Narco-réalisme !Pour un "fixe" plus sûr –, le nouveau documentaire PlusNews
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Narco-réalisme !Pour un "fixe" plus sûr –, le nouveau documentaire PlusNews
Narco-réalisme !Pour un "fixe" plus sûr –, le nouveau documentaire PlusNews
Photo: BBC
La vaste communauté indonésienne des consommateurs de drogues injectables a été dévastée par le VIH/SIDA
- L’Indonésie compte quelque 500 000 consommateurs de drogues injectables. Pas moins de 70 pour cent d’entre eux sont séropositifs. Filmé à travers le regard de deux anciens toxicomanes, A Cleaner Fix – Pour un « fixe » plus sûr -, le nouveau documentaire d’IRIN/PlusNews, est un voyage au cœur du monde des drogués et de ceux qui tentent de les aider à s’en sortir.
Timotius Hadi est un héros malgré lui. Bon nombre de personnes ne le considèreraient même pas comme un héros du tout : toxicomane pendant près de dix ans, Timotius est le premier à admettre qu’il n’est pas fier de tout ce qu’il a fait jusqu’ici.
Mais depuis qu’il a été déclaré séropositif en 2003, et qu’il a en quelque sorte trouvé le courage de changer de vie, Timotius est devenu un pilier de la communauté dont il était autrefois le fléau.
Aujourd’hui, en tant que travailleur de proximité pour le compte d’une organisation du nom de Karisma, il est chargé de distribuer des seringues stériles aux consommateurs de drogues injectables. Fondée par deux anciens héroïnomanes qui se sont rencontrés dans un centre de désintoxication, Karisma dirige un programme d’échange de seringues à Djakarta, la capitale indonésienne.
Photo: David Gough/IRIN
Timotius Hadi (à droite) a été toxicomane pendant près de dix ans. Déclaré séropositif en 2003, il a depuis changé de vie et distribue maintenant des seringues stériles aux consommateurs de drogues injectables pour le compte de Karisma
En Indonésie, le VIH/SIDA est une menace croissante et bien que le nombre des personnes touchées soit encore relativement peu élevé (moins de 0,25 pour cent de la population), la vaste communauté indonésienne des consommateurs de drogues injectables a été dévastée par l’épidémie.
Le seul regret de Timotius, c’est que des organisations comme Karisma n’existaient pas à l’époque où il était lui-même toxicomane : cela aurait pu lui éviter de contracter le VIH.
« J’avais 15 ans lorsque j’ai commencé à prendre de l’héroïne », a-t-il raconté. « Au début, j’utilisais toujours des seringues neuves, mais en 1998, j’avais commencé à partager des seringues ».
« Quand j’ai eu le résultat (du test de dépistage), je me suis d’abord senti mal, et puis, je me suis senti reconnaissant, parce que si je ne connaissais pas mon statut, je serais déjà mort. Je ne serais pas un homme meilleur, à l’heure qu’il est ».
Malgré les risques particulièrement évidents du partage des seringues, Timotius a des difficultés à faire comprendre à ses clients combien il est important de se faire dépister régulièrement.
« C’est trop dur pour moi. Je ne veux pas connaître le résultat », a déclaré Adi, 24 ans, un des nombreux clients rencontrés par Timotius au centre de traitement à la méthadone du quartier, où les toxicomanes reçoivent un médicament de substitution aux opiacés, qui les aide à se sevrer de l’héroïne.
Travailleuse du sexe et héroïnomane, Yolanda, 28 ans, partage l’avis d’Adi.
« Bien sûr que je n’ai pas le courage d’aller faire le test. Ça sert à quoi ? Tout ce que ça va faire, c’est me faire encore plus stresser et déprimer ».
C’est le petit ami de Yolanda qui lui a fait connaître l’héroïne. Bien que leur relation n’ait pas duré longtemps, la jeune femme est devenu accro à cette drogue, qu’elle n’avait plus les moyens de se procurer.
Elle n’avait plus d’autre choix que de se mettre à vendre son corps. Bien que Yolanda insiste sur le port du préservatif, elle admet qu’elle n’est pas toujours en mesure de faire appliquer la règle. Il en va de même pour les seringues.
« Je partage rarement les seringues ; généralement, on les achète, mais parfois, on est forcé de les partager. Si cela arrive, je ne partage mes seringues qu’avec des amis, mais même dans ce cas, on ne sait pas qui est infecté et qui ne l’est pas »
Timotius reconnaît qu’il a peu de chances de pouvoir convaincre Yolanda de se soumettre à un dépistage du VIH. Il a néanmoins réussi à convaincre bon nombre de ses quelque 150 clients réguliers de se faire dépister.
Parmi eux, Andri, un toxicomane de 27 ans déclaré séropositif il y a quelques années, et qui a aujourd’hui arrêté l’héroïne ; le jeune homme est actuellement sous traitement à la méthadone et souhaite également entamer un traitement antirétroviral (ARV).
« J’ai entendu parler du VIH par le bouche-à-oreille, a révélé Andri, mais ce n’était que des mots ; alors, nous, on continuait à se droguer. Ce n’est que quand j’ai rencontré Timotius que j’ai vraiment compris le risque du VIH ».
Cliquez ici pour visualiser le film
Photo: BBC
La vaste communauté indonésienne des consommateurs de drogues injectables a été dévastée par le VIH/SIDA
- L’Indonésie compte quelque 500 000 consommateurs de drogues injectables. Pas moins de 70 pour cent d’entre eux sont séropositifs. Filmé à travers le regard de deux anciens toxicomanes, A Cleaner Fix – Pour un « fixe » plus sûr -, le nouveau documentaire d’IRIN/PlusNews, est un voyage au cœur du monde des drogués et de ceux qui tentent de les aider à s’en sortir.
Timotius Hadi est un héros malgré lui. Bon nombre de personnes ne le considèreraient même pas comme un héros du tout : toxicomane pendant près de dix ans, Timotius est le premier à admettre qu’il n’est pas fier de tout ce qu’il a fait jusqu’ici.
Mais depuis qu’il a été déclaré séropositif en 2003, et qu’il a en quelque sorte trouvé le courage de changer de vie, Timotius est devenu un pilier de la communauté dont il était autrefois le fléau.
Aujourd’hui, en tant que travailleur de proximité pour le compte d’une organisation du nom de Karisma, il est chargé de distribuer des seringues stériles aux consommateurs de drogues injectables. Fondée par deux anciens héroïnomanes qui se sont rencontrés dans un centre de désintoxication, Karisma dirige un programme d’échange de seringues à Djakarta, la capitale indonésienne.
Photo: David Gough/IRIN
Timotius Hadi (à droite) a été toxicomane pendant près de dix ans. Déclaré séropositif en 2003, il a depuis changé de vie et distribue maintenant des seringues stériles aux consommateurs de drogues injectables pour le compte de Karisma
En Indonésie, le VIH/SIDA est une menace croissante et bien que le nombre des personnes touchées soit encore relativement peu élevé (moins de 0,25 pour cent de la population), la vaste communauté indonésienne des consommateurs de drogues injectables a été dévastée par l’épidémie.
Le seul regret de Timotius, c’est que des organisations comme Karisma n’existaient pas à l’époque où il était lui-même toxicomane : cela aurait pu lui éviter de contracter le VIH.
« J’avais 15 ans lorsque j’ai commencé à prendre de l’héroïne », a-t-il raconté. « Au début, j’utilisais toujours des seringues neuves, mais en 1998, j’avais commencé à partager des seringues ».
« Quand j’ai eu le résultat (du test de dépistage), je me suis d’abord senti mal, et puis, je me suis senti reconnaissant, parce que si je ne connaissais pas mon statut, je serais déjà mort. Je ne serais pas un homme meilleur, à l’heure qu’il est ».
Malgré les risques particulièrement évidents du partage des seringues, Timotius a des difficultés à faire comprendre à ses clients combien il est important de se faire dépister régulièrement.
« C’est trop dur pour moi. Je ne veux pas connaître le résultat », a déclaré Adi, 24 ans, un des nombreux clients rencontrés par Timotius au centre de traitement à la méthadone du quartier, où les toxicomanes reçoivent un médicament de substitution aux opiacés, qui les aide à se sevrer de l’héroïne.
Travailleuse du sexe et héroïnomane, Yolanda, 28 ans, partage l’avis d’Adi.
« Bien sûr que je n’ai pas le courage d’aller faire le test. Ça sert à quoi ? Tout ce que ça va faire, c’est me faire encore plus stresser et déprimer ».
C’est le petit ami de Yolanda qui lui a fait connaître l’héroïne. Bien que leur relation n’ait pas duré longtemps, la jeune femme est devenu accro à cette drogue, qu’elle n’avait plus les moyens de se procurer.
Elle n’avait plus d’autre choix que de se mettre à vendre son corps. Bien que Yolanda insiste sur le port du préservatif, elle admet qu’elle n’est pas toujours en mesure de faire appliquer la règle. Il en va de même pour les seringues.
« Je partage rarement les seringues ; généralement, on les achète, mais parfois, on est forcé de les partager. Si cela arrive, je ne partage mes seringues qu’avec des amis, mais même dans ce cas, on ne sait pas qui est infecté et qui ne l’est pas »
Timotius reconnaît qu’il a peu de chances de pouvoir convaincre Yolanda de se soumettre à un dépistage du VIH. Il a néanmoins réussi à convaincre bon nombre de ses quelque 150 clients réguliers de se faire dépister.
Parmi eux, Andri, un toxicomane de 27 ans déclaré séropositif il y a quelques années, et qui a aujourd’hui arrêté l’héroïne ; le jeune homme est actuellement sous traitement à la méthadone et souhaite également entamer un traitement antirétroviral (ARV).
« J’ai entendu parler du VIH par le bouche-à-oreille, a révélé Andri, mais ce n’était que des mots ; alors, nous, on continuait à se droguer. Ce n’est que quand j’ai rencontré Timotius que j’ai vraiment compris le risque du VIH ».
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