Patrons: les champions du 'qui perd gagne"
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Patrons: les champions du 'qui perd gagne"
Patrons: les champions du 'qui perd gagne"
Chez les grands patrons, se faire virer prend parfois des allures de jackpot. A condition de bien savoir négocier. De Philippe Jaffré à Noël Forgeard, petit panorama de ces chefs d'entreprise qui ont touché le pactole en quittant leur poste.
http://www.lexpress.fr/diaporama/info/patrons-les-champions-du-qui-perd-gagne_470149.html
mardi 15 avril 2008, mis à jour à 18:30
Entreprises
59 % des Français jugent les patrons trop payés
Bruno Abescat, Guillaume Grallet et Benjamin Masse-Stamberger
Scandale Zacharias, affaire Forgeard, feuilleton UIMM, PDG "voyous"... Les chefs d'entreprises sont mis en accusation. Ce qui choque d'abord, comme le montre le sondage BVA pour L'Express à sortir ce mercredi, ce sont les rémunérations que s'octroient certains. Plongée dans un monde où l'opinion mais aussi des dirigeants réclament un peu plus d'éthique.
l a osé. Par bravade, insouciance ou cupidité ? Un peu tout cela, sans doute. Vendredi 28 mars, l’ancien président de Vinci, Antoine Zacharias, est sorti de sa retraite helvétique pour venir réclamer, devant le tribunal de commerce de Nanterre, 81 millions d’euros à son ex-employeur. En guise d’indemnisation du préjudice subi. Préjudice ? Indûment privé de certaines fonctions dirigeantes, plaide en substance son avocat, "Zach" n’a pas pu percevoir une partie de ses stock-options. On se frotte les yeux.
Malaise chez les patrons
Débarqué de la présidence du n° 1 mondial du BTP le 1er juin 2006, avec une prime de près de 13 millions d’euros, une rente annuelle à vie de 2,5 millions et un matelas de stock-options évalué à quelque 170 millions, voilà de retour l’homme aux mille sobriquets. Depuis deux ans, on le croyait désireux de se faire oublier sur les bords du lac de Genève. Mais non, "Gargantua", "le Rapace", "le Mégalo" exige son dû !
Le tribunal rendra sa décision le 31 mai. Mais, déjà, cette ultime rodomontade suscite le malaise jusque dans les rangs patronaux. Président de l’association CroissancePlus, l’entrepreneur Geoffroy Roux de Bézieux ne cache pas sa consternation : "Que voulez-vous que je vous dise ? Pour moi, c’est le naufrage de la vieillesse ! Je ne prends pas pour autant cela à la légère, car de tels abus jettent le discrédit sur l’ensemble des dirigeants."
Ajoutons : qui n’en ont vraiment pas besoin. Entre les patrons « goinfres », ceux dans le collimateur de la justice, les "voyous" qui déménagent leur entreprise en catimini, les incompétents qui ruinent la leur, jusqu’aux révélations de certaines pratiques dans les instances mêmes chargées de les représenter, les voilà, une fois de plus, montrés du doigt. Il ne s’agit pourtant que d’une minorité, mais qui concerne souvent, malheureusement, les têtes d’affiche.
Interrogés par BVA pour L’Express, les Français semblent d’ailleurs faire la part des choses. Cette multiplication, ces dernières années, de scandales individuels n’a pas (encore) provoqué de véritable divorce. Les Français conservent, dans l’ensemble, une bonne opinion (à 72%) des chefs d’entreprise. Ils en ont même une image positive. A leurs yeux, les patrons sont "compétents" (53%) et, si 10% les trouvent "malhonnêtes", ils les jugent d’abord "créatifs" (24%) et "à l’écoute des salariés" (20%).
Question: Diriez-vous que vous avez une très bonne opinion, une assez bonne opinion, une assez mauvaise opinion ou une très mauvaise opinion des chefs d’entreprise en général ?
Chez les grands patrons, se faire virer prend parfois des allures de jackpot. A condition de bien savoir négocier. De Philippe Jaffré à Noël Forgeard, petit panorama de ces chefs d'entreprise qui ont touché le pactole en quittant leur poste.
http://www.lexpress.fr/diaporama/info/patrons-les-champions-du-qui-perd-gagne_470149.html
mardi 15 avril 2008, mis à jour à 18:30
Entreprises
59 % des Français jugent les patrons trop payés
Bruno Abescat, Guillaume Grallet et Benjamin Masse-Stamberger
Scandale Zacharias, affaire Forgeard, feuilleton UIMM, PDG "voyous"... Les chefs d'entreprises sont mis en accusation. Ce qui choque d'abord, comme le montre le sondage BVA pour L'Express à sortir ce mercredi, ce sont les rémunérations que s'octroient certains. Plongée dans un monde où l'opinion mais aussi des dirigeants réclament un peu plus d'éthique.
l a osé. Par bravade, insouciance ou cupidité ? Un peu tout cela, sans doute. Vendredi 28 mars, l’ancien président de Vinci, Antoine Zacharias, est sorti de sa retraite helvétique pour venir réclamer, devant le tribunal de commerce de Nanterre, 81 millions d’euros à son ex-employeur. En guise d’indemnisation du préjudice subi. Préjudice ? Indûment privé de certaines fonctions dirigeantes, plaide en substance son avocat, "Zach" n’a pas pu percevoir une partie de ses stock-options. On se frotte les yeux.
Malaise chez les patrons
Débarqué de la présidence du n° 1 mondial du BTP le 1er juin 2006, avec une prime de près de 13 millions d’euros, une rente annuelle à vie de 2,5 millions et un matelas de stock-options évalué à quelque 170 millions, voilà de retour l’homme aux mille sobriquets. Depuis deux ans, on le croyait désireux de se faire oublier sur les bords du lac de Genève. Mais non, "Gargantua", "le Rapace", "le Mégalo" exige son dû !
Le tribunal rendra sa décision le 31 mai. Mais, déjà, cette ultime rodomontade suscite le malaise jusque dans les rangs patronaux. Président de l’association CroissancePlus, l’entrepreneur Geoffroy Roux de Bézieux ne cache pas sa consternation : "Que voulez-vous que je vous dise ? Pour moi, c’est le naufrage de la vieillesse ! Je ne prends pas pour autant cela à la légère, car de tels abus jettent le discrédit sur l’ensemble des dirigeants."
Ajoutons : qui n’en ont vraiment pas besoin. Entre les patrons « goinfres », ceux dans le collimateur de la justice, les "voyous" qui déménagent leur entreprise en catimini, les incompétents qui ruinent la leur, jusqu’aux révélations de certaines pratiques dans les instances mêmes chargées de les représenter, les voilà, une fois de plus, montrés du doigt. Il ne s’agit pourtant que d’une minorité, mais qui concerne souvent, malheureusement, les têtes d’affiche.
Interrogés par BVA pour L’Express, les Français semblent d’ailleurs faire la part des choses. Cette multiplication, ces dernières années, de scandales individuels n’a pas (encore) provoqué de véritable divorce. Les Français conservent, dans l’ensemble, une bonne opinion (à 72%) des chefs d’entreprise. Ils en ont même une image positive. A leurs yeux, les patrons sont "compétents" (53%) et, si 10% les trouvent "malhonnêtes", ils les jugent d’abord "créatifs" (24%) et "à l’écoute des salariés" (20%).
Question: Diriez-vous que vous avez une très bonne opinion, une assez bonne opinion, une assez mauvaise opinion ou une très mauvaise opinion des chefs d’entreprise en général ?
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
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