L’avenir politique du Niger: Partage du pouvoir avec l’opposition
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L’avenir politique du Niger: Partage du pouvoir avec l’opposition
L’avenir politique du Niger: Partage du pouvoir avec l’opposition et report des élections générales PDF Print E-mail
Written by LE TEMOIN du 13 au 19 mars 2008
Thursday, 20 March 2008
C’est du moins le projet que caresseraient certains groupes autour du Président de la République. C’est en quelque sorte un consensus qui serait susceptible d’avoir une large adhésion des décideurs politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition estimet- on. A l’occasion du 8ème anniversaire de l’arrivée du MNSD-Nassara au pouvoir, outre des déclarations de satisfaction et de soutien du Bureau politique et des sections du parti, des reportages ont été organisés à l’intérieur et à l’extérieur du Niger pour vanter la gestion du président Tandja. Il n’en faut pas plus pour relancer le débat sur le projet de révision de la constitution pour sa candidature pour un troisième mandat. Projet qui, s’il doit se réaliser, devrait bénéficier du soutien non seulement du parti du Président, le MNSDNassara, mais aussi d’autres formations politiques de grande envergure, comme le CDS-Rahama et le PNDS-Tarayya. Soutien qui lui sera difficile d’obtenir. Et apparemment, beaucoup d’indices montrent que Tandja a bien envie de rester au pouvoir après 2009.
Mais, nous chuchote-t-on, le maintien de Tandja au pouvoir ne passera pas par la révision de constitution parce qu’il n’aura pas besoin de briguer un autre mandat. Il lui suffira tout simplement de reporter à une date ultérieure la tenue des élections générales. Le seul argument est la situation sécuritaire dans le Nord du pays et qui tend à se généraliser avec la pose des mines un peu partout sur l’ensemble du territoire et des rumeurs sur la naissance des groupes armés par-ci par-là. Comment tenir des élections dans une telle situation surtout si une large partie du territoire vit sous des mesures d’exception ? Ce serait en fait une situation à l’ivoirienne. Quelle serait l’attitude des partis politiques si jamais une telle éventualité venait à se présenter ? Pour ce qui de CDS de Mahamane Ousmane, ceux qui nourrissent ce projet pensent que le soutien est acquis d’avance tant que c’est Tandja qui le demanderait. Selon toujours eux, côté PNDS-Tarayya de Mahamadou Issifou il n’y a aucun problème. Parce qu’à les croire, Issifou serait partie prenante au projet. Un volet de ce projet comporte un partage poussé du pouvoir avec le PNDS-Tarayya. On parle de sept (7) ministres pour l’opposition dont un ministre d’Etat. Certains disent même qu’il serait prévu une période pendant laquelle le PNDS occuperait la Primature. Du côté du MNSD-Nassara, le seul problème serait Hama Amadou. Mais on pense qu’il ne sera pas difficile à convaincre. Non seulement la réalité du terrain sera là pour convaincre tout le monde, mais aussi des dossiers sont là pour tenir tranquille tous ceux qui veulent se montrer trop bruyants.
Written by LE TEMOIN du 13 au 19 mars 2008
Thursday, 20 March 2008
C’est du moins le projet que caresseraient certains groupes autour du Président de la République. C’est en quelque sorte un consensus qui serait susceptible d’avoir une large adhésion des décideurs politiques aussi bien de la majorité que de l’opposition estimet- on. A l’occasion du 8ème anniversaire de l’arrivée du MNSD-Nassara au pouvoir, outre des déclarations de satisfaction et de soutien du Bureau politique et des sections du parti, des reportages ont été organisés à l’intérieur et à l’extérieur du Niger pour vanter la gestion du président Tandja. Il n’en faut pas plus pour relancer le débat sur le projet de révision de la constitution pour sa candidature pour un troisième mandat. Projet qui, s’il doit se réaliser, devrait bénéficier du soutien non seulement du parti du Président, le MNSDNassara, mais aussi d’autres formations politiques de grande envergure, comme le CDS-Rahama et le PNDS-Tarayya. Soutien qui lui sera difficile d’obtenir. Et apparemment, beaucoup d’indices montrent que Tandja a bien envie de rester au pouvoir après 2009.
Mais, nous chuchote-t-on, le maintien de Tandja au pouvoir ne passera pas par la révision de constitution parce qu’il n’aura pas besoin de briguer un autre mandat. Il lui suffira tout simplement de reporter à une date ultérieure la tenue des élections générales. Le seul argument est la situation sécuritaire dans le Nord du pays et qui tend à se généraliser avec la pose des mines un peu partout sur l’ensemble du territoire et des rumeurs sur la naissance des groupes armés par-ci par-là. Comment tenir des élections dans une telle situation surtout si une large partie du territoire vit sous des mesures d’exception ? Ce serait en fait une situation à l’ivoirienne. Quelle serait l’attitude des partis politiques si jamais une telle éventualité venait à se présenter ? Pour ce qui de CDS de Mahamane Ousmane, ceux qui nourrissent ce projet pensent que le soutien est acquis d’avance tant que c’est Tandja qui le demanderait. Selon toujours eux, côté PNDS-Tarayya de Mahamadou Issifou il n’y a aucun problème. Parce qu’à les croire, Issifou serait partie prenante au projet. Un volet de ce projet comporte un partage poussé du pouvoir avec le PNDS-Tarayya. On parle de sept (7) ministres pour l’opposition dont un ministre d’Etat. Certains disent même qu’il serait prévu une période pendant laquelle le PNDS occuperait la Primature. Du côté du MNSD-Nassara, le seul problème serait Hama Amadou. Mais on pense qu’il ne sera pas difficile à convaincre. Non seulement la réalité du terrain sera là pour convaincre tout le monde, mais aussi des dossiers sont là pour tenir tranquille tous ceux qui veulent se montrer trop bruyants.
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