Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
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Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
Président de l'Autorité palestinienne
Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
Associated Press (AP) Mohammed Daraghmeh
25/04/2008 16h56
Président de l'Autorité palestinienne - Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
«Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien», a déclaré Mahmoud Abbas.
Gerald Herbert/AP
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré vendredi être déçu de sa visite aux Etats-Unis, affirmant que ses entretiens à Washington avec George W. Bush et Condoleezza Rice n'avaient pas permis de faire avancer les pourparlers de paix au Proche-Orient.
Lors d'un entretien accordé à l'Associated Press dans son hôtel à Washington avant de quitter les Etats-Unis, M. Abbas a semblé pessimiste sur les chances de parvenir à un accord de paix avec Israël avant la fin de l'année, but pourtant affiché lors de la conférence d'Annapolis (Maryland) en novembre dernier.
«Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien. Mais nous menons toujours un travail direct pour avoir une solution», a-t-il déclaré. «Tous les dossiers restent ouverts. Aucun n'a été conclu. La situation est telle qu'elle était avant».
Le président de l'Autorité palestinienne a expliqué que le principal obstacle demeurait la poursuite des implantations israéliennes sur les territoires palestiniens.
«Nous avons exigé que les Américains appliquent la première phase de la feuille de route qui traite de la cessation de l'expansion des implantations», a-t-il souligné, précisant qu'il aurait souhaité voir Washington exercer une pression plus importante sur Israël dans ce domaine. Ce point est «le plus gros oobstacle sur la voie des négociations», a-t-il assuré.
Les collaborateurs de Mahmoud Abbas ont également fait savoir qu'il avait été déçu par son entretien avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice jeudi. Evoquant un éventuel accord de paix, Mme Rice n'a pas mentionné l'objectif Palestinien d'un Etat comprenant les terres annexées par IsraJel lors de la guerre des Six-Jours en 1967.
«Nous exigions qu'ils parlent des frontières de 1967», a expliqué Mahmoud Abbas, laissant transparaître une rare expression de colère. «Aucun d'eux n'a parlé des frontières de 1967».
Il a également assuré que les responsables américains n'avaient fait aucune nouvelle proposition lors de sa visite à Washington. «Ils font des efforts. Et nous nous sommes toujours en négociations» sur les principaux points d'achoppement que sont les frontières définitives du futur État, la question de Jérusalem, les implantations juives et le sort des réfugiés palestiniens.
«Nous ne voulons pas d'une déclaration de principes, car nous en avons déjà une», a souligne le président de l'Autorité palestinienne, en référence à l'accord d'Oslo signé en 1993, alors que les Israéliens ont laissé récemment qu'une «déclaration de principes» d'ici à la fin de l'année serait déjà une avancée. «Maintenant nous voulons un accord en bonne et due forme. Et alors nous pourrons entrer dans les détails».
Malgré sa déception, Mahmoud Abbas a indiqué qu'il continuerait à rencontrer régulièrement le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, et qu'il s'entretiendrait également avec George W. Bush lors de sa visite au Proche-Orient en mai à l'occasion du soixantième anniversaire de la création d'Israël.
Mais Ehoud Olmert ne participera pas à cette réunion, a-t-il souligné, aucun entretien trilatéral n'étant pour l'heure prévu. «Ce sera une rencontre bilatérale entre moi et M. Bush. C'est à cette réunion que j'ai été invité».
Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
Associated Press (AP) Mohammed Daraghmeh
25/04/2008 16h56
Président de l'Autorité palestinienne - Mahmoud Abbas déçu de sa visite aux États-Unis
«Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien», a déclaré Mahmoud Abbas.
Gerald Herbert/AP
Le président de l'Autorité palestinienne Mahmoud Abbas a déclaré vendredi être déçu de sa visite aux Etats-Unis, affirmant que ses entretiens à Washington avec George W. Bush et Condoleezza Rice n'avaient pas permis de faire avancer les pourparlers de paix au Proche-Orient.
Lors d'un entretien accordé à l'Associated Press dans son hôtel à Washington avant de quitter les Etats-Unis, M. Abbas a semblé pessimiste sur les chances de parvenir à un accord de paix avec Israël avant la fin de l'année, but pourtant affiché lors de la conférence d'Annapolis (Maryland) en novembre dernier.
«Franchement, jusqu'ici nous ne sommes parvenus à rien. Mais nous menons toujours un travail direct pour avoir une solution», a-t-il déclaré. «Tous les dossiers restent ouverts. Aucun n'a été conclu. La situation est telle qu'elle était avant».
Le président de l'Autorité palestinienne a expliqué que le principal obstacle demeurait la poursuite des implantations israéliennes sur les territoires palestiniens.
«Nous avons exigé que les Américains appliquent la première phase de la feuille de route qui traite de la cessation de l'expansion des implantations», a-t-il souligné, précisant qu'il aurait souhaité voir Washington exercer une pression plus importante sur Israël dans ce domaine. Ce point est «le plus gros oobstacle sur la voie des négociations», a-t-il assuré.
Les collaborateurs de Mahmoud Abbas ont également fait savoir qu'il avait été déçu par son entretien avec la secrétaire d'Etat Condoleezza Rice jeudi. Evoquant un éventuel accord de paix, Mme Rice n'a pas mentionné l'objectif Palestinien d'un Etat comprenant les terres annexées par IsraJel lors de la guerre des Six-Jours en 1967.
«Nous exigions qu'ils parlent des frontières de 1967», a expliqué Mahmoud Abbas, laissant transparaître une rare expression de colère. «Aucun d'eux n'a parlé des frontières de 1967».
Il a également assuré que les responsables américains n'avaient fait aucune nouvelle proposition lors de sa visite à Washington. «Ils font des efforts. Et nous nous sommes toujours en négociations» sur les principaux points d'achoppement que sont les frontières définitives du futur État, la question de Jérusalem, les implantations juives et le sort des réfugiés palestiniens.
«Nous ne voulons pas d'une déclaration de principes, car nous en avons déjà une», a souligne le président de l'Autorité palestinienne, en référence à l'accord d'Oslo signé en 1993, alors que les Israéliens ont laissé récemment qu'une «déclaration de principes» d'ici à la fin de l'année serait déjà une avancée. «Maintenant nous voulons un accord en bonne et due forme. Et alors nous pourrons entrer dans les détails».
Malgré sa déception, Mahmoud Abbas a indiqué qu'il continuerait à rencontrer régulièrement le Premier ministre israélien Ehoud Olmert, et qu'il s'entretiendrait également avec George W. Bush lors de sa visite au Proche-Orient en mai à l'occasion du soixantième anniversaire de la création d'Israël.
Mais Ehoud Olmert ne participera pas à cette réunion, a-t-il souligné, aucun entretien trilatéral n'étant pour l'heure prévu. «Ce sera une rencontre bilatérale entre moi et M. Bush. C'est à cette réunion que j'ai été invité».
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