Soyez nombreux à manifester contre les patrons voyous,
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Soyez nombreux à manifester contre les patrons voyous,
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Une partie de la réponse à l'accusation incessante de fascisme à l'encontre du FN consiste à expliquer pourquoi le fascisme est né du socialisme, et ne peut donc être prôné par le Front National, parti de Droite Nationale qui prône avant tout la liberté des Français, et dénonce le socialisme depuis sa création.
Car la propagande venue de l'extrême gauche a réussi depuis la fin de la deuxième guerre mondiale à imprimer dans les têtes les réflexes pavloviens « Hitler = fasciste, fasciste = Extrême-droite, extrême-droite = FN », impliquant « Hitler = FN ». Voici donc des faits incontestables démontrant pourquoi le fascisme est bien le fils du socialisme. Pour ceux qui voudront aller plus loin, nous donnerons dans un prochain article des explications plus approfondies sur la façon dont s'est déroulé, en Allemagne et ailleurs, le processus de création du fascisme dés la fin du 19ème siècle, dans certains milieux socialistes animés par une haine féroce du capitalisme, dont ils accusaient les juifs d'être les responsables et les tenants.
1. Les fascistes sont tous d'anciens socialistes ou sont devenus socialistes
Mussolini
Le premier leader fasciste, Benito Mussolini, adhère en 1900 au Parti socialiste italien et en préside la section locale. Fuyant le service militaire, il s'expatrie en Suisse en 1902 où il perfectionne ses connaissances idéologiques syndicalistes révolutionnaires. En 1904, il en est expulsé à la suite de certaines de ses menées d'extrême gauche. Il s'installe en Romagne en 1909 et prend la tête d'un hebdomadaire socialiste au titre éloquent La Lotta di Classe (La Lutte des classes). En 1912, il est rédacteur en chef de L'Avanti, quotidien socialiste. Il quitte ensuite le parti socialiste et fonde avec des subsides français « II Popolo d'Italia » après avoir reçu une délégation SFIO conduite par Marcel Cachin. Il fonde à Milan en 1919 les premiers Faisceaux italiens de combat. Après une longue période de troubles, il marche sur Rome en octobre 1922 et est appelé au pouvoir. Déposé en 1943, interné puis libéré par Otto Skorzeny, il fonde, dans le nord de l'Italie, la République sociale italienne et essaye à Salo de mettre sur pied les cadres d'un Etat authentiquement socialiste.
Hitler et le NSDAP
Le cas d'Adolf Hitler est un peu différent des autres leaders fascistes puisqu'il était militaire et non homme politique avant de prendre la tête du « Parti ouvrier allemand » (Deutsche Arbeiterpartei, DAP) en 1921. Là, il décide de changer le nom du parti en « Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands » (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, NSDAP), et revendique alors clairement sa doctrine socialiste aux électeurs allemands.
Le parti d'Hitler est à l'origine fondé par Anton Drexler, un ouvrier d'abord régleur de machines puis serrurier, qui avait déjà donné une orientation socialiste très claire au parti. C'est toujours sous sa présidence en 1920 que le programme rédigé avec Hitler fut édité. Il est clairement et simplement socialiste, demandant l'affranchissement du capitalisme (art. 11), la confiscation des bénéfices de guerre (art. 12), la nationalisation des trusts (art. 13), la participation aux bénéfices des grandes entreprises (art. 14), un programme d'assurance-vieillesse (art. 15) et une réforme agraire (art. 17). On trouvera le texte intégral dans W. Hofer, Le National-Socialisme par les textes, Pion, 1963.
Parmi les autres fondateurs du NSDAP, on trouve Gottfried Feder. Dés 1917, il étudie l'économie et la politique et voue une hostilité aux riches banquiers. Il écrivit un manifeste au titre non équivoque : « L'abolition de l'esclavage de l'intérêt » (« Brechung der Zinsknechtschaft ») en 1919. En 1933, Hitler alors Chancelier le nomme sous-secrétaire au ministère de l'économie. Il continue d'écrire et publie cette même année un papier intitulé « Le combat contre la haute-finance » (« Kampf gegen die Hochfinanz »).
Georges Valois
En France, la situation est analogue. Georges Valois, le fondateur en 1925 du premier parti fasciste français, le Faisceau, fut d'abord syndicaliste révolutionnaire inspiré par Proudhon, et collaborateur de L'Humanité nouvelle. En 1935, il va même jusqu'à demander l'adhésion à la SFIO (section française de l’Internationale ouvrière).
Jacques Doriot
C'est ensuite Jacques Doriot qui fonda le second parti fasciste français, le parti populaire français (le PPF), en juin 1936. Ouvrier métallurgiste de Saint-Denis, Jacques Doriot fut militant communiste dès 1920, et secrétaire général des Jeunesses communistes en 1923. Il est ensuite élu député de la Seine en 1924, puis maire de Saint-Denis en 1930. Il fut exclu en 1934 du PCF mais conserva sa mairie de Saint-Denis en 1935 et son mandat de parlementaire en 1936 (Sur Doriot, voir D. Wolf, Doriot, Fayard, 1970).
Marcel Déat
Marcel Déat, le 3ème leader fasciste français, est dés 1926 élu député de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) à laquelle il proposera de prendre la tête d'une vaste alliance « anticapitaliste » en 1930 (Déat, Perspectives socialistes, Valois, en part., p. 43 à 85). En cette même année 1930, paraît un livre de Barthélemy Montagnon (également membre de la SFIO), « Grandeur et servitude socialiste » qui, après avoir dénoncé le marxisme, propose un socialisme national car « la doctrine socialiste ne correspond plus aux faits ». Déat publie au même moment « Perspectives socialistes », qui fonde un nouveau système socio-politique sur l'Etat. Il faut attendre 1933 pour que Déat soit exclu de la SFIO avec 28 autres parlementaires, dont Paul Ramadier. Il fonde alors avec ses amis un parti « néo-socialiste », le parti socialiste de France. Il devient Ministre de l'Air en 1936. Ensuite chef des pacifistes de gauche (« Faut-il mourir pour Dantzig ? »), hostile à la déclaration de guerre de 1939, il fondera en 1941 le Rassemblement national populaire se ralliant à l'idéologie nationale-socialiste. Il est ensuite Secrétaire d'Etat au Travail et aux Affaires sociales dans le gouvernement Laval en mars 1944.
Pierre Laval
Evoquons également Pierre laval, l'homme clé de la collaboration qui organisait en 1940 l'entrevue retentissante de Montoire, où la poignée de main symbolique entre Hitler et Pétain engageait la France dans la collaboration d'Etat. Laval milite dès sa jeunesse dans la tendance pacifiste et révolutionnaire du parti socialiste. Elu député socialiste d'Aubervilliers, en 1914, il préconise une paix de compromis avec l'Allemagne. Battu aux élections législatives de 1919, il quitte la SFIO. Réélu en 1924 comme socialiste indépendant à l'occasion de la victoire du cartel de gauche. Député (1924-1927), sénateur (1927-1940), il fut de nombreuses fois ministre et président du Conseil (1935). Hostile à la déclaration de guerre en 1939, il incarne, sous Pétain, la politique de collaboration.
Oswald Mosley
Enfin, on trouvera un dernier leader fasciste en Grande-Bretagne, sir Oswald Mosley, qui créa la « British Union of Fascists » en octobre 1932. Il fut d'abord député aux Communes de 1918 à 1931. Ensuite nommé ministre (le plus jeune) du deuxième cabinet travailliste Mac-Donald, il proposa un plan de relance très proche des idées de Keynes, qui fut rejeté. Il fondera également un parti travailliste dissident en 1931.
Une partie de la réponse à l'accusation incessante de fascisme à l'encontre du FN consiste à expliquer pourquoi le fascisme est né du socialisme, et ne peut donc être prôné par le Front National, parti de Droite Nationale qui prône avant tout la liberté des Français, et dénonce le socialisme depuis sa création.
Car la propagande venue de l'extrême gauche a réussi depuis la fin de la deuxième guerre mondiale à imprimer dans les têtes les réflexes pavloviens « Hitler = fasciste, fasciste = Extrême-droite, extrême-droite = FN », impliquant « Hitler = FN ». Voici donc des faits incontestables démontrant pourquoi le fascisme est bien le fils du socialisme. Pour ceux qui voudront aller plus loin, nous donnerons dans un prochain article des explications plus approfondies sur la façon dont s'est déroulé, en Allemagne et ailleurs, le processus de création du fascisme dés la fin du 19ème siècle, dans certains milieux socialistes animés par une haine féroce du capitalisme, dont ils accusaient les juifs d'être les responsables et les tenants.
1. Les fascistes sont tous d'anciens socialistes ou sont devenus socialistes
Mussolini
Le premier leader fasciste, Benito Mussolini, adhère en 1900 au Parti socialiste italien et en préside la section locale. Fuyant le service militaire, il s'expatrie en Suisse en 1902 où il perfectionne ses connaissances idéologiques syndicalistes révolutionnaires. En 1904, il en est expulsé à la suite de certaines de ses menées d'extrême gauche. Il s'installe en Romagne en 1909 et prend la tête d'un hebdomadaire socialiste au titre éloquent La Lotta di Classe (La Lutte des classes). En 1912, il est rédacteur en chef de L'Avanti, quotidien socialiste. Il quitte ensuite le parti socialiste et fonde avec des subsides français « II Popolo d'Italia » après avoir reçu une délégation SFIO conduite par Marcel Cachin. Il fonde à Milan en 1919 les premiers Faisceaux italiens de combat. Après une longue période de troubles, il marche sur Rome en octobre 1922 et est appelé au pouvoir. Déposé en 1943, interné puis libéré par Otto Skorzeny, il fonde, dans le nord de l'Italie, la République sociale italienne et essaye à Salo de mettre sur pied les cadres d'un Etat authentiquement socialiste.
Hitler et le NSDAP
Le cas d'Adolf Hitler est un peu différent des autres leaders fascistes puisqu'il était militaire et non homme politique avant de prendre la tête du « Parti ouvrier allemand » (Deutsche Arbeiterpartei, DAP) en 1921. Là, il décide de changer le nom du parti en « Parti National Socialiste des Travailleurs Allemands » (Nationalsozialistische Deutsche Arbeiterpartei, NSDAP), et revendique alors clairement sa doctrine socialiste aux électeurs allemands.
Le parti d'Hitler est à l'origine fondé par Anton Drexler, un ouvrier d'abord régleur de machines puis serrurier, qui avait déjà donné une orientation socialiste très claire au parti. C'est toujours sous sa présidence en 1920 que le programme rédigé avec Hitler fut édité. Il est clairement et simplement socialiste, demandant l'affranchissement du capitalisme (art. 11), la confiscation des bénéfices de guerre (art. 12), la nationalisation des trusts (art. 13), la participation aux bénéfices des grandes entreprises (art. 14), un programme d'assurance-vieillesse (art. 15) et une réforme agraire (art. 17). On trouvera le texte intégral dans W. Hofer, Le National-Socialisme par les textes, Pion, 1963.
Parmi les autres fondateurs du NSDAP, on trouve Gottfried Feder. Dés 1917, il étudie l'économie et la politique et voue une hostilité aux riches banquiers. Il écrivit un manifeste au titre non équivoque : « L'abolition de l'esclavage de l'intérêt » (« Brechung der Zinsknechtschaft ») en 1919. En 1933, Hitler alors Chancelier le nomme sous-secrétaire au ministère de l'économie. Il continue d'écrire et publie cette même année un papier intitulé « Le combat contre la haute-finance » (« Kampf gegen die Hochfinanz »).
Georges Valois
En France, la situation est analogue. Georges Valois, le fondateur en 1925 du premier parti fasciste français, le Faisceau, fut d'abord syndicaliste révolutionnaire inspiré par Proudhon, et collaborateur de L'Humanité nouvelle. En 1935, il va même jusqu'à demander l'adhésion à la SFIO (section française de l’Internationale ouvrière).
Jacques Doriot
C'est ensuite Jacques Doriot qui fonda le second parti fasciste français, le parti populaire français (le PPF), en juin 1936. Ouvrier métallurgiste de Saint-Denis, Jacques Doriot fut militant communiste dès 1920, et secrétaire général des Jeunesses communistes en 1923. Il est ensuite élu député de la Seine en 1924, puis maire de Saint-Denis en 1930. Il fut exclu en 1934 du PCF mais conserva sa mairie de Saint-Denis en 1935 et son mandat de parlementaire en 1936 (Sur Doriot, voir D. Wolf, Doriot, Fayard, 1970).
Marcel Déat
Marcel Déat, le 3ème leader fasciste français, est dés 1926 élu député de la SFIO (Section Française de l’Internationale Ouvrière) à laquelle il proposera de prendre la tête d'une vaste alliance « anticapitaliste » en 1930 (Déat, Perspectives socialistes, Valois, en part., p. 43 à 85). En cette même année 1930, paraît un livre de Barthélemy Montagnon (également membre de la SFIO), « Grandeur et servitude socialiste » qui, après avoir dénoncé le marxisme, propose un socialisme national car « la doctrine socialiste ne correspond plus aux faits ». Déat publie au même moment « Perspectives socialistes », qui fonde un nouveau système socio-politique sur l'Etat. Il faut attendre 1933 pour que Déat soit exclu de la SFIO avec 28 autres parlementaires, dont Paul Ramadier. Il fonde alors avec ses amis un parti « néo-socialiste », le parti socialiste de France. Il devient Ministre de l'Air en 1936. Ensuite chef des pacifistes de gauche (« Faut-il mourir pour Dantzig ? »), hostile à la déclaration de guerre de 1939, il fondera en 1941 le Rassemblement national populaire se ralliant à l'idéologie nationale-socialiste. Il est ensuite Secrétaire d'Etat au Travail et aux Affaires sociales dans le gouvernement Laval en mars 1944.
Pierre Laval
Evoquons également Pierre laval, l'homme clé de la collaboration qui organisait en 1940 l'entrevue retentissante de Montoire, où la poignée de main symbolique entre Hitler et Pétain engageait la France dans la collaboration d'Etat. Laval milite dès sa jeunesse dans la tendance pacifiste et révolutionnaire du parti socialiste. Elu député socialiste d'Aubervilliers, en 1914, il préconise une paix de compromis avec l'Allemagne. Battu aux élections législatives de 1919, il quitte la SFIO. Réélu en 1924 comme socialiste indépendant à l'occasion de la victoire du cartel de gauche. Député (1924-1927), sénateur (1927-1940), il fut de nombreuses fois ministre et président du Conseil (1935). Hostile à la déclaration de guerre en 1939, il incarne, sous Pétain, la politique de collaboration.
Oswald Mosley
Enfin, on trouvera un dernier leader fasciste en Grande-Bretagne, sir Oswald Mosley, qui créa la « British Union of Fascists » en octobre 1932. Il fut d'abord député aux Communes de 1918 à 1931. Ensuite nommé ministre (le plus jeune) du deuxième cabinet travailliste Mac-Donald, il proposa un plan de relance très proche des idées de Keynes, qui fut rejeté. Il fondera également un parti travailliste dissident en 1931.
Dernière édition par avec-amour-et-paix le Ven 25 Avr - 5:31, édité 2 fois
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2. Les fascistes ont déclarés être socialistes
Mussolini
« Le principe essentiel de la doctrine fasciste est la conception de l'Etat, de son essence, de son rôle, de ses fins. Pour le fascisme, l'Etat est l'absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif (…). Tout dans l'Etat, rien contre l'Etat, rien en dehors de l'Etat (…). Le libéralisme niait l'Etat dans l'intérêt de l'individu, le fascisme réaffirme l'Etat comme la véritable réalité de l'individu. » Benito Mussolini. Le Fascisme, dans l'Encyclopédie Politique, Librairie Universelle, 1973, p. 334 b1.
Mussolini voyait dans Marx « le philosophe magnifique de la violence ouvrière ». Source : Cité par A. Brissaud, Mussolini — La montée du fascisme, Perrin, 1983, p. 44.
« Anti-individualiste : la conception fasciste est faite pour l'Etat ; elle l'est aussi pour l'individu tant qu'il fait corps avec l'Etat, conscience et volonté universelle de l'homme dans son existence historique (...). Pour le fasciste tout est dans l'Etat et (...) rien d'humain ou de spirituel, pour autant qu'il ait de la valeur, n'existe en dehors de l'Etat. Dans ce sens, le fascisme est totalitaire. » B. Mussolini, « La Doctrine du fascisme », Œuvres et Discours, t. IX, Flammarion, s.d., p. 69-70.
« Pour ce qui est des doctrines libérales, le fascisme garde une attitude d'opposition absolue, aussi bien dans le domaine de la politique que dans le domaine économique. » (Ibid., p. 84.)
« C'est l'Etat, seul, qui résoudra les dramatiques contradictions du capitalisme (...). Si, en disant libéralisme, on dit individu, en disant fascisme, on dit Etat. Mais l'Etat fasciste (...) n'est pas réactionnaire, il est révolutionnaire (...). L'Etat fasciste s'est attribué aussi le domaine économique » ( Ibid., p. 88-89.).
Les nationaux-socialistes
« Je ne suis pas seulement le vainqueur du marxisme (...), on peut dire que j'en suis le réalisateur. » Hitler. Source : H. Rauschning, Hitler m'a dit, Simogy, p. 210.
Hitler dira dans un discours public : « Fondamentalement le national-socialisme et le marxisme sont la même chose. » Cité par F.-A. v. Hayek, La Route de la servitude, Librairie de Médicis, 1945, p. 28.
« Nous prendrons à droite le nationalisme sans le capitalisme auquel il est en général lié et à gauche le socialisme sans l'internationalisme marxiste qui est un leurre (...) Le national-socialisme devra être surtout un socialisme. » Otto Strasser, membre du NSDAP, cité par Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Strasser
Entre 1922 et 1926, Goebbels, qui deviendra le ministre de la propagande d'Hitler, invite au soutien à la Russie, « véritablement nationaliste et socialiste » (N.S. Briefe du 15 novembre 1925), affirme que le marxisme a falsifié le socialisme (Ibid., numéro du 15 décembre) et proclame, le 19 janvier 1926, dans un grand discours à Königsberg, que seule l'alliance des nazis et des communistes permettrait d'aboutir à « la résolution de la question sociale » et à « la mise en place d'un socialisme de possession et de gestion des biens ».
« Notre lutte contre le bolchevisme n'est pas une lutte contre, mais au contraire une lutte pour le socialisme, lutte inspirée par la conviction profonde que le vrai socialisme ne peut être réalisé que si le rejeton le plus vulgaire et le plus compromettant issu de lui (...) est tout d'abord éliminé (...). Si nous, nationaux-socialistes, dès la première heure de notre pensée politique jusqu'à l'heure actuelle, nous avons mené une lutte sans merci contre ce danger mondial, nous ne défendions ainsi en aucune façon des intérêts antisocialistes et moins encore des intérêts capitalistes ! » Dr J. Goebbels : « Le Bolchevisme en théorie et en pratique », in L'Avenir de l'Allemagne, Sorlot, 1936.
Georges Valois
« Fascisme et bolchevisme sont une même réaction contre l'esprit bourgeois et ploutocratique » Georges Valois cité par Z. Sternhell, Ni droite, ni gauche — L'idéologie fasciste en France, Seuil, 1983, p. 113.
« [Le fascisme] est en fait beaucoup plus près de ce que l'on appelle la gauche que de ce que l'on nomme la droite. » Source : Ibid., p. 122.
Le fascisme et le marxisme sont d'après Georges Valois deux « variété(s) du socialisme ». Source : Ibid., p. 244.
Selon Valois, le fascisme et le bolchevisme sont « deux frères (...), frères par un même mépris pour le régime bourgeois, ennemis parce qu'ils occupent les deux capitales opposées de l'Europe ». Cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 113.
Marcel Déat
Certes, dit Marcel Déat, en présentant la doctrine du RNP (le parti fasciste qu'il a fondé), « il ne s'agit plus de marxisme (...) il s'agit d'un socialisme national, mais qui n'a rien perdu ni oublié de son véritable esprit ». Et il réclame « une totalité où la personne se développe, l'homme total dans la société totale (...). Voilà qui définit en somme le socialisme ». Marcel Déat cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 40.
En 1930 Déat publie un livre dont le titre est parfaitement explicite « Perspectives socialistes », dans lequel il fonde un nouveau système socio-politique sur l'Etat. C'est pour lui le pouvoir politique qui doit devenir le moyen de domination de toutes les classes, pouvoir politique qui aurait ainsi les moyens de faire capituler la bourgeoisie, chaque fois que son intérêt serait en opposition avec le prolétariat.
Pierre Drieu La Rochelle
Drieu La Rochelle, fasciste revendiqué, déclara : « n'est pas fasciste qui veut : un simple nationaliste ne peut pas l'être, parce qu'il n'a pas la moindre idée du socialisme » (Cité par Z. Sternhell , Ni droite, ni gauche — L'idéologie fasciste en France, Seuil, 1983, p. 245)
Pierre Drieu La Rochelle, Lucien Rebatet, voient dans le communisme un « fascisme rouge » et ne peuvent se défendre d'une certaine fascination à son égard. P. Drieu La Rochelle, cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 247. Rebatet, op. cit., p. 53.
Robert Brasillach
Robert Brasillach, partisan d'un « fascisme à la française » déclara dans ses Mémoires : « Nous n'avons pas d'intérêt dans l'univers capitaliste » (R. Brasillach, « Notre Avant-Guerre », in Une génération dans l'orage — Mémoires, Pion, 1955, p. 163.)
2. Les fascistes ont déclarés être socialistes
Mussolini
« Le principe essentiel de la doctrine fasciste est la conception de l'Etat, de son essence, de son rôle, de ses fins. Pour le fascisme, l'Etat est l'absolu devant lequel les individus et les groupes ne sont que le relatif (…). Tout dans l'Etat, rien contre l'Etat, rien en dehors de l'Etat (…). Le libéralisme niait l'Etat dans l'intérêt de l'individu, le fascisme réaffirme l'Etat comme la véritable réalité de l'individu. » Benito Mussolini. Le Fascisme, dans l'Encyclopédie Politique, Librairie Universelle, 1973, p. 334 b1.
Mussolini voyait dans Marx « le philosophe magnifique de la violence ouvrière ». Source : Cité par A. Brissaud, Mussolini — La montée du fascisme, Perrin, 1983, p. 44.
« Anti-individualiste : la conception fasciste est faite pour l'Etat ; elle l'est aussi pour l'individu tant qu'il fait corps avec l'Etat, conscience et volonté universelle de l'homme dans son existence historique (...). Pour le fasciste tout est dans l'Etat et (...) rien d'humain ou de spirituel, pour autant qu'il ait de la valeur, n'existe en dehors de l'Etat. Dans ce sens, le fascisme est totalitaire. » B. Mussolini, « La Doctrine du fascisme », Œuvres et Discours, t. IX, Flammarion, s.d., p. 69-70.
« Pour ce qui est des doctrines libérales, le fascisme garde une attitude d'opposition absolue, aussi bien dans le domaine de la politique que dans le domaine économique. » (Ibid., p. 84.)
« C'est l'Etat, seul, qui résoudra les dramatiques contradictions du capitalisme (...). Si, en disant libéralisme, on dit individu, en disant fascisme, on dit Etat. Mais l'Etat fasciste (...) n'est pas réactionnaire, il est révolutionnaire (...). L'Etat fasciste s'est attribué aussi le domaine économique » ( Ibid., p. 88-89.).
Les nationaux-socialistes
« Je ne suis pas seulement le vainqueur du marxisme (...), on peut dire que j'en suis le réalisateur. » Hitler. Source : H. Rauschning, Hitler m'a dit, Simogy, p. 210.
Hitler dira dans un discours public : « Fondamentalement le national-socialisme et le marxisme sont la même chose. » Cité par F.-A. v. Hayek, La Route de la servitude, Librairie de Médicis, 1945, p. 28.
« Nous prendrons à droite le nationalisme sans le capitalisme auquel il est en général lié et à gauche le socialisme sans l'internationalisme marxiste qui est un leurre (...) Le national-socialisme devra être surtout un socialisme. » Otto Strasser, membre du NSDAP, cité par Wikipedia http://fr.wikipedia.org/wiki/Otto_Strasser
Entre 1922 et 1926, Goebbels, qui deviendra le ministre de la propagande d'Hitler, invite au soutien à la Russie, « véritablement nationaliste et socialiste » (N.S. Briefe du 15 novembre 1925), affirme que le marxisme a falsifié le socialisme (Ibid., numéro du 15 décembre) et proclame, le 19 janvier 1926, dans un grand discours à Königsberg, que seule l'alliance des nazis et des communistes permettrait d'aboutir à « la résolution de la question sociale » et à « la mise en place d'un socialisme de possession et de gestion des biens ».
« Notre lutte contre le bolchevisme n'est pas une lutte contre, mais au contraire une lutte pour le socialisme, lutte inspirée par la conviction profonde que le vrai socialisme ne peut être réalisé que si le rejeton le plus vulgaire et le plus compromettant issu de lui (...) est tout d'abord éliminé (...). Si nous, nationaux-socialistes, dès la première heure de notre pensée politique jusqu'à l'heure actuelle, nous avons mené une lutte sans merci contre ce danger mondial, nous ne défendions ainsi en aucune façon des intérêts antisocialistes et moins encore des intérêts capitalistes ! » Dr J. Goebbels : « Le Bolchevisme en théorie et en pratique », in L'Avenir de l'Allemagne, Sorlot, 1936.
Georges Valois
« Fascisme et bolchevisme sont une même réaction contre l'esprit bourgeois et ploutocratique » Georges Valois cité par Z. Sternhell, Ni droite, ni gauche — L'idéologie fasciste en France, Seuil, 1983, p. 113.
« [Le fascisme] est en fait beaucoup plus près de ce que l'on appelle la gauche que de ce que l'on nomme la droite. » Source : Ibid., p. 122.
Le fascisme et le marxisme sont d'après Georges Valois deux « variété(s) du socialisme ». Source : Ibid., p. 244.
Selon Valois, le fascisme et le bolchevisme sont « deux frères (...), frères par un même mépris pour le régime bourgeois, ennemis parce qu'ils occupent les deux capitales opposées de l'Europe ». Cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 113.
Marcel Déat
Certes, dit Marcel Déat, en présentant la doctrine du RNP (le parti fasciste qu'il a fondé), « il ne s'agit plus de marxisme (...) il s'agit d'un socialisme national, mais qui n'a rien perdu ni oublié de son véritable esprit ». Et il réclame « une totalité où la personne se développe, l'homme total dans la société totale (...). Voilà qui définit en somme le socialisme ». Marcel Déat cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 40.
En 1930 Déat publie un livre dont le titre est parfaitement explicite « Perspectives socialistes », dans lequel il fonde un nouveau système socio-politique sur l'Etat. C'est pour lui le pouvoir politique qui doit devenir le moyen de domination de toutes les classes, pouvoir politique qui aurait ainsi les moyens de faire capituler la bourgeoisie, chaque fois que son intérêt serait en opposition avec le prolétariat.
Pierre Drieu La Rochelle
Drieu La Rochelle, fasciste revendiqué, déclara : « n'est pas fasciste qui veut : un simple nationaliste ne peut pas l'être, parce qu'il n'a pas la moindre idée du socialisme » (Cité par Z. Sternhell , Ni droite, ni gauche — L'idéologie fasciste en France, Seuil, 1983, p. 245)
Pierre Drieu La Rochelle, Lucien Rebatet, voient dans le communisme un « fascisme rouge » et ne peuvent se défendre d'une certaine fascination à son égard. P. Drieu La Rochelle, cité par Z. Sternhell, op. cit., p. 247. Rebatet, op. cit., p. 53.
Robert Brasillach
Robert Brasillach, partisan d'un « fascisme à la française » déclara dans ses Mémoires : « Nous n'avons pas d'intérêt dans l'univers capitaliste » (R. Brasillach, « Notre Avant-Guerre », in Une génération dans l'orage — Mémoires, Pion, 1955, p. 163.)
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Re: Soyez nombreux à manifester contre les patrons voyous,
Rassemblement contre les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins :
Marine Le Pen et le Front National appellent tous les Français à un rassemblement de protestation contre les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins :
Vendredi 25 avril 2008 à 18h30
Devant le siège de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)
22 rue d’Anjou- 75008 Paris
Rendez-vous dans mes groupes FN :
https://www.dailymotion.com/groups/xxx000xxx/moderator
Voir mes "favoris", mes tags et mes playlists :
https://www.dailymotion.com/xxx000xxx
Plus d'infos ? Plus de vidéos ?
http://www.frontnational.com
Marine Le Pen et le Front National appellent tous les Français à un rassemblement de protestation contre les patrons voyous qui demandent la régularisation massive de clandestins :
Vendredi 25 avril 2008 à 18h30
Devant le siège de l’UMIH (Union des Métiers et des Industries de l’Hôtellerie)
22 rue d’Anjou- 75008 Paris
Rendez-vous dans mes groupes FN :
https://www.dailymotion.com/groups/xxx000xxx/moderator
Voir mes "favoris", mes tags et mes playlists :
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