Chômage, les bons chiffres ne dupent personne
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Chômage, les bons chiffres ne dupent personne
Chômage, les bons chiffres ne dupent personne
Danièle Licata - 07/04/2008 13:07 - L'Expansion
Le moral des ménages est au plus bas depuis 20 ans malgré un taux de chômage revenu tombé à 7,5% en France Métropolitaine. La faute à la précarité de l'emploi et à un pouvoir d'achat sous pression.
Le taux de chômage n’a jamais été aussi bas depuis 1983. 7,8% et même 7,5% en France métropolitaine. Quant aux taux d’emploi qui mesure le rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi et la population en âge de travailler, il n’a cessé d’augmenter tout au long de l’année 2007 pour culminer à près de 65% contre 63,5% à la fin 2005. Bref, une cascade de bonnes nouvelles, qui réjouit le gouvernement, mais seulement le gouvernement. Car les Français, eux, ont le moral dans les chaussettes. L’indicateur de confiance s’est encore replié en mars, tombant à son plus bas niveau depuis 1987, date de la création de l’enquête.
Parce qu’à regarder de plus près, certes, le chômage recule mais le sous-emploi, lui ne cesse de progresser depuis deux ans. L’Insee chiffre à 1,5 million, soit 5,6% des salariés, le nombre de personnes qui souhaitent travailler plus ainsi que ceux qui ont involontairement travaillé moins que d’habitude. Sept embauches sur dix sont en CDD avec une forte progression des contrats courts et à temps partiel. Et sur les 3,7 millions d’offres d’emploi déposées à l’ANPE en 2007, un tiers seulement proposait un recrutement stable en CDI. A ces emplois précaires, sont, naturellement, associés des salaires minimaux.
Dans ce contexte, Nicolas Sarkozy, le Président du pouvoir d’achat, ne pourra pas compter cette année sur la consommation pour soutenir l’économie française. Car les Français anticipent une nouvelle détérioration de leur niveau de vie et de leur propre situation financière. Et leur capacité à consommer, stable depuis quatre ans, s’effondre depuis l’automne. A juste titre. D’abord la facture de l’envolée des prix des matières alimentaires et énergétiques commence à être salée. Dans la grande distribution, les produits de consommation courante ont bondi de 3,7% en un an. Alors que les salaires resteront maigrichons, les ménages ne pourront pas compter sur le crédit pour booster leur pouvoir d’achat. Les banques ont durci les conditions de prêts, car 52% d’entre eux étaient déjà très endettés fin 2007. Du jamais vu depuis 20 ans, selon l’Observatoire du crédit aux ménages.
Danièle Licata - 07/04/2008 13:07 - L'Expansion
Le moral des ménages est au plus bas depuis 20 ans malgré un taux de chômage revenu tombé à 7,5% en France Métropolitaine. La faute à la précarité de l'emploi et à un pouvoir d'achat sous pression.
Le taux de chômage n’a jamais été aussi bas depuis 1983. 7,8% et même 7,5% en France métropolitaine. Quant aux taux d’emploi qui mesure le rapport entre le nombre de personnes ayant un emploi et la population en âge de travailler, il n’a cessé d’augmenter tout au long de l’année 2007 pour culminer à près de 65% contre 63,5% à la fin 2005. Bref, une cascade de bonnes nouvelles, qui réjouit le gouvernement, mais seulement le gouvernement. Car les Français, eux, ont le moral dans les chaussettes. L’indicateur de confiance s’est encore replié en mars, tombant à son plus bas niveau depuis 1987, date de la création de l’enquête.
Parce qu’à regarder de plus près, certes, le chômage recule mais le sous-emploi, lui ne cesse de progresser depuis deux ans. L’Insee chiffre à 1,5 million, soit 5,6% des salariés, le nombre de personnes qui souhaitent travailler plus ainsi que ceux qui ont involontairement travaillé moins que d’habitude. Sept embauches sur dix sont en CDD avec une forte progression des contrats courts et à temps partiel. Et sur les 3,7 millions d’offres d’emploi déposées à l’ANPE en 2007, un tiers seulement proposait un recrutement stable en CDI. A ces emplois précaires, sont, naturellement, associés des salaires minimaux.
Dans ce contexte, Nicolas Sarkozy, le Président du pouvoir d’achat, ne pourra pas compter cette année sur la consommation pour soutenir l’économie française. Car les Français anticipent une nouvelle détérioration de leur niveau de vie et de leur propre situation financière. Et leur capacité à consommer, stable depuis quatre ans, s’effondre depuis l’automne. A juste titre. D’abord la facture de l’envolée des prix des matières alimentaires et énergétiques commence à être salée. Dans la grande distribution, les produits de consommation courante ont bondi de 3,7% en un an. Alors que les salaires resteront maigrichons, les ménages ne pourront pas compter sur le crédit pour booster leur pouvoir d’achat. Les banques ont durci les conditions de prêts, car 52% d’entre eux étaient déjà très endettés fin 2007. Du jamais vu depuis 20 ans, selon l’Observatoire du crédit aux ménages.
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