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Biologie des Acariens Prédateurs

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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 6:31

par ami de la terre

Biologie des Acariens Prédateurs

Avant qu'on ne commence, vers la fin des années 1940, à recourir systématiquement aux produits chimiques pour se débarrasser des insectes nuisibles, les acariens n'infestaient que rarement les cultures fruitières. Leurs ennemis naturels, des acariens utiles pour la plupart ainsi que certains insectes comme la punaise de la molène, réussissaient presque à eux seuls à en contraindre les populations.


Sur 112 vergers de pommiers de l'Ontario ayant fait l'objet d'une étude récente, 75 % renferment encore des populations d'acariens utiles, bien que celles-ci soient faibles dans bien des cas. Afin de protéger les acariens prédateurs, il faut éviter d'utiliser dans les vergers certains pesticides qui sont toxiques pour ces insectes utiles et incompatibles avec l'esprit de la lutte intégrée. Les pyréthrinoïdes, le Benlate, le Zolone et le Carzol sont des exemples de tels pesticides. Un autre pesticide, le Sevin, même lorsqu'il est utilisé à faible dose comme agent d'éclaircissage, est également très toxique pour certaines espèces d'acariens prédateurs importants.


Les trois espèces d'acariens prédateurs les plus courantes dans les vergers de pommiers de l'Ontario sont Balaustium putmani, Zetzellia mali et Amblyseius fallacis.


Balaustium putmani est un gros acarien couvert de duvet rouge clair ou rouge foncé, en forme de tique (figures 12 et 13). Il hiverne au stade de l'oeuf, sous l'écorce. Les nymphes éclosent au début de mai et commencent à se nourrir d'acariens, d'oeufs d'acariens et d'autres petits insectes au corps mou. Elles restent sur les arbres fruitiers pendant toute la saison et sont des prédateurs importants en début de saison.


Zetzellia mali est un acarien jaune citron, en forme de losange (figure 14). Il passe l'hiver à l'abri sous l'écorce et peut être exposé à un taux de mortalité élevé dans certaines parties de la province. Il devient actif au début du printemps. Il se nourrit alors des oeufs d'hiver du tétranyque rouge du pommier et des phytoptes. Il parvient assez bien à maîtriser les populations faibles d'acariens nuisibles.


Amblyseius fallacis est le prédateur d'acariens le plus important en Ontario. C'est un acarien de couleur claire, d'un blanc cassé tirant sur le brun ou sur le rouge selon sa source de nourriture. Cet insecte au corps en forme de larme se déplace extrêmement rapidement (figure 15). Légèrement plus petit que la femelle adulte du tétranyque rouge du pommier, il se nourrit de représentants de tous les stades de développement des trois espèces d'acariens ravageurs du pommier. Il se nourrit également, entre autres, de PP et de grains de pollen. Les femelles adultes hivernent près de la base des arbres ou dans la couverture végétale avoisinante. Elles commencent à être actives au printemps. En juin et juillet, elles pénètrent le houppier où elles se nourrissent des oeufs, des nymphes et des adultes de tétranyques rouges du pommier et d'autres acariens nuisibles (figure 16). On compte de 4 à 6 générations par saison. Amblyseius peut constituer un agent de lutte biologique très efficace pour contraindre les populations d'acariens nuisibles. Des études révèlent qu'un rapport de 1 Amblyseius à 10-15 acariens nuisibles assure une lutte biologique efficace. Pour assurer la surveillance des acariens nuisibles, il faut toujours faire la numération des acariens Amblyseius.

Depuis 1993, une souche de l'acarien Amblyseius fallacis résistant aux pesticides est offerte sur le marché de l'Ontario. Mise au point par les chercheurs d'Agriculture et Agroalimentaire Canada, cette souche offre un haut niveau de résistance aux organophosphorés (Guthion et Imidan, par exemple) et une résistance moyenne aux pyréthrinoïdes. Cette souche, qui fait actuellement l'objet de lâchers expérimentaux à petite échelle chez des producteurs commerciaux, pourrait fort bien devenir un outil important dans la gestion des acariens nuisibles. Pour plus d'information sur l'achat et les lâchers de ce prédateur dans le verger, communiquer avec un spécialiste de la lutte antiparasitaire.


Voici le lien http://www.omafra.gov.on.ca/french/crops/facts/95-058.htm
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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 6:40

Dès une antiquité reculée, et bien avant le développement des cultures de rente et de la monoculture, les dégâts occasionnés aux productions des hommes avaient frappé ceux-ci, même s'ils se situaient, en mode mineur, dans un ensemble de calamités naturelles beaucoup plus vaste. Cette importance n'a cessé de croître avec le développement et la spécialisation des surfaces cultivées en plantations répétitives de type industriel. Pendant longtemps, l'homme n'a pu que constater l'existence de ces destructions ; les procédés de lutte, le plus souvent rudimentaires, se limitaient à la récolte des Insectes à la main, parfois avec l'aide des Oiseaux domestiques.

Aujourd'hui, nous connaissons mieux, et les attaques, et la biologie des agresseurs, ce qui, avec l'aide de notre arsenal chimique et biologique, nous permet de développer une stratégie défensive efficace.

Sur les 27 ordres connus, 7 ordres d'insectes nous intéressent directement en tant que ravageurs et auxiliaires de cultures. Il s'agit de ceux des coléoptères (altises, bruches, coccinelles, otiorhynques...), des diptères (cécidomyies, mouches diverses, syrphes, tachinaires...), des hémiptères (aleurodes, cicadelles, cochenilles, psylles, pucerons, punaises...), des hyménoptères (braconides, ichneumons, trichogrammes...), des lépidoptères (noctuelles, pyrales, tordeuses...), des neuroptères (chrysopes...) et des thysanoptères (thrips). Il faut ajouter et associer à tous ces insectes utiles ou nuisibles présents dans nos cultures une multitude d'espèces que l'on nomme (à tort ou par ignorance) "espèces indifférentes", ces dernières qui sont principalement saprophages ou détritivores jouent un rôle extrêmement important dans les équilibres biologiques en tant que décomposeurs des matières organiques et constituent une source de nourriture pour d'autres insectes ou d'autres animaux (oiseaux...).

Ces espèces forment des systèmes complexes, appelés communautés, qui dans des conditions naturelles sont équilibrés. Morts et naissances sont régulées par les liens trophiques liant ces espèces, aucune ne pullule, aucune ne disparaît mais toutes évoluent en harmonie. Dans des milieux aussi perturbés et aussi peu naturels que sont nos cultures, cet équilibre est rompu, certaines espèces disparaissent, d'autres pullulent et peuvent détruire ces agrocénoses parfois constituées d'une seule espèce végétale (monocultures).

Gérer cette diversité des espèces évoluant dans les cultures sans pour autant perdre de vue la rentabilité de la culture, se révèle difficile. Il faut intégrer à cela une notion complexe, non mathématique, qui est celle du seuil de nuisibilité. Celui-ci dépend à la fois de la plante, c'est à dire du cultivar et de ses caractéristiques biologiques, mais aussi des facteurs dits abiotiques liés au climat et au sol (voire au sous-sol...). Dans ce combat constant pour défendre son patrimoine contre les insectes nuisibles, la connaissance de son environnement est une connaissance fondamentale pour l'homme. Il devra mener cette lutte en utilisant son formidable potentiel technologique mais aussi en y associant le potentiel des insectes auxiliaires.
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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 6:45

# COLEOPTERES RAVAGEURS EN VITICULTURE

Un parfait état sanitaire des raisins vendangés est le premier maillon de la chaîne qui conduit à l'amélioration de la qualité des vins. Quatre espèces de coléoptères ravageurs sont recencés : le cigarier de la vigne, le vespère, l'altise de la vigne et enfin l'otiorhynque de la vigne.

1. Le cigarier de la vigne ou Byctiscus Betulae (Linné)

Il s'agit d'un beau charançon de 7 à 8 mm, de coloration uniforme à reflets métalliques allant du vert cuivré au rouge grenat. C'est un polyphage qui s'attaque aussi bien à la vigne qu'aux arbres fruitiers comme le cerisier. Les adultes apparaissent en Mai et début Juin, ils se nourissent en mordillant le limbe des feuilles.
Les dégâts causés par les morsures des adultes ne sont importants que lors de fortes pullulations, dans ce cas ils diminuent nettement l'activité chlorophylienne. Les dégâts les plus importants sont ceux causés par la femelle préparant le site de ponte. En effet, elle entaille fortement le pétiole de la feuille qu'elle enroule en cigare après avoir pondu 5 à 7 oeufs. Elle provoque ainsi l'arrêt de la sève et donc le dessèchement du cigare. Chaque femelle peut former 5 ou 6 cigares et on comprend aisément qu'en cas de pullulation la plante soit fortement affectée par cette perte foliaire.
Pour lutter contre ce ravageur, il convient en phase de préfloraison de surveiller les vignes et l'apparition des premiers adultes. Le stade le plus sensible pour le traitement est celui où les femelles se nourissent sur les feuilles avant d'avoir enroulé celles-ci en cigare. Un traitement à cette période permet une destruction quasi totale de la population.

2. Le vespère ou Vesperus Xatarti (Dufour)

3. L'altise de la vigne ou Altica Ampelophaga (Guérin-Méneville)

4. L'otiorhynque de la vigne ou Otiorhynchus Sultacus (Fabricius)



# COLEOPTERES RAVAGEURS EN ARBORICULTURE

Une seule espèce de coléoptères est un ravageur en arboriculture, il s'agit du xylébore disparate ou Xyleborus Dispar (Fabricius). Il est surtout nuisible sur les pommiers, poiriers, actinidias, abricotiers, pruniers.



# COLEOPTERES RAVAGEURS SUR LES CULTURES LEGUMIERES

Il existe 6 coléoptères ravageurs des cultures légumières :

* La bruche du haricot,
* La bruche du pois,
* Les criocères de l'asperge,
* L'altise des crucifères,
* Les ceutorhynques,
* Et enfin la sitone du pois.



# COLEOPTERES RAVAGEURS SUR LES CULTURES CEREALIERES

Parmi les Monocotylédones, les Graminées, cultivées comme céréales ou comme fourrage, voient leurs racines dévorées par les Elatérides du genre Agriotes ; leur collet est détruit par des Carabiques qui s'attaquent aussi aux feuilles et aux jeunes épis (Amara, Percosia, Zabrus); les jeunes épis nourissent les Rutélides adultes (Anisoplia) ; les feuilles sont minées par des Hispines.
Ces ravageurs peuvent être redoutables : ainsi, l'ampleur des dégâts causés par les larves de Diabrotica (Chrysomélides) au collet des pieds de maïs, dans le centre des Etats-Unis, a été évaluée en 1973 à un milliard de dollars, soit de 10 à 13 % de la valeur totale de la recolte. (Dans ce cas particulier, il semble que la simple alternance entre la culture du Maïs et celle du Soja permettrait de limiter les attaques.)
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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 6:47

COLEOPTERES AUXILIAIRES DES CULTURES

Parmi les espèces d'arthropodes qui de développent dans le milieux cultivés, un certain nombre sont des ennemis naturels des ravageurs des cultures. Ils consomment au cours de leur développement larvaire ou au cours de leur vie imaginale un ou plusieurs déprédateurs et contribuent ainsi à la régulation des populations d'insectes ou d'acariens nuisibles aux cultures. On distingue classiquement 2 catégories d'auxiliaires :

- les parasites ou parasitoîdes, dont les larves se développent sur ou dans un insecte hôte
- les prédateurs qui dévorent plusieurs insectes (proies) au cours de leur vie : ils se rencontrent dans des groupes variés comme les hémyptères, les thysanoptères, les neuroptères, les diptères et enfin les coléoptères.

Nous nous attacherons ici à la coccinelle à 2 points et à la coccinelle prédatrice.

La coccinelle à deux points est un redoutable prédateur qui consomme des pucerons mais aussi des Chrysomélides, des Acariens et des Psylles. La coccinelle prédatrice, quant à elle est particulièrement efficace contre les Acariens des vergers de pommiers et peut maîtriser avec succès les pullulations estivales de ces ravageurs.
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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 6:59

Sachons les reconnaître!

Tout le monde connaît le doryphore, redoutable ravageur de la pomme de terre, dans sa "tenue de bagnard" noir et or, sans doute aussi les colonies de pucerons verts ou noirs sur les boutons du rosier. Mais ces amas blanchâtres sur le pommier: maladie ou animaux? Et la fameuse araignée rouge dont on parle beaucoup, mais qu'on ne voit pas? Bien souvent, c'est le mauvais état de la plante qui attire l'attention: mauvaise pousse, dessèchement ou pourriture. Regardons de plus près, et le plus efficace sera de se munir d'une pincette et d'une petite boite qui vous permettront de ramener des échantillons à la maison, et surtout d'une loupe: il en existe de toutes les tailles, et bien souvent à petits prix, rien de tel pour distinguer et reconnaître notre "ami" ou "ennemi".

1 - LES MALADIES:
· Certaines maladies dites physiologiques peuvent être causées tout simplement par de mauvaises conditions de culture: le manque de lumière entraîne l'étiolement des plantes (elles s'étirent, s'affaiblissent et se décolorent); le manque ou l'excès d'eau sont aussi nuisibles l'un que l'autre: sans eau, elles se flétrissent et peuvent mourir; trop arrosées, elles résistent moins bien aux maladies ou au mauvais temps (sauf les plantes des marais). Leur résistance au froid est variable d'une espèce à l'autre, il faut en tenir compte si l'on veut les conserver d'une année à l'autre.
La composition du sol est également à l'origine de certaines maladies, comme la chlorose (jaunissement des feuilles entre les nervures) qui affecte les plantes ne supportant pas les terrains très calcaires; les rhododendrons par exemple, exigent une terre acide et étouffent dans une terre trop compactée.
Et pour finir, les plantes tout comme les humains, sont plus ou moins sensibles à la pollution atmosphérique.
· Identifier précisément les virus, les bactéries et les champignons sont affaire de spécialiste. Mais il est utile pour l'amateur de savoir que ces maladies peuvent profiter de la moindre blessure (piqûres de parasites, sécateur infecté, mauvaise taille etc.), pour infecter la plante.

Les champignons (appelés plus doctement maladies cryptogamiques) se disséminent au gré du vent à cause de leurs spores, et leur développement est favorisé par les conditions de climat et de culture (notamment un excès d'humidité).

Voici comment reconnaître les plus courants:

* Oïdium: c'est un feutrage blanc qui se fixe sur le dessus des feuilles, des tiges et des fleurs.
* Mildiou: sur le dessous des feuilles un duvet gris bleuté, et sur le dessus, des taches marron huileuses.
* Rouille: sur les feuilles des taches claires ou brunâtres, et à l'envers, des pustules orangées.
* Pourriture grise: coussinets de moisissure grisâtre à la surface des parties touchées.

2 - LES PARASITES ET LES NUISIBLES:
La plupart du temps, les coupables se cachent. Sachez les débusquer: à l'abri des intempéries sous les feuilles (pucerons et acariens), sous des boucliers ou dans des cocons (pucerons et cochenilles); sous terre, dans et entre les racines (poux, cochenilles, larves, taupins, limaces etc.)
Les conséquences de leurs attaques ou les traces de leur présence vous mettront sur la voie:

L'araignée rouge: différentes espèces d'acariens, invisibles à l'oeil nu, souvent rouges au stade adulte, sévissant sur l'envers des feuilles. Ils provoquent par leurs multiples piqûres, la décoloration du feuillage et des aiguilles des conifères. Si en plus, vous découvrez une fine toile d'araignée autour des feuilles atteintes, plus de doute: les acariens ont signé leur forfait!

Les pucerons et les cochenilles: lorsqu'ils ne forment pas de colonies faciles à repérer, ils se trahissent néanmoins par un indice: après avoir sucé la sève des plantes, ils rejettent le miellat qui est une substance collante. Mais peut-être ne remarquerez-vous que la fumagine qui est un champignon noir qui se fixe sur le miellat. Cela donne des feuilles noircies et poisseuses.
Les pucerons peuvent être noirs, verts, bruns. Ils colonisent de préférence les pousses et les bourgeons tendres des plantes, dont ils peuvent facilement ponctionner la sève. Par exemple le puceron vert du pommier: les jeunes feuilles des nouvelles pousses présentent fréquemment des taches jaunes rouges. Plus tard, les bords des feuilles s'enroulent formant ainsi des plis dans lesquels les pucerons se nichent.
Les cochenilles se cachent soit sous de petites carapaces brunes fixées sur le tronc et les branches, soit dans des cocons cireux ou laineux blancs nichés à l'aisselle des feuilles et des bourgeons.
Prenez par exemple votre pommier: il est couvert de taches blanches. S'il s'agit de champignons, ils couvrent le dessus ou le dessous des feuilles qu'ils dessèchent. Si en écrasant ces amas floconneux entre vos doigts, ceux-ci sont gluants d'une substance brunâtre, pas de doute! vous avez affaire au redoutable puceron lanigère du pommier. A la loupe, vous distinguerez au milieu de filaments blanchâtres, ces parasites ressemblant à de petits cloportes. Leurs carapaces et cocons sont d'efficaces moyens de protection notamment contre les insecticides non spécifiques c'est-à-dire "bon pour tout" mais pas spécialement contre les cochenilles.
Les petites mouches blanches ou aleurodes s'envolent en nuée dès que vous effleurez la plante. Elles adorent notamment les fuchsias, les tomates et les choux. On les rencontre beaucoup dans les serres; elles apprécient les atmosphères chaudes et peu aérées. Ce sont des insectes suceurs de sève dont les minuscules larves blanchâtres se fixent sur le dessous des feuilles.
Les chenilles qui grignotent les feuilles, les bourgeons, les tiges ou le collet des plantes. Elles sont la plupart du temps insaisissables car elles agissent la nuit. Le jour elles se cachent au revers des feuilles (chenilles vert clair de la noctuelle, petit papillon grisâtre), ou dans les premiers centimètres du terreau (chenilles brunes); sont également tristement célèbres la chenille jaunâtre de la piéride du chou (papillon blanc à tache noire), et le "ver du fruit" (chenille du carpocarpse du pommier)

Limaces et escargots: une tige de fleur coupée net, des feuilles grignotées, et de plus, des traces de bave. Les gros escargots, surtout amateurs de salades, semblent causer moins de dégâts que les petites limaces brun foncé capables d'anéantir une collection d'iris nains en une nuit ou presque!
Des lis dévorés, fleurs et feuilles: cherchez un coléoptère d'un magnifique rouge vif (le criocère du lis); c'est lui le responsable du désastre. Les paquets noirâtres et gluants collés à la plante sont ses larves; elles sont tout aussi voraces!
Ver "fil de fer" (Drahtwurm), c'est la larve du taupin, un petit papillon. Ce ver coriace et jaune brillant dévore les racines de nombreuses plantes: pommes de terre, laitues, tomates et chrysanthèmes.
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Message par avec-amour-et-paix Lun 31 Mar - 7:02

COMMENT LUTTER
CONTRE LES MALADIES ET LES NUISIBLES AU JARDIN
AVEC LES MOYENS DU BORD

1 LES METHODES MECANIQUES SIMPLES ET PEU CHERES: ramassage, douches, appâts etc., lorsque l'attaque des nuisibles est à son début.

* Ne laissez pas sur la terre au pied de la plante malade (au jardin ou à la maison) les feuilles, les tiges, les bourgeons ou les fruits malades ou parasités; détruisez-les pour qu'ils ne réinfectent pas la plante ou une de ses voisines. De même ramassez tous les insectes nuisibles (adultes ou larves) qui n'ont pu échapper à votre regard vigilant; grattez avec l'ongle ou une éponge les boucliers des cochenilles, écrasez les pucerons solitaires avant qu'ils ne se multiplient.
* Une bonne douche tiède suffit parfois à anéantir une colonie naissante de pucerons ou de cochenilles farineuses. L'araignée rouge aime tout particulièrement les ambiances chaudes et sèches: elle n'appréciera pas du tout une douche tiède et régulière; même les conifères apprécient ce traitement à la fin d'une chaude journée d'été.

2 LES APPATS ET LES PIEGES: certains tels que les granulés anti-limaces ou les plaquettes englués nécessitent quelques précautions d'usage.

Litières répulsives: n'avez-vous jamais guetté pendant des jours et des jours la première floraison d'un iris; et le jour "J" de l'ouverture du bourgeon, vous découvrez que la tige a été grignotée pendant la nuit, et que le bourgeon pend lamentablement à un fil, agrémenté de traces d' une bave argentée.
La colère est à la hauteur de votre déception! Pour éviter ce désagrément, prenez des mesures préventives. Autour de toutes les plantes convoitées par les limaces répandez de la sciure, de la cendre ou des copeaux de bois ou des aiguilles de sapin ( moi, je récupère les aiguilles sèches et tombées du sapin de Noël, et je les jette au printemps au milieu des touffes d'iris; c'est efficace!)

Plaquettes jaunes engluées: la couleur jaune attire de nombreux insectes notamment les moucherons (avez-vous déjà remarqué en été le nombre de petites bestioles qui se posent sur un T-shirt jaune canari?), la glu les y retient. Cela peut être un piège pour les nuisibles de même que pour les utiles, aussi évitez de les utiliser en plein air. Par contre, c'est très efficace contre les petites mouches blanches dans une véranda ou une serre.
Les collerettes de carton englué: fixées sur le tronc des arbres, elles piègent les larves et les chenilles de certains nuisibles (mouche de la pomme qui rend les fruits véreux) ou les fourmis (qui transportent des pucerons) lorsqu'ils remontent sur l'arbre.

Les abris pièges: où se cachent les limaces? Là où il fait frais et humide! Sous les pierres, les planches, les feuilles mortes, les grosses mottes de terre. C'est là qu'il faut les chercher.
Vos salades ou pommes de terre sont envahies par les larves de taupins? Essayez la pomme de terre coupée en deux, enfoncée face coupée vers le bas, à quelques centimètres sous terre. Une fois par semaine, inspectez les appâts, les vers "fil de fer" s'y nichent

Le "ver à fruit" (chenille du carpocarpse) s'abrite volontiers sous une simple collerette de carton fixée à 50 cm de hauteur, sur le tronc d'un pommier. De juin à novembre, vous y récolterez régulièrement les prisonnières arrêtées dans leur ascension le long du tronc.
Pièges anti-limaces: les granulés sont "toxiques pour les uns, mais aussi pour les autres"; attention aux enfants et aux animaux! Si les limaces vous ont cependant mis en colère au point de recourir aux grands moyens, placez les granulés dans des tronçons de bouteille en plastique pour que la pluie ne les lessive pas et empoisonne ainsi la terre (halte au gaspillage et à la pollution).
Piège à bière: des gobelets remplis de bière et enterrés à ras du sol, attirent les gastéropodes qui s'y noient.

3 LES PRODUITS ALTERNATIFS OU LES RECETTES ARTISANALES

Un traitement s'impose!!

Voici quelques recettes faciles à réaliser soi-même, et tout à fait efficaces, surtout si l'on s'y prend à temps pour traiter, c'est-à-dire à titre préventif, ou bien dès que la maladie ou les nuisibles font leur apparition, histoire de les dégoûter de rester

Recettes de produits à pulvériser:

Décoction de prêle: faire macérer dans 5 litres d'eau pendant environ 24 heures 150 grammes de prêle séchée ou 500 grammes de prêle fraîche hachée. Laisser bouillir à feu doux pendant 30 minutes. Laissez refroidir, filtrer et diluer avec 1,5 l d'eau. Pulvériser toutes les 2 semaines au printemps et en été. A utiliser préventivement contre l'oïdium, la rouille et le feu bactérien.
Macération d'ortie: laisser tremper 500 g d'orties fraîches (avant floraison) dans 5 l d'eau, pendant 12 à 24 heures. A utiliser de suite non dilué contre les pucerons. Attention ne laissez pas macérer les plantes plus de 3 jours, cela donnerait un purin d'ortie qu'il faudrait diluer dans 50 x son volume d'eau!
Infusion d'absinthe: laisser infuser 30 g d'absinthe séchée dans de l'eau bouillante. Diluer dans 10 l d'eau. Efficace contre les fourmis et les pucerons.
Ou bien: 500 g de tiges d'absinthe dans 10 l d'eau bouillante. Arrosez vos choux victimes des altises potagères (l'altise est un minuscule coléoptère brun qui saute un peu comme une puce)
Infusion de tanaisie: versez 300 g de tanaisie fraîche ou 30 g de séchée dans 10 l d'eau bouillante; laissez infusez 24 h et pulvérisez contre pucerons, araignées rouges et fourmis. Dès l'hiver, vous pouvez pulvériser à titre préventif contre les phytoptes (acarien microscopique responsable de la formation de galles sur les feuilles et les bourgeons), les carpocarpses (petit papillon insignifiant et brunâtre dont le ver rend les fruits véreux) et autres parasites des arbres fruitiers.
Infusion d'ail: versez un 1 l d'eau bouillante sur 70 g d'ail écrasé et laissez macérer pendant 24 heures. Non diluée, cette préparation peut être utilisée contre les maladies cryptogamiques (champignons), diluée avec 1,3 l d'eau contre l'oïdium.
75 g d'ail infusé dans 10 l d'eau bouillante: cette infusion, refroidie, pulvérisée directement sur les plantes chasse les acariens (araignée rouge).
Alcool à brûler et savon noir: délayez 1 cuillère à soupe de savon noir ou un peu de liquide vaisselle dans de l'eau chaude. Ajoutez 1 cuillère à soupe d'alcool à brûler et 1 l d'eau. A l'aide d'un pinceau, enduisez de cette solution les cocons et les boucliers des cochenilles. Attention! Ne fumez pas car l'alcool à brûler même dilué reste inflammable.
Infusion de raifort: 300 g de feuilles ou de racines de raifort infusées dans 10 l d'eau. Pulvérisez la bouillie à deux ou trois reprises au moment de la floraison des fruitiers: efficace contre la moniliose (maladie due à un champignon qui dessèchent pousses et fruits).
Le jus de tabac: la nicotine est toxique non seulement pour les êtres humains, mais également pour les animaux! C'est même toxique au point qu'il faut la réserver aux cas difficiles: pullulation de pucerons, cochenilles et gros insectes.
Faire bouillir 150g de mégots de cigarette, pendant 1/2 h dans 5 l d'eau. Filtrer dans un bas nylon et diluer le liquide obtenu dans 4x son volume d'eau. Pour plus d'efficacité, rajouter 1 c. à soupe de savon liquide. Protégez-vous au moment du traitement et écartez les enfants et les animaux domestiques de cette préparation. Attendez 10 jours avant de consommer fruits ou légumes!

Décoction de copeaux de pricasma: c'est un arbre d'Asie proche du sumac. Achetez les copeaux dans une herboristerie. Faites-en bouillir 200 g dans 5 l d'eau pendant 2 h et laissez refroidir. Diluer le liquide jaunâtre dans 5 volumes d'eau avant de pulvériser les plantes attaquées par les pucerons, les chenilles défoliatrices ou les tenthrèdes (sorte de mouche dont les larves ressemblent à des chenilles et rongent les feuilles, sauf les nervures).
La rhubarbe: 500 g de feuilles fraîches plongées dans 3l d'eau bouillante pendant 24 h, ajoutez du savon liquide; cette recette effrayera les pucerons!
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Message par valou Lun 31 Mar - 20:09

ou la la que d'acariens,bonne idee de devoiler les secrets pour s'en debarrasser!!!! :bye:
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