquêtes au Maharashtra, je rencontrai trois observateurs « indépendants » parcourant les villages pour se renseigner sur les suicides. Ils insistèrent sur le fait que les semences GM n’étaient que 50% plus chères - mais admettaient plus tard que la différence était de 1000%.
(Un porte-parole de Monsanto insistait ensuite, affirmant que leurs semences ne coûtaient que le double du prix « officiel » des semences traditionnelles, mais admettait que la différence pouvait être beaucoup plus grande, si les semences traditionnelles étaient vendues par des marchands « sans scrupules » qui vendent souvent aussi de « fausses » semences GM qui sont sujettes aux maladies.)
Alors qu’il y des rumeurs comme quoi le gouvernement proposerait de façon imminente des compensations pour stoper la vague de suicides, de nombreux paysans disaient qu’ils ont un besoin désespéré de toute forme d’assistance. « Nous voulons juste nous sortir de nos problèmes. Nous voulons de l’aide pour que plus aucun d’entre nous ne doive mourir ».
Le Prince Charles était si frappé par la détresse des paysans qui se sont suicidés qu’il a lancé une association caritative, la Fondation Bhumi Vaardan, pour aider ceux qui sont touchés et afin de promouvoir des plantes biologiques indiennes au lieu des OGM.
Les paysans indiens commencent aussi à se battre. Alors qu’ils ont pris en hôtage des distributeurs de semences et organisé des protestations de masse, un gouvernement attaque Monsanto en justice à cause du prix exorbitant de ses semenes.
Tout cela arrive trop tard pour Shandakar Mandaukar qui devait 80 000 roupies (1 500 euros) lorsqu’il s’est suicidé. « Je lui ai dit que nous pouvons survivre » nous dit sa veuve, ses deux enfants toujours à ses côtés, alors que la nuit tombe. « Je lui ai dit qu’on trouverait un moyen de s’en sortir. Il a juste répondu qu’il valait mieux qu’il meure ».
Mais la dette ne meurt pas avec lui : à moins qu’elle ne trouve un moyen de la rembourser, elle ne pourra plus payer l’éducation des enfants. Ils vont perdre leur terre et rejoindre les hordes que l’ont voit mendier par milliers, le long des routes de ce pays immense et chaotique.
Il est cruel de voir que ce sont les jeunes qui souffrent le plus de ce « génocide OGM », cette même génération censée pouvoir sortir de cette vie dure et miséreuse, grâce aux « semences magiques ».
Ici, dans la ceinture indienne des suicides, le coût de l’avenir modifié génétiquement est meurtrièrement élevé.
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Date d'inscription : 18/02/2008
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Re: Dossier// Monsanto, qui est-ce ?
Greenpeace s'oppose à la culture d'OGM en plein champ car elle conduit inévitablement à la dissémination des OGM dans l'environnement et à leur introduction dans la chaîne alimentaire. Toutefois, Greenpeace ne s'oppose pas à la recherche en milieu confiné, ni à la fabrication de médicaments ou d'autres substances, à l'aide de micro-organismes génétiquement modifiés, tant que leurs conditions de confinement sont efficaces.
OGM - le 13 novembre 2008
Agissez pour une Europe sans OGM !
Ce mois de novembre est crucial pour protéger l’Europe des OGM: les gouvernements européens discutent de l’avenir des OGM et de toute notre alimentation.Le 4 décembre prochain, les ministres de l’Environnement de l’Union Européenne vont prendre une décision fondamentale : Faciliter l’autorisation des OGM dans l’UE ou réviser sérieusement le système d’évaluation et d’autorisation pour protéger l’Europe des OGM.
Le 11 novembre 2008 le gouvernement autrichien a publié une étude scientifique qui révèle que les OGM menacent la survie des espèces. La fécondité des souris de laboratoire nourries avec du maïs OGM, qui contient entre autres les gènes du maïs transgénique MON810 de Monsanto, diminue fortement. Dès la troisième génération, les descendants des souris nourries avec du maïs transgénique sont inférieurs en nombre et en taille. Cette nouvelle étude scientifique identifie des risques potentiels considérables, qui restent à évaluer pour la santé et la survie de l’humanité. Au nom du principe de précaution, il faut d’urgence protéger les consommateurs des produits OGM.
http://blog.greenpeace.fr/ogm/agissez-pour-une-europe-sans-ogm
OGM - le 13 novembre 2008
Agissez pour une Europe sans OGM !
Ce mois de novembre est crucial pour protéger l’Europe des OGM: les gouvernements européens discutent de l’avenir des OGM et de toute notre alimentation.Le 4 décembre prochain, les ministres de l’Environnement de l’Union Européenne vont prendre une décision fondamentale : Faciliter l’autorisation des OGM dans l’UE ou réviser sérieusement le système d’évaluation et d’autorisation pour protéger l’Europe des OGM.
Le 11 novembre 2008 le gouvernement autrichien a publié une étude scientifique qui révèle que les OGM menacent la survie des espèces. La fécondité des souris de laboratoire nourries avec du maïs OGM, qui contient entre autres les gènes du maïs transgénique MON810 de Monsanto, diminue fortement. Dès la troisième génération, les descendants des souris nourries avec du maïs transgénique sont inférieurs en nombre et en taille. Cette nouvelle étude scientifique identifie des risques potentiels considérables, qui restent à évaluer pour la santé et la survie de l’humanité. Au nom du principe de précaution, il faut d’urgence protéger les consommateurs des produits OGM.
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