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amérindiens

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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:37

Leurs Origines.

Leur histoire aurait commencé quelques 40.000 ans avant l'arrivée de Christophe Colomb.

C'est à cette époque que venant d'Asie, ils se seraient installés en Amérique. Un pont de glace relie alors la Sibérie à l'Alaska. Tout en poursuivant des troupeaux de mammouths, des groupes de chasseurs nomades sont passés sans le savoir de l'Asie en Amérique. Au fil des millénaires, les Indiens s'installent partout du Nord au Sud.

Une deuxième vague venant de Sibérie occupent les déserts glacés de l'Arctique, il y a 3000 ans. Ce sont les Inuits. Les peuples indiens s'adaptent aux milieux naturels les plus difficiles. Des grandes plaines de l'Ouest en passant par l'immense forêt amazonienne jusqu'à la terre de feu, ils créent des civilisations extrêmement différentes.

Avant l'arrivée des Blancs, on estime que 7 à 8 millions d'indiens occupaient l'Amérique du Nord. Tous les vestiges archéologiques retrouvés ici et là, dans les vestiges, attestent de l'ancienneté de l'occupation du continent. Ici comme sur d'autres continents, on retrouve les mêmes signes de l'évolution de l'homme comme par exemple le façonnage de récipients , les peintures rupestres représentant les scènes de la vie quotidienne, l'expression par signes chez les peuples qui n' écrivaient pas ou bien encore les outils primitifs, mis à la disposition par la nature ( pierre, os , bois taillés). Et puis, au fil du temps les techniques ont évolué comme nous le montre dans certaines régions les habitats collectifs très poussés à plusieurs étapes.

Les premiers Américains du Nord, les Indiens étaient et restent encore aujourd'hui des chasseurs comme les Cree du Canada. Autrefois, le caribou, l'élan, l'ours, le castor et aussi bien sûr le bison étaient traqués pour leur chair et leur peau. Il y a aussi la pêche qui fait vivre des populations entières, sur la côte Nord- Ouest où le saumon est abondant.

Et puis bien sûr, là où le climat le permet: l'agriculture.
Le maïs d'abord: des clairières du bord des grands lacs aux plaines sèches de l'Arizona .
Aucun peuple ne néglige pourtant la collecte des racines, des baies sauvages ou des plantes médicinales.amérindiens Esprit


Dernière édition par avec-amour-et-paix le Sam 5 Avr - 9:01, édité 1 fois
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amérindiens Empty Les rituels et les traditions

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:41

Les rituels et les traditions


Toute la chaîne de relations entre les éléments du grand cercle est empreinte de spiritualité. Tout comme avec les animaux, les Autochtones entretiennent des liens très étroits avec l' environnement auquel ils confèrent un grand respect. La raison première est que la Nature est considérée comme la grande pourvoyeuse de l'humanité. Les liens avec la Nature ont donc un caractère sacré qui oriente les actions et les gestes de chacun au sein de l'environnement.

Comme tous les peuples de la terre, les peuples autochtones ont des mythologies qui permettent, aujourd'hui, de comprendre la culture, les traditions et les valeurs ancestrales de ces nations. Ces mythes sont généralement peuplés d'animaux, de monstres ou d'êtres humains parfois plus grands que nature. Ces mythes sont de nature cosmogonique, s'ils expliquent la formation de l'univers, des planètes et des astres, ou étiologiques, s'ils réfèrent à l'origine de phénomènes naturels, tels le tonnerre, les tremblements de terre, les éclipses, etc...

Bien souvent, dans les mythes et dans l'imaginaire, évoluent des animaux protecteurs qui guident et protègent les nations avec bienveillance. À l'opposé, cet imaginaire autochtone est peuplé de monstres qui s'en prennent aux humains, les effraient et leur inspirent la crainte et la peur. Dans les communautés, pendant des siècles, la tradition orale s'est chargée de transmettre cet héritage d'une génération à l'autre. Les festins étaient des occasions privilégiées au cours desquelles se perpétuaient ces traditions orales.

Lors des fêtes, la cérémonie du tabac, que l'on fumait en groupe en se passant le calumet, était un exercice spirituel permettant d'entrer en contact avec les ancêtres. De plus, des chants et des danses faisaient partie du caractère sacré de l'événement. Ces chants et ces danses étaient bien souvent associés à des espèces animales, tels l'aigle ou le serpent, et avaient des fonctions spécifiques. Des chants pour obtenir des visions et des songes, des chants de remerciements pour les âmes. Des danses et des chants pour exorciser les peurs collectives ou pour demander la protection d'un animal en particulier. Ces danses provoquaient des états de transe au cours desquels l'âme dominait le corps, favorisant ainsi les visions.

Les Autochtones avaient une confiance illimitée dans les amulettes qu'ils considéraient comme un objet de concentration de puissance favorisant la chance et la protection. Ces amulettes pouvaient avoir la forme de petites figurines taillées dans l'os, de pierres aux formes bizarres ou être des objets quelconques. Portées en permanence dans un petit sac à la taille, avec le tabac, les amulettes portaient chance à la chasse, à la pêche, à la traite et au jeu, tout en éloignant les créatures maléfiques.

Certaines amulettes avaient des pouvoirs plus extraordinaires que les autres. Ainsi, une petite pierre trouvée au creux d'un arbre avait une grande valeur, tout comme la pierre ou l'osselet de forme particulière retrouvé dans les viscères d'un animal que le chasseur avait eu de la difficulté à tuer. Cette amulette était au-dessus, de tout car le chasseur croyait que c'était elle qui avait donné à l'animal la force de se battre. Les amulettes faisaient l'objet d'un commerce très précieux et les Algonquins avaient la réputation d'échanger des amulettes ayant de très grands pouvoirs. Chez certaines nations, les Hurons-Wendat par exemple, le fait de parler à son amulette et de donner des festins en son honneur pouvait la rendre plus efficace, tel que l'a souligné dans ses travaux l'ethnologue Élisabeth Tooker.

Au sein de plusieurs nations, les grandes étapes de la vie sont soulignées par des rites anciens, tels l'accueil des nouveau-nés et la cérémonie des premiers pas chez l'enfant. Chez les jeunes hommes, le passage de l'adolescence à l'âge adulte était marqué par un rite initiatique axé sur la spiritualité. Par des cérémonies et des jeûnes prolongés, les adolescents étaient plongés dans des états seconds qui leur permettaient d'avoir des visions. À travers ces visions, le jeune homme devait découvrir l'animal totémique qui allait guider sa vie et lui permettrait d'acquérir la sagesse et l'habileté qui le rendrait meilleur à la chasse, à la guerre et dans la vie.

D'autres événements du quotidien avaient aussi un caractère sacré. C'est le cas, dans certaines nations, de la fabrication des canots d'écorce dont toutes les étapes, allant de la cueillette de l'écorce jusqu'à la décoration du canot, prenaient la forme d'un rituel alliant tradition et spiritualité.

Tous ces gestes du quotidien s'inscrivent dans la spiritualité des nations et prennent place dans la richesse de l'héritage transmis au fil des générations. De nos jours, nombreux sont les non-Autochtones qui découvrent ces traditions et cette spiritualité qui figurent parmi les choses dont les Autochtones d'Amérique du Nord n'ont pas été dépossédés au fil des siècles. La spiritualité autochtone a résisté au choc de la civilisation occidentale et à l'implantation du christianisme en terre d'Amérique.

Au cours des dernières années, alors que les dimensions politiques et économiques de la question autochtone ont retenu toute l'attention, les traditions spirituelles sont animées d'une nouvelle vitalité qui s'affirme de jour en jour. À l'aube du nouveau millénaire, cette spiritualité s'adapte aux conditions de vie moderne tout en sauvegardant ses valeurs fondamentales. Implantées sur ce continent depuis des millénaires, les nations autochtones ont lentement tissé leur culture, leur langue et leur spiritualité, en partageant le sentiment profond d'un lien sacré avec la Terre.

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amérindiens Empty Chamanes

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:44

Chamanes



C'est au cours d'une interview avec une vieille dame montagnaise que j'ai eu l'idée d'écrire au sujet des chamanes. En fait, je demandai à la dame s'il y avait toujours des "kamantushit" chez les Montagnais. Sa réponse m'a laissé un peu perplexe: "un chamane? Qu'est-ce que c'est ça, un chamane ?!"

Rien que le mot évoque dans l'esprit des gens une foule d'images un peu floues, d'un homme puissant ayant des pouvoirs extraordinaires et la connaissance de mondes parallèles. Plusieurs le perçoivent comme un sorcier, d'autre le voient comme un charlatan sans scrupules. Mais qui était-il exactement? Quel était son rôle au sein de la communauté?



Machikoue de babiche

Le mot "Chamane" est en réalité un mot de langue étrangère. Il était utilisé en Sibérie par les peuples de langue Toungouse pour désigner leurs "intermédiaires spirituels". La base du chamanisme est la croyance d'un monde spirituel parallèle au nôtre, habité par des esprits puissants qui sont présents dans toutes les manifestations naturelles telles les tremblements de terre, les orages, les raz de marées, les arbres, les rochers etc... On croyait que certaines personnes avaient le pouvoir d'entrer en communication avec les esprits de ce monde parallèle lorsqu'elles étaient en transe ou dans un état de conscience modifiée. Parmi les premiers européens a observer ces personnes et a en rendre compte, on retrouve les trappeurs Français du Canada qui furent témoins de cérémonies de guérisons où évoluaient des chamanes. Dès lors, ils les appelèrent "médecins" d'où l'appellation d"homme médecine". Ce terme (médecine) a été utilisé par la suite pour désigner tout ce qui était relié au monde du sacré et du spirituel. (sacs-médecine, roue médecine etc...)

Le rôle de ces "praticiens sacrés" était de maintenir l'équilibre entre la tribu et le monde des esprits, assurant ainsi le succès de la chasse, de la pêche et de la récolte et prévenant les maladies qui découlaient d'une désobéissance envers certaines pratiques.

Le chamanes opéraient de toutes sortes de manières et avec toutes sortes d'instruments. Ils entraient en transe grâce au jeûne, en s'infligeant des souffrances volontairement, en chantant, en tambourinant violemment. Le tambour était en fait un accessoire très important dans la pratique du chamanisme.


Le père Jésuite Paul Lejeune fait cette description d'un cérémonie de guérison à laquelle il participe au début de la colonie. "...cet homme (le chamane) entrait comme en furie, chantant criant, hurlant, faisant bruire son tambour de toutes ses forces cependant les autres hurlaient comme lui et faisaient un tintamarre horrible.... ...il baissait la tête, soufflait sur son tambour puis vers le feu, il sifflait comme un serpent, il ramenait son tambour sous son menton, l'agitant et le tournoyant, il en frappait la terre de toutes ses forces...

On peut facilement s'imaginer la réaction du religieux envers ces pratiques qu'il qualifiera dans ses écrits de "niaiseries" et de "superstitions".


Tamtam en chevreuil




Ensemble de purification spirituelle

Les gens faisaient appel au chamane pour se guérir mais aussi pour influencer le temps, pour prédire où se trouvait le gibier et pour communiquer avec des parents ou amis éloignés ou encore pour guider les âmes des morts lorsqu'ils traversaient sur le "Tshipaï meshkenau", le chemin des âmes.

La cérémonie de la tente tremblante (kushapetshikan) était un moyen de communication avec le monde spirituel utilisé par les chamanes qui s'est transmis jusqu'à nos jours. Au milieu du XX ième siècle, le Dr J. Rousseau raconte que la tente tremblante était une construction conique, faite de 5 troncs d'arbres ébranchés et enfoncés dans le sol à un pied de profondeur autour d'un cerceau de quatre pieds de diamètre. Un autre cerceau plus étroit réunissait ensuite le faisceau de perches à huit pieds de terre. Après avoir coupé ce qui dépassait, le tout était recouvert d'écorce ou de toile.

Une fois la tente prête, le chamane y entrait au crépuscule. Sa prière initiale attirait les esprits qui hantaient les plantes, les animaux, l'air, l'eau et les roches. Ils entraient dans la tente en faisant claquer les parois. Les esprits se posaient sur les cerceaux ou ailleurs. Ces esprits pouvaient être très nombreux dans la tente. Ils étaient souvent aussi petits que des mouches malgré la force de leur voix. Le chamane pouvait demander aux esprits venus de lointains villages d'amener avec eux l'âme d'une personne dont on désirait avoir des nouvelles. Tout au long de la cérémonie, le chamane restait silencieux. Les esprits ne parlaient pas par sa bouche. Ils chantaient et dialoguaient dans une langue inconnue des mortels et des autres chamanes.


On est souvent tenté de confondre chamanisme et sorcellerie. Mais alors que le chamane travaillait pour le bien de la communauté et le bien de tous, le sorcier lui, ne cherchait qu'à faire le mal et agissait le plus souvent dans l'anonymat le plus complet. Dans certaines nations amérindiennes, le sorcier qui était découvert risquait la mort. Par contre chez les peuples de la Taïga, le sorcier ne risquait pas grand chose puisque c'était son client qui était tenu pour responsable par la famille de la victime.

Généralement les chamanes étaient des hommes mais, dans certaines nations amérindiennes, des femmes ménopausées pouvaient aussi tenir ce rôle. Avant leur ménopause, les femmes étaient exclues du chamanisme à cause du sang menstruel qui était le sujet de plusieurs tabous et était même parfois considéré comme impur. On croyait en effet que le sang menstruel était une substance extrêmement dangereuse qui pouvait enlever au chamane ses pouvoirs sacrés.

Devenir chamane était souvent l'affaire de toute une vie. Chez certains peuples Iroquoïens, on croyait qu'un homme efféminé, homosexuel ou avec un handicap avait été choisi par les esprits pour devenir chamane. Chez d'autres nations, c'était par le rêve ou par une vision que l'on savait qu'on était destiné à devenir "homme-médecine". Chez les Washos du Grand bassin, on ne recherchait pas ce pouvoir surnaturel. L'élu était d'abord contacté par une série de rêves dans lesquels apparaissait un animal ou un fantôme. Les Washos redoutaient ce pouvoir puisqu'il était dangereux. Celui qui ignorait ce pouvoir était tourmenté par un esprit appelé Wegaleyo. Mais, quand l'élu acceptait de se soumettre, il était instruit par ce même esprit qui lui enseignait son chant sacré personnel et lui montrait les objets qu'il devrait utiliser lors des cérémonies. Par la suite, l'élu devait suivre une "formation" auprès d'un chamane reconnu qui pouvait lui transmettre son savoir-faire.

Bien qu'il existe encore aujourd'hui des chamanes dignes de ce nom, comme chez les Navajos, ces derniers ne sont pas légions. Plusieurs personnes se targuent d'être des hommes ou des femmes médecine et pratiquent le chamanisme auprès d'une clientèle crédule et facile à exploiter. Il suffit toutefois de gratter un peu la surface et de poser des questions pour exposer leur imposture. Les chamanes sont-ils en voie de disparaître? C'est une question qui mériterait qu'on s'y attarde. En attendant que quelqu'un nous éclaire plus à fond je vous laisse sur ces paroles d'un sage amérindien.

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amérindiens Empty Les cultes du loup

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:46

Les cultes du loup
Totémisme
Le totémisme est une réunion de croyances selon lesquelles un groupe social, est uni et apparenté à un animal. Ainsi, bien des populations humaines se disent les descendants du loup, de l'ours ect...
L'idéologie religieuse est souvent le reflet de la société dans laquelle elle s'exprime, stagne ou se diversifie en observant son avancée, et éventuellement en la retardant. Ainsi, les formes les plus anciennes des religions du Livre sont omniprésentes et ne s'adaptent à l'évolution des concepts qu'avec réticence. Souvent, les Eglises tirent profit des survivances païennes immémoriale en les greffant de telle manière qu'elles soient neutralisées.
Au peuplements originels, d'esprits et de forces occultes, de rituels magiques, qui dominaient notre monde l'Eglise oppose sa vérité, refusant les autres vérités. Les indiens d'Amérique du Nord, abominablement massacrés par leurs envahisseurs, rendaient des cultes à la nature, à leurs ancêtres, en pratiquant le totémisme. Leurs mythes et leurs rites étaient confortés par leurs cohésions tribales, reposant elles-même sur l'individu et la famille, le clan et la soumission à l'autorité du chef et des sages. Cette harmonie et ces partages nous rappellent forcément la société des loups.
Au commencement, le totémisme était un ensemble d'interdits alimentaires, concernant les animaux et les plantes.Les clans pouvaient avoir des totems différent, auxquels ils s'identifiaient pleinement, ce qui compliquait une situation déjà complexe et portait parfois au rouge, les relations entre tribus. Un tabou violé pouvait déclencher une guerre sans merci. Certes, les tabous s'appliquaient aux objets qui devenaient alors intouchables mais sans nul doute c'est envers les animaux qu'ils devaient être observés avec la plus grande rigueur.
Le fétichisme, que l'on rencontre dans les sociétés claniques, s'attache aux symboles ( fétiches ) censés représenter la présence effective des divinités ou des forces surnaturelles qui créent les interdits et les protections. Une des raisons pour lesquelles le christianisme a été absorbé sans trop de difficultés, est que l'hostie est une représentation parfaite de la délégation des forces dans un fétiche.
Les interdits primordiaux du totémisme n'ont reçus que postérieurement, leurs charges mystiques. Les auteurs, L.etR. Makarius disent "On pense que l'animal totémique est épargné, n'est pas mangé, parce qu'il est le totem ; la réalité est qu'il devient le totem et est épargné parce que l'on ne le mange pas ( et parce qu'on ne sait plus ou que l'on n'a jamais su pourquoi il ne fallait pas le manger ) qu'il devient l'animal nourricier, l'animal ami, protecteur ou gardien".
Il faut savoir que l'animal ou la plante totem n'acquièrent jamais le statut de divinité. Ils ne sont pas davantage considérés comme l'ancêtre réel.

Monnaie ancienne d'Ilerda
Les interdits rigoureux tels que la défense de détruire, de manger, sont renforcés par des mythes de justification qui ont pour but de les intégrer à une réalité tangible comme des invocations d'aides et de secours aux ancêtres et d'alliances conclues.
Les liens du clan se manifestent par l'idée d'une punition divine qui frapperait ceux qui osent braver les interdits. Le culte des ancêtres se mélange donc parfois aux cultes totémiques et ce, en parfaite harmonie. Le chaman veille au respect des interdits et à l'accomplissement des rirtuels. Le culte des ancêtre et le totémisme sont à distinguer complétement du culte des dieux, qu'ils soient solaires, lunaires, ou appartenants à la terre.
La réaction occidentale la plus commune a toujours été empreinte de condescendence, de mépris, voir de haine. Le totémisme a été considéré comme un fatras de superstitions babares bien dignes de l'incapacité intellectuelle de la mentalité primitive. Les Eglises puisèrent là, d'excellent prétextes à la destruction ou à l'asservissement des peuples qui se réclamaient de leurs liens avec la nature.
Ceux qui se riaient et se rient encore des tabous totémiques et des fétiches, oublient, quelque peu l'agenouillement, les prosternations et la vénération des chrétiens devant la croix, elle aussi fétiche, et la croyance aveugle de la présence de leur dieu dans l'Eucharistie. Une telle attitude de refus et de moquerie envers le chamanisme et la magie, est d'autant plus aberrante car n'est-ce pas pourtant pure magie de baptiser un enfant pour le laver du soit disant pêché originel ? Et le culte des saints ?
L'animal sauvage inspire aux hommes répulsion ou peur panique mais aussi une attirance certaine et un respect parfois très profond. On sait que les premières manifestations culturelles et cultuelles de l'homme préhistorique, furent dédiées à l'animal. Les plus vieilles sépultures comme les plus anciennes peintures pariétales et les pictogrammes font référence aux animaux comme accompagnateurs sacrés entre notre monde et l'au-delà. Le loup est un passeur d'âmes. C'est un psycho-pompe, un conducteur mystique.
Certes le loup impressionait les hommes nus qu'étaient nos ancêtres mais en même temps, il symbolisait tellement, l'osmose, l'accord avec la nature... Pourquoi ne pas en faire une divinité, un mythe fondateur. Le culte du loup ainsi que celui d'autres animaux est apparu dans un grand nombre de civilisations, et certaines le pratiquent encore de nos jours.
Même de nos jours les légendes continuent à s'élaborer et à se répandre. J'en veux pour preuve l'histoire à la fois véridique et légendaire de la louve argentée Nahani, mythe populaire qui ne date que des années 60 et que voici.
Nahani est le véritable mythe vivant des forêts de la Colombie britannique. On croit savoir, qu'entre les années 60 et 70, Nahani commandait à une meute particulièrement crainte et respectée par les indiens. On dit qu'elle passait de long mois avec son seul ami, l'homme-loup Grégory Tah-kloma qui était un indien Chimmesyan appartenant à l'éthnie des Tsimshians. C'est dans le pays des lacs, Babine, Takla, Tchentlo, Trembleur, Stuart, Nakinilerak et tant d'autres, dans le nord de la Colombie britannique, que l'indien et la louve réussirent à vivre des temps heureux. Longtemps, ils furent inséparables. Nahani comme Grégory furent cependant l'objet de féroces persécutions causées par les trappeurs et chasseurs de trophées blancs ou indiens. Le gouvernement s'en méla et en quelques années, la prime offerte pour la dépouille de la louve ne cessa d'augmenter en milliers de dollars. Les indiens Carriers, Babines, Beauers, Sekanes, Skeenas, avaient décidé que Nahani était une sorcière car, elle avait évité tous leurs pièges et leurs coups de fusils; ils contaient que la louve flairait les armes à plus d'un kilomètre et, que les jours de Chinook, le vent humide venant de la côte pacifique, elle apparaissait et arpentait son territoire en provoquant les chasseurs, allant jusqu'à leur dérober leurs prises. Ils contaient aussi qu'elle était originaire du pays du lac Tatlatui ou l'on pouvait rencontrer des loups aussi blanc argent qu'elle-même. Tatlatui-Meh-Nahani était le nom indien de ce lieu qui signifiait "Pays du Loup Blanc qui brille".


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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:49

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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:50

LE PEUPLE DU FLEUVE



L'esprit des Plumes

La plume du corbeau
est plume de mort.
Elle endort mon ennemi.

O plume du corbeau,
O plume du corbeau.

La plume du geai
est plume de vie.
Elle éveille mon esprit.

O plume du geai,
O plume du geai.

La plume de la grue
est plume de paix.
Elle transforme l'ennemi
intime qui est en moi.

O plume de grue,
O plume de grue.



Chant Creek



Méditation

Les Indiens d'Amérique en général, et les Creeks en particulier, ne considèrent pas la mort comme la fin de la vie mais bien comme le berceau d'où surgissait une nouvelle naissance.

Le noir manifeste toutes les couleurs à la fois et les corbeaux incarnent la présence de l'esprit de mort en toutes créatures. Avoir la vision du noir - de la plume de la mort -, c'est voir en songe le passage d'un ennemi de cette vie-ci dans une autre vie. Au corbeau est associée la couleur de la nuit car celle-ci suspend la vie en attendant que perce l'aurore. Corbeaux et corneilles sont intégrés à la cosmologie amérindienne car ce sont tous deux des purificateurs de "l'image négative" de la mort : Ils mangent les charognes. Les Creeks avaient recours à un vomitif de couleur noire connue pour ses vertus purificatrices à l'instar de celle de la plume de corbeau.

Le bleu est la couleur du ciel et des eaux qui nourrissent et fécondent la terre - eaux des lacs, des rivières et des pluies. Il témoigne de la présence du pôle féminin, de l'essence de la féminité qui donne la vie, du yin. A l'eau bleue on associe le rituel de l'éveil, de l'homme re-né : le bain dans l'eau bleue est le bain du baptême. Si les Creeks savaient qu'une plume noire sur la tête d'un ennemi l'endormait et le tuait symboliquement, ils n'ignoraient pas qu'une plume bleue ferait revivre l'esprit de celui que la couleur noire avait ensorcelé. Le geai bleu, cousin du corbeau au royaume des ombres, possède quant à lui une autre facette : plein de vie, il porte sur les nerfs de qui ne vit pas pleinement.

Le blanc correspond, quant à lui, à l'absence de couleur, au-delà des pouvoirs du bleu et du vert. La grue, qui se tient sur une patte, médite sur le cours du temps et prend la vie comme elle vient. Elle se soumet au cours des choses et les accepte. En elle réside le principe de la patience et la paix intérieure. Couverte d'un manteau neigeux, la grue blanche symbolise la sagesse divine - non la renaissance -, mais bien le nirvana, la paix éternelle.


Présage du Hibou

Un homme a demandé : O'pa le hibou,
Ulules-tu quand vient la mort ?

O'pa le hibou répondit : Hoorooooo.

L'homme a demandé : O'pa le hibou,
Ulules-tu quand vient le mensonge ?

O'pa le hibou répondit : Hoorooooo,

L'époux a demandé : O'pa le hibou,
Ulules-tu quand viennent les pleurs de l'épouse ?

O'pa le hibou répondit : Hoo.

L'époux blessé a demandé :
J'entends au loin un soupir,

J'entends au loin un soupir.
O'pa le hibou répondit : C'est ta femme qui
soupire dans les bras d'un autre.


Chant Creek


Méditation

De nos jours, nous considérons le hibou comme un mystérieux messager. Les Indiens d'Amérique étaient moins romantiques et moins entichés de mystère. Lorsque le hibou ululait, il fallait se préparer à mourir. Telles étaient la réalité des faits et la vérité sans fard. Les Pueblos du Rio Grande respectaient profondément le hibou, au point qu'ils n'entraient pas dans une maison où l'on avait exposé ses plumes ou son cadavre.

On craint le hibou et on le respecte. Si la mort ne doit pas engendrer l'émoi, elle reste empreinte de gravité. Le message de cet texte est le suivant : l'infidélité et la mort ont le même messager. Transgression sexuelle et mort sont donc intimement liées.




Tout ce qui charme un cerf
charme une femme.
Blanc, bleu, rouge, jaune -
ils brillent comme du verre
les petits cristaux sabias.

Guette-les, ils sont vivants !
Guette-les, l'un deux a sauté très haut en l'air !

Entonne maintenant la litanie,
en enveloppant tes cristaux d'une peau de daim.
Expose-les, regarde-les.
Trempe l'extrémité d'un brin de blé
dans le jus d'une baie rouge
et applique-le sur ta joue.

Entonne le chant
du cerf aveugle,
le chant sabia
qui l'aveugle.

A la chasse comme en amour,
les petits sabias donnent à l'homme
ce qu'il ne peut refuser.


Chant Natchez


Méditation

L'homme blanc s'est demandé comment les Indiens savaient que telle plante soignait la fièvre quand telle autre contenait du poison. Comme le révèle ce poème, l'Indien priait la substance bénéfique de sortir de la plante. Il la respectait et la réfléchissait en lui. Telle était sa sagesse. Quant à la fonction de guérison inhérente aux cristaux, elle était déjà connue au Moyen Age. La philosophie animiste des Indiens en faisaient des êtres vivants.

Dessinez un cercle. A l'intérieur du cercle se trouve le monde. Le cercle dont parle ce poème est la spirale de l'amour : l'amour de la femme de chair, l'amour de la chair du cerf. On nous montre ici comment utiliser le pouvoir de l'amour pour débusquer le cerf de sa cachette, pour l'obliger à se lever comme une jeune femme nue, éperdue d'amour, "aveuglée". Car l'amour rend aveugle à mort. Le cerf que l'on chasse et la femme que l'on courtise sont l'objet du même désir, noir et profond, qui est pourtant désir de la vie et non de mort.

Le cercle de vie perdure en une spirale infinie. "Qu'il ne peut refuser". Comme on ne peut briser la spirale de le vie, on ne peut supprimer le désir nécessaire ou la volonté - dans sa forme pure non charnelle. Car il n'est pas égoïste d'espérer, de rêver, de chasser.


Le Serpent à Cornes

Serpent cornu, ma soeur !
Serpent cornu, mon frère !

Emmène-moi en ton royaume,
Donne-moi ton bâton magique !

Montre-moi le chemin
qui conduit à ta grotte sacrée !

Serpent à cornes, fais de moi un chasseur
comme l'était mon grand-père
Il s'appelait Yabi Odja,
Yabi Odja !
Accroché à son dos, un collier de tortues
dont les perles sont attachées par du bois de
noyer blanc.
Yabi Odja,
mon grand-père, le chasseur !


Chant Creek


Méditation

Un gardien de la parole des Indiens d'Amérique raconta un jour que le peuple du serpent avait fait la guerre à l'homme blanc parce que ce dernier avait pris l'initiative de l'offensive. Le serpent à la tête de cerf qui vit dans l'eau n'est pas "méchant" : son pouvoir, certes, est immense. La différence se situe ici entre le pouvoir et le mal, entre le pouvoir et le bien. Les Navajos voient dans le bien et le mal des qualités ambiguës et mixtes tant il est vrai que l'on peut les utiliser dans un sens négatif ou positif. Tout dépend de l'intention qui sous-tend l'exercice de ce pouvoir. Ainsi la frontière entre bien et mal est ténue. L'homme peut être le bien et le mal ensemble dans certains cas. Le mot qui unifie les dualités est le pouvoir. Le pouvoir se partage, il ne s'accapare pas, il ne s'isole pas. Parce qu'il est composé de nombreuses facettes, c'est une communauté qui doit le détenir ou le refuser, même si certains individus peuvent posséder plus de pouvoir, mais dans ce cas, le mot s'entend au sens de pouvoir sacré.

Dans bien des tribus, le serpent figure la dualité. Le serpent à cornes des Creeks possède le pouvoir d'amener un cerf vers la rivière, de le transpercer de son regard et de le noyer. Il se contente ensuite d'engloutir le nez de l'animal. Les chasseurs de la nation creek utilisaient son pouvoir. Bien plus, ses cornes - qui ressemblent à de petits morceaux de cire rouge - étaient partagées entre les hommes. Les Indiens de l'Alabama donnaient au serpent à cornes le nom de Tcinto sakto ou serpent-écrevisse. Les Creeks connaissaient également le serpent cosmique : pourvu d'une tête sans corps, il dormait sur la rosée et pouvait tourbillonner dans l'air telle une trombe. Il réunissait tous les éléments et les pouvoirs de la nature : le bien, le mal, le sacré, la crainte. De la même façon, il unifiait le chasseur et sa victime : sur sa tête se trouve en effet l'attribut du cerf poursuivi par le chasseur. Il reste que sa nature ophidienne lui permet d'hypnotiser ses ennemis.

Celui qui désire connaître son pouvoir doit d'abord reconnaître sa nature divine. Or l'homme blanc faisait - et fait encore - la guerre aux serpents. Tandis que les Indiens d'Amérique révéraient le serpent et ne le tuaient pas plus qu'ils ne tuaient un homme sans raison. Lorsqu'un Blanc tue un animal comme le serpent, il est persuadé que son énergie et son esprit meurent avec lui. Or ce dernier perdure, bien vivant jusqu'à ce que le soleil se couche, nous dit la tradition. Le serpent la présence du mal meurent-ils vraiment ? Ce n'est pas l'avis des Indiens qui croient qu'il revient pour se venger de ses assaillants.

Le serpent à cornes autorisait par ailleurs les hommes à emprunter son esprit dans un but communautaire pour le bien d'autrui ; celui de la chasse. Yabi Odja possédait les pouvoirs du serpent car il avait pénétré dans la caverne sacrée des prêtres du serpent à cornes où il avait été immergé, retenant longtemps sa respiration sur le dos de la tortue.

Quand on libère les serpents, ceux-ci maintiennent l'équilibre qu'ils apportent aux hommes dans la nature, dans leur propre monde.


Ils les appelles Oiseaux

Ils habitaient en haut de la colline.
Levés avant l'aube
ils n'avaient pas de coutumes particulières
et ne dérangeaient personne.

Ils incarnaient les esprits suivants :
corbeaux, faucons, ducs,
alouettes des champs, colibris,
oiseaux bleus, mésanges, cailles, piverts,
marteaux jaunes, engoulevents.

Ils ne travaillaient pas mais se laissaient vivre.
Les plus sages d'entre eux étaient plus sages que les autres clans.

Ils ne dépendaient de personne si ce n'est d'eux-mêmes.

Ils composaient le Clan de l'Oiseau.


Chickasaw


Méditation

Indépendance et joie de vivre, telle est la philosophie du peuple des oiseaux. Ceux-ci se chamaillent et se battent, mais oublient dans l'instant qui suit leur querelle. L'homme voit principalement en l'oiseau sa faculté de voler, sa liberté. Ce poème chante une plus grande liberté encore : celle d'être délivré du travail. Les autres animaux travaillent-ils ? C'est bien le cas du castor, grand artisan devant l'Eternel, comme du loup toujours sur le sentier de la guerre. Et, lorsque le faucon se met à l'ouvrage, c'est avec une telle aisance que nous ne voyons même plus qu'il travaille, persuadés qu'il ne s'agit là que d'une sorte de concentration toute céleste. Le peuple des oiseaux bénéficie de deux atouts en même temps : l'indépendance et l'entraide. Il est délivré des rituels sans fin. Ils vivent en toute liberté, sans chercher à imposer leur liberté à quiconque. Chickasaw est un chant d'oiseau. C'est un nom qui siffle lorsqu'on le prononce.

L'appartenance à un clan est une assurance à maints égards : elle garantit d'abord en quelque sorte une identification spirituelle. Les représentants du Clan de l'Oiseau des Chickasaws, ne se contentaient pas de veiller sur l'honneur des leurs, mais se chargeaient de celui de toutes les bêtes à plumes. Dans les danses de ses rituels, dans sa façon de se vêtir, dans son comportement, dans ses coutumes, l'homme oiseau incarnait l'esprit de la nature de l'oiseau. Chaque individu considérait que son honneur est aussi celui de l'autre. Ce n'est que dans un lien très étroit que l'homme et la créature transcendent la notion même de la dualité. Dans le clan des Chickasaws, les oiseaux protègent les hommes et les hommes protègent les oiseaux.


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Dernière édition par avec-amour-et-paix le Sam 5 Avr - 8:56, édité 2 fois
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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 8:51

pour mon ami de la terre,alf
proverbes et la ligne de conduite des amérindien

COMMENT GUERIR GRAND-MERE-TERRE


~~Prenez le temps de retounez une pierre et de regardez
le monde qui vit dessous.Ensuite replacez-la comme elle
était.

~~Apprenez à savourez et à apprecier les différentes
saisons et les changements de climat.

~~Célébrez la vie à chaque fois que vous en avez
l'opportunité.

~~Accueillez l'inconnu et enveloppez-en votre corps
comme d'une nouvelle couverture.

~~Riez de vous lorsque tout est mauvais .Regardez ce
qu'il y a de bon .

~~Si vous avez le choix entre rire et pleurer,essayez de
rire ,mais pleurer est naturel et sain.

~~Si vous construisez une maison dans les montagnes
n'arrachez pas la montagne.

~~Quand vous utilisez de l'eau,servez-vous de chaque
goutte sagement comme si vous étiez dans le désert avec
une quantité limitée.

~~Utilisez seulement ce que vous avez besoin pour le cercle
de votre maison .

~~Donnez des remerciements pour la nourriture dons vous
disposez.

~~Ne chassez que ce qui est nécessaire pour vous nourrir.
Ne tuez les animaux que pour la nourriture .

~~Ne tuez pas les prédateurs tels que les serpents.Vivez
en harmonie avec les insectes et les araignées.

~~Respectez ceux qui sont sur d'autres chemins.

~~Mangez sainements,la vie donne d'autre nourri-
tures.

~~Aidez les gens dans le besoin.

~~Apportez votre soutien aux causes qui veulent
sauver la terre .

Savourez chaque jour en vivant au jour le jour .

~~Utilisez une action positive plutot qu'une pensée
négative.

~~Cultivez votre jardin spirituel comme vous le feriez
d'un jardin potager,avec effort et soin.

~~Ressentez l'esprit de la nature lorsque vous etes
au grand air.

~~Ecoutez les bruits des animaux .

~~Voyagez avec peu de bagages.

Don Rutledge ."le chant de la nature"

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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:04

Anasazi

Les Anasazis sont des Amérindiens du Grand Sud-Ouest de l’Amérique du Nord. Ils étaient répartis en plusieurs groupes dans les États actuels du Colorado, de l’Utah, de l’Arizona et du Nouveau-Mexique. Leur civilisation est remarquable pour plusieurs raisons. Elle a laissé de nombreux vestiges monumentaux et cultuels sur plusieurs sites, dont deux sont classés sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO. Ensuite, les vestiges retrouvés par les archéologues témoignent d'une maîtrise des techniques de la céramique, du tissage et de l'irrigation. Enfin, les Anasazis savaient observer le soleil et dessinaient des symboles restés mystérieux dans le désert[1]. Aujourd'hui, les descendants des Anasazis, les Zuñis et les Hopis de l’Arizona et du Nouveau-Mexique perpétuent leur culture.

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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:17

Apaches Chiricahuas

Apaches
Population actuelle
~ 5000 (2005)
Population maximale
-
Localisation
Sud-ouest des États-Unis
Langue(s)
Athabasque
Catégories
- Peuple amérindien d’Amérique du Nord -
- Amérique du Nord précolombienne -

Les Apaches sont un ensemble de tribus indiennes d'Amérique du Nord vivant dans le sud-ouest des États-Unis et partageant la même langue. Les Navajos parlent une langue très proche.

Nomades et chasseurs, farouches guerriers attaquant les peuples cultivateurs et s'opposant plus tard aux colons espagnols, puis aux Mexicains et aux Américains, ils furent finalement vaincus et décimés par ces derniers à la fin du XIXe siècle et leurs quelques descendants vivent aujourd'hui dans des réserves.

Lorsqu'ils dansaient, les Apaches revêtaient des costumes symbolisant les Esprits de la montagne. Ils guérissaient les malades en éloignant le mauvais sort. Ils se paraient de peintures corporelles, de jupes, de masques aux couleurs sombres. Les Apaches reconnaissaient de nombreux hôtes surnaturels mais croyaient en une divinité suprême nommée YASUN.

Leurs chefs les plus célèbres étaient Cochise et Geronimo.
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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:21

Les Cheyennes.

Peuple des Plaines, de langue algonquine.


Origine du Peuple Cheyenne :

Leur véritable nom est Shyhela qui est devenu Cheyenne en anglais. Ceux-ci vivaient à l'Est des Plaines, dans la région des grands lacs, ce qui explique qu'ils soient de langue algonquine, donc différente de celle des Sioux pourtant également peuple des plaines. Ils vivaient alors dans des wigwams, les longues maisons et ne connaissaient pas le bison. Sans cesse confrontés au Obijwas, Rees et Mandans, ils commencèrent par s'installer dans le Minnesota puis le long de la Cheyenne River dans le Nord Dakota. Puis ils se déplacèrent du côté des Blacks Hills dans le Sud Dakota. Mais lorsqu'ils acquirent des chevaux, vers 1760, ils devinrent nomades C'est dans les plaines qu'ils se mirent à fabriquer des tipis et à suivre et chasser le bison.

Du point de vue religieux, les Cheyennes racontent que Mahéoo, un prophète, les a guidés vers les Plaines. Un autre, Sweet Medecine, les a aidés à construire là-bas une nouvelle vie en leur donnant leur premier objet sacré : quatre flèches. Deux d'entre elles étaient censées faire tomber les bisons devant les chasseurs, les deux autres tuer les ennemis.

Leur territoire :

Leur territoire de chasse s'étendait de la rivière Platte jusqu'à l'Est du Montana. Plus au sud s'était installé un autre groupe qui se mit à chasser en Arkansas. D'où deux groupes parmi les Cheyennes (encore actuellement): ceux du Sud et ceux du Nord. Un jour ils rencontrèrent une tribu indienne qui vivait non loin d'eux. Ils décidèrent de les combattre mais s'aperçurent qu'ils parlaient la même langue alors ils firent la paix et cette petite tribu, les Sohtai, vécurent au milieu des Cheyennes dont la bravoure s'était fait connaître dans les plaines.

Coutumes :

Les Cheyennes établissaient l'hiver leur camp près d'une rivière tandis qu'ils se déplaçaient dès le printemps. Dès qu'ils remarquaient un troupeau de bisons, ils s'installaient, formant un cercle et les guerriers partaient chasser.

Les hommes portaient des pagnes et des chemises de peau, les femmes des robes d'une seule pièce décorées de perles ou broderies de piquants de porc-épic. Leurs vêtements avaient des franges, non seulement pour une question de décoration, mais également pour chasser les mouches de par leurs mouvements.

Comme pour tous les peuples des plaines, ils se mirent à utiliser le bison pour beaucoup de choses, outre la nourriture et les vêtements : nerfs comme fil à coudre, sabots pour de la colle ou un genre de savon, panse pour des sacs...

Ils pratiquaient également la danse du soleil et Heammawehio était pour eux le créateur de toutes choses tandis que Sweet Medecine avait aussi une grande place puisqu'il leur avait offert les quatre flèches sacrées. Parmi les cérémonies : celle du mariage au cours de laquelle on transportait la jeune mariée sur une couverture jusqu'à la tente du père de son époux. On la laissait là. Le jeune couple vivait chez les beaux-parents jusqu'à qu'il ait confectionné son tipi. Ce qui était assez rapide. Cependant la chasse au bison étant dangereuse, ajouté à cela les partis de guerre, les femmes étaient plus nombreuses que les hommes. Ainsi un homme pouvait avoir deux à trois femmes. Le travail de la femme étant écrasant, la venue de deux autres provoquait rarement des heurts.

Les jeunes femmes se mariaient tôt. Et la venue de la première menstruation était donc très importante. Le père de famille, fier, en répandait la nouvelle dans le campement. Puis venait une cérémonie spéciale. La jeune fille se baignait et une jeune femme lui peignait le corps en rouge. Puis elle s'asseyait devant le feu du tipi dans lequel brûlaient des herbes purificatrices dont la sauge. Ensuite, drapée de la plus belle couverture de sa mère, elle se rendait dans une loge où elle restait quatre jours. Là, sa grand-mère lui apprenait ses devoirs de femme, mère et épouse. Ensuite, chaque fois qu'elle aurait ses règles, la jeune femme reviendrait se renfermer dans cette loge, avec d'autres. Car on pensait que le contact avec les femmes pendant cette période était néfaste.

Les Dog Soldiers :

Ils constituaient l'élite des guerriers Cheyennes et étaient très redoutés aussi bien par les blancs que par les autres tribus. Chaque membre de la Dog Society avait une flèche sacrée. A leurs vêtements étaient ajoutée une sorte de traîne. Au combat, lorsqu'il se retrouvait à terre, le dog soldier plantait sa lance dans cette traîne et combattait jusqu'à la mort.

Ils avaient un chant qu'ils ne chantaient que face à la mort.

Ils ont combattu l'armée américaine de 1864 à 1869.

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amérindiens Empty la tribut "Wendat"

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:23

Les Hurons dont les Français étaient si proches du temps de la nouvelle France.

LES HURONS - LEURS COUTUMES ET VIE PASSEE

Leur territoire s'étend entre les lacs Huron et Ontario, dans le Nord-Est du continent et sont de langue algonquine. Ils s'appelaient entre eux les "Wendat" qui signifie "Habitants de la péninsule". Ce sont les marchands français qui leur ont donné le nom de "huron" tiré de "hure" qui désignait une "tête de sanglier". Les Hurons avaient alors des ennemis héréditaires : les Iroquois.

Histoire :

Ils furent les premiers indiens à entrer en contact avec les Français lorsque Jacques Cartier explora le St Laurent en 1534. Les Français devinrent ainsi les alliés des Hurons, donc ennemis des Iroquois, adversaires héréditaires de nos nouveaux amis. Automatiquement, les iroquois devinrent à leur tour les alliés des Anglais.

Un accord fut signé en 1614 entre la France et la Confédération Huronne, formée par 4 tribus : du Rocher, de la Corde, de l'Ours et du Cerf. En 1615 arrivèrent les premiers missionnaires, notamment des Jésuites. Ceux-ci apprirent la langue des indiens et leur traduisirent une Bible. Ils rapportèrent également de nombreux écrits sur la vie quotidienne de leurs hôtes. Il y eut également de nombreux mariages entre les deux races. En 1625, une maladie contagieuse décima une partie de la population des villages.

Cependant, entre 1648 et 1650, la guerre entre Hurons et Iroquois fit rage et se termina par la victoire de ces derniers. Pour les Hurons, cela se traduisit par le "Grand Dispersement". Certains indiens partirent s'établirent vers le Michigan (site actuel de Détroit), d'autres dans l'Ontario, ou encore près de Québec, dans la région de Lorette.

Néanmoins, les Hurons participèrent activement aux côtés des Français dans la guerre qui les opposaient aux Anglais. Ils contribuèrent à la chute du fort William Henry, opération dirigée par le Général Montcalm. Mais la France dut céder le Canada aux Anglais lors du traité de Paris, en 1763.

Puis il y eut la guerre pour l'Indépendance américaine, au cours de laquelle Québec fut assiégée. Les Hurons avaient alors pris parti pour les Anglais, c'est-à-dire une fois de plus pour les perdants. Ils connurent donc à nouveau l'exil, loin de la Huronnie, vers Georgian Bay, pour la plupart.
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amérindiens Empty tribut Les Mi'kmaq

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:25

Les Mi'kmaq

Les Amérindiens de la Nouvelle-Écosse font partie du peuple Mi'kmaq. Aux XVIe et XVIIe siècles, à l'époque de l'arrivée des Européens, ils habitaient la région qui comprend aujourd'hui les provinces Maritimes et la Gaspésie. Plus tard ils se sont établis également en Nouvelle-Angleterre et à Terre-Neuve. Les Mi'kmaq eux s'appelaient L'nu'k, «le peuple». Le mot Mi'kmaq vient de leur mot nikmak, «mes amis-parents».
L'habitation

Le mot «wigwam» vient de wikuom, mot mi'kmaq pour «habitation». D'ordinaire c'était les femmes qui construisaient le wigwam, presque toujours dans une journée. La base ou charpente de la construction consistait en cinq perches d'épinette attachées au sommet avec des racines d'épinette et étalées à la base. On plaçait un cerceau de bois d'alisier juste au-dessous du sommet pour renforcer ces perches et on y attachait d'autres plus courtes pour mieux soutenir le poids de l'écorce de bouleau. Ensuite, partant du bas, on posait sur la charpente des bandes d'écorce, mesurant à peu près 0,5 m par 1,5 m, les superposant comme des bardeaux. Finalement on plaçait dessus d'autres perches pour retenir l'écorce en place. Le sommet du wigwam restait ouvert pour permettre la fumée du foyer de s'échapper et, s'il faisait mauvais temps, on le couvrait d'un collet d'écorce. À l'intérieur le wigwam était tapissé de brindilles de sapin, de nattes tissées et de fourrures, et une grande peau servait de porte. L'extérieur du wigwam était décoré de dessins d'animaux et d'oiseaux. Les plus grands wigwams pouvaient accommoder de douze à quinze personnes; si la famille était plus nombreuse on construisait un wigwam plus long avec deux foyers.

Le mot tipi, qui vient d'une autre langue amérindienne et qui signifie plutôt une tente couverte de peaux d'animaux, n'a jamais fait partie du vocabulaire des Mi'kmaq. L'écorce de bouleau servait admirablement de couvert car c'était une matière à la fois étanche et portative. Lorsque la famille se déplaçait elle portait avec elle les bandes d'écorce.
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amérindiens Empty tribut Les Sioux.

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:26

Les Sioux.



La Grande Nation Sioux

Au départ la tribu des Sioux, indiens occupant les vastes plaines, est formée par les feux de sept conseils, chaque feu ayant à son tour sept conseils. Chacun d'eux est fait de sept bandes, principalement des Tiyospayes. Sept est un chiffre sacré, tout comme le quatre.

D'où l'importance du feu sacré chez les Sioux. Les feux des Sept Conseils sont : quatre tribus Dakota (Mdewakantonwan, Wahpe Kute, Sissetonowan, Wahpetonwan), deux Nakota (Ihanktonwan, Ihanktonwonnan) et une lakota (Tetonwan). Le Dakota, Nakota et Lakota sont les trois principaux dialectes sioux. Néanmoins ils n'ont aucune difficulté pour se comprendre entre eux.

Chacun de ces feux est également divisé en sept. Le plus connu est celui des Tetons (Tetonwan), un groupe lakota. Il comprend entre autre les Oglala, les Pieds Noirs, et les Hunkpapas. Ces derniers dont faisait partie Sitting Bull sont les gardiens de la Nation. Chaque année, quand les Tétons se rencontrent, ils forment un cercle et chaque groupe occupe une place bien précise. L'espace du milieu est appelé "Hocoka" et symbolise la rencontre des quatre directions. Chacune des tribus des Tétons est encore divisée en sept. Parmi ces groupes, on trouve, chez les Oglala, Red Cloud et Crazy Horse.


Le feu sacré

Une croyance indienne rapporte, qu'il y a bien longtemps, les Lakoat vivaient au bord d'une étendue d'eau chaude et qu'ils n'avaient nul besoin de vêtements. Soudain, un homme leur apparut au milieu d'un nuage. Il portait une longue robe et leur ordonna de lever le camp et partir vers le nord.

Durant le voyage, deux jeunes indiens eurent une vision. Il leur fut dit de faire un feu. Or personne ne savait ce qu'était un feu mais tout leur avait été expliqué dans la vision. Ils réunirent des pierres, mirent de l'herbe sèche au milieu et frottèrent deux pierres l'une contre l'autre. Des étincelles apparurent qui enflammèrent l'herbe. Les Indiens purent alors se réchauffer et cuire leurs aliments.

Alors qu'ils continuaient leur marche vers le sud, l'un d'eux avait été chargé de transporte le charbon de bois encore incandescent dans un sac. Dès qu'ils établirent le camp suivant, ces charbons de bois fut réparti entre tous les groupes qui formèrent ainsi les sept premiers conseils.

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amérindiens Empty Les tribus des plaines de l'Ouest les Blackfoot, Crow, Sioux, Cheyenne

Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 9:29

Les Tribus des Plaines.


Avant que l'homme blanc ne traverse le Mississippi pour s'installer dans ce qu'ils appelaient à l'époque la frontière, un grand nombre de tribus indiennes sillonnaient les grandes plaines de l'Ouest américain, plaines qui s'étendaient du Texas jusqu'au Canada Ces tribus nomades avaient une existence rythmée par les migrations des grands troupeaux de bisons, elles parcouraient les prairies en quête de ce gibier, leur survie dépendant entièrement de ces fameux buffalos. Contrairement à leurs cousins de l'Est, ces peuples ne faisaient pas de culture puisque le bison leur fournissait tout ce dont ils avaient besoin. Ils en mangeaient la viande, utilisaient les peaux pour faire des vêtements, des couvertures et des tipis, et se servaient des os et des cornes pour fabriquer des pointes de flèches, des outils et ustensiles dont ils avaient besoin dans leur vie de tous les jours.
L'identification tribale était de la plus grande importance, et un individu s'identifiait avant tout comme Sioux, Cheyenne ou Osage. Chaque nation avait des alliés et des ennemis, desquels naissaient des alliances comme celle des Arapahos et des Cheyennes. Ils étaient libres, indépendants, et autonomes. Ils chassaient et faisaient la guerre, selon les nécessités du moment, ils étaient les maîtres des grandes plaines, règne qui dura jusqu'à l'arrivée des hommes blancs, prospecteurs d'or et colonisateurs.




Les tribus des plaines de l'Ouest

Plusieurs grandes tribus vivaient dans les grandes plaines ; les Blackfoot, Crow, Sioux, Cheyenne, etc… Certaines tribus étaient puissantes et craintes, d'autres étaient plus faibles en nombres et quasi-inconnues. La tribu des indiens Blackfoot était divisé en plusieurs bandes telles que les Siskitas, les Piegan, et les Blood. Leurs territoires s'étendaient de l'Alberta, au Canada, jusqu'au Montana plus au sud. Chasseurs de bisons, ils étaient aussi les ennemis des Blanc et attaquaient tout ceux qui tentaient de passer et plus tard d'envahir leur territoire.


Guerriers des plaines


La grande nation Sioux

La nation Sioux comprenait 3 sous-groupes ; les Lakota (ou Teton - wan), les Dakota et les Nakota. Les Lakota étaient eux même divisés en plusieurs familles, incluant les Oglala, les Hunkpapa, les Minneconjou, les Brule, les Ooenupa, les Itazipcho, et les Sihaspa. Ces indiens se nommaient eux-mêmes les Ikche-Wishasha, ce qui veut dire l'être humain vraiment naturel. Certains chefs Sioux sont très connus pour leurs rôles pendant les guerres indiennes du 19ème siècle. Les noms de Red Cloud, Sitting Bull et Crazy Horse sont rentrés dans la légende.


Chef de guerre


Les autres grandes tribus des plaines

Les Cheyennes, ce qui en français veut dire chien à cause de leur alimentation rituelle, étaient originaires de la région des Grands Lacs (aujourd'hui le Minnesota et Wisconsin), les Cheyennes ont suivi les bisons et se sont eux aussi installé dans les plaines de l'ouest.
Les Indiens Crow étaient formés de 2 bandes, les Crow des Plaines et les Crow des Montagnes. Ils étaient eux aussi des chasseurs de bison, et parait-il la nation indienne la plus importante de toutes. Ces indiens étaient habituellement pacifiques envers l'homme Blanc.
Les Pawnee s'appelaient aussi les Hommes des Hommes. Ils vivaient à l'origine dans l'Oklahoma, mais remontèrent petit à petit vers les territoires du Nebraska. Le mot Pawnee pourrait venir de pariki, signifiant corne et désignant ces hommes par leur façon de coiffer leur cheveux en forme de corne durci avec de la graisse.
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Message par valou Sam 5 Avr - 13:13

ou lala ca doit etre passionant,bien interessant mais vu la longueur....attend d'avoir un bon moment pour tout lire....merci pour ta recherche cheers
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Message par avec-amour-et-paix Sam 5 Avr - 17:22

bas il faut un peut de temp,le soir c'est bien pour study
sa va te plaire c'est beaux

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