vaudous
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vaudous
Le vaudou (ou vodou, ou vodoun) est un culte animiste originaire de l'ancien royaume du Dahomey (Afrique de l'Ouest). Il est toujours largement répandu au Bénin et au Togo, comme dans le célèbre marché des féticheurs à Lomé.
À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.
À partir du XVIIe siècle, les esclaves originaires de cette région d'Afrique répandirent le culte vaudou aux Antilles et en Amérique. On le retrouve donc sous différentes formes à Cuba, en Haïti, au Brésil ou encore aux États-Unis, en Louisiane surtout. Mais bien avant l'Amérique, le vaudou s'est répandu en Afrique du Nord par les esclaves amenés par les anciennes dynasties qui ont traversés l'histoire de cette région. Et on le retrouve jusqu'à nos jours sous différentes formes, dont la plus connue reste le Gnawa ou Gnaoua au Maroc et en Algérie, mélangé au folklore religieux arabo-musulman.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: vaudous
VAUDOU
Les vaudous ont un dieu unique au sommet de leur échelle appelé le grand maître. Ils n'ont pas la notion de péché originel que l'on peut retrouver dans d'autres cultes. L'homme ne serait donc pas sur terre pour payer une faute. Le vaudou va au-delà et place les hommes au sein d'un temple qui serait le centre d'une famille définie autrement que par les liens du sang. A partir de cette conception ils ont crées leurs règles de vie en communauté. Pour les eux, les humains ne sont pas au centre de l'univers, c'est qu'un maillon de la création. Sur cette échelle ils situent en dessous de lui animaux, végétaux et minéraux et au dessus trouve le monde des esprits.
Les Loas :
Ils ont une origine africaine et les vaudous ont gardé le classement d'origine. Les 3 familles de loas, qui sont attachées chacune à un rituel propre, sont les congos/ limbos, les petros et les radas qui sont les plus aimables et les plus bienveillants. Les congos occasionnent des bienfaits immenses mais contre un prix souvent lourd. Les petros sont peu sociables et agressifs, ils peuvent apporter la richesse, la gloire, mais exigent un prix exorbitant.
Les loas comptent également une 4e famille, c'est un culte secret : les zandors. Selon la tradition, ce culte est la preuve d'un niveau supérieur de connaissance. Les initiés paient très cher les pouvoirs occasionnés par les zandors, cela comprennent entre autre la lycanthropie ( loup -garou) ou le pouvoir de voler. Les loas forment une société parallèle à la nôtre, avec ses propres lois. Ils sont en général neutres envers nous mais peuvent faire le bien ou le mal.
Les vaudous pensent que chaque humain est associé à sa naissance à un loa "racine". (comme un ange gardien mais ce loa est un allié et pas un protecteur.) Les loas se transmettent par le sang. Les vaudous honorent donc leurs loas , et ceux de leurs ancêtres.
Les guédés :
Nom donné par les vaudous à la représentation des morts. Ils leur vouent un culte particulier. Ils ont leur propres panthéons, et sont qualifiés de dieux de la mort, des cimetières, de fantômes ou d'esprits.
Les loas évitent les guédés, bien plus imprévisibles et souvent dangereux. Ils n'ont pas la réputation que l'on trouve dans les cultes occidentaux. Les guédés sont grivois, portés sur la chose, et aiment fumer et boire. Ils donnent une représentation de la mort qui tourne à la dérision.
La mort chez les vaudous
Les vaudous pensent que tout individu possède 2 âmes : le petit ange qui voyage dans notre sommeil et le grand ange qui ne nous quitte qu'à la mort. Ce dernier est très développé chez l'initié vaudou, au point qu'une cérémonie, le bloroum, est utile pour l'aider à se dissoudre dans l'univers. C'est une forme d'exorcisme destinée à libérer le mort de ses loas, et ainsi détruire les attaches avec le monde vivants. Il ne peuvent pas enterrer quelqu'un sans cette cérémonie.
L'image attachée au vaudou est celle d'une magie noire maléfique et aussi d'une magie blanche bénéfique. Ca n'est pas si simple. Les deux pratiques existent dans le vaudou mais sans réelle séparation. Les vaudous s'attachent au but à atteindre et pas à la forme employée. S'il est un classement à faire dans le vaudou, il réside dans la différence entre houngans, mambos et bokors.
Les houngans sont des magiciens qui pratiquent blanche et noire dans un but positif. Les mambos font la même chose mais pour des raisons plus sombres.
Alors que le houngan croit que la magie noire requiert un pacte passé avec des esprits infernaux, qui le détruiront un jour, le bokor s'y adonne sans modérations ni scrupules.
Le vaudou "blanc" la magie vaudoue repose sur 2 supports : l'un est matériel, l'autre, magique, se nomme le wanga. Le wanga peut être défini comme l'effet obtenu grâce à l'intervention d'un esprit (loa ou guédé) en échange d'offrandes ou de services.
Les wangas sont des sortilèges mettant à contribution un loa, accordant une fonction particulière à un objet, et dont les aplications sont des plus variées . on peut en définir trois sortes :
Ceux qui visent une personne, avec effet positif
Ceux qui visent à se défendre contre les éléments ou à les influencer ( récoltes, etc.). Extrêmement dangereux car les loas des éléments sont des plus puissants.
Ceux qui doivent défendre quelqu'un d'un envoûtement ou de la colère d'un loa. On appelle ce wanga un Gad
Le vaudou "noir" est utilisé par les bokors. Ces derniers sont accompagnés par des initiés malfaisants, les zobops. ( A Haiti, on les appelle les sectes rouges) C'est cet aspect (évidemment) du vaudou qui est le plus reflété dans l'imagerie populaire : cannibalisme, sacrifices humains, infanticide, etc. Ce sont également les bokors qui pratiquent la zombification et la malédiction par poupée de cire.
Les cérémonies Vaudou
Le hounfor est le lieu ou se pratiquent généralement les cérémonies vaudou. Il est divisé en 2 parties :
- Le péristyle, hangar carré ou rectangle, au sol en terre battue. Au centre, on trouve le poteau mitan, un pilier décoré qui est censé aller "de la terre au ciel". Et qui sert d'antenne de communication entre esprits et initiés Une partie du péristyle est réservée aux hountoguis, (maîtres des tambours). A coté d'eux, le chœur, dirigé par l'hongenikon (le chef du chœur d'un temple) . En face des musiciens et chanteurs, on trouve les porte drapeaux, qui sont dirigés par le laplace. Ce dernier porte une épée, et leur rôle est de maintenir la discipline dans le temple. Autour des vévés dessinés au centre se tiennent Les hounssi et le houngan ou le mambo. Seul ce groupe du centre est à même d'être " possédé" par les loas. Dans un second cercle se tiennent les profanes et les houngnôs. (et tout au fond, les touristes).
- La cave des mystères : c'est une pièce à l'écart, réservée aux prêtres et à certains hounssi. Il s'agit du sanctuaire d'un ou de plusieurs loas. Il arrive qu'un houngan ait plusieurs caves, destinées à plusieurs loas. On y trouve le Pé, destiné à recevoir les offrandes, les pot'têts ,les govis et les accessoires des prêtres. L'endroit est interdit, tabou, et selon les vaudous il n'est pas conseillé d'y entrer sans autorisation ….
- Le Guévo : c'est une pièce réservée à l'initiation, que l'on ne trouve que dans les grands temples.
Le baptême vaudou: Les non-initiés y sont admis. C'est généralement le premier contact avec le vaudou. La mambo présente l'enfant nu. La famille dépose des offrandes. Les hounssis disposent des bougies et les açons de la prêtresse puis cachent le mambo, le parrain l'enfant et les officiants par un drap blanc. L'enfant est lavé avec de l'eau sacrée et frotté avec des feuillages fraîchement coupés. Il est habillé ensuite d'une robe blanche et ceint d'un foulard comme en portent les hounssis. Il est présenté aux tambours et au reste de l'assistance. Posé à terre, il distribue des fruits et des gâteaux pendant que le chœur et les tambours guident la danse des hounssis.
La cérémonie guédé : Le mambo présente la croix des guédés (normalement rangée dans la cave mystère). Il a un foulard violet qui lui masque le visage. A la croix sont attachés des colliers et draperies de deuil. Le mambo fait le tour de la salle et présente la croix aux vévés dessinés sur le sol. Les hounssis, visages couverts par des foulards mauves ou violets, dansent autour du vévé avant d'être "chevauchés" par les loas. E, état de transe, ils piétinent le vévé maintenant inutile.
PRATIQUES DES BOKORS
La zombification : Si vous vous souvenez du bloroum…… et bien un zombie est un mort qui n'a pas reçu cette cérémonie. Le bokor n'a eu qu'à capturer son âme et en faire un esclave. La première étape consiste à jeter un sort à la victime, qui en meurt. Il lui fait auparavant ingérer une mixture, dont la composition n'est qu'en partie connue. ( tétrodotoxine qui est un sédatif, vésicule biliaire, poudre à canon, plantes, restes d'animaux putréfiés.) L'effet de la potion est de ralentir les fonctions vitales au minimum, ce qui donne tous les symptômes de la mort clinique. La victime est consciente, bien que le manque d' oxygénation du cerveau ne lui déforme la réalité. Le bokor laisse "mijoter" sa victime deux à trois jours, puis la déterre et lui administre un contrepoison. Le zombie est prêt : il est décrit comme " fort, obéissant, infatigable et stupide." Le seul antidote connu à la zombification est un sel utilisé par les mambos qui, jeté sur la victime, la "réveille".
L'envoûtement : Le but de cette pratique est de torturer quelqu'un à distance. Le bokor incorpore une partie organique de la victime (cheveu, ongle, etc.) à une cire spéciale, et fabrique une statuette ressemblant au modèle .Le bokor invoque ensuite un guédé. Vous connaissez la suite…. Antidote connu:
la mort du bokor ne suffit pas pour s'affranchir d'un envoûtement. La statue peut en effet être utilisée par n'importe qui. Le seul antidote connu et "d'arroser la statuette de rhum blanc, d'y mettre le feu, et de dissoudre la cire chaude dans un cours d'eau vive".
Les familiers du bokor : Ils sont appelés les bakas. Ce sont des ersatz d'animaux. Les descriptions que j'ai parlent d'une chimère combinant le poussin au crapaud. Ils servent d'espions ou d'assassins aux bokors. Ils sont "grotesques, mobiles et refusent l'affrontement direct. " Les bakas sont muets.
Les termes vaudous mélangent allégrement le français, l'anglais et plusieurs racines africaines, et le cajun. J'ai mis des S au pluriel pour franciser un peu tout ca.
Les loas :
- Agoué : Loa des océans
- Erzulie : Loa de l'amour
- Grand bois : Loa des forêts
- Hogou : Loa de la guerre
- Legba ou " papa legba" : Loa gardien des portes de l'invisible. toujours invoqué en premier dans une cérémonie.
- Shango : Loa des éclairs et du tonnerre
- Sirène : Loa des eaux
- Zacca ou "cousin Zacca" : Loa paysan, favorise récoltes et élevage.
Les Guédés :
- Baron Samedi : Père des guédés
- Baron Cimetière : Baron Samedi lui confie les morts
- Baron Lacroix : Il va chercher les morts chez eux et les accompagne au cimetière
- Grande Brigitte : femme de Baron Samedi et mère des guédés. Maîtresse de tout cimetière ou la première personne enterrée est une femme.
- Guédé-Nibo : Responsable des morts violentes à caractère sexuel.
Glossaire :
- Açon : Symbole de la prêtrise vaudou. Composé d'une calebasse fermée, recouverte d'une résille de perles de couleurs et de vertèbres de serpents, et accompagné d'une clochette.
- Cave mystère ou Bagui : maison des mystères
- Chevaucher : quand une personne est possédée par un loa, on dit qu'il la chevauche
- Choual : personne possédée par un loa
- Dansé lan têt : un esprit "danse la tête" du chevauché
- Guévô ou Djévô : Cellule ou on enferme les néophytes pendant leur initiation
- Govi : cruche sacrée
- Hongenikon : chef du chœur d'un temple
- Honfour : temple vaudou
- Hounssi : Serviteur d'un temple
- Hountogui : Maître des tambours
- Laplace : initié chargé de la sécurité d'un temple
- Mangé loa : sacrifice aux esprits
- Pé : autel vaudou. Pierre ancienne à la forme particulière
- Péristyle : partie du temple ou se déroule les cérémonies publiques
- Pot'têt : calebasse censée contenir la force psychique, l'âme de l'initié. Se trouve dans le bangui
- Vévé: dessein tracé à même le sol, à base de farine de maïs, représentant le symbole de l'esprit que l'on veut invoquer.
HIERARCHIE INFERNALE DU VAUDOU
EXU: L'esprit du mal, surnommé le roi EXU, n'est jamais invoqué car c'est un esrpit trop puissant et les différents résultats demandés seraient trop graves. Beaucoups de gens sont mort juste pour l'avoir invoqué....
EXU MORAABO: Il s'agit du lieutenant du roi EXU et il intervient très souvent dans les pratiques de magie noire. Quand on l'invoque on le reconnais fréquemment a la forte odeur de siuffre qu'il dégage et ceci dit dis dés qu'il prend possession du médium, il parle français. C'est un Esprit dont il est très dure de s'en débarrassé et parmis ses pouvoirs il peut guérir ou rendre malade....
EXU MANGUERIA: c'est le second lieutenant du roi EXU, il peut guérir ou tué a volonté, il est mémé parfois incontrôlable
EXU DU CHEMIN FERME: Comme il est dit cet exu ferme les chemin, si vous l'appelez parce que par exemple vous avez un ennemi dont vous voulez vous débarrasser et bien il fera a ce que tout ira mal pour lui.
EXU DE MINUIT: C'est un exu a très grande puissance qui doit normalement être invoqué vers minuit, il est très dangereux
EXU TETE DE MORT: C'est un exu très particulier car en effet il doit être invoqué dans un cimetière, il doit avoir un offrande avant le début du rituel sinon vous risqueriez fort de ne pas être protégé
EXU DES CENDRES CHAUDES: Il sert a attirer la malédiction sur un ennemis.
EXU DES FOURCHES: Ce démon très puissant sert exactement a semer la zizanie chez les couples. Il doit être invoqué lui aussi dans un cimetière et son nom doit être inscrit à l'endos d'une pierre tombale a la craie.
FABRIQUER VOTRE PROPRE POUPÉE VAUDOU
Cette partie de cette page à été faite avec l'autorisation de l'auteur du site suivant : http://anges-hantes.be.tf
Les poupées Vaudous sont connues de tous, mais la façon de les fabriquer le sont moins. Voici donc comment fabriquer votre propre poupée et comment vous en servir.
Accessoires :
Deux petits morceaux de bois (un d'environ 15 cm, l'autre de 25 cm)
Un morceau de tissus vert, ou une robe de poupée (pour en faire un vêtement)
De la paille ou de la mousse de lichen pour bourrer le corps
une petite boule pour former la tête que vous recouvrirez d'un tissu blanc
Une chandelle noire
De l'Encens de pin ou de cèdre
Du fil et une aiguille
Des épingles ordinaires , Une partie ou sécretion corporelle de le personne à envouter
Un morceau de papier sur lequel vous aurez inscrit le nom de la personne en question
Instructions :
Placez le plus petit morceau de bois dans les manches de la robe afin de former les bras, placez le plus grand bâton le long du corps de la robe en laissant dépasser environ 5 cm pour faire la tête. Bourrez le corps de la robe avec la paille et fixer solidement votre boule sur le haut du bâton, pour former la tête. Fermez soigneusement le bas de la robe pour que la paille reste bien en place. Dessinez ensuite le visage. Allumez votre encens et votre chandelle, et passez la poupée trois fois au-dessus fumée de l'encens. Placez ensuite le morceau de papier sur lequel est inscrit le nom de la personne visée ainsi et faites le brûler en disant :
Je transfère ton essence dans le corps de cette poupée
Par le pouvoir de la similarité tu ne fais qu'un avec elle.
Ton nom est maintenant connu des démons
Je t'ai en mon pouvoir pour aussi longtemps que je le veux.
Prenez maintenant la poupée dans vos mains et dites-lui ce que vous avez contre cet individu, puis prenez une épingle et plantez-là trois fois dans la poupée en disant :
C'est maintenant ton tour de souffrir
Car j'en ai décidé ainsi.
Plantez autant dépingles que vous le désirez et placez la poupée sur votre autel ou votre table à rituels jusqu'à la fin de la nuit. Avant le lever du soleil, le lendemain, allez placer la poupée à la porte de la maison de la personne en question. Dans les trois jours qui suivent, votre malédiction s'accomplira et la personne ressentira des douleurs aux endroits que vous avez désigneé avec des épingles.
Les vaudous ont un dieu unique au sommet de leur échelle appelé le grand maître. Ils n'ont pas la notion de péché originel que l'on peut retrouver dans d'autres cultes. L'homme ne serait donc pas sur terre pour payer une faute. Le vaudou va au-delà et place les hommes au sein d'un temple qui serait le centre d'une famille définie autrement que par les liens du sang. A partir de cette conception ils ont crées leurs règles de vie en communauté. Pour les eux, les humains ne sont pas au centre de l'univers, c'est qu'un maillon de la création. Sur cette échelle ils situent en dessous de lui animaux, végétaux et minéraux et au dessus trouve le monde des esprits.
Les Loas :
Ils ont une origine africaine et les vaudous ont gardé le classement d'origine. Les 3 familles de loas, qui sont attachées chacune à un rituel propre, sont les congos/ limbos, les petros et les radas qui sont les plus aimables et les plus bienveillants. Les congos occasionnent des bienfaits immenses mais contre un prix souvent lourd. Les petros sont peu sociables et agressifs, ils peuvent apporter la richesse, la gloire, mais exigent un prix exorbitant.
Les loas comptent également une 4e famille, c'est un culte secret : les zandors. Selon la tradition, ce culte est la preuve d'un niveau supérieur de connaissance. Les initiés paient très cher les pouvoirs occasionnés par les zandors, cela comprennent entre autre la lycanthropie ( loup -garou) ou le pouvoir de voler. Les loas forment une société parallèle à la nôtre, avec ses propres lois. Ils sont en général neutres envers nous mais peuvent faire le bien ou le mal.
Les vaudous pensent que chaque humain est associé à sa naissance à un loa "racine". (comme un ange gardien mais ce loa est un allié et pas un protecteur.) Les loas se transmettent par le sang. Les vaudous honorent donc leurs loas , et ceux de leurs ancêtres.
Les guédés :
Nom donné par les vaudous à la représentation des morts. Ils leur vouent un culte particulier. Ils ont leur propres panthéons, et sont qualifiés de dieux de la mort, des cimetières, de fantômes ou d'esprits.
Les loas évitent les guédés, bien plus imprévisibles et souvent dangereux. Ils n'ont pas la réputation que l'on trouve dans les cultes occidentaux. Les guédés sont grivois, portés sur la chose, et aiment fumer et boire. Ils donnent une représentation de la mort qui tourne à la dérision.
La mort chez les vaudous
Les vaudous pensent que tout individu possède 2 âmes : le petit ange qui voyage dans notre sommeil et le grand ange qui ne nous quitte qu'à la mort. Ce dernier est très développé chez l'initié vaudou, au point qu'une cérémonie, le bloroum, est utile pour l'aider à se dissoudre dans l'univers. C'est une forme d'exorcisme destinée à libérer le mort de ses loas, et ainsi détruire les attaches avec le monde vivants. Il ne peuvent pas enterrer quelqu'un sans cette cérémonie.
L'image attachée au vaudou est celle d'une magie noire maléfique et aussi d'une magie blanche bénéfique. Ca n'est pas si simple. Les deux pratiques existent dans le vaudou mais sans réelle séparation. Les vaudous s'attachent au but à atteindre et pas à la forme employée. S'il est un classement à faire dans le vaudou, il réside dans la différence entre houngans, mambos et bokors.
Les houngans sont des magiciens qui pratiquent blanche et noire dans un but positif. Les mambos font la même chose mais pour des raisons plus sombres.
Alors que le houngan croit que la magie noire requiert un pacte passé avec des esprits infernaux, qui le détruiront un jour, le bokor s'y adonne sans modérations ni scrupules.
Le vaudou "blanc" la magie vaudoue repose sur 2 supports : l'un est matériel, l'autre, magique, se nomme le wanga. Le wanga peut être défini comme l'effet obtenu grâce à l'intervention d'un esprit (loa ou guédé) en échange d'offrandes ou de services.
Les wangas sont des sortilèges mettant à contribution un loa, accordant une fonction particulière à un objet, et dont les aplications sont des plus variées . on peut en définir trois sortes :
Ceux qui visent une personne, avec effet positif
Ceux qui visent à se défendre contre les éléments ou à les influencer ( récoltes, etc.). Extrêmement dangereux car les loas des éléments sont des plus puissants.
Ceux qui doivent défendre quelqu'un d'un envoûtement ou de la colère d'un loa. On appelle ce wanga un Gad
Le vaudou "noir" est utilisé par les bokors. Ces derniers sont accompagnés par des initiés malfaisants, les zobops. ( A Haiti, on les appelle les sectes rouges) C'est cet aspect (évidemment) du vaudou qui est le plus reflété dans l'imagerie populaire : cannibalisme, sacrifices humains, infanticide, etc. Ce sont également les bokors qui pratiquent la zombification et la malédiction par poupée de cire.
Les cérémonies Vaudou
Le hounfor est le lieu ou se pratiquent généralement les cérémonies vaudou. Il est divisé en 2 parties :
- Le péristyle, hangar carré ou rectangle, au sol en terre battue. Au centre, on trouve le poteau mitan, un pilier décoré qui est censé aller "de la terre au ciel". Et qui sert d'antenne de communication entre esprits et initiés Une partie du péristyle est réservée aux hountoguis, (maîtres des tambours). A coté d'eux, le chœur, dirigé par l'hongenikon (le chef du chœur d'un temple) . En face des musiciens et chanteurs, on trouve les porte drapeaux, qui sont dirigés par le laplace. Ce dernier porte une épée, et leur rôle est de maintenir la discipline dans le temple. Autour des vévés dessinés au centre se tiennent Les hounssi et le houngan ou le mambo. Seul ce groupe du centre est à même d'être " possédé" par les loas. Dans un second cercle se tiennent les profanes et les houngnôs. (et tout au fond, les touristes).
- La cave des mystères : c'est une pièce à l'écart, réservée aux prêtres et à certains hounssi. Il s'agit du sanctuaire d'un ou de plusieurs loas. Il arrive qu'un houngan ait plusieurs caves, destinées à plusieurs loas. On y trouve le Pé, destiné à recevoir les offrandes, les pot'têts ,les govis et les accessoires des prêtres. L'endroit est interdit, tabou, et selon les vaudous il n'est pas conseillé d'y entrer sans autorisation ….
- Le Guévo : c'est une pièce réservée à l'initiation, que l'on ne trouve que dans les grands temples.
Le baptême vaudou: Les non-initiés y sont admis. C'est généralement le premier contact avec le vaudou. La mambo présente l'enfant nu. La famille dépose des offrandes. Les hounssis disposent des bougies et les açons de la prêtresse puis cachent le mambo, le parrain l'enfant et les officiants par un drap blanc. L'enfant est lavé avec de l'eau sacrée et frotté avec des feuillages fraîchement coupés. Il est habillé ensuite d'une robe blanche et ceint d'un foulard comme en portent les hounssis. Il est présenté aux tambours et au reste de l'assistance. Posé à terre, il distribue des fruits et des gâteaux pendant que le chœur et les tambours guident la danse des hounssis.
La cérémonie guédé : Le mambo présente la croix des guédés (normalement rangée dans la cave mystère). Il a un foulard violet qui lui masque le visage. A la croix sont attachés des colliers et draperies de deuil. Le mambo fait le tour de la salle et présente la croix aux vévés dessinés sur le sol. Les hounssis, visages couverts par des foulards mauves ou violets, dansent autour du vévé avant d'être "chevauchés" par les loas. E, état de transe, ils piétinent le vévé maintenant inutile.
PRATIQUES DES BOKORS
La zombification : Si vous vous souvenez du bloroum…… et bien un zombie est un mort qui n'a pas reçu cette cérémonie. Le bokor n'a eu qu'à capturer son âme et en faire un esclave. La première étape consiste à jeter un sort à la victime, qui en meurt. Il lui fait auparavant ingérer une mixture, dont la composition n'est qu'en partie connue. ( tétrodotoxine qui est un sédatif, vésicule biliaire, poudre à canon, plantes, restes d'animaux putréfiés.) L'effet de la potion est de ralentir les fonctions vitales au minimum, ce qui donne tous les symptômes de la mort clinique. La victime est consciente, bien que le manque d' oxygénation du cerveau ne lui déforme la réalité. Le bokor laisse "mijoter" sa victime deux à trois jours, puis la déterre et lui administre un contrepoison. Le zombie est prêt : il est décrit comme " fort, obéissant, infatigable et stupide." Le seul antidote connu à la zombification est un sel utilisé par les mambos qui, jeté sur la victime, la "réveille".
L'envoûtement : Le but de cette pratique est de torturer quelqu'un à distance. Le bokor incorpore une partie organique de la victime (cheveu, ongle, etc.) à une cire spéciale, et fabrique une statuette ressemblant au modèle .Le bokor invoque ensuite un guédé. Vous connaissez la suite…. Antidote connu:
la mort du bokor ne suffit pas pour s'affranchir d'un envoûtement. La statue peut en effet être utilisée par n'importe qui. Le seul antidote connu et "d'arroser la statuette de rhum blanc, d'y mettre le feu, et de dissoudre la cire chaude dans un cours d'eau vive".
Les familiers du bokor : Ils sont appelés les bakas. Ce sont des ersatz d'animaux. Les descriptions que j'ai parlent d'une chimère combinant le poussin au crapaud. Ils servent d'espions ou d'assassins aux bokors. Ils sont "grotesques, mobiles et refusent l'affrontement direct. " Les bakas sont muets.
Les termes vaudous mélangent allégrement le français, l'anglais et plusieurs racines africaines, et le cajun. J'ai mis des S au pluriel pour franciser un peu tout ca.
Les loas :
- Agoué : Loa des océans
- Erzulie : Loa de l'amour
- Grand bois : Loa des forêts
- Hogou : Loa de la guerre
- Legba ou " papa legba" : Loa gardien des portes de l'invisible. toujours invoqué en premier dans une cérémonie.
- Shango : Loa des éclairs et du tonnerre
- Sirène : Loa des eaux
- Zacca ou "cousin Zacca" : Loa paysan, favorise récoltes et élevage.
Les Guédés :
- Baron Samedi : Père des guédés
- Baron Cimetière : Baron Samedi lui confie les morts
- Baron Lacroix : Il va chercher les morts chez eux et les accompagne au cimetière
- Grande Brigitte : femme de Baron Samedi et mère des guédés. Maîtresse de tout cimetière ou la première personne enterrée est une femme.
- Guédé-Nibo : Responsable des morts violentes à caractère sexuel.
Glossaire :
- Açon : Symbole de la prêtrise vaudou. Composé d'une calebasse fermée, recouverte d'une résille de perles de couleurs et de vertèbres de serpents, et accompagné d'une clochette.
- Cave mystère ou Bagui : maison des mystères
- Chevaucher : quand une personne est possédée par un loa, on dit qu'il la chevauche
- Choual : personne possédée par un loa
- Dansé lan têt : un esprit "danse la tête" du chevauché
- Guévô ou Djévô : Cellule ou on enferme les néophytes pendant leur initiation
- Govi : cruche sacrée
- Hongenikon : chef du chœur d'un temple
- Honfour : temple vaudou
- Hounssi : Serviteur d'un temple
- Hountogui : Maître des tambours
- Laplace : initié chargé de la sécurité d'un temple
- Mangé loa : sacrifice aux esprits
- Pé : autel vaudou. Pierre ancienne à la forme particulière
- Péristyle : partie du temple ou se déroule les cérémonies publiques
- Pot'têt : calebasse censée contenir la force psychique, l'âme de l'initié. Se trouve dans le bangui
- Vévé: dessein tracé à même le sol, à base de farine de maïs, représentant le symbole de l'esprit que l'on veut invoquer.
HIERARCHIE INFERNALE DU VAUDOU
EXU: L'esprit du mal, surnommé le roi EXU, n'est jamais invoqué car c'est un esrpit trop puissant et les différents résultats demandés seraient trop graves. Beaucoups de gens sont mort juste pour l'avoir invoqué....
EXU MORAABO: Il s'agit du lieutenant du roi EXU et il intervient très souvent dans les pratiques de magie noire. Quand on l'invoque on le reconnais fréquemment a la forte odeur de siuffre qu'il dégage et ceci dit dis dés qu'il prend possession du médium, il parle français. C'est un Esprit dont il est très dure de s'en débarrassé et parmis ses pouvoirs il peut guérir ou rendre malade....
EXU MANGUERIA: c'est le second lieutenant du roi EXU, il peut guérir ou tué a volonté, il est mémé parfois incontrôlable
EXU DU CHEMIN FERME: Comme il est dit cet exu ferme les chemin, si vous l'appelez parce que par exemple vous avez un ennemi dont vous voulez vous débarrasser et bien il fera a ce que tout ira mal pour lui.
EXU DE MINUIT: C'est un exu a très grande puissance qui doit normalement être invoqué vers minuit, il est très dangereux
EXU TETE DE MORT: C'est un exu très particulier car en effet il doit être invoqué dans un cimetière, il doit avoir un offrande avant le début du rituel sinon vous risqueriez fort de ne pas être protégé
EXU DES CENDRES CHAUDES: Il sert a attirer la malédiction sur un ennemis.
EXU DES FOURCHES: Ce démon très puissant sert exactement a semer la zizanie chez les couples. Il doit être invoqué lui aussi dans un cimetière et son nom doit être inscrit à l'endos d'une pierre tombale a la craie.
FABRIQUER VOTRE PROPRE POUPÉE VAUDOU
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Les poupées Vaudous sont connues de tous, mais la façon de les fabriquer le sont moins. Voici donc comment fabriquer votre propre poupée et comment vous en servir.
Accessoires :
Deux petits morceaux de bois (un d'environ 15 cm, l'autre de 25 cm)
Un morceau de tissus vert, ou une robe de poupée (pour en faire un vêtement)
De la paille ou de la mousse de lichen pour bourrer le corps
une petite boule pour former la tête que vous recouvrirez d'un tissu blanc
Une chandelle noire
De l'Encens de pin ou de cèdre
Du fil et une aiguille
Des épingles ordinaires , Une partie ou sécretion corporelle de le personne à envouter
Un morceau de papier sur lequel vous aurez inscrit le nom de la personne en question
Instructions :
Placez le plus petit morceau de bois dans les manches de la robe afin de former les bras, placez le plus grand bâton le long du corps de la robe en laissant dépasser environ 5 cm pour faire la tête. Bourrez le corps de la robe avec la paille et fixer solidement votre boule sur le haut du bâton, pour former la tête. Fermez soigneusement le bas de la robe pour que la paille reste bien en place. Dessinez ensuite le visage. Allumez votre encens et votre chandelle, et passez la poupée trois fois au-dessus fumée de l'encens. Placez ensuite le morceau de papier sur lequel est inscrit le nom de la personne visée ainsi et faites le brûler en disant :
Je transfère ton essence dans le corps de cette poupée
Par le pouvoir de la similarité tu ne fais qu'un avec elle.
Ton nom est maintenant connu des démons
Je t'ai en mon pouvoir pour aussi longtemps que je le veux.
Prenez maintenant la poupée dans vos mains et dites-lui ce que vous avez contre cet individu, puis prenez une épingle et plantez-là trois fois dans la poupée en disant :
C'est maintenant ton tour de souffrir
Car j'en ai décidé ainsi.
Plantez autant dépingles que vous le désirez et placez la poupée sur votre autel ou votre table à rituels jusqu'à la fin de la nuit. Avant le lever du soleil, le lendemain, allez placer la poupée à la porte de la maison de la personne en question. Dans les trois jours qui suivent, votre malédiction s'accomplira et la personne ressentira des douleurs aux endroits que vous avez désigneé avec des épingles.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Humeur : belle
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Re: vaudous
Les dieux (ou vaudous)
Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Notons aussi que Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.
Mawu (Dieu) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon ; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l'inaccessible » Ce n'est donc pas une « personne ». Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.
Remarquons que les chrétiens Ewés et Fons appellent Dieu Mawu. Les premiers missionnaires chrétiens sont sûrement à l'origine de la traduction du nom du Dieu chrétien par Mawu, pour faciliter les conversions vers la religion chrétienne.
Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, ou dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de "rituel animiste" que plusieurs appliquent au vaudou.
Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (le Ogun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la difficile fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.
Dans le vodou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture[1].
Autres divinités
Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, «Amuiê» veut dire serrer »Ata» veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la Déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter: «Mamui Ata» ce qui veut dire: "je serre les jambes" afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la Déesse "Amuia Ata" et avec les déformations phonétiques successives le nom «Mamui Ata» est devenu "Mami Wata"que l'on croît être une adaptation de l'anglais.
Au sommet du panthéon vaudou figure Mawu (prononcer man-whou), Dieu suprême qui règne sur les autres dieux. (mawu lo lo pour « Dieu est grand » ; akpé na mawu pour « merci à Dieu » ; mawuena(m) pour « don de Dieu » et qui correspond au prénom Dieudonné). Notons aussi que Mawu n'ayant pas de forme, il n'est donc jamais représenté, ni en peinture ni associé à des objets, comme le sont les autres vaudous.
Mawu (Dieu) est incréé et créateur de tous les autres Vaudous (dieux). Mawu n'intervient pas dans la vie des hommes. Il aurait créé les autres Vaudous pour qu'ils soient en relation avec les hommes et le monde. « Mawu » ne fait pas partie à proprement parler du panthéon ; c'est un concept ; littéralement Mawu doit se traduire par « ce que nul ne peut atteindre » ou encore « l'inaccessible » Ce n'est donc pas une « personne ». Ce qui explique qu'il n'y a nulle part dans l'aire du vaudou un culte pour Mawu ; on ne fait que le remercier, le glorifier. On le dit bienveillant envers toutes les créatures.
Remarquons que les chrétiens Ewés et Fons appellent Dieu Mawu. Les premiers missionnaires chrétiens sont sûrement à l'origine de la traduction du nom du Dieu chrétien par Mawu, pour faciliter les conversions vers la religion chrétienne.
Le panthéon vaudou est fait d'une multitude de Lwas, qui sont des esprits, ou dieux inférieurs, pouvant entrer en communication et même collaborer avec les humains. Les Lwas se matérialisent le plus souvent dans des objets inanimés de la nature, tel des pierres et des arbres; de là, la qualification de "rituel animiste" que plusieurs appliquent au vaudou.
Une des plus importantes Lwas est Erzulie, ou Erzulie Freda, qui est la déesse de l'amour. On trouve aussi Gu (le Ogun des Yorubas), dieu de la guerre (et des forgerons), Sakpata, dieu de la variole (et plus généralement de la maladie, de la guérison et de la Terre), Damballa, esprit de la connaissance, ainsi que le puissant Hebieso, dieu de l'orage et de la foudre. Ce dernier est accompagné d'un nain ou d'un homoncule chargé de forger ses éclairs. Papa Legba, quant à lui, a la difficile fonction d'intermédiaire et de messager des dieux. Il est assimilé, dans le vaudou haïtien, à Saint Pierre, qui détient les clefs du Paradis et de l'Enfer.
Dans le vodou en Afrique, il n'y a pas les concepts de paradis et d'enfer. Lêgba (Eshu pour les anglophones) est en effet le dieu le plus important en cela qu'il est le dieu des croisements, le dieu de la réflexion ; son rôle d'intermédiaire vient ensuite. Il forme avec la divinité Fa (ou Ifa) un couple porteur de la pédagogie de cette culture[1].
Autres divinités
Mami wata n'est pas une adaptation de l'anglais. Dans la langue mina qui est parlée au Sud du Togo et une partie du sud du Benin, «Amuiê» veut dire serrer »Ata» veut dire la/les jambes. Après les rituels dédiés à la Déesse des eaux pour la fécondité de la femme et dont la principale demeure est l'Océan, le maître (Hougan) ou la maîtresse (Mambo) de cérémonie lui demande de répéter: «Mamui Ata» ce qui veut dire: "je serre les jambes" afin de garder pendant un moment ce que la Déesse a ensemencé. Avec le temps, on nomma la Déesse "Amuia Ata" et avec les déformations phonétiques successives le nom «Mamui Ata» est devenu "Mami Wata"que l'on croît être une adaptation de l'anglais.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Nombre de messages : 3537
Age : 61
Localisation : montpellier
Humeur : belle
tendances politiques : anarchiste
Date d'inscription : 18/02/2008
Niveau de Courtoisie:
Gérer par le Tribunal:
(14/14)
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Re: vaudous
Royale, elle l'est la reine Mawu Lolo...
La nouvelle vie de Marie-Claude Lovisa
Un petit fauteuil en bois en guise de trône, la reine Mawu Lolo règne depuis deux ans sur 4.500 sujets au sud du Togo.
Petit détail: Sa Majesté est une Française de 52 ans, originaire de Lyon.
Dans une vie antérieure, en France, Marie-Claude Lovisa (photo) était directrice de formation en micro-informatique dans une entreprise. Pour des raisons de santé, des rhumatismes aigus, elle a décidé de tout plaquer, et est partie pour le Togo: "le climat me convient et je m'y sens vraiment utile".
Aujourd'hui, cette mère de deux enfants, divorcée, a le droit de ceindre une couronne traditionnelle ornée d'emblèmes dorés représentant les trônes de rois anciens.
Le couronnement? "C'était en 2004, une grande cérémonie traditionnelle", se souvient avec émotion cette grande femme aux cheveux gris coupés courts et au maquillage discret.
"Mais avant ça, j'ai fait quinze jours de retraite, durant lesquels je suis passée par toute une série de rituels". Elle n'en dira pas plus.
Pour l'occasion, le village de Takpla, à environ 75 km au nord de Lomé, avait été rebaptisé Lovisa Kopé, le "village de Lovisa" en langue mina.
La future "Mawu Lolo" ("Dieu est grand") était venue pour la première fois au Togo en septembre 1998, pour quelques semaines à Lomé.
Séduite, elle était revenue trois mois plus tard, et avait décidé finalement de s'installer en 2000 à Takpla, s'y lançant dans l'humanitaire pour les enfants. Aujourd'hui elle comprend un peu le mina et en parle quelques mots.
"Cette femme nous fait rêver depuis qu'elle est arrivée", affirme Têko, un ancien du village. "Elle a changé beaucoup de choses et nous sommes très fiers d'elle", dit ce septuagénaire, entre deux gorgées de vin de palme.
"Grâce à cette +yovo+ (blanche), nos enfants vont à école, nous bénéficions parfois de soins gratuits dans un centre de santé et les villages voisins nous envient", poursuit Ahlonkobagan, l'une de ses épouses.
Perdu dans la brousse, Lovisa Kopé est en fait un canton regroupant onze villages de la préfecture de l'Avé. La plupart des habitants vivent de l'agriculture et de l'élevage.
"J'ai déjà mené plusieurs actions, notamment en faveur des enfants", et le canton "dispose aujourd'hui de six classes et d'une case de santé. Cette année j'ai pris en charge 50% des frais de scolarité de tous les enfants", précise Marie-Claude-Mawu Lolo, en boubou blanc et pagne traditionnel sur l'épaule.
Les frais de scolarité annuels varient entre 2.000 et 5.000 FCFA (3,05 à 7,62 euros), et plus de 800 enfants sont désormais scolarisés.
Sans moyens financiers énormes, et sans soutien pour le moment des autorités togolaises, souligne-t-elle, la souveraine locale nourrit pourtant de grandes ambitions pour son village.
"Je suis issue d'une famille pauvre. Je mène mes actions ici grâce à mes pensions et l'argent issu de la vente de maisons à Lyon", explique-t-elle.
"J'ai un vaste projet de micro-crédit pour aider les femmes, et je me battrai pour que l'école soit gratuite pour tous les enfants, ainsi que tous les soins de santé", promet-elle.
"J'ai pris contact avec des associations en France pour m'aider et je compte aussi sur toutes les bonnes volontés. D'ici 2011, ce projet sera mis en exécution", poursuit-elle.
"Mes enfants (un fils de 32 ans et une fille de 28), sont fiers de moi. Et ils m'aident beaucoup, surtout le garçon qui me donne un coup de main", assure "ma reine", comme l'appellent beaucoup de ses "sujets".
Mawu Lolo rentre bien de temps en temps en France, pour voir sa famille, mais elle n'y est que de passage. Elle ne reviendra plus y vivre: "c'est un engagement que j'ai pris. J'ai plein de choses à réaliser dans ce village".
Emile Kouton
La nouvelle vie de Marie-Claude Lovisa
Un petit fauteuil en bois en guise de trône, la reine Mawu Lolo règne depuis deux ans sur 4.500 sujets au sud du Togo.
Petit détail: Sa Majesté est une Française de 52 ans, originaire de Lyon.
Dans une vie antérieure, en France, Marie-Claude Lovisa (photo) était directrice de formation en micro-informatique dans une entreprise. Pour des raisons de santé, des rhumatismes aigus, elle a décidé de tout plaquer, et est partie pour le Togo: "le climat me convient et je m'y sens vraiment utile".
Aujourd'hui, cette mère de deux enfants, divorcée, a le droit de ceindre une couronne traditionnelle ornée d'emblèmes dorés représentant les trônes de rois anciens.
Le couronnement? "C'était en 2004, une grande cérémonie traditionnelle", se souvient avec émotion cette grande femme aux cheveux gris coupés courts et au maquillage discret.
"Mais avant ça, j'ai fait quinze jours de retraite, durant lesquels je suis passée par toute une série de rituels". Elle n'en dira pas plus.
Pour l'occasion, le village de Takpla, à environ 75 km au nord de Lomé, avait été rebaptisé Lovisa Kopé, le "village de Lovisa" en langue mina.
La future "Mawu Lolo" ("Dieu est grand") était venue pour la première fois au Togo en septembre 1998, pour quelques semaines à Lomé.
Séduite, elle était revenue trois mois plus tard, et avait décidé finalement de s'installer en 2000 à Takpla, s'y lançant dans l'humanitaire pour les enfants. Aujourd'hui elle comprend un peu le mina et en parle quelques mots.
"Cette femme nous fait rêver depuis qu'elle est arrivée", affirme Têko, un ancien du village. "Elle a changé beaucoup de choses et nous sommes très fiers d'elle", dit ce septuagénaire, entre deux gorgées de vin de palme.
"Grâce à cette +yovo+ (blanche), nos enfants vont à école, nous bénéficions parfois de soins gratuits dans un centre de santé et les villages voisins nous envient", poursuit Ahlonkobagan, l'une de ses épouses.
Perdu dans la brousse, Lovisa Kopé est en fait un canton regroupant onze villages de la préfecture de l'Avé. La plupart des habitants vivent de l'agriculture et de l'élevage.
"J'ai déjà mené plusieurs actions, notamment en faveur des enfants", et le canton "dispose aujourd'hui de six classes et d'une case de santé. Cette année j'ai pris en charge 50% des frais de scolarité de tous les enfants", précise Marie-Claude-Mawu Lolo, en boubou blanc et pagne traditionnel sur l'épaule.
Les frais de scolarité annuels varient entre 2.000 et 5.000 FCFA (3,05 à 7,62 euros), et plus de 800 enfants sont désormais scolarisés.
Sans moyens financiers énormes, et sans soutien pour le moment des autorités togolaises, souligne-t-elle, la souveraine locale nourrit pourtant de grandes ambitions pour son village.
"Je suis issue d'une famille pauvre. Je mène mes actions ici grâce à mes pensions et l'argent issu de la vente de maisons à Lyon", explique-t-elle.
"J'ai un vaste projet de micro-crédit pour aider les femmes, et je me battrai pour que l'école soit gratuite pour tous les enfants, ainsi que tous les soins de santé", promet-elle.
"J'ai pris contact avec des associations en France pour m'aider et je compte aussi sur toutes les bonnes volontés. D'ici 2011, ce projet sera mis en exécution", poursuit-elle.
"Mes enfants (un fils de 32 ans et une fille de 28), sont fiers de moi. Et ils m'aident beaucoup, surtout le garçon qui me donne un coup de main", assure "ma reine", comme l'appellent beaucoup de ses "sujets".
Mawu Lolo rentre bien de temps en temps en France, pour voir sa famille, mais elle n'y est que de passage. Elle ne reviendra plus y vivre: "c'est un engagement que j'ai pris. J'ai plein de choses à réaliser dans ce village".
Emile Kouton
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: vaudous
interessant ,recit bien complet!!! :D
valou- Ecologistes
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Gérer par le Tribunal:
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