Sarkozy durcit le ton sur les politiques sociales, veut "calibrer" le RSA
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Sarkozy durcit le ton sur les politiques sociales, veut "calibrer" le RSA
08 avril 15:46 - CAHORS (AFP) - Nicolas Sarkozy a durci le ton, mardi à Cahors (Lot), sur les politiques sociales, qu'il lie au déficit et à la dette, et a prévenu que le RSA, âprement défendu par Martin Hirsch, Haut commissaire aux Solidarités actives, serait calibré en fonction des finances de l'Etat.
"Les dépenses sociales sont indispensables pour notre pays, mais si le poids des prélèvements obligatoires est tel que les emplois se délocalisent, ça crée des chômeurs en plus et ça fait exploser les dépenses sociales", a fait valoir le chef de l'Etat.
Quatre jours après avoir présenté la deuxième étape de sa politique de la modernisation des politiques publiques, destinée à réduire les dépenses de l'Etat, M. Sarkozy est venu dans le Lot, unique département à expérimenter, depuis un an environ, une nouvelle organisation de son administration, pour y prononcer un discours sur "la réforme de l'administration territoriale de l'Etat".
Mais cette visite lui a aussi donné l'occasion de durcir le ton sur les politiques sociales, qui, selon lui, ne peuvent continuer ainsi à alimenter le déficit et la dette".
"Transmettre à nos enfants la facture de nos dépenses de santé et de retraite, via la dette, alors même que la population française vieillit est profondément immoral. Nous reviendrons à l'équilibre de nos régimes sociaux, là encore par la réforme", a-t-il promis, lors de son discours prononcé devant quelque 500 fonctionnaires du Lot.
Selon lui, "il ne peut pas y avoir une société dans laquelle il y a des droits sans contreparties de devoirs".
Devant les journalistes, il est longuement revenu devant la presse sur le Revenu de solidarité active (RSA), actuellement en préparation et raison pour laquelle Martin Hirsch, ancien président d'Emmaus France classé à gauche, avait accepté d'entrer au gouvernement.
Le RSA est "une idée extrêmement intéressante", a jugé M. Sarkozy, mais "il faut le calibrer en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres", a-t-il dit.
Le RSA comme la fusion des minima sociaux "sont des engagements que j'ai pris et que je tiendrai. Ce ne sont pas les plus faciles, ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas les faire", a-t-il martelé.
Le RSA garantit à un allocataire de minima social une augmentation de ses revenus lorsqu'il trouve un emploi. Il est actuellement expérimenté dans trente-quatre départements.
Martin Hirsch veut le généraliser en 2009, ce qui coûterait entre deux et trois milliards d'euros. Mais Le Figaro affirme de source gouvernementale que le coût du RSA "devra tourner autour d'un milliard d'euros".
Ce sera "un RSA un peu différent de celui imaginé par Martin Hirsch", selon cette source, car "Matignon veut +le calibrer et le reconfigurer+ et exclut qu'il soit pérenne, c'est-à-dire qu'il puisse être versé à quelqu'un ad vitam aeternam".
Pressentant les difficultés auxquelles il pourrait se heurter pour imposer son idée phare, M. Hirsch a de son côté affirmé, également mardi, dans Le Pélerin qu'il ne voulait pas d'un RSA "au rabais", tout en convenant qu'il n'avait pas reçu l'assurance d'avoir le budget souhaité.
Dans le Lot, où il s'est félicité de "l'expérience absolument remarquable" qui y est menée pour réorganiser les services administratifs, le président a souhaité que cette expérience "essaime dans la France entière".
Quelques centaines de personnes ont manifesté contre sa venue dans le centre ville, quadrillée par un déploiement inhabituel de forces de l'ordre.
http://actualite.aol.fr/france/societe/sarkozy-durcit-le-ton-sur-les-politiques-sociales-veut-calibrer-le-rsa/2361979/p-article_cat/article_scat/article_titre/article_id/article.html
"Les dépenses sociales sont indispensables pour notre pays, mais si le poids des prélèvements obligatoires est tel que les emplois se délocalisent, ça crée des chômeurs en plus et ça fait exploser les dépenses sociales", a fait valoir le chef de l'Etat.
Quatre jours après avoir présenté la deuxième étape de sa politique de la modernisation des politiques publiques, destinée à réduire les dépenses de l'Etat, M. Sarkozy est venu dans le Lot, unique département à expérimenter, depuis un an environ, une nouvelle organisation de son administration, pour y prononcer un discours sur "la réforme de l'administration territoriale de l'Etat".
Mais cette visite lui a aussi donné l'occasion de durcir le ton sur les politiques sociales, qui, selon lui, ne peuvent continuer ainsi à alimenter le déficit et la dette".
"Transmettre à nos enfants la facture de nos dépenses de santé et de retraite, via la dette, alors même que la population française vieillit est profondément immoral. Nous reviendrons à l'équilibre de nos régimes sociaux, là encore par la réforme", a-t-il promis, lors de son discours prononcé devant quelque 500 fonctionnaires du Lot.
Selon lui, "il ne peut pas y avoir une société dans laquelle il y a des droits sans contreparties de devoirs".
Devant les journalistes, il est longuement revenu devant la presse sur le Revenu de solidarité active (RSA), actuellement en préparation et raison pour laquelle Martin Hirsch, ancien président d'Emmaus France classé à gauche, avait accepté d'entrer au gouvernement.
Le RSA est "une idée extrêmement intéressante", a jugé M. Sarkozy, mais "il faut le calibrer en fonction des disponibilités financières qui sont les nôtres", a-t-il dit.
Le RSA comme la fusion des minima sociaux "sont des engagements que j'ai pris et que je tiendrai. Ce ne sont pas les plus faciles, ce n'est pas pour ça qu'il ne faut pas les faire", a-t-il martelé.
Le RSA garantit à un allocataire de minima social une augmentation de ses revenus lorsqu'il trouve un emploi. Il est actuellement expérimenté dans trente-quatre départements.
Martin Hirsch veut le généraliser en 2009, ce qui coûterait entre deux et trois milliards d'euros. Mais Le Figaro affirme de source gouvernementale que le coût du RSA "devra tourner autour d'un milliard d'euros".
Ce sera "un RSA un peu différent de celui imaginé par Martin Hirsch", selon cette source, car "Matignon veut +le calibrer et le reconfigurer+ et exclut qu'il soit pérenne, c'est-à-dire qu'il puisse être versé à quelqu'un ad vitam aeternam".
Pressentant les difficultés auxquelles il pourrait se heurter pour imposer son idée phare, M. Hirsch a de son côté affirmé, également mardi, dans Le Pélerin qu'il ne voulait pas d'un RSA "au rabais", tout en convenant qu'il n'avait pas reçu l'assurance d'avoir le budget souhaité.
Dans le Lot, où il s'est félicité de "l'expérience absolument remarquable" qui y est menée pour réorganiser les services administratifs, le président a souhaité que cette expérience "essaime dans la France entière".
Quelques centaines de personnes ont manifesté contre sa venue dans le centre ville, quadrillée par un déploiement inhabituel de forces de l'ordre.
http://actualite.aol.fr/france/societe/sarkozy-durcit-le-ton-sur-les-politiques-sociales-veut-calibrer-le-rsa/2361979/p-article_cat/article_scat/article_titre/article_id/article.html
Le_simple- Socialistes
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Nombre de messages : 1265
Age : 52
Localisation : le simples
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
Argent de poche:
(0/100)
Re: Sarkozy durcit le ton sur les politiques sociales, veut "calibrer" le RSA
qu'elle artiste ,réussir a prendre une idée de gauche et dans faire un instrument du capitalisme
Le revenu de solidarité active (RSA)
en guerre contre le rmi
bien vus monsieur le président
des manutantionaire a bas prix,a quant la taxe sur la mendiciter
Le revenu de solidarité active (RSA)
en guerre contre le rmi
bien vus monsieur le président
des manutantionaire a bas prix,a quant la taxe sur la mendiciter
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
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