Ségolène Royal pose des questions pour redevenir championne
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Ségolène Royal pose des questions pour redevenir championne
L’ex-candidate écrit aux militants socialistes pour leur proposer un débat participatif en vue du congrès du PS.
PAUL QUINIO
QUOTIDIEN : samedi 5 avril 2008
14 réactions
«Etre utile.» La formule est banale. Et pourtant sans doute minutieusement réfléchie. Elle est utilisée par Ségolène Royal en titre du document qu’elle va envoyer aux militants du Parti socialiste. «Comment le congrès du PS peut-il être utile aux Français», se demande l’ex-candidate à la présidentielle, qui a choisi d’adresser un questionnaire participatif aux militants pour afficher sa détermination à conquérir le parti.
«Etre utile», c’était aussi le titre de la première tribune publiée par Lionel Jospin, fin janvier 2003, après son échec à la présidentielle. Quand on connaît l’affection que se portent l’un et l’autre, le clin d’œil est savoureux. Voire cruel. Il est aussi politiquement significatif : en reprenant le vocable jospinien, Royal fait savoir à ses adversaires qu’ils n’ont pas le monopole du parti, de son histoire, de ses règles, dont l’ex-Premier ministre se veut le gardien du temple.
Aux militants, Ségolène Royal pose dix questions. Sur «le fossé entre le discours pseudo-révolutionnaire dans l’opposition et le conformisme économique» une fois le PS au pouvoir. Sur ce qu’il faut retenir «des modèles progressistes» des autres pays. Sur «la sauvegarde écologique de la planète» ou encore «le rapport de force entre travail et capital». Un site Internet réceptionnera les réponses, qui nourriront la contribution que Royal et ses amis déposeront mi-juin, étape imposée dans la course vers le congrès.
Cette «étape très importante» de débat participatif avec les militants, dixit Royal, n’est en rien une réponse à la montée en puissance de Bertrand Delanoë, assure son entourage. «L’idée est de provoquer le débat», dit Vincent Peillon, qui évoque «le marasme intellectuel» au PS et le «malaise militant». Du côté de François Hollande, on regrette cette initiative «parallèle» au travail «collectif» mis en place par la rue de Solférino. Pierre Moscovici, lui-même candidat au poste de premier secrétaire, ne voit «rien de choquant» dans une initiative qui «manifeste» simplement la volonté de Royal d’être «plus présente». Deux bémols quand même : son désaccord avec le congrès de désignation pour 2012 que prépare l’ex-candidate ; et même si «la démocratie participative, c’est bien, les militants ont aussi besoin que les leaders du PS exposent leurs idées». «Les militants ne sont pas des sondés», critique le fabiusien Guillaume Bachelay, qui s’étonne qu’aucune question sur les stratégies d’alliances (avec le Modem ou pas) ne figure dans le questionnaire Royal. Sa réponse à lui : que sur ce sujet l’ex-candidate n’a pas envie d’entendre… la réponse des militants.
PAUL QUINIO
QUOTIDIEN : samedi 5 avril 2008
14 réactions
«Etre utile.» La formule est banale. Et pourtant sans doute minutieusement réfléchie. Elle est utilisée par Ségolène Royal en titre du document qu’elle va envoyer aux militants du Parti socialiste. «Comment le congrès du PS peut-il être utile aux Français», se demande l’ex-candidate à la présidentielle, qui a choisi d’adresser un questionnaire participatif aux militants pour afficher sa détermination à conquérir le parti.
«Etre utile», c’était aussi le titre de la première tribune publiée par Lionel Jospin, fin janvier 2003, après son échec à la présidentielle. Quand on connaît l’affection que se portent l’un et l’autre, le clin d’œil est savoureux. Voire cruel. Il est aussi politiquement significatif : en reprenant le vocable jospinien, Royal fait savoir à ses adversaires qu’ils n’ont pas le monopole du parti, de son histoire, de ses règles, dont l’ex-Premier ministre se veut le gardien du temple.
Aux militants, Ségolène Royal pose dix questions. Sur «le fossé entre le discours pseudo-révolutionnaire dans l’opposition et le conformisme économique» une fois le PS au pouvoir. Sur ce qu’il faut retenir «des modèles progressistes» des autres pays. Sur «la sauvegarde écologique de la planète» ou encore «le rapport de force entre travail et capital». Un site Internet réceptionnera les réponses, qui nourriront la contribution que Royal et ses amis déposeront mi-juin, étape imposée dans la course vers le congrès.
Cette «étape très importante» de débat participatif avec les militants, dixit Royal, n’est en rien une réponse à la montée en puissance de Bertrand Delanoë, assure son entourage. «L’idée est de provoquer le débat», dit Vincent Peillon, qui évoque «le marasme intellectuel» au PS et le «malaise militant». Du côté de François Hollande, on regrette cette initiative «parallèle» au travail «collectif» mis en place par la rue de Solférino. Pierre Moscovici, lui-même candidat au poste de premier secrétaire, ne voit «rien de choquant» dans une initiative qui «manifeste» simplement la volonté de Royal d’être «plus présente». Deux bémols quand même : son désaccord avec le congrès de désignation pour 2012 que prépare l’ex-candidate ; et même si «la démocratie participative, c’est bien, les militants ont aussi besoin que les leaders du PS exposent leurs idées». «Les militants ne sont pas des sondés», critique le fabiusien Guillaume Bachelay, qui s’étonne qu’aucune question sur les stratégies d’alliances (avec le Modem ou pas) ne figure dans le questionnaire Royal. Sa réponse à lui : que sur ce sujet l’ex-candidate n’a pas envie d’entendre… la réponse des militants.
avec-amour-et-paix- Journalistes
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Re: Ségolène Royal pose des questions pour redevenir championne
ils valent pas mieux les uns que les autres,et la politique ne m'interesse plus...me degoute meme
mais qu'en meme...aurais prefere que ca soit elle la presidente,car notre president n'aide pas du tout les pauvres
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Re: Ségolène Royal pose des questions pour redevenir championne
ha oui ,Ségolène Royal ce préocupe plus de savoir ci elle va battre Bertrand Delanoë,que de proposer un programe
la présidence rien que la présidence
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avec-amour-et-paix- Journalistes
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L’heure des règlements de comptes au PS
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Dix-huit conseillers généraux socialistes du Puy-de-Dôme menacés d’exclusion
France Soir, le mercredi 16 avril 2008 à 04:00
Hier soir, le bureau national du Parti socialiste devait se prononcer sur la demande d’exclusion. Une demande formulée pour avoir soutenu un candidat autre que celui désignés par les militants.
Le climat est tendu au PS. Malgré la récente victoire aux municipales, le parti a sorti les couteaux.
Parmi les victimes, peut-être Michel Charasse. Le PS a en effet l’occasion de régler son compte à l’ancien ministre. Il fait partie d’une « charrette » de 18 conseillers généraux du Puy-de-Dôme, sur la sellette pour n’avoir pas respecté le vote des militants.
Lors de l’élection du président du conseil général du Puy-de-Dôme, le 20 mars dernier, les militants socialistes du département avaient en effet choisi Michèle André, vice-présidente socialiste du Sénat, et non son rival, Jean-Yves Gouttebel, le président de l’assemblée sortante.
Mais lors du vote au conseil général, 18 conseillers généraux socialistes – dont Michel Charasse – ont présenté une motion demandant que Jean-Yves Gouttebel se présente, contre l’avis de la base.
Querelles de personnes
Hier soir, le bureau national devait donc décider du sort des présumés coupables. Pour les instances départementales du PS, qui ont demandé, le 10 avril, l’exclusion de Gouttebel et des 18 rebelles, parmi lesquels Michel Charasse, la requête est tout à fait conforme aux statuts du parti.
Pourtant, dans cette affaire, personne ne peut nier les querelles de personnes. Pour Bertrand Pasciuto, le président du groupe « socialiste et apparentés » du conseil général du Puy-de-Dôme, il n’y a rien de régulier dans cette affaire. « Je ne savais pas qu’il y avait encore des procès staliniens. Depuis trente-sept ans que je suis au PS, c’est la première fois », expliquait-il dans Libération. Et de souligner que « de nombreuses irrégularités avaient été constatées lors du vote des militants ». Dans un communiqué, il demande que « la commission nationale des conflits » se prononce d’abord « sur la régularité de l’organisation et du déroulement du vote dans les sections au moment de la désignation du président du conseil général avant de se prononcer sur d’éventuelles exclusions ».
Vingt-sept voix seulement séparaient le président sortant PS Jean-Yves Gouttebel, candidat à sa propre succession, réélu le 20 mars, et Michèle André.
Or le nombre d’inscrits entre les deux tours du vote des militants, à un jour d’intervalle, est passé de 2.391 à 2.421 et les votants n’étaient pas tous à jour de leurs cotisations, souligne le communiqué.
Un avis que ne partage pas Bruno Le Roux. Pour le secrétaire national aux élections, la fédération départementale a demandé « l’exclusion d’un certain nombre de nos camarades sur des bases claires et non contestables ».
Edition France Soir du mercredi 16 avril 2008 n°19773 page 6
Dix-huit conseillers généraux socialistes du Puy-de-Dôme menacés d’exclusion
France Soir, le mercredi 16 avril 2008 à 04:00
Hier soir, le bureau national du Parti socialiste devait se prononcer sur la demande d’exclusion. Une demande formulée pour avoir soutenu un candidat autre que celui désignés par les militants.
Le climat est tendu au PS. Malgré la récente victoire aux municipales, le parti a sorti les couteaux.
Parmi les victimes, peut-être Michel Charasse. Le PS a en effet l’occasion de régler son compte à l’ancien ministre. Il fait partie d’une « charrette » de 18 conseillers généraux du Puy-de-Dôme, sur la sellette pour n’avoir pas respecté le vote des militants.
Lors de l’élection du président du conseil général du Puy-de-Dôme, le 20 mars dernier, les militants socialistes du département avaient en effet choisi Michèle André, vice-présidente socialiste du Sénat, et non son rival, Jean-Yves Gouttebel, le président de l’assemblée sortante.
Mais lors du vote au conseil général, 18 conseillers généraux socialistes – dont Michel Charasse – ont présenté une motion demandant que Jean-Yves Gouttebel se présente, contre l’avis de la base.
Querelles de personnes
Hier soir, le bureau national devait donc décider du sort des présumés coupables. Pour les instances départementales du PS, qui ont demandé, le 10 avril, l’exclusion de Gouttebel et des 18 rebelles, parmi lesquels Michel Charasse, la requête est tout à fait conforme aux statuts du parti.
Pourtant, dans cette affaire, personne ne peut nier les querelles de personnes. Pour Bertrand Pasciuto, le président du groupe « socialiste et apparentés » du conseil général du Puy-de-Dôme, il n’y a rien de régulier dans cette affaire. « Je ne savais pas qu’il y avait encore des procès staliniens. Depuis trente-sept ans que je suis au PS, c’est la première fois », expliquait-il dans Libération. Et de souligner que « de nombreuses irrégularités avaient été constatées lors du vote des militants ». Dans un communiqué, il demande que « la commission nationale des conflits » se prononce d’abord « sur la régularité de l’organisation et du déroulement du vote dans les sections au moment de la désignation du président du conseil général avant de se prononcer sur d’éventuelles exclusions ».
Vingt-sept voix seulement séparaient le président sortant PS Jean-Yves Gouttebel, candidat à sa propre succession, réélu le 20 mars, et Michèle André.
Or le nombre d’inscrits entre les deux tours du vote des militants, à un jour d’intervalle, est passé de 2.391 à 2.421 et les votants n’étaient pas tous à jour de leurs cotisations, souligne le communiqué.
Un avis que ne partage pas Bruno Le Roux. Pour le secrétaire national aux élections, la fédération départementale a demandé « l’exclusion d’un certain nombre de nos camarades sur des bases claires et non contestables ».
Edition France Soir du mercredi 16 avril 2008 n°19773 page 6
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